Edouard Philippe, Premier Ministre français: “La France est confrontée à une pression migratoire élevée qui va durer”

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Edouard Philippe

 

Dont la traduction est simple: "C'est ainsi et vous devez vous y acclimater."

Douce France – Emmanuel Macron, Edouard Philippe, législatives…

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Prince Edouard Philippe, nouveau Premier ministre (de gauche) :
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Le jeune président français Emmanuel Macron (même pas quadra) a chargé Edouard Philippe, député-maire de 'Les Républicains' (LR) du Havre, et, juppéiste de la première heure, de former un gouvernement, qui sera connu le mercredi 17 mai. En 2014, Edouard Philippe avait écopé d’un "blâme" de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique qui avait constaté "quelques négligences" dans sa déclaration de patrimoine. "Aucune idée", avait écrit  Edouard Philippe en réponse aux questions sur la valeur de son bel appartement parisien.
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Bref, le juppéiste de la première heure Edouard Philippe est donc un homme sérieux, intègre et nouveau, comme l'avait promis le candidat Macron (Edouard Philippe est passé par le Parti socialiste et son aile rocardienne avant de rejoindre Alain Juppé lors de la création de l’UMP en 2002). Le très "centriste de gauche" Edouard Philippe devient ainsi un "Premier ministre de droite", nous dit-on (la belle blague).
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Edouard Philippe - Bienvenue et terre d'islam :
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Pour mémoire, Edouard Philippe avait inauguré, au Havre, le 28 septembre 2013, une mosquée radicale proche des Frères Musulmans. Avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe, c'est La République (islamique) En Marche. A ce propos, notons que Jean-Paul Delevoye, proche conseiller de Macron, a déclaré, dans une interview parue mi-mai sur lavie.fr, que l’Europe a besoin de 50 millions d’immigrés (musulmans évidemment).
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De plus, il y a quelques mois, le député-maire Edouard Philippe a reçu au Havre un élu des frères musulmans marocains, Mohamed El-Bachir Abdellaoui, du parti islamiste PJD (Parti Justice et Développement), pour signer un protocole de jumelage entre Le Havre et la ville de Tanger, où cet islamiste occupe le poste de maire.
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Edouard Philippe - Aux affaires :
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Pour mémoire, En 2004, lorsque Alain Juppé est condamné à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs du RPR, son bien aimé Edouard Philippe rejoint le secteur privé. Trois ans plus tard, Edouard Philippe intègre le cabinet d'Alain Juppé lorsque ce dernier est nommé ministre de l'Ecologie de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Lorsque Alain Juppé quitte son portefeuille en 2008, Edouard Philippe rejoint de nouveau le privé et devient directeur des affaires publiques d'Areva.
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Edouard Philippe et Bilderberg :
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Encore pour mémoire, le groupe Bilderberg  qui a la réputation de poursuivre l'objectif de "promouvoir le système capitaliste" et qui regroupe 130 personnes venant de 20 pays (élites politiques, industrielles, financières, académiques et médiatiques) est bien connu d'Edouard Philippe. A ce propos, rappelons-nous que les invités du Bilderberg ont pour consigne de garder secrets les propos échangés lors des débats.
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L’édition 2016 a accueilli - sous la présidence du Français Henri de Castries, PDG du groupe d’assurances AXA - un ancien chef des services secrets britanniques, Sir John Sawers, et, un ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus. A noter que parmi les rares Français, on ne comptait que deux responsables politiques : le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius et le député-maire du Havre Edouard Philippe.
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Edouard Philippe - La déchéance du Havre :
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Toujours pour mémoire, Edouard Philippe - comme le révèle Géraldine Maraîcher, ex-collaboratrice à la mairie du Havre, sur LSB - a été incapable de proposer, voire même de soutenir, certaines initiatives pour développer l’emploi dans cette partie de l’estuaire de la Seine (le Havre), où l’industrie est largement en déclin. Alors qu’il promettait des milliers d’emplois dans le développement industriel des énergies marines, le projet d’usine Aréva qu’il a soutenu est mort-né. Les deux passages dans le privé dont il se targue n’ont duré que quelques mois.
