L’Axe Paris – Téhéran


Iran-Fabius


Fabius a présenté, mercredi 29 juillet 2015, son voyage à Téhéran comme une occasion pour l’Iran et la France « de relancer leurs liens dans toute une série de domaines ». Relancer n’est pas le mot exact. La France n’a jamais totalement rompu ses liens avec l’Iran. Mais le fait est que, certes oui, peu après la négociation de Vienne sur le nucléaire iranien, voilà déjà Fabius à Téhéran. La course aux contrats est ouverte. La visite de Laurent Fabius le 29 juillet en Iran a été précédée par une conversation téléphonique entre le président et ayatollah iranien Hassan Rohani et François Hollande.

Conversation téléphonique à quel sujet ? La France veut embarquer l’Iran dans les conflits de la région, notamment en Syrie. A vrai dire, personne n'imagine qu'après avoir soutenu Bachar al-Assad pendant des années, l’Iran va le lâcher maintenant qu'ils ont signé un accord qui sort Téhéran de l'isolement et qui renforce sa puissance régionale, notamment en Syrie, au Liban et même en Irak. A cet égard, il est clair que les Occidentaux, notamment les Etats-Unis et la France, comptent sur l’Iran pour contenir l’Etat islamique (EI).

Pour mémoire et comme écrit plus haut, la France n’a jamais totalement rompu ses liens avec l’Iran. En 2009, des dépannages frigorifiques ont été effectués sur un site nucléaire français, site sensible classé III sécurité nationale. Pour effectuer ces dépannages, il a fallu de bonnes notions en électronique de puissance et de bonnes connaissances du principe d'enrichissement de l'UF6 par centrifuge. Une méthode utilisée en Iran pour enrichir l'uranium dans des milliers de centrifugeuses enterrées dans des sites tel que Natanz par exemple.

Il y a eu en France en 2009 dans une usine de conception de prototype de haute technologie, une armoire en cours de montage pour un moteur à palier magnétique haute vitesse avec, dessus, l’inscription, sur un panneau : « Iran ». Cette usine a détenu, il y a quelques années, le record mondial de rotation (18 000 tours/seconde) sur un rotor plein de 9 mm qui a explosé et traversé 4 cm de plexiglas et s'est planté dans un coffrage.

La France aide l'Iran depuis les années 1970 dans le partenariat nucléaire. Selon la version officielle - peu crédible - le partenariat aurait cessé en 1979 avec la montée au pouvoir des ayatollahs iraniens. Pourtant, l’entreprise à laquelle appartenait l’usine susmentionnée et pratiquant l’enrichissement de l'UF6 par centrifuge, cette entreprise fabrique des machines pour différents secteurs de l'industrie française, y compris la défense et l'aérospatiale. Maintenant que la France a officiellement renoué avec l’Iran, les deux pays, comme l’a dit Fabius à sa façon, vont intensifier leurs liens dans toute une série de domaines. Oui mais jusqu’où ?

Michel Garroté,29 juillet 2015

   

Les USA nous espionnent et nous les espionnons


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Après les affirmations -- c’était en 2013 -- du quotidien parisien de gauche Le Monde sur l’espionnage de la France par l’Agence Nationale de Sécurité américaine (NSA : National Security Agency), c’est le journal de gauche britannique The Guardian et l’hebdomadaire de gauche allemand Der Spiegel qui s’y mettent à leur tour.

Der Spiegel accuse les services de renseignement américains de surveiller Angela Merkel. Une possibilité qui a donné lieu à un communiqué de la chancellerie allemande : « Le gouvernement fédéral a obtenu des informations indiquant que le téléphone portable de la chancelière pourrait être surveillé par les services secrets américains » a expliqué le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert.

Selon le journal allemand Die Welt, le Bureau Fédéral pour la sécurité des informations techniques (BSI : Bundesamt für Sicherheit in der Informationstechnik) mène l’enquête depuis quelques jours sur un éventuel accès de la NSA aux données du téléphone de la chancelière.

A qui profite le « crime » ?

« Enfin, la chancelière s’indigne des pratiques d’espionnage de la NSA », écrit le journal allemand de gauche Frankfurter Rundschau, qui poursuit : « Tous les hommes naissent égaux en droits. Les services de renseignement américains de la NSA prennent visiblement ce principe de la Constitution américaine au sérieux : si déjà ils espionnent le peuple allemand, alors ils ont bien le droit d’espionner la première servante du peuple allemand, Angela Merkel. Merci, la NSA. Peut-être que la chancelière va maintenant gamberger. Et peut-être va-t-elle être sérieusement indignée.

