La médiocratie de l’égalitarisme et le déclin de l’école socialiste

Voilà pourquoi on se demande comment et pourquoi l’idéologie égalitariste de l’école socialiste post-marxiste a nié la transmission de la connaissance contre une civilisation du savoir, du mérite et de la réussite.

L’idéologie égalitariste de l’école de Hollande-Belkacine a voulu s’acharner à combattre le savoir et sa transmission. Les profs de gauche devaient surtout s’abstenir de servir à transmettre la culture bourgeoise.

L’école socialiste est en toute logique amenée à infléchir le rôle des enseignants post-marxistes dans le sens de cette idéologie de l’égalitarisme utopique. Les parents d’élèves, qui les voient réaliser le déclin de l’école, nourrissent une conception entièrement opposée du rôle politique des enseignants. Ils critiquent leurs erreurs, leur mauvaise foi, leur servilité à l’égard de la mode égalitariste de l’école socialiste post-marxiste, leur irresponsabilité quand ils se prononcent en faveur de l’idéologie des « ABCD de l’égalité » et la propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT à l’école socialiste, contre les désirs et les valeurs des parents.

Les parents d’élèves reprochent aux enseignants socialistes leur manque de sens des responsabilités dans l’exercice de leur influence pédagogique sur des enfants sans défense et la désinvolture avec laquelle ils négligent et falsifient la transmission des connaissances. Leur indifférence aux dégâts causés à l’éducation des élèves, par leur endoctrinement post-marxiste, confirme leur manque de sens des responsabilités.

En France, ce procès de l’école socialiste remonte au mythe absurde de l’égalité réelle de Hollande-Belkacine, quand les idéologues socialistes devinrent les principaux activistes de la politique de l’Éducation Nationale socialiste et des effets délétères qui en résultèrent inévitablement. Il est clair que la condition de ces idéologues socialistes les préparait à imposer les théories générales et abstraites en matière d’éducation et à s’y confier aveuglément. Dès lors, en prenant en main la direction de l’éducation, malgré l’éloignement infini où ils étaient de la pratique, ils ont créé le prototype de l’enseignant socialiste qui se comporte en partisan, mais sans jamais assumer les risques de l’illettrisme et de l’échec scolaire égalitariste des élèves.

La justification du rôle partisan de l’enseignant socialiste consiste à exalter un avantage politique lié à sa distance par rapport aux contraintes de la pratique de la transmission des connaissances.

II est la conscience politique de l’égalitarisme de l’école socialiste, le serviteur de la propagande post-marxiste, et l’ennemi de la transmission de la connaissance par la tyrannie des dogmes égalitaristes.

La condamnation de la transmission du savoir est la cause des iniquités égalitaristes de l’école socialiste. Cette glorieuse tradition égalitariste de l’école socialiste a sa justification pour avoir propagé des utopies socialistes, des dogmes égalitaristes porteurs des catastrophes de l’illettrisme pour tous et de l’échec scolaire. Le talent des activistes de la politique de l’Éducation Nationale socialiste vise à justifier le mensonge, la tyrannie de l’égalitarisme, l’assassinat du mérite, et le partage de la bêtise socialiste parmi tous les élèves.

Certains idéologues socialistes ont beau être parfois des enseignants éminents dans leur spécialité, ils n’en sont pas moins des idéologues partisans sur le plan de l’égalitarisme et du déclin de l’école socialiste.

La vision égalitariste et religieuse de l’enseignant socialiste lui confère, par la politique de l’Éducation Nationale socialiste de Hollande-Belkacine, l’infaillibilité marxiste, la probité socialiste et la détermination.

Au contraire, la vision critique des parents d’élèves traduit une « inquiétude excessive » en supposant l’enseignant socialiste atteint d’une légèreté congénitale et d’une inadaptation foncière à l’enseignement de la connaissance du monde réel. Or l’intervention de l’enseignant socialiste dans les affaires de l’école publique se déroule sous l’empire de considérations idéologiques, de pressions politiques, de passions, de lâchetés, de préjugés, d’arrivisme, d’hypocrisie socialiste en conformité avec les motivations des hommes politiques.

Pour y résister, les enseignants socialistes manquent des qualités nécessaires, que sont le bon sens, la clairvoyance, le courage psycho-pédagogique et l’honnêteté intellectuelle. Les troupes que les enseignants socialistes fournissent aux aberrations égalitaristes de l’école socialiste sont aussi considérables que les contingents des journaleux socialistes médiocres qui soutiennent les mensonges des médias de gauche.

Les enseignants se sont fixés comme objectif la rééducation socialiste de la personnalité des élèves. C’est pourquoi le fait d’empêcher les connaissances est conforme au but d’amener les élèves à croire à l’idéal égalitariste socialiste. La croyance idéologique post-marxiste s’ajoute à la censure à l’école, à savoir que la transmission des connaissances serait un processus bourgeois et fondamentalement réactionnaire. Par voie de conséquence, la pédagogie non directive a réussi à créer des élèves pratiquement analphabètes. De là, le « bac pour tous » et la surélévation des « notes pour tous » a réussi à créer des étudiants à l’Université sachant à peine lire. Cette décadence de l’école résulte d’une doctrine socialiste officielle, selon laquelle l’école ne doit surtout pas avoir pour mission de transmettre des savoirs bourgeois et réactionnaires.

