Deux membres suédois du Parlement européen veulent expulser la Hongrie et la Pologne de l’UE

Pour Helene Fritzon, chef de la délégation des sociaux-démocrates suédois au Parlement européen, la Hongrie et la Pologne jouent à un «sale jeu». Par leur veto, ils plongent l’UE dans une position très difficile.

Tomas Tobé, un député européen des soi-disant modérés de centre-droit, a abondé dans le même sens, en déclarant à la Sveriges radio :

« Nous sommes actuellement bloqués. Si nous cédons maintenant, nous leur laissons entendre qu’il est correct de procéder de la sorte. »

« La question est de savoir si la Pologne et la Hongrie appartiennent oui ou non à l’UE. » a-t-il poursuivi.

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Le 16 novembre dernier, la Hongrie et la Pologne opposèrent leur veto à l’adoption du budget européen 2021-2027, ainsi qu’au plan de relance de 750 milliards d’euros de subventions et de prêts défini pour apporter une aide économique aux pays les plus durement touchés par les effets du virus de Wuhan.

A cette aide étaient , toutefois, ajoutées des dispositions relatives au respect de l’Etat de droit et de ses valeurs.

Les Hongrois et les Polonais y virent un mécanisme permettant de priver les pays conservateurs de leur part des fonds de l’UE, s’ils ne se soumettaient pas aux programmes politiques des États dominants de l’UE, principalement l’Allemagne et la France, agacés par le refus persistant de la Hongrie et de la Pologne d’accepter l’imposition de quotas obligatoires de redistribution des migrants.

Le critère de l’Etat de droit n’est « absolument pas clair et constituera une ingérence politique discrétionnaire dans les affaires intérieures des pays », a déclaré le 16 novembre le vice-ministre polonais des Infrastructures Marcin Horala à la télévision publique TVP.

Le PM hongrois Viktor Orbán publia quant à lui la déclaration suivante :

« A Bruxelles aujourd’hui, ils ne voient d’un bon oeil que les pays dociles, gouvernés par l’Etat de droit, car ouverts aux flux migratoires sans fin. Par contre, les pays qui protègent leurs frontières ne peuvent être considérés comme des pays où règnent l’Etat de droit.Une fois cette proposition adoptée, il n’y aurait eu plus aucun obstacle à lier l’octroi des fonds aux Etats membres favorables à l’immigration et à utiliser des moyens financiers pour faire chanter les pays opposés à l’immigration massive. »

« Selon notre point de vue, lier les questions économiques et financières aux débats politiques serait une grave erreur, qui porterait atteinte à l’unité de l’Europe. Toute nouvelle procédure visant à pénaliser les États membres ne devrait être introduite qu’après un amendement unanime des traités. »ajouta V. Orbán.

Ce n’est pas la première fois que des hommes politiques suédois critiquent la Hongrie.

En 2019, le PM suédois, Stefan Löfen, avait suggéré que des sanctions soient appliquées à la Hongrie pour avoir refusé d’accueillir des migrants.

Plus tôt dans l’année, la ministre suédoise de la sécurité sociale, Annika Strandhäll, avait critiqué la politique familiale hongroise visant à favoriser la natalité, affirmant qu’elle « puait les années 1930 » en référence à la politique nazie allemande. Analogie des plus perfides !

Le gouvernement socialiste suédois est le bon petit soldat de l’UE, voire l’un des meilleurs. Peu importe les conséquences dévastatrices pour le pays et ses concitoyens suédois, l’important n’est-il pas d’obtenir le «label» de la nation la plus « humaniste » de la planète ? Dans cet Occident décadent, l’immigré, de préférence musulman, n’apporte-t-il pas la fraîcheur, la pureté, la morale, la vertu, avec sa « religion », ses mœurs, et ses traditions enchanteresses ?

Si la ministre suédoise privilégie l’immigration africano-arabo-musulmane pour lutter contre la dénatalité, c’est son choix irresponsable. Par contre, elle n’a pas le droit de l’imposer au gouvernement d’un autre pays, encore moins de comparer sa politique favorable aux familles au nazisme. C’est d’une bassesse digne d’une personne qui hait son propre pays.