En tout cas, considère le quotidien de centre gauche, ce moment est une chance. Une chance pour endiguer l’espionnage le plus total de l’histoire de l’humanité. Si elle saisit l’opportunité de pénétrer cette terre inconnue de la communication numérique, Merkel pourrait s’attirer beaucoup de respect. Si elle ne réagit qu’avec tiédeur, le SPD  —  le Parti social-démocrate, en cours de négociation avec elle pour former le gouvernement de grande coalition  —  pourrait la dynamiser.

La Frankfurter Rundschau recommande au SPD – au nom des citoyens et de sa propre crédibilité – qu’il fasse en sorte que des mesures contre l’espionnage des citoyens et le traité de libre-échange avec les Etats-Unis fassent désormais partie des négociations de coalition.

Si la résistance contre ces pratiques qui menacent les libertés est trop faible aux Etats-Unis, alors l’ami américain a besoin de toute urgence d’une critique constructive de l’étranger, conclut le quotidien. A l’appui de ces vigoureuses exigences, la FR rappelle que l’écrivain et essayiste Ilija Trojanow  —  qui avait signé une lettre ouverte à la chancelière sur l’affaire de la NSA en septembre dernier  —  a récemment été refusé sur le territoire américain au motif qu’il avait exprimé des critiques sur la folie de l’espionnage.

De son côté, Cicero souligne combien la chancelière aura été naïve et combien elle aura raté d’occasions jusqu’à ces dernières révélations la touchant personnellement. N’avait-elle pas lancé cette phrase devenue légendaire, selon laquelle Internet est pour nous tous une terre inconnue, au moment même où Barack Obama faisait halte à Berlin ?

Et n’avait-elle pas été en retrait par rapport aux libéraux (FDP) de sa coalition voire au parti frère de la CSU, en affirmant sa confiance en ses propres services de renseignement et en allant jusqu’à laisser son directeur de la chancellerie déclarer en août que l’affaire était close ?

La Süddeutsche Zeitung stigmatise aussi la naïveté dont aura fait preuve la chancelière Angela Merkel durant l’été, mais elle tient à souligner que Angela Merkel est naturellement d’abord victime de l’espionnage de la NSA. Son portable est sa salle des machines. Les images de la chancelière envoyant des SMS sont légendaires.

Toutefois, la Süddeutsche Zeitung dénonce deux erreurs de sa part : celle d’avoir toléré la banalisation de l’affaire par ceux-là mêmes qui devaient faire la lumière (directeur de la chancellerie et ministre de l’Intérieur) et celle de ne prendre l’affaire en main que quand l’espionnage américain concerne son propre portable, non le peuple allemand. Mais la chancelière a de la chance, estime le quotidien de Munich.

Contrairement à la Frankfurter Rundschau, la Süddeutsche Zeitung n’attend pas grand-chose des sociaux-démocrates du SPD qui se réjouissent déjà à l’idée d’obtenir des portefeuilles ministériels et sont devenus mou comme du beurre. Pour finir, la Süddeutsche Zeitung décoche une flèche cinglante au président américain : Barack Obama n’est pas prix Nobel de la paix, mais un fauteur de troubles déstabilisant la paix.

Espionner ses amis cela se fait depuis toujours

Les révélations concernant les écoutes téléphoniques de la NSA dont Angela Merkel aurait été la cible laissent plutôt de marbre les spécialistes français du renseignement. « Cela se fait depuis toujours », lâche l’un d’entre eux, pour qui la France tient naturellement sa place dans une guerre de l’ombre qui se déploie sur le terrain de la lutte antiterroriste et de l’intelligence économique. Mais si « tout le monde le fait », comme le confirme Alain Chouet, ancien chef du service de renseignements de sécurité de la DGSE, ces pratiques sont toutefois soumises à « une question de moyens et d’éthique », ce dernier aspect entrant malgré tout en ligne de compte dans un État de droit.

Par ailleurs, à chaque pays ses priorités. En ce qui concerne la France, « nous nous concentrons sur les menaces et l’interception d’écoutes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou la criminalité internationale », souligne Alain Chouet. L’accent est mis sur l’interprétation et l’analyse. « Dans les pays démocratiques, les actions de désinformation en matière de contre-terrorisme sont difficiles à tenir sur le long terme ».

En matière de lutte antiterroriste, le système est jugé assez efficace, dans l’anticipation et l’identification des individus pouvant mener à bonne fin une action hostile. « On peut ainsi concentrer l’action sur eux et éviter un passage à l’acte », relève l’ex-agent de la DGSE. Même efficience en ce qui concerne le renseignement industriel. Cloud, big data : ces systèmes sont perméables du fait aussi de l’imprudence ou de la méconnaissance des usagers du Web.

