Alerte ! – Ingrédients d’une explosion sociale réunis !

   
Michel Garroté -  Nous sommes en septembre 2016 et la campagne électorale pour avril-mai 2017 a commencé en août dernier. Mais la caractéristique de cette campagne électorale n'est pas seulement qu'elle commence très tôt. La caractéristique de cette campagne électorale, c'est, d'une part, le nombre hallucinant de candidates et de candidats ; et d'autre part, le fait qu'elle se déroule alors que les ingrédients d’une explosion sociale sont actuellement réunis, avec, a la clé, une migration musulmane massive et des attentats terroristes en hausse.
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Le sondeur Jérôme Fourquet (Ifop), a déclaré, sur 'C dans l'air', à propos des villes dirigées par un maire FN (extraits adaptés) : Là, il faut faire un travail objectif. Nous, en tant qu’institut de sondage, on est allé faire des échantillons dans ces villes. Ce qu’on a constaté, c’est que le niveau de satisfaction de la population locale, par rapport au travail fourni par la municipalité, est plus élevé que dans la moyenne française. On n’est pas du tout dans le schéma de 1995 où les municipalités Front avaient plutôt déçu, conclut Jérôme Fourquet  (fin des extraits adaptés).
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Face à l'abondance des candidats, Maximme Tandonnet, de son côté, donne au FigaroVox quelques pistes (extraits adaptés) : Il est difficile d'imaginer la difficulté et la complexité de la chose publique. Pour faire son choix dans un vote nominatif, il est préférable de s'en tenir autant que possible aux actes passés plutôt qu'aux paroles : qu'a fait concrètement tel ministre, tel maire, tel député ? Il est tellement facile de lancer des mots et des formules et tellement plus difficile de décider et de prendre ses responsabilités dans la confrontation avec le réel et de devoir assumer ses actes.
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Deux mots doivent guider l'électeur: vérité et réalisme. Résister au matraquage des sondages. Il en sort tous les jours. Nous allons en être gavés. Or, la plupart son biaisés, destinés à peser sur l'opinion dans un sens ou un autre, voire même achetés. Il faut à tout prix réussir à s'en décrocher, en faire abstraction. Si le monde politico-médiatique sombre dans l'hystérie, il faut rester soi même, guidé par la raison et le sens critique. Les propositions qui sont sorties ces derniers temps sont la plupart du temps destinées à faire des voix, sans rapport avec l'intérêt du pays, Maximme Tandonnet (fin des extraits adaptés).
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De son côté, Boulevard Voltaire a publié un manifeste pour l'union des droites, manifeste signé par Charles Beigbeder, entrepreneur, élu de Paris, membre fondateur de l’Avant-garde ; Roland Hureaux, président de Mouvance France ; Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, vice-président du Parti Chrétien Démocrate ; Patrick Louis, professeur d’université, ancien député du Parlement européen, secrétaire général du Mouvement Pour la France ; Robert Ménard, maire de Béziers, 'Oz ta droite !' ; Bruno North, président du Centre National des Indépendants et Paysans ; Karim Ouchikh, conseiller régional Ile-de-France, président de Souveraineté, Identités et Libertés ; et Christian Vanneste, ancien député UMP, président du Rassemblement Pour la France.
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Voici quelques extraits de ce manifeste (extraits adaptés) : L’avenir de la droite ne tient pas à un homme, à un parti, à une doctrine. L’avenir de la droite passe par des hommes, des partis, des idées. Il passe par des victoires électorales qui permettront d’appliquer – enfin ! – des mesures de droite. Ces mesures reposent sur un socle : la souveraineté, l’identité, la liberté. Souveraineté nationale, bien sûr, mais aussi souveraineté du politique sur le juridique et sur l’économique.
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Souveraineté veut dire indépendance, combat et donc volonté. Identité nationale, comme il se doit, et donc communauté de destin, centrée sur une histoire et une langue, mais aussi une civilisation dans laquelle le christianisme joue un rôle fondateur. La droite, quel que soit le parti qui la représente, ne doit pas reprendre le pouvoir pour agir comme la gauche en matière d’éducation, de social, d’économie ou d’identité. La France a besoin d’une droite de combat. D’une vraie droite. Osons le mot : d’une droite française qui ne prenne ses mots d’ordre ni outre-Atlantique ni à Bruxelles, conclut le manifeste publié sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy, dans Les 4 Vérités, écrit notamment (extraits adaptés) : Hasard du calendrier ou manipulation du pouvoir socialiste : le lundi 5 septembre dernier, deux des titres principaux de l’actualité concernaient les rapports de politiciens avec la justice. Depuis plusieurs jours, nous savions que le procès Cahuzac allait enfin commencer. Mais nous avons également appris que le parquet réclamait la comparution de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. Il est tout à fait possible que ce ne soit qu’une mesquine manipulation du pouvoir socialiste, désireux de détourner l’attention de l’affaire Cahuzac, en mettant Nicolas Sarkozy sous les feux de la rampe.