En démocratie, on impose pas, on laisse chacun décider et on ostracise pas celui qui refuse de se plier à la doxa de la majorité servile.

L’UE semble en fait être dirigée par le milliardaire G. Soros, récemment qualifié par V. Orban comme l’une des personnes les plus corrompues, au monde, après avoir appelé l’UE à soumettre la Hongrie et la Pologne aux valeurs de « l’Open Society. »

« G. Soros menace la Pologne et la Hongrie » a déclaré le PM hongrois à Radio Kossuth vendredi dernier.

« G. Soros est l’une des personnes les plus corrompues au monde ; il a plein de politiciens dans sa poche, qui veulent maintenant faire chanter la Hongrie et la Pologne, s’ils souhaitent avoir accès aux fonds de l’UE. »

Le PM hongrois a également accusé le financier milliardaire américain de propager des rumeurs absurdes à son sujet au-delà de la ligne rouge.

En 2015, G. Soros suggéra l’application de sanctions fiscales aux pays réfractaires à l’accueil des migrants invités par Frau Merkel.

L’UE s’oppose également aux efforts de la Pologne pour réformer ses tribunaux.

L’UE qualifie ces réformes d’attaques contre l’indépendance de la justice, mais pour les Polonais, il s’agit tout simplement d’une tentative de se débarrasser d’un héritage népotique de l’ancien régime communiste (et une affaire intérieure à laquelle les fonctionnaires étrangers ne devraient pas s’immiscer).

« En 1989, lors d’une table ronde entre les communistes polonais et l’opposition démocratique, le général Wojciech Jaruzelski, alors président de la Pologne, qui dirigeait un gouvernement de loi martiale pour le compte des Soviétiques, fut autorisé à nommer un tout nouveau groupe de juges de l’ère communiste pour les tribunaux postcommunistes. Ces juges dominèrent notre système judiciaire pendant le quart de siècle qui suivit. Certains sont encore en place. » expliqua le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki en 2017.

La Pologne et la Hongrie ont de bonnes raisos de croire que les dispositions relatives à l’État de droit seraient utilisées comme un moyen pour imposer la soumission aux récalcitrants. En effet, la vice-Présidente du parlement européen , l’Allemande Katarina Berley avait suggéré, qu’ils auraient dû être affamés financièrement avant le vote, au cours duquel ils exercèrent leur droit de veto. Démocratie, dites-vous ?

« L’Etat de droit » est devenu une arme à l’encontre des pays qui s’opposent à l’immigration.» a déclaré V. Orbán.

« Ne vous y trompez pas, le débat sur l’Etat de droit de l’UE n’a jamais vraiment porté sur l’Etat de droit à proprement parler. Si nous revenions sur ces cinq dernières années, nous pourrions clairement observer comment le thème de l’Etat de droit monta en puissance à chaque fois que les forces libérales de l’UE, favorables à l’immigration, ne réussirent pas à imposer leur volonté aux Etats-membres opposés à l’immigration musulmane, comme la Hongrie et la Pologne. » a expliqué V. Orbán sur son blog officiel, détaillant la chronologie des évènements, dont voici quelques extraits.

26 septembre 2015 – Le financier milliardaire George Soros publia son plan en six points pour « reconstruire le système d’asile. » Entre autres suggestions, ce diable proposa que « l’UE «accepte au moins un million dedemandeurs d’asile par an dans un avenir prévisible », qu’elle souscrive à des prêts communs, qu’elle renonce au droit des États-nations à la protection de leurs frontières et qu’elle établisse des « couloirs sûrs » pour les migrants.

Mai 2018 – Lors d’une session plénière du Parlement européen à Strasbourg, le président de la Commission Juncker annonça que dans le budget 2021-2027 de l’UE, la Commission européenne allait proposer de lier l’accès aux paiements à un ensemble de critères d’État de droit. Cette mesure visait clairement à faire pression sur les États membres, qui partagent un point de vue différent sur la migration, afin qu’ils se plient à ces critères.