« Quand on balance des données dans l’atmosphère, ce n’est pas illégal d’aller les y chercher », souligne Alain Chouet. Les serveurs informatiques se trouvent, pour 98% d’entre eux, aux États-Unis. « C’est comme si on mettait son coffre-fort en dépôt chez les voleurs et qu’en plus on leur donnait la combinaison », ironise l’ex-agent. Les choses se compliquent lorsqu’il s’agit d’engager des actions de désinformation.

« Dans les pays démocratiques, ces actions, employées en matière de contre-terrorisme, sont difficiles à tenir sur le long terme », dit Alain Chouet. Reste un principe de base, à considérer dans la parade comme dans l’offensive, qu’aucun « espion » ne démentirait : « Quand on ne veut pas ébruiter un secret, on ne le répand pas soi-même. Car quoi que vous disiez, vous pouvez être intercepté ».

Quand c’est la NSA qui se fait espionner

Michael Hayden, en tant qu’ancien patron de la NSA et de la CIA, devrait réviser les bases de l’espionnage. Tom Matzzie, consultant politique et contributeur au Huffington Post, s’est retrouvé témoin d’une conversation téléphonique de son voisin de train, qui n’était autre que l’agent retraité. Ce dernier était en plein entretien avec un journaliste de Time, Massimo Calabresi, auquel il acceptait de parler seulement s’il était mentionné anonymement en tant qu’ancien haut responsable de l’administration.

Quand c’est la France qui espionne les Américains

Les Américains ne sont pas les seuls à espionner les diplomates. À en croire Madeleine Albright, Paris en fait autant et c’est normal. En pleine polémique sur l’ampleur des écoutes de la NSA, l’ex-secrétaire d’État américaine Madeleine Albright monte au créneau. Elle affirme que la France l’a espionnée quand elle représentait les États-Unis à l’ONU, minimisant les critiques des Européens face aux écoutes menées par Washington. « Ce n’est une surprise pour personne, les pays s’espionnent les uns les autres », a déclaré Madeleine Albright.

Ambassadrice à l’ONU de 1993 à 1997 avant que Bill Clinton ne la nomme à la tête du département d’État, la diplomate a assuré en avoir eu la confirmation à ses dépens lorsqu’elle travaillait aux Nations unies. « Je me rappelle très bien que quand j’étais aux Nations unies, l’ambassadeur français est venu me voir en me demandant : Pourquoi avez-vous dit cela à telle personne, à propos de la raison pour laquelle vous voulez des femmes dans le gouvernement ? », a raconté Mme Albright. « Je lui ai répondu : Excusez-moi ? ». « Ils avaient intercepté une de mes conversations », a-t-elle poursuivi.

Madeleine Albright a jugé que les fuites orchestrées par Edward Snowden avaient été très dommageables pour les États-Unis. « Une grande partie de la politique étrangère, c’est du commérage, et récupérer ce que quelqu’un dit de quelqu’un d’autre est utile à long terme pour essayer de déterminer comment agir face à tel ou tel pays », a-t-elle poursuivi. « Glorifier Snowden est une erreur. Ce qu’il a fait relève de la justice et cela nous a fait beaucoup, beaucoup de mal », a-t-elle conclu.

Parlons un peu des espions russes

Depuis l’arrivée au pouvoir de Poutine, les services de Moscou redoublent d’activité. Assoupis après la chute de l’Union soviétique, les services de renseignement extérieurs russes – le SVR, qui a succédé à la 1re direction générale du KGB – ont redoublé d’activité depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Un ancien officier du KGB. Le niveau de l’espionnage russe en Europe aurait même atteint, selon certains experts, celui qu’il avait pendant la guerre froide. Les services russes sont particulièrement actifs dans les ex-Républiques soviétiques, surtout celles qui lorgnent vers l’Otan et l’Union européenne. « En Géorgie, les hommes du KGB ont été placés dans les structures de sécurité. En Ukraine et en Biélorussie, la pénétration des services russes est très profonde: les KGB locaux sont contrôlés par Moscou », explique un diplomate en poste dans la région. Les affaires d’espionnage ponctuent la vie politique régionale.

En 2008, Herman Simm, un haut fonctionnaire estonien, a été arrêté à Tallinn pour espionnage au profit de la Russie. L’ouverture rapide de l’UE et de l’Otan aux anciens pays d’Europe de l’Est a fourni aux Russes une opportunité unique d’infiltration. Les réseaux dormants ont été réactivés. En Pologne, le bureau du SVR avait été installé juste en face du ministère des Affaires étrangères. En Bulgarie, sur fond de crise politique, le gouvernement a réhabilité des anciens dignitaires des services secrets de l’époque communiste. Dans un récent rapport, les services tchèques estiment que la Russie entretient le réseau d’espionnage le plus actif dans le pays. Mais ce retour de flamme concerne aussi l’Europe occidentale et les États-Unis.