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Géraldine Maraîcher : Dans un cabinet d’avocats ou chez Aréva pour un emploi réservé, il n’a pas su acquérir l’expérience et la stature qui lui auraient permis de relever les défis auxquels est confrontée l’agglomération du Havre. Cependant, c’est en politique qu’Edouard Philippe s’est montré visionnaire en finançant à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros, et pendant plusieurs années, les activités de conseil de Jacques Attali au Havre. A noter que depuis l'élection de Edouard Philippe comme maire, le Havre a perdu 1'533 places en trois ans dans le classement par ville en niveau de vie. Soit un décrochage de 500 places par an, précise Géraldine Maraîcher. Voilà, en gros, pour ce qui concerne Edouard Philippe.
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Retours de vestes :
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Ils sont maintenant 28 élus LR et UDI à avoir signé l’appel à saisir « la main tendue par le président de la République » : Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Louis Borloo, Thierry Solère, Bruno Le Maire, Benoist Apparu, Fabienne Keller, Arnaud Robinet, Delphine Burkli, Gérald Darmanin et Christian Estrosi entre autres.
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Le Show des Législatives :
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Selon un sondage Kantar Sofres, au 1er tour des législatives le 11 juin, seuls 24% des électeurs choisiraient un candidat de 'La République En Marche - La République / Modem'. Derrière, 22% voteraient pour un candidat de "Les Républicains / UDI" ; et 21% pour le 'Front national'. Les candidats de la 'France insoumise' recueilleraient 15% des voix et ceux du 'Parti socialiste' 9%.
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Ces macronistes qui ne le sont pas :
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Et selon un sondage Ipsos/Sopra Steria, parmi les électeurs d’Emmanuel Macron au second des présidentielles, 43%, disent avoir voté pour Macron "pour faire barrage à Marine Le Pen". Toujours selon ce sondage Ipsos/Sopra Steria, 33% des électeurs de Macron disent avoir voté pour lui, pour le renouvellement qu’il représente ; seulement 16% pour son programme et ; 8% pour sa personnalité.
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A noter également que 61% des sondés ne souhaitent pas donner à Macron une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ils ne sont que 15% à le souhaiter "tout à fait". Et 24% à le souhaiter "plutôt". Les élections législatives des 11 et 18 juin  --  qui détermineront en grande partie la teneur du quinquennat d’Emmanuel Macron et sa capacité ou non à présider  --  pourraient donc se révéler très difficiles pour le nouveau chef de l’Etat.
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Le don Quichotte Manuel Valls :
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A noter aussi qu'aux législatives, Valls concourra sous sa propre étiquette, 'Majorité Présidentielle' (rires dans la salle), sans avoir à affronter de candidats 'La République en Marche' ou 'PS' car ils ne proposeront pas de candidats dans sa circonscription, l'Essonne. "Il n'est ni investi, ni soutenu", raconte Christophe Borgel, en charge des élections au 'PS'. Sans candidat 'REM' et 'PS' face à lui, Valls a donc des chances d'être élu député de l'Essonne en juin. Il affrontera toutefois Farida Amrani, candidate de 'La France Insoumise'.
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A ce propos, la semaine passée, j'avais lu avec amusement (sur Le Salon Beige) que Manuel Valls, ancien Premier ministre, ancien ministre de l'intérieur, ancien candidat malheureux aux primaires de la gauche (à deux reprises), mais surtout grand spécialiste de l'utilisation de gaz lacrymogène face à la la Manif pour Tous, risquait d'être exclu du 'PS', selon les dires du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis (au final il n'a pas été viré).
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Cela n'aurait pourtant pas été une surprise pour Valls qui avait soutenu la candidature d'Emmanuel Macron, alors qu'il s'était engagé à faire campagne derrière le vainqueur des primaires socialiste, le pauvre Benoît Hamon.
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Cela s'était d'ailleurs compliqué lorsque l'on avait vu la déclaration de Jean-Paul Delevoye, responsable de la Commission nationale d’investiture du parti 'La République en Marche' : "À ce jour, il [Valls] n’est pas dans les critères d’acceptation de sa demande d’investiture. Et donc dans ce cas très précis, Et donc dans ce cas très précis, la commission nationale d’investiture [de 'La République en Marche'] ne peut pas analyser la candidature de M. Valls".