12 septembre 2018 – Recourant à une astuce de vote sournoise, la majorité du Parlement européen favorable à l’immigration adopta le tristement célèbre rapport Sargentini (rédigé par la députée européenne écologiste Judith Sargentini). Ce dernier préconisait l’activation de l’article 7 du Traité sur l’Union européenne, pouvant aboutir à la suspension du droit de vote de la Hongrie au sein des institutions communautaires, en raison de «préoccupations liées à l’Etat de droit». Par exemple … son refus d’accueillir des migrants musulmans !

Septembre 2020 – Le PM Orbán et les autres dirigeants du V4 rejetèrent la stratégie de migration actualisée de la Commission von der Leyen. « Même si vous la reformatez «un quota restera toujours un quota » déclarèrent les dirigeants.

16 novembre 2020 – Comme la dernière version du budget et du fonds de relance de l’UE pour 2021-2027 comprend une conditionnalité arbitraire « d’Etat de droit », les gouvernements de Hongrie et de Pologne ont exercé leur veto sur l’adoption du paquet budgétaire.

18 novembre 2020 – Dans un article intitulé « L’Europe doit tenir tête à la Hongrie et à la Pologne », G. Soros propose un moyen pour permettre à la majorité de gauche de l’UE de « contourner le veto Orbán-Kaczyński. »

En s’ingérant une nouvelle fois dans le débat, le milliardaire Soros, qui n’est porteur d’aucun mandat démocratique de la parts des électeurs européens, prouve sans aucune ambiguïté qu’il exerce avec la collaboration des idéologues de son «Open Society» une forte pression sur ce débat relatif à l’Etat de droit.

A se demander qui dirige réellement l’UE ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source: https://www.dreuz.info/2020/11/25/deux-membres-suedois-du-parlement-europeen-veulent-expulser-la-hongrie-et-la-pologne-de-lue/

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ZDF-"heute-show" s'acharne à nouveau sur la Hongrie (humour allemand)

https://www.youtube.com/watch?v=mYuDtTIRIcY

La ministre hongroise de la justice, Judit Varga, répond aux accusations de la BBC concernant la “démocratie malade” de son pays

La ministre hongroise explique que le terme « état de droit » recouvre un chantage idéologique.

Ci-dessous, l’intégralité de son interview sur la BBC dans l’émission HARDTalk (2e vidéo, version longue).

-  Je regrette que dans l’émission politique peut-être la plus connue et la plus regardée d’Europe, en 24 minutes, il n’y ait eu que des accusations basées sur des clichés biaisés et bien connus : l’Université d’Europe Centrale, la loi sur les ONG, index.hu, la liberté de la presse prétendument en déclin, etc.

En même temps, je suis heureuse que, grâce à cette interview, il soit devenu clair pour beaucoup de nos amis européens que le récit de Bruxelles sur le démantèlement de l’état de droit est hypocrite et faux.

- Comme il a été brièvement révélé dans cette interview, la campagne de désinformation coordonnée contre la Hongrie dans la presse occidentale, construite avec l’aide puissante de l’opposition hongroise, vole facilement en éclats si l’on répond à l’accusation par des arguments juridiques et des faits solides.

- Peu importe avec quelle force ils crient, peu importe combien de fois l’on répète que la Hongrie et la Pologne ont bloqué cet accord historique, la réalité, c’est que la responsabilité morale incombe à ceux qui, pour des raisons idéologiques, veulent réécrire l’accord conclu en juillet à l’unanimité par les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE.

- Il faut qu’il soit clair pour tout le monde que la Hongrie n’acceptera aucun chantage.

- Sitôt que nous serons revenus à l’accord précédemment unanime ou qu’un texte exempt de chantage idéologique et conforme aux traités de l’UE aura été remis sur la table, la Hongrie sera la première à l’accepter.