À Bruxelles, siège de l’Otan, de l’UE et de l’Agence européenne de défense, plusieurs fonctionnaires européens issus des pays de l’Est, notamment de Hongrie et de Bulgarie, ont récemment été discrètement écartés car ils travaillaient pour la Russie, confie un diplomate européen. En 2010, la Direction centrale du renseignement intérieur français s’est alarmée du projet de construction – suspendu depuis – d’une cathédrale orthodoxe russe Quai Branly, à portée d’écoute des annexes de l’Élysée. À l’époque, un responsable de la DCRI confiait au Figaro que l’activité des services russes en France était aussi intense qu’en 1985. En juin 2010, dix espions russes ayant infiltré l’entourage d’Obama ont été arrêtés. Les services occidentaux, qui ont recentré leurs efforts sur al-Qaïda et la lutte contre le terrorisme, seraient moins armés qu’avant pour faire face à ces offensives clandestines.

Dopés par la relance des dépenses en matière de défense, les services extérieurs russes s’intéressent surtout à l’armement, au spatial, à l’aéronautique et au nucléaire. « Ils ont conservé un réel savoir-faire dans les écoutes électroniques », explique un spécialiste. Depuis quelque temps, l’activité de renseignement a été renforcée par l’envoi de sous-marins russes en Méditerranée. Le SVR surveille aussi les activités des opposants et des Caucasiens. Ils se servent aussi, à des fins stratégiques, des minorités russes dans les ex-Républiques soviétiques. Le SVR est aussi accusé d’avoir rétabli une ancienne pratique stalinienne de « liquidation » des « ennemis » du régime à l’étranger.

L’assassinat de l’ancien agent du KGB Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium à Londres en 2006, n’a jamais été élucidé. Les experts ont aussi noté un regain d’influence du SVR en Azerbaïdjan et au Kazakhstan. Les services russes font aussi une percée au Vietnam et en Malaisie. Si l’on excepte les anciennes Républiques d’URSS, on est encore loin, cependant, d’atteindre, en matière d’espionnage, le rythme de croisière de la grande période soviétique. « À l’époque, le régime était organisé autour du KGB. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », relativise Thomas Gomart, spécialiste de l’Ifri.

La France se dit « choquée »…

David Blair, dans The Daily Telegraph, écrit notamment : L'espionnage des citoyens français par la NSA n'a rien de vraiment surprenant : depuis des générations, les alliés, France en tête, s'espionnent mutuellement. Vous vous souvenez de cette scène, dans Casablanca, où le policier français annonce à Rick qu'il ferme son établissement parce qu'il a été "choqué" de découvrir que l'on y jouait ? Ce moment aussi magnifique que théâtral m'est revenu en mémoire quand j'ai appris que le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait convoqué l'ambassadeur américain pour se plaindre des activités de la National Security Agency (NSA). Fabius est choqué - choqué ! - que l'Amérique puisse espionner la France. Comment un allié peut-il en espionner un autre ? Mais c'est un terrible abus de confiance !

Alors qu'en réalité, Fabius n'a pas été surpris le moins du monde. La nouvelle que la France est la cible de l'espionnage électronique américain est à peu près aussi surprenante que le fait qu'il y a de meilleurs restaurants à Paris qu'à Washington. Après tout, la France espionne ses alliés, dont les Etats-Unis, depuis des générations. Une des pépites les plus intéressantes contenues dans les révélations de WikiLeaks concerne Berry Smutny, un important homme d'affaires allemand qui, à l'époque, dirigeait une société spécialisée dans le domaine spatial, OHB-System. En 2009, il a déclaré que dans le domaine de l'espionnage commercial, la France représentait un plus grand danger pour l'Allemagne que la Chine ou la Russie.

"Pour ce qui est du vol de technologie, c'est la France l'empire du mal, et l'Allemagne le sait," a affirmé Smutny, dont les propos sont repris dans un câble diplomatique américain. L'ambassade des Etats-Unis a noté que selon lui, l'espionnage industriel français était "si catastrophique que dans l'ensemble, il inflige davantage de dégâts à l'économie allemande que la Chine ou la Russie". Or, n'oubliez pas que l'Allemagne est l'amie la plus proche et la plus fidèle de la France, le pays avec lequel Paris travaille main dans la main depuis le traité de l'Elysée en 1963. Quant à l'Amérique, les opérations de l'espionnage français y sont notoires. La communauté du renseignement américain considèrerait l'espionnage industriel français comme une menace certes inférieure à celle de la Russie et de la Chine, mais de peu. En 1992, Stansfield Turner, un ancien directeur de la CIA, disait : "Maintenant que la vieille Union soviétique a disparu, les services les plus agressifs du monde, ce sont les Français."

