Neuchâtel: L’éligibilité des étrangers soumise au peuple

Les étrangers disposent du droit de vote communal et cantonal mais la droite exige la naturalisation pour l'éligibilité. Une telle extension des droits politiques serait inédite en Suisse.

Ce projet d'extension des droits civiques des étrangers a été déposé par les groupes socialiste et PopVertsSol au parlement en 2015. La gauche entend ainsi renforcer le modèle d'intégration neuchâtelois. Le Conseil d'Etat et le Grand Conseil soutiennent ce projet de modification de la constitution cantonale.

Dans le canton de Neuchâtel, les étrangers disposent du droit de vote communal et cantonal. En 2007, le peuple a accepté de leur octroyer le droit d'éligibilité sur le plan communal. En revanche, près de 60% des votants ont alors refusé d'accorder l'éligibilité sur le plan cantonal.

Source et article complet via le Facebook du PNS

 

 

Neuchâtel: Feu vert à l’éligibilité des étrangers

Les étrangers doivent être éligibles au niveau cantonal, estime le Grand Conseil qui a émis un tel vote ce 21 juin 2016. La population devra se prononcer sur ce sujet à son tour en votation. Une telle extension des droits politiques serait inédite en Suisse.

Le projet avait été déposé en 2015 par les groupes socialiste et PopVertsSol.

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Elire des étrangers? L’idée séduit le Grand conseil neuchâtelois !

Ndlr : Un grand merci à certains PLR !

L'éligibilité au niveau cantonal des détenteurs d'un permis C vient de franchir une étape. Le peuple devra probablement trancher.

«Le droit d'éligibilité est un facteur d'intégration important.» Cet argument, c'est celui du conseiller d'Etat neuchâtelois Alain Ribaux (PLR). Les députés de son canton aimeraient pouvoir accorder ce droit aux titulaires d'un permis C installés à Neuchâtel depuis au moins cinq ans. Ils ont renvoyé en commission mardi un rapport allant dans ce sens par 64 voix contre 49, rapportent mercredi «L'Express» et «L'Impartial». La gauche a su trouver des alliés auprès de certains libéraux-radicaux pour faire passer son projet. «Un détenteur de permis C n'est pas juste de passage, reprend l'élu. Le droit d'être élu est seulement le corollaire d'un droit qu'il a déjà, celui d'élire.» (ndlr: le canton de Neuchâtel a été pionnier en accordant le droit de vote au niveau cantonal aux étrangers).

Le parti radical est déchiré sur cet objet, entre son aile conservatrice et son aile libérale. Pour la majorité, la naturalisation doit rester de mise. Mais la frange la plus libérale du parti n'est pas de cet avis: «Les idées libérales tendent à donner aux Etats un gouvernement où la souveraineté est donnée par le peuple, a lancé Hugues Scheurer. Le peuple, ce sont bien évidemment les Suisses, mais aussi les étrangers établis. Ils n'en sont pas plus écartés que les femmes autrefois.»

Seule l'UDC s'oppose fermement à ce projet. «L'intégration demande un effort et un engagement qui doit passer par la naturalisation», a insisté Walter Willener, chef de groupe. Au vu de la teneur émotionnelle du débat, le Grand conseil proposera certainement que la population puisse se prononcer lors d'un scrutin, concluent les quotidiens neuchâtelois.

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La gauche neuchâteloise propose l’égilibilité des étrangers au niveau cantonal

Les groupes socialiste POP et les Verts neuchâtelois ont présenté ce vendredi un projet visant à octroyer le droit d'éligibilité aux étrangers au plan cantonal. Interview de Baptiste Hurni (photo), député socialiste au Grand Conseil neuchâtelois.
RTS, le 12h30 du 20.02.15
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