- En attendant, nous mettrons tout en œuvre pour faire entendre la voix de la Hongrie et du peuple hongrois de plus en plus fort dans l’Europe, car nous croyons que le Vieux Continent a besoin de cette voix claire et sincère aujourd’hui plus que jamais.

La patrie avant tout !

Traduction Cenator

Vidéos en anglais, sous-titres automatiques en français disponibles.

Version courte (2:43):

https://www.youtube.com/watch?v=ver-crU9lzg

Interview complète (23:30):

Viktor Orbán: L’homme le plus corrompu de la politique mondiale est Soros

György Soros menace la Hongrie et la Pologne - a déclaré Viktor Orbán à la radio Kossuth le 20.11.2020 dans son interview hebdomadaire. Pour reprendre ses termes: Soros a publié ces jours-ci un texte plein de menaces.

Orbán a souligné qu'aujourd'hui, l'homme le plus corrompu de la politique mondiale est György Soros, qui paie de très nombreux politiciens, y compris ceux qui veulent maintenant faire chanter la Hongrie et la Pologne avec de l'argent de l'UE.

Il a ajouté: il n'est pas rare qu'un mensonge sans scrupules soit répandu sur la Hongrie, mais les dernières accusations de Soros vont vraiment au-delà de tout – comme quand il écrit, par exemple, qu’il n’y a pas de vote à bulletin secret dans certaines localités rurales de Hongrie. (Orban dit qu’il y en a qui y croient. Ces gens ne savent rien de la Hongrie, ils disent aussi qu’au Bangladesh les votations se passent ainsi et ils n’en savent pas plus sur la Hongrie que sur le Bangladesh.)

Viktor Orbán a déclaré que plusieurs solutions sont possibles en ce qui concerne les négociations de fond avec l'UE, mais l'essentiel, c'est que c'est l'aspect juridique qui doit décider et non la politique.

Par exemple, on cherche régulièrement à imposer à la Hongrie d'abattre la clôture, d'accueillir des migrants, et si les migrants arrivent à entrer en Hongrie illégalement, à interdire leur arrestation et à les laisser circuler librement.

Bruxelles ne dispose actuellement d'aucun outil pour faire appliquer cela, mais les bureaucrates de l’UE salariés de Soros veulent mettre en place un cadre juridique qui permette de l'imposer, c’est pourquoi ils ne veulent plus que les pays membres puissent décider.

Soros demande explicitement de mettre en place légalement un groupe politique qui décide de questions qui relevaient jusqu’alors des politiques internes des pays membres.

Orban est décidé à résister à cela, mais ignore comment faire si la loi passe.

En ce qui concerne l’argent, qui est l’objet du chantage des bureaucrates de Bruxelles contre la Hongrie et la Pologne, en échange de ce qu’ils appellent l’état de droit, cela n’a rien à voir avec l’état de droit, c'est simplement le droit du plus fort.

Tout le blabla de Bruxelles n’a rien à voir avec l’argent : il s’agit en réalité d’imposer la politique migratoire du camp de Soros.

Les exigences de Bruxelles au sujet de l’« état de droit » font croire que l’argent en question est un cadeau. Or il ne s’agit pas d’une volonté de l’Union de donner ces sommes aux États membres les plus pauvres, mais bien, si l’on trouve un terrain d’entente, d’un prêt commun sur 30 ans pour tous les pays européens, dont les dettes seraient réparties entre eux.

Si un pays fait faillite, les autres devront payer sa dette. Si nous pouvons rester en dehors de cela, c’est mieux, mais nous ne voulons pas laisser couler par cela les pays en difficulté (Grèce, Italie).

La Hongrie peut lever des fonds même sans l’aide de l’UE: elle a une économie solide, qui lui a déjà permis d’obtenir des crédits dans des conditions identiques et elle n’a pas encore fait appel à l’Asie, ni à la Russie ! La Hongrie n’a pas besoin de la solvabilité de Bruxelles pour cela.