Toutefois, éclaircissons quelques points. Pour commencer, les opérations du renseignement français contre ses alliés se concentrent principalement sur le domaine commercial. Autrement dit, la France s'efforce d'obtenir l'avantage pour ses propres entreprises. Les Russes et les Chinois aussi, mais leurs opérations ont également d'autres objectifs, beaucoup plus ambitieux. Ce qui nous amène au second point. Je n'irai pas par quatre chemins : la France a parfaitement le droit d'espionner ses alliés afin d'obtenir un avantage commercial (et vice-versa, bien sûr). Nous vivons dans un monde où les pays sont en concurrence. Fort heureusement, ils ne sont peut-être plus en concurrence quand il s'agit de mener des guerres, mais ils ne cessent de jouer des coudes pour prendre l'avantage dans les secteurs commerciaux et économiques.

Au bout du compte, un gros contrat sera de toute façon accordé à l'entreprise d'un pays A ou B. C'est l'un ou l'autre qui récoltera les bénéfices industriels et dans le domaine de l'emploi. Par conséquent, il est tout à fait normal qu'A et B cherchent à obtenir l'avantage par tous les moyens, tant qu'il n'y a pas vraiment mort d'homme. Alors, faisons donc preuve de maturité sur cette question. Bien sûr que l'Amérique espionne la France, et la France espionne l'Amérique (et l'Allemagne aussi). Cela a toujours été et sera toujours le cas, conclut David Blair dans The Daily Telegraph.

Michel Garroté

Sources :

http://www.valeursactuelles.com/international/merkel-surveill%C3%A9e-nsa20131024.html

https://www.bsi.bund.de/DE/Home/home_node.html

http://www.fr-online.de/meinung/leitartikel-abhoeraffaere-eine-nuetzliche-affaere,1472602,24771070.html

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2013/10/24/merkel-nsa-apres-l-affront-la-fin-de-l-espionnage-americain

http://www.lefigaro.fr/international/2013/10/24/01003-20131024ARTFIG00591-la-dgse-entre-antiterrorisme-et-economie.php

http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/25/nsa-michael-hayden-espion-directeur-espionnage-espion-espionner-espionne_n_4161286.html?utm_hp_ref=france

http://www.lepoint.fr/monde/espionnee-par-la-france-24-10-2013-1747653_24.php

http://www.lefigaro.fr/international/2013/10/24/01003-20131024ARTFIG00569-les-espions-russes-reprennent-pied-en-europe.php

http://blogs.telegraph.co.uk/news/davidblair/100242400/france-is-shocked-shocked-i-tell-you-that-america-would-spy-on-its-allies/

   

Fabius crache sur les milliers de victimes des musulmans !

Par Maxime Lépante

Le samedi 14 février dernier, un terroriste musulman, Omar Abdel Hamid El-Hussein, d’origine « palestinienne », commet un double attentat à Copenhague. (1)

Vers 15h30, le terroriste musulman ouvre le feu au pistolet-mitrailleur sur le centre culturel Krudttønden, alors que s’y tient un débat, intitulé « Art, blasphème et liberté d’expression », avec le Suédois Lars Vilk (auteur de caricatures de Mahomet en 2007) et l’ambassadeur de France. Le réalisateur danois Finn Nørgaard est tué ; trois policiers sont blessés. (2)

Vers minuit, le terroriste musulman ouvre le feu sur la synagogue de Copenhague, dans laquelle a lieu une cérémonie de confirmation, réunissant 80 petites filles juives et leurs familles. Un jeune Juif, Dan Rosenberg Asmussen, étudiant en économie, qui assurait la sécurité ce soir-là, est tué ; deux policiers sont blessés. (3)

Quelques heures après, la police danoise identifie et abat le terroriste musulman, alors qu’il rentrait à son domicile. (4)

Laurent Fabius, l’abjection faite homme

Le lendemain matin, dimanche 15 février, interrogé sur Itélé, dans l’émission « Le Grand Rendez-Vous », au sujet des attentats musulmans de Copenhague, le ministre des Affaires Étrangères de la France, Laurent Fabius, déclare que « les premières victimes de ce qui se passe, physiques et psycho-politiques, ce sont les musulmans ».

https://twitter.com/itele/status/566898407470825474

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Cette déclaration abjecte constitue un véritable crachat sur les cadavres de Finn Nørgaard et de Dan Rosenberg Asmussen, victimes du terrorisme musulman.

