Géraldine vole en F/A-18 pour… être plus crédible

Géraldine Savary, conseillère aux Etats, socialiste vaudoise, répond aux questions de Lise Bailat et Ariane Dayer  sur deux pages dans le Matin Dimanche du 19.08.2018

Extraits :

Journalistes: « Vous faites partie de commissions qui parlent sécurité, armée, comment faites-vous pour être crédible ?

Géraldine Savary : Eh bien, je fais un vol en F/A-18, […] Si on doit parler d’armes automatiques ou semi-automatique, je demande à les voir. Honnêtement, je bosse deux fois plus que mes collègues. […] »

 

« NE PIEGEONS PAS LES FEMMES DANS LE DEBAT POUR OU CONTRE LES MUSULMANS »

- Journalistes: Les récents actes de violence contre les femmes à Genève et à Zürich, où des étrangers sont soupçonnés, prouvent qu’il faut quitter l’angélisme de gauche et remettre en question certaines cultures et religions ?

GS : A Genève, nous ignorons l’identité des agresseurs. Il me paraît malvenu de me prononcer à ce stade sur leur origine. Le fait que les femmes à gauche aient manifesté contre les violences dont les femmes sont victimes dans l’espace public montre au contraire que nous refusons l’angélisme. Je pense que la seule réponse aux cultures patriarcales c’est l’éducation. A l’école d’abord, dans les lieux de formation et par des campagnes de prévention.

- Journalistes: Sur la burqa, votre position est ambiguë. Vous n’y êtes pas clairement opposé ?

GS : Les féministes sont elles-mêmes divisés. Certaines estiment que c’est la liberté pour la femme de porter la burqa. Je ne partage pas ce point de vue. Je suis pour l’interdiction mais je ne crois pas qu’il faille l’inscrire dans la constitution mais dans une loi.

- Journalistes: Mais pourquoi ne pas mettre quelque chose d’aussi important dans la Constitution ? La votation de septembre veut bien y mettre les vélos !

GS : Soutenir l’initiative populaire contre la  burqa sans autre débat, c’est donner raison aux initiants, le comité d’Egerkingen, proche de l’UDC. Pour moi, ce sont les premiers adversaires de tous les droits des femmes. Je n’ai aucune envie de figurer à leurs côtés. Une interdiction de la burqa dans la loi serait beaucoup plus rapide et efficace. Cela permettrait aussi de mener cette discussion sans en faire un débat antimusulman.

- Journalistes: Pour vous, on ne peut pas questionner l’islam sur la place publique ?

GS: Bien sûr que si. Mais on doit questionner, en général, le rôle du religieux dans notre société. Quand des systèmes autocrates se renforcent, c’est systématiquement accompagné d’un retour du religieux. Cela se passe aux États-Unis, en Russie, en Pologne, en Turquie, etc. Je n’ai pas envie que les femmes soient piégées dans le débat pour ou contre les musulmans.

[...]

***

Réflexions :

1) comment raccourcir inutilement la durée de vie d’un F/A-18 de l’armée suisse ?

Réponse : offrir un frisson gratuit à Géraldine Savary.

2) comment dépenser des milliers de francs pour un truc sans aucune utilité, sans bourse délier ?

Réponse : être une parlementaire socialiste sans scrupule quant à l’argent des contribuables.

3) comment accaparer le temps de spécialistes hautement qualifiés pour passer un caprice totalement inutile et coûteux ?

Réponse : demander à faire une promenade en F/A-18, avions continuellement bichonnés pour les faire durer au max.

4) pourquoi Lisa Mazzone, qui n’en rate pas une pour se mettre en évidence, ne s’est pas manifestée devant tant de gaspillages et de nuisances en tout genre ?

Réponse :
a) entre femmes de gauche et verte… on a rien à se refuser.
b) cette escapade de Géraldine fait-elle envie à Miss Mazzone qui planifie un pareil trip médiatique en F/A-18

5) pourquoi les journaleux à l’affut de toute information pouvant discréditer l’armée n’ont pas réagi à ce caprice de parlementaire qui risque bien de faire école puisque personne ne s’est élevé contre ce tour en carrousel très coûteux et totalement inutile ?

Réponse : Les journaleux ont leurs potes auxquels on ne touche pas.

[…]

GS nous met en garde « Ne piégeons pas les femmes dans un débat pour ou contre les musulmans »

(Ndlr : pour GS, le respect du politiquement correct prime sur tout. Ce biais est tellement devenu une seconde nature qu’elle profère des énormités sans en être consciente, par exemple :
-
« Je pense que la seule réponse aux cultures patriarcales c’est l’éducation »

Ndlr : Comme GS n’ose pas nommer l’islam, elle parle de culture patriarcale et feint de croire au Père noël, à savoir qu’il serait possible d’éduquer les musulmans au respect des valeurs occidentales et qu’il s’agirait de la seule réponse possible.
Socialisme quand tu nous tiens, il n’y a pas de pires aveugles que ceux qui ne veulent pas voir !!!