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Une revanche d'Emmanuel Macron sur Manuel Valls ? Selon BFMTV, la candidature de Manuel Valls pour 'La République en marche' aux législatives a failli être tuée dans l'œuf par l'équipe d'Emmanuel Macron, faute, officiellement, de remplir les critères pour les demandes d'investiture. Cette fin de non-recevoir pour l'ancien Premier ministre avait été vue comme la dernière vengeance d'Emmanuel Macron et avait illustré la relation tumultueuse entre les deux hommes, toujours selon BFMTV.
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"Je n'ai pas fondé une maison d'hôtes", avait lâché Macron en pleine campagne présidentielle, déjà à l'adresse de Valls [ni maison d'hôtes, ni auberge espagnole ou catalane]. Au moment de la primaire à gauche, après l'annonce de la renonciation de François Hollande, Emmanuel Macron, ayant rassemblé ses troupes, avait déjà déclaré : "S'il y a un traître, s'il y a quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls". Voilà, en quelques lignes, pour ce qui concerne Manuel Valls
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Ce que pense réellement Emmanuel Macron :
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Macron pense que - je le cite - "Je veux que sur le non-respect des droits et des valeurs de l’Union européenne, des sanctions soient prises. On ne peut pas avoir une Europe qui  --  lorsque vous avez un pays membre qui se comporte comme la Pologne ou la Hongrie, sur des sujets liés à l’université, aux réfugiés, à nos valeurs fondamentales  --  décide de ne rien faire". (...) La "France, républicaine par nature, qui est la nôtre, a des ennemis".
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Macron : "Les républicains ne peuvent jamais faire l’économie de les nommer. Ces ennemis si divers ont tous en commun d’être des rêveurs - mais des rêveurs parfois criminels -, des puritains, des utopistes du passé. Ils croient détenir une vérité sur la France. Ce n’est pas seulement un danger, c’est un contresens. La seule vérité qui soit française, c’est celle de notre effort collectif pour nous rendre libres, et meilleurs que nous sommes".
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Macron : "Cet effort qui doit nous projeter dans l’avenir. Ces ennemis de la République prétendent l’enfermer dans une définition arbitraire et statique de ce qu’elle est et de ce qu’elle devrait être". (...) "Je suis favorable à une loi qui ouvrira la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires. Je m’engage à ce que les enfants issus de GPA nés à l’étranger voient leur filiation reconnue à l’état-civil français", estime Macron.
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Macron au crible d'un philosophe :
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Le philosophe français Franck Jullié a analysé, sans complaisance et sans pitié, les soi-disant "convictions" [tu parles...] de Macron et voici ce qu'il en pense : "Avec Emmanuel Macron, la France inaugure une nouvelle étape de la Révolution, le passage du monde de Kant à celui de Nietzsche. On sait que Nietzsche reprochait à Kant de ne pas avoir achevé la destruction de la métaphysique car il a maintenu - par ses trois Critiques - le statut de la raison comme instrument légiférant.
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Franck Jullié : Avec Nietzsche, ce sont les forces les plus profondes - et non seulement la raison obscurcie - qui doivent prendre le pouvoir, les forces dionysiaques. La France  --  plutôt que de se repentir de son antichristianisme, de son fanatisme socialiste, de sa culture pornographique  -- a confirmé par cette élection présidentielle son endurcissement spirituel", ajoute Franck Jullié.
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N'oublions pas le cas Fillon :
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Sur Le Salon Beige, Guillaume Thieulloy écrivait, il y a peu, à propos de Fillon et de 'LR' : "Voici quelques semaines, François Fillon s’était félicité que son éventuelle majorité comprenne à la fois Sens commun et François Baroin. Quoi que l’on pense de son programme, cela signifiait manifestement qu’il avait autour de lui des 'conservateurs', comme Sens commun, et des 'progressistes', comme François Baroin".
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Guillaume Thieulloy : "Le mouvement Sens commun regroupe, en effet, des militants attachés à la conception classique de la personne humaine, tandis que François Baroin, notoirement "proche" du Grand Orient, dont il est l’une des principales voix au sein des LR, défend les « immortels principes » de 1789", précisait Guillaume Thieulloy sur LSB.
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Macron, encore lui :
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Sur Causeur.fr, l'avocat Régis de Castelnau écrivait récemment : "Emmanuel Macron a donc été élu – et investi – président de la République. Emmanuel