Les musulmans décapitent les non-musulmans

Le jour où Laurent Fabius faisait sa déclaration abjecte sur Itélé, les musulmans de l’État Islamique décapitaient 21 chrétiens coptes sur une plage de Libye, en face de l’Italie. (5)

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Images extraites de la vidéo montrant la décapitation des 21 chrétiens coptes, le dimanche 15 février 2015. (6)

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Mais pour Laurent Fabius, les musulmans décapiteurs sont les premières victimes.

Quant aux milliers de chrétiens décapités par les musulmans de l’État Islamique en Syrie, en Irak, en Libye et en Algérie (où le Français Hervé Gourdel a été décapité le 23 septembre 2014), Laurent Fabius s’en moque et crache sur leurs cadavres. (7)

Les musulmans crucifient les non-musulmans

Depuis plusieurs années, les musulmans de l’État Islamique ont crucifié des centaines de chrétiens en Syrie. (8)

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En juillet 2014, les musulmans de l’État Islamique ont crucifié 8 chrétiens sur la grand-place de la ville de Deir Hafer, près d’Alep (Syrie). (9)

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Mais pour Laurent Fabius, les musulmans crucifieurs sont les premières victimes.

Quant aux centaines de chrétiens crucifiés par les musulmans de l’État Islamique en Syrie, Laurent Fabius s’en moque et crache sur leurs cadavres.

Les musulmans réduisent en esclavage les non-musulmans

Au Nigeria, les musulmans de Boko Haram ont enlevé et réduit en esclavage des milliers de jeunes filles chrétiennes. (10)

En Irak, les musulmans de l’État Islamique ont enlevé et réduit en esclavage des milliers de jeunes filles yézidies et chrétiennes. Ils ont même publié un document fixant le prix des esclaves yézidies et chrétiennes selon leur âge. (11)

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Prix des esclaves : une fillette de 1 à 9 ans coûte 200.000 dinars (138 euros), une fille de 10 à 20 ans 150.000 dinars (104 euros), une femme de 20 à 30 ans 100.000 dinars (69 euros), une femme de 30 à 40 ans 75.000 dinars (52 euros) et une femme de 40 à 50 ans 50.000 dinars (35 euros).

Mais pour Laurent Fabius, les musulmans violeurs et esclavagistes sont les premières victimes.

Quant aux milliers de femmes yézidies et chrétiennes violées et réduites en esclavage par les musulmans de l’État Islamique en Syrie et par les musulmans de Boko Haram au Nigeria, Laurent Fabius s’en moque et crache sur leurs corps martyrisés.

Les musulmans exterminent les non-musulmans

Les 7, 8 et 9 janvier derniers, trois terroristes musulmans (les frères algéro-français Kouachi et le malio-français Coulibaly) assassinaient 17 Français à Paris. Mais pour Laurent Fabius, les premières victimes sont les musulmans ! Nul doute que les familles des 17 Français exterminés par les musulmans Kouachi et Coulibaly apprécieront de voir Laurent Fabius cracher sur les cadavres de leurs proches ! (12)

Le 24 mai 2014, un terroriste musulman (l’algéro-français Mehdi Nemmouche) assassinait quatre personnes dans le Musée juif de Bruxelles. Mais pour Laurent Fabius, ce sont les musulmans exterminateurs de Juifs qui sont les premières victimes, pas les Juifs exterminés ! (13)

En 2014, les musulmans ont commis des attentats contre les non-musulmans en France, Belgique, Canada, Australie, États-Unis, Royaume-Uni, Philippines, Nigeria, Syrie, Ouganda, Cameroun, Inde, Indonésie, Irak, Pakistan, Libye, Égypte, Israël, Algérie, Russie, Thaïlande, Liban, Bangladesh, Kenya, Émirats Arabes Unis, Chine, Mali, Congo, Somalie, Tchétchénie, Soudan, Arabie Saoudite, Afghanistan, République Centrafricaine, Turquie (liste non-exhaustive).

Mais pour Laurent Fabius, les musulmans exterminateurs sont les premières victimes.

Quant aux dizaines de milliers de non-musulmans exterminés par les musulmans en 2014, Laurent Fabius s’en moque et crache sur leurs cadavres.

Laurent Fabius, le négationniste

Les historiens et statisticiens ont établi que les musulmans ont assassiné 270 millions de non-musulmans depuis l’invention de l’islam par Mahomet, au VIIe siècle. (14)

Depuis près de 1400 ans, les musulmans massacrent, égorgent, décapitent, éventrent, crucifient, brûlent vifs, lapident, pendent, tuent, poignardent, étranglent, mutilent, violent, torturent les non-musulmans sur toute la planète.