- « Soutenir l’initiative populaire contre la burqa sans autre débat, c’est donner raison aux initiants, le comité d’Egerkingen, proche de l’UDC. Pour moi ce sont les premiers adversaires de tous les droits des femmes. Je n’ai aucune envie de figurer à leurs côtés. […] Cela permettrait aussi de mener cette discussion sans en faire un débat antimusulman. »

Ndlr : GS ose prétendre que le premier obstacle à la reconnaissance des femmes en tant qu’êtres humains à part entière est l’UDC… et non l’islam ! Là elle se surpasse encore.
GS poursuit  « […] cette discussion sans en faire un débat antimusulman. » Il ne s’agit bien sûr pas d’un débat antimusulman, mais d’un débat ANTI-ISLAM. Notre héroïne le sait parfaitement mais il est plus facile d’enfouir sa tête dans le sable !

- « Mais on doit questionner, en général, le rôle du religieux dans notre société. Quand des systèmes autocrates se renforcent, c’est systématiquement accompagné d’un retour du religieux. […] Je n’ai pas envie que les femmes soient piégées dans un débat pour ou contre les musulmans. »

Ndlr : GS s’enlise toujours davantage dans son politiquement correct et parle de « débat pour ou contre les musulmans ». Mais non GS, il s’agit d’un débat CONTRE L’ISLAM, cette horreur qui rabaisse les femmes bien au-dessous des hommes et les juifs au rang des animaux.

Décidément, « les socialistes çà ose tout, c'est même à çà qu'on les reconnait »

Pour les gauchistes, l’UDC est pire que la peste. Ils sont révulsés à l’idée de tout contact, de toute ressemblance avec eux, ils font en sorte que cette révulsion prime sur toute autre chose. Il s’agit d’un phénomène semblable à la perception du diable au moyen-âge.
Pour les musulmans, les juifs sont des singes et des porcs, pour les socialistes et la gauche, l’UDC est du même ordre.
Ce que GS dit entre les lignes, c’est « plutôt mort que UDC ».

Cenator

Crash du F A-18 et mort du pilote : La socialiste Savary insinue que l’armée pourrait saboter son matériel pour avoir de nouveaux avions.

Christian Hofer: Vous noterez que cette socialiste n'a pas un seul mot pour les militaires morts. Sa seule préoccupation est que l'armée puisse demander de l'argent pour un équipement correct ne mettant pas la vie des soldats suisses en péril: Il faut à tout prix "s’opposer à l’achat de nouveaux avions."

Pire, elle insinue que l'armée pourrait saboter son propre matériel pour acheter de nouveaux avions, quitte à tuer ses propres pilotes! Cette femme qui ne possède aucune connaissance du matériel militaire ni de son utilisation, qui n'a jamais fait un seul jour sous les drapeaux prétend que l'armée suisse doit se débrouiller avec un outil vieillissant, alors que celui-ci peut s'avérer dangereux pour ceux qui protègent notre pays: On retrouve ici toute la haine de la gauche pour tout ce qui porte un uniforme. L'argent suisse ne doit être distribué qu'aux autres, comme S. Sommaruga le fait actuellement dans le domaine de l'asile! On rappelle que Savary claironnait que le PS "possède des liens très forts avec les Albanophones". Il est vrai que ce parti n'a plus guère de contact avec la population suisse ou ses préoccupations et il le démontre encore une fois ici!

Et comme à l'accoutumée, lorsque ces socialistes auront besoin de secours ou de protection, ils exigeront de pouvoir bénéficier de la police ou de l'armée: des éléments qu'ils méprisent et contre lesquels ils militent systématiquement en réduisant au maximum les budgets alloués.

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"On ne connaît pas les raisons de l'accident à Besançon et de cet accident, mais on voit que les avions sont vieux, ils ont 20 ans, et ils arrivent à la fin de leur activité", relève la libérale-radicale argovienne Corina Eichenberger.

Selon la conseillère aux Etats Géraldine Savary, il faut séparer les deux questions: "J'aimerais qu'on évite au Parlement suisse de faire un lien direct entre ces avions accidentés et le besoin ou non de nouveaux avions pour les Forces aériennes."

Alors qu'il reste 30 F/A-18, faire un tel lien "serait alors véritablement inciter l'armée à casser son propre matériel ou à saboter son propre matériel pour qu'on lui en achète un autre", ajoute la socialiste vaudoise. "Ca serait je crois une très mauvaise analyse de travailler de cette manière-là."

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