Ni la Hongrie, ni la Pologne ne seront privées de ces fonds par leur veto. La Hongrie ne perdra pas par rapport aux emprunts pris en commun, le pays a les moyens de mettre en œuvre tous les projets de développements. Au printemps 2021, tous les programmes de développement seront lancés indépendamment de Bruxelles.

Viktor Orbán a déclaré qu'il n'était pas satisfait du récent prêt que la Hongrie a reçu de l’UE, mais qu'il avait besoin d'une réserve financière pour le débat politique de l'UE. Cela a également nécessité l’expiration de l’un des prêts antérieurs du pays.

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Passant au sujet du Covid, la journaliste a demandé pourquoi des tests de masse étaient nécessaires dans les institutions sociales et éducatives.

"Parce qu'elles les ont demandés", a répondu le Premier ministre. Comme il l'a dit: si le test rapide est positif, il est fiable à 90%, tandis que si le résultat est négatif, il n'est fiable qu’à 50, 60%.

Il a noté que l'expérience montre que les gens se sentent toujours plus calmes et plus confiants lorsqu'ils sont testés, donc cela vaut la peine de le faire en masse. Il a ajouté: 2 000 étudiants prendront part à ce test de masse.

Un échantillon du vaccin russe se trouve actuellement dans les laboratoires hongrois, même si la Commission européenne met en garde contre cela.
Selon Viktor Orbán, cette mise en garde est encore l'œuvre de Soros, et c'est contre la Hongrie.

Nous avons réservé 12 millions de doses de vaccin de fabricants d'Europe occidentale. Nous avons payé une avance qui nous donne un droit de préemption, et cette quantité peut suffire. Nous ne savons pas quand ces vaccins seront disponibles en masse, mais les fabricants les promettent d'ici la fin du printemps.

Selon la Hongrie, le vaccin n'est pas une question politique. Nous devons sauver des vies. Si quelqu'un d'autre fabrique un bon vaccin, nous devons également le fournir. Ensuite, le peuple hongrois et les laboratoires décideront quand et avec quel vaccin ils seront vaccinés, a déclaré le Premier ministre.

Des scientifiques hongrois participent également aux vaccins occidentaux, et nous sommes très confiants à ce sujet, mais selon les enquêtes, s'ils pouvaient choisir, 30 pour cent des citoyens hongrois choisiraient un vaccin produits en Hongrie.

Tous les vaccins reçus passent une inspection en Hongrie, et la responsabilité en est assumée par nos laboratoires pharmaceutiques de contrôle de qualité de renommée mondiale, a expliqué Viktor Orbán.

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Sources:

https://magyarnemzet.hu/belfold/orban-viktor-a-vilagpolitika-legkorruptabb-embere-soros-gyorgy-8979269/

 Orbán Viktor a Kossuth rádióban (2020.11.20.)

Traduction libre: Cenator

Un autre résumé français de l’interview sur Radio Kossuth est disponible ici.