Bref, à l’inverse de ce que prétend le négationniste Laurent Fabius, les musulmans ne sont pas les premières victimes, ils sont au contraire les premiers coupables.

Ce que Laurent Fabius aurait dit en 1945 sur la Shoah

Dans l’esprit de sa déclaration abjecte sur « les musulmans premières victimes des crimes de l’islam », nul doute que, s’il avait vécu en 1945, Laurent Fabius aurait déclaré, lors de la découverte des camps d’extermination nazis : « les premières victimes de la Shoah, physiques et psycho-politiques, ce sont les nazis ».

Un nouveau Nuremberg pour les islamo-collabos

La déclaration abjecte de Laurent Fabius révèle qu’il a choisi son camp : celui des musulmans dont l’idéologie prône le massacre des non-musulmans, celui de l’islam génocidaire, celui du coran exterminateur.

Le peuple français est excédé par les islamo-collabos qui ouvrent nos frontières à l’immigration massive de musulmans dans notre pays, qui favorisent la multiplication des mosquées, du halal, des voiles islamiques, des fêtes musulmanes, des écoles coraniques, de la finance islamique sur notre territoire, qui trouvent sans cesse des excuses aux crimes des musulmans et qui crachent sur les non-musulmans massacrés par les musulmans.

Tôt ou tard, les Français exigeront que les islamo-collabos soient punis.

Et alors, comme l’a dit Paul Weston, « nous vous traînerons devant un tribunal du style Nuremberg où vous serez jugés pour haute trahison ». (15)

Maxime Lépante

Article paru simultanément sur Riposte Laïque

Notes :

1) Qui est Omar Hamid El-Hussein, l’auteur des attentats à Copenhague ?

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attentat-a-copenhague/attentats-au-danemark-omar-hamid-el-hussein-adolescent-danois-parfois-agressif-sinon-gentil-devenu-terroriste_826001.html

2) Finn Nørgaard, le réalisateur danois tué à Copenhague

http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/02/15/03002-20150215ARTFIG00094-finn-nrgaard-le-realisateur-danois-tue-a-copenhague.php

3) Attaques de Copenhague : dernier hommage à la victime de la synagogue

http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/attaques-de-copenhague-dernier-hommage-la-victime-de-la-synagogue-646181

4) Deux attaques meurtrières, un suspect abattu : ce qui s’est passé à Copenhague

http://www.liberation.fr/monde/2015/02/14/le-deroule-de-l-attentat-de-copenhague_1202853

5) Libye: l’État islamique revendique l’exécution de 21 coptes égyptiens

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/15/97001-20150215FILWWW00192-libye-l-etat-islamique-decapitent-dans-une-video-21-coptes.php

6) La vidéo de la décapitation des 21 chrétiens coptes est visible ici (attention, contenu choquant et extrêmement violent !) :

L’État Islamique décapite 21 Chrétiens coptes égyptiens en Libye

http://www.fdesouche.com/563275-dans-sa-derniere-video-letat-islamique-execute-21-chretiens-egyptiens-en-libye

7) Sur les décapitations musulmanes, voir notre article :

Décapitations : l’histoire sanglante de l’islam, de Mahomet à aujourd’hui

http://ripostelaique.com/decapitations-lhistoire-sanglante-de-lislam-de-mahomet-a-aujourdhui-attention-videos-horribles

Attention : cet article contient les liens vers 10 horribles vidéos de décapitations par des terroristes musulmans !

Voir aussi :

L’islam a décapité Hervé Gourdel : nous devons décapiter l’islam !

http://ripostelaique.com/lislam-a-decapite-herve-gourdel-nous-devons-decapiter-lislam

8) Syrie : des chrétiens crucifiés par des jihadistes, selon une religieuse

http://www.rtl.fr/actu/international/syrie-des-chretiens-crucifies-par-des-jihadistes-selon-une-religieuse-7771289567

Voici vidéo montrant un chrétien crucifié devant des enfants musulmans souriants, dans une ville de Syrie, en juillet 2014 :

Vidéo: Un Homme Crucifié Devant Des Enfants, En Syrie

http://www.jerusalemplus.com/video-homme-crucifie-devant-des-enfants-en-syrie/

9) Syrie: 8 chrétiens crucifiés par l’État Islamique en Irak et en Syrie (ISIS)

http://www.blogdelazare.com/2014/08/syrie-8-chretiens-crucifies-par-l-etat-islamique-en-irak-et-en-syrie-isis.html

10) En avril 2014, les musulmans de Boko Haram ont enlevé plus de 200 lycéennes chrétiennes dans la ville de Chibok, les ont réduites en esclavage puis vendues à des « maris ». De tels enlèvements de chrétiennes par des musulmans sont monnaie courante au Nigeria.