De là, on comprend que l’ignorance et « l’égalité pour tous » fait l’objet d’un culte, à l’école socialiste. Ce culte de l’ignorance et de « l’égalité pour tous » est explicite dans de nombreuses directives. L’école doit cesser de transmettre des savoirs pour devenir une sorte de « lieu de vie » où se déploie « l’ouverture à autrui et au monde socialiste ». II faut abolir le critère du mérite et de la compétence jugé bourgeois et réactionnaire. L’élève ne doit rien apprendre qui le distingue des autres afin de confirmer l’égalité de « l’échec scolaire pour tous ». Il importe d’empêcher les écarts des savoirs des élèves, car ils pourraient donner à croire que certains élèves réussissent mieux que d’autres parce qu’ils seraient plus intelligents ou plus travailleurs ou qu’ils auraient de meilleurs professeurs. L’école socialiste a pour mission de neutraliser les différences de résultats entre les élèves en rétablissant la rigoureuse égalité de résultats en faussant ou en supprimant les notes.

L’école socialiste doit effacer les mauvaises notes et supprimer les écarts entre les bons élèves et les autres. Il faut empêcher les bons élèves d’acquérir plus de connaissances et mieux que d’autres, ce qui ferait encourager la croyance dans les inégalités naturelles et les différences entre les élèves. L’école socialiste doit lutter contre l’injustice scolaire. C’est pourquoi le bon élève doit être empêché de progresser et maintenu au niveau du mauvais élève, pour entretenir l’illusion de la moyenne sociale médiocre juste et équitable.

En France, le mythe absurde de l’égalité réelle de Hollande-Belkacine a développé l’arbitraire de son abstraction idéologique et l’indigence scientifique de cette thèse égalitariste de l’école socialiste. Le support idéologique dérisoire de l’égalité réelle a montré l’impuissance de ce dogmatisme à rendre compte des faits de la réalité et de l’inégalité des chances. Toute tentative de l’école pour détecter les talents des élèves et leur fournir de quoi pouvoir se développer est qualifiée d’élitiste et condamnée comme idéologie bourgeoise et réactionnaire. L’école socialiste doit entraver les filières sélectives d’élite afin de priver les meilleurs élèves de perspectives d’avenir. Tiré de Jean François Revel qui a écrit : « On redistribue la réussite (de l’échec) scolaire comme l’État socialiste redistribue les revenus » dans son livre La connaissance inutile © Grasset, 1988.

La mythologie de l’Éducation nationale socialiste plaide pour une démocratisation de l’enseignement et pour l’accession du plus grand nombre au « bac pour tous » par la surélévation des « notes pour tous ». Elle enjoint à l’ensemble des enseignants de s’opposer à tout projet sélectif. L’enseignement de l’école socialiste s’arc-boute sur le principe de l’égalité réelle de « l’ignorance pour tous ». Démocratiser l’enseignement, cela signifie faire en sorte que sa situation sociale n’empêche jamais un enfant de faire les études correspondant à ses capacités. Décréter que tous les enfants des écoles seront égaux dans « l’ignorance » ne peut être que le fruit d’un délire idéologique fondé sur l’incompétence égalitariste partisane de l’école socialiste.

Jean François Revel cite dans son livre La connaissance inutile © Grasset, 1988 : Un élève arrive en seconde à dix-sept ans sans savoir lire ni écrire. Une partie du conseil de classe, en fin d’année, propose de le faire redoubler avant de l’orienter. La majorité du conseil de classe décide de le faire passer « pour ne pas ajouter un traumatisme psychologique à son handicap scolaire » ! Pour mesurer l’imbécillité de la décision du conseil de classe, il faut savoir que le jeune a été orienté vers des classes qui sont de véritables dépotoirs.

Ajouté à la falsification des notes, ce principe irréaliste parachève la destruction de l’école socialiste par les enseignants eux mêmes. L’égalité dans l’enseignement consiste à créer les conditions d’accès aux études dans lesquelles chaque élève réussirait en fonction de ses facultés intellectuelle réelles, et non de son milieu social. L’enfant issu d’un milieu favorisé ne doit pas être poussé s’il est médiocre et l’enfant né dans une famille sans moyens et sans culture ne doit pas être privé d’études de haut niveau s’il est intelligent et travailleur. Et pour cela l’enfant méritant a besoin d’un enseignement sélectif, apte à détecter les dons, au lieu de les réprimer en les empêchant d’émerger et en les maintenant au niveau des plus mauvais élèves.

Ce système égalitariste de l’école socialiste anéantit sa vocation démocratique, qui est de corriger les inégalités sociales en respectant la réalité des inégalités intellectuelles des élèves. L’idéologie socialiste de l’égalité réelle, en organisant l’échec des élèves, fait office de négation totale de l’inégalité intellectuelle. Ce postulat engendre l’école la plus réactionnaire qui soit, car seuls les enfants de milieux aisés ont les moyens de trouver, hors d’un enseignement de l’école socialiste devenu stérile, la réussite que cet enseignement ne leur fournit plus. La prétendue justice socialiste égalitariste pour tous accouche de la suprême injustice.

Thierry Michaud-Nérard

L’égalitarisme imbécile des socialistes

Le socialisme : une idéologie contre-productive

Cet article m’a été inspiré par une mesure prise par le gouvernement socialiste :

La suppression des bourses au mérite ! 

Ces bourses étaient attribuées aux bacheliers ayant décroché une mention très bien au bac.

Dans leurs petits esprits étriqués, les socialistes ont dû penser qu’une grande partie de ces « meilleurs élèves » appartenaient à des classes favorisées et donc qu’il n’y avait aucun risque électoral à les pénaliser !

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