La fin de l’Etat de droit – Hamon, Macron, Fillon & Consorts

   
Michel Garroté - Les résultats définitifs du premier tour des primaires du PS indiquent que Benoît Hamon arrive en tête avec 36,35% des voix, suivi de Manuel Valls avec 31,11% (pour Valls, cette fois, c'est une grosse claque et non pas une petite gifle).
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Suivent Arnaud Montebourg Casse Toi avec 17,52% des suffrages et Vincent Peillon à 6,85%. Les trois candidats issus des partis dits 'partenaires du PS' pour cette primaire arrivent (ou plutôt : s'en vont) avec 3,88% pour François de Rugy (Parti écologiste), 1,97% pour Sylvia Pinel (PRG) et 1,01% pour Jean-Luc Bennahmias (UDE).
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A noter l'incroyable aveu qu'a fait le président du Comité national d'organisation de la primaire à gauche (Cnop), Christophe Borgel. Le député socialiste concède que les résultats du premier tour de la primaire ont été manipulés. Objectif de la manoeuvre : pouvoir revendiquer une belle participation avant que les chiffres ne l'accréditent.
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Et de surcroît plusieurs journalistes ont tenté de voter dans plusieurs bureaux de vote différents, en faisant valoir un changement d’adresse pour justifier leur absence sur les listes, ce qui n’a pas posé de problème aux assesseurs du Parti socialiste.
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A noter également que les soutiens d'Emmanuel Macron à la présidentielle 2017 (candidat présidentiel du mouvement "En Marche !") jubilent, tandis que lui-même, dans un premier temps, n'a pas dit grand chose. Ses soutiens relaient ainsi, dans 'Le Parisien', une analyse éloquente de leur champion Macron : "C'est bien la preuve qu'il ne fallait pas aller à la primaire".
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Et certains soutiens ne cachent pas leur joie : "Manuel Valls va perdre au second tour. La providence continue de s'occuper de Macron, qui va encore gagner 2 à 3% dans les sondages", clame ainsi un proche dans le même quotidien.
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D’autres se livrent à une analyse où pointe une satisfaction certaine : "Les deux finalistes ne sont d’accord sur rien. Ils seront dans l’incapacité de se réconcilier, de porter une dynamique. C’est pour ça que nous disons depuis longtemps que le rassemblement des progressistes doit se faire autour d’Emmanuel Macron", déclare ainsi, sur 'France 2', Richard Ferrand, délégué général de "En Marche !".
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De son côté, François Fillon, candidat de droite à la présidentielle, dit qu'il "affrontera les adversaires qu'on lui donnera" (ça va de soi...), mais constate qu'il y "aura trois candidats de gauche" à la présidentielle. Certes. Mais ils sont trois candidats de trois partis différents ; et au second tour de la présidentielle, il y aura deux candidats (avec Fillon ou pas...) et pas un de plus...
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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France – Deux peuples et l’État n’en protège qu’un

France-1

   
Michel Garroté - Pour Claude-Paul Rouquet, l’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains estime Claude-Paul Rouquet.
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Pour ce qui me concerne, cela fait longtemps que la France n'est plus un Etat de droit. Pour ce qui me concerne, la France - au contraire - est un Etat arbitraire. Peut-être est-ce cela que Claude-Paul Rouquet tente de nous expliquer. Pour ce qui me concerne, l'armée française devrait intervenir dans les banlieues dites sensibles pour mettre fin aux zones de non-droit contrôlée par des franco-musulmans. Peut-être est-ce cela que Claude-Paul Rouquet tente de nous expliquer.
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Claude-Paul Rouquet, sur Boulevard Voltaire, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : État de droit ! Nos politiques se gargarisent de ce mot, pour eux l’alpha et l’oméga de la démocratie. Au nom de l’État de droit, aucune mesure vigoureuse et immédiate n’est possible contre ceux qui nous agressent. L’État de droit est garant des libertés publiques, y compris de celles des assassins pris les armes à la main. Rien ne se peut qui ne soit décidé par un juge, susceptible d’appel, rejugé, avec nouvel appel, cassation, Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sans oublier le laxisme judiciaire, le pouvoir discrétionnaire du juge d’application des peines et le droit de grâce présidentiel.
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Claude-Paul Rouquet : Lorsque la paix est compromise et qu’il faut se résoudre à la guerre, quelle que soit la forme que prend cette guerre, lorsque la paix civile elle-même est menacée, alors l’État de droit est caduc. Son maintien est paralysant. Il rend inopérants les mécanismes de défense et les pervertit. Ils en viennent à fonctionner à contre-courant, et frappent ceux qui refusent l’inertie. De nombreux criminels potentiels courent les rues cependant qu’est condamné le porteur de lardons. Porter des lardons, armes par destination, devient plus grave que manifester violemment – et injustement — contre la police, avec destruction de biens publics, incendie de voiture, caillassage de commissariat, agression de passants, pillage de magasins. Le lardon, c’est six mois (avec sursis, mais tout de même !). L’émeute, c’est… rien ! Ou si peu de chose.
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L’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains. Il est temps, grand temps, d’y renoncer, conclut Claude-Paul Rouquet (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/claudepaulrouquet/reflexions-sur-letat-de-droit,275856
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