L’enfer des 200 lycéennes enlevées au Nigeria

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/05/07/au-nigeria-les-captives-de-boko-haram-restent-introuvables_4412786_3212.html

Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en « esclaves », « vendues » et « mariées »

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/05/97001-20140505FILWWW00120-nigeriarapt-revendication-de-boko-haram.php

Nigeria : Boko Haram aurait converti et marié de force les 219 lycéennes enlevées

http://www.leparisien.fr/international/nigeria-boko-haram-aurait-converti-et-marie-de-force-les-219-lyceennes-enlevees-31-10-2014-4256169.php

Enlèvement des lycéennes de Chibok

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enl%C3%A8vement_des_lyc%C3%A9ennes_de_Chibok

11) « Comment traiter une esclave sexuelle »: le terrifiant guide de Daech

http://www.metronews.fr/info/comment-traiter-une-esclave-sexuelle-le-terrifiant-guide-de-daech/mnlj!J3M1PiavamrI/

Les femmes esclaves de l’État Islamique 1/2

http://www.parismatch.com/Actu/International/Les-femmes-esclaves-de-l-Etat-islamique-1-2-659700

Les femmes esclaves de l’État Islamique 2/2

http://www.parismatch.com/Actu/International/Les-femmes-esclaves-de-l-Etat-islamique-2-2-660084

12) Attentats de janvier 2015 en France

http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_de_janvier_2015_en_France

13) Tuerie du Musée juif de Belgique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_du_Mus%C3%A9e_juif_de_Belgique

14) Estimate of the death of non-Muslims by the political act of jihad

http://www.politicalislam.com/tears/pages/tears-of-jihad/

15) Aux dirigeants qui livrent l’Occident à l’islam : « Nous vous demanderons des comptes »

http://www.postedeveille.ca/2010/10/aux-dirigeants-qui-livrent-loccident-a-lislam-nous-vous-demanderons-des-comptes.html

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Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

Invité au micro de RTL le 21 janvier dernier, Laurent Fabius a assuré que le Qatar ne finançait pas le terrorisme : "Nous avions fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que ce n'est pas exact." Pour Thomas Guénolé, politologue, c'est un mensonge éhonté et totalement incompréhensible.

Suite

Pour éviter tout amalgame, ne dites plus « Etat islamique » mais « Daech »

Laurent Fabius et François Hollande refusent désormais de faire aux djihadistes qui sévissent en Irak et en Syrie le « cadeau » de l’appellation « Etat islamique ». Metronews nous explique pourquoi et ce que signifie l’acronyme qui la remplace.

gouvernement

Reprenant d’abord cette appellation ["Etat islamique"], les dirigeants occidentaux – comme les journalistes, d’ailleurs – ont fini par s’apercevoir qu’ils validaient ce faisant l’idéologie des djihadistes. Un raisonnement qu’a expliqué Laurent Fabius mercredi dernier à l’Assemblée :

« Le groupe terroriste dont il s’agit n’est pas un Etat, il voudrait l’être mais ne l’est pas, et c’est lui faire un cadeau que de l’appeler Etat. De la même façon, je recommande de ne pas utiliser l’expression ‘Etat islamique’ car cela occasionne une confusion islam, islamisme, musulmans.  »

 

Et de proposer même, n’ayant pas de mots assez durs face aux exactions menées en Irak et en Syrie : « Les égorgeurs de Daech ! »

Outre-atlantique, la réflexion a également eu lieu. Et Barack Obama est arrivé aux mêmes conclusions. Mercredi, le président américain a, comme François Hollande, soigneusement évité dans son discours de parler d’Etat islamique, utilisant uniquement « ISIL », initiales en anglais de l’Etat islamique en Irak et au Levant. « Ce groupe se fait appeler ‘Etat islamique’ mais il faut que deux choses soient claires: ISIL n’est pas islamique . Aucune religion ne cautionne le meurtre d’innocents et la majorité des victimes de l’ISIL sont des musulmans. ISIL n’est certainement pas un Etat. Il était auparavant la branche d’Al-Qaïda en Irak« , a-t-il mis au point.

Alors, que signifie « Daech » ? Eh bien, c’est l’acronyme en arabe de « Dawlat islamiya fi ‘iraq wa sham », c’est-à-dire… « l’Etat Islamique en Irak et au levant ». Le sens est exactement le même. Mais l’idéologie n’est plus affichée. Albert Camus ne disait-il pas que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » ?

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