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Guillaume de Thieulloy : Est-il besoin de préciser aux dirigeants socialistes que, s’ils sont pour quelque chose dans l’accélération de l’agenda judiciaire, alors ils ont pris un risque important : le « tous pourris », qui ne peut manquer de se dégager de ce cloaque, n’a aucune chance de profiter au PS, dont chacun sait qu’il a une relation assez malsaine à l’argent. Le seul parti qui puisse en profiter c'est le FN.
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Guillaume de Thieulloy : La société française est aujourd’hui extraordinairement fragilisée par des décennies de gouvernements parmi les plus nuisibles de notre histoire et cette actualité politico-judiciaire laisse penser à l’ensemble des citoyens qu’aucun espoir d’alternance sérieuse n’est permis. C’est extrêmement dangereux. Alors que la France compte des milliers de djihadistes prêts à passer à l’action, le pouvoir nous adresse ce message ravageur : « La caste politique est pourrie. Elle ne se préoccupe que de ses intérêts les plus sordides et vous demande de vous serrer la ceinture ».
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Guillaume de Thieulloy : Tous les ingrédients d’une explosion sociale de grande ampleur sont désormais réunis. François Hollande – qui nous avait chanté la ritournelle de la France apaisée – portera devant l’histoire une responsabilité plus grave encore que celle de ses innombrables échecs économiques et sociaux : il aura divisé la société comme jamais et aura manifesté un mépris du peuple rarement atteint par une nomenklatura, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés).
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De son côté, l'excellent Oskar Freysinger, "ministre cantonal" en charge de la Sécurité et de la Formation en Suisse, a récemment écrit, sur Boulevard Voltaire, à propos du problème migratoire (ndlr - le salut de la France ne vient pas de la Suisse, mais celle-ci pourrait, sur certains points, inspirer nos amis français...).
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Voici quelques extraits de l'analyse d'Oskar Freysinger (extraits adaptés) : Le problème se situe très exactement au sud de la Méditerranée depuis que la route des Balkans est fermée. En effet, les passeurs favorisés par les islamistes qui contrôlent une grande partie de la Libye n’ont même plus besoin d’affréter des embarcations susceptibles de s’approcher de Lampedusa et des eaux territoriales italiennes puisque l’Union européenne joue elle-même les passeurs en recueillant les migrants à proximité de la côte libyenne, tout en sachant pertinemment qu’il s’agit, pour une part écrasante, de migrants économiques transportés par les islamistes depuis de nombreux pays du Maghreb et de l’Afrique noire. C’est donc par devoir de précaution que les flux migratoires et la nuée de migrants qui se perdent dans la « nature » doivent être stoppés. C’est ce que nous devons à la mémoire de nos ancêtres, à nos enfants et à nous-mêmes, conclut Oskar Freysinger (fin des extraits adaptés).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Toutes les analyses ci-dessus sont disponibles avec leurs liens ad-hoc sur :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Huit Français sur dix craignent une explosion sociale

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L'explosion sociale c'est maintenant. « Ça va mieux » alléguait François Hollande le 15 avril dernier (voir lien vers source en bas de page). Un sentiment loin d'être partagé par les Français, 78% d'entre eux redoutent une « explosion sociale », plus présicément, ils redoutent « un risque élevé d'explosion sociale », selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé jeudi 28 avril 2016.
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Seulement 17% des personnes interrogées sont d'accord avec l'allégation du président. Ce risque élévé d'explosion sociale « avec une multiplication des conflits sociaux voire un blocage du pays » est réel pour 64% des proches de la gauche (qui sont de moins en moins nombreux) et 84% de ceux des différentes droites (qui sont de plus en plus nombreux). - (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/economie/sondage-pres-de-huit-francais-sur-dix-craignent-une-explosion-sociale-28-04-2016-5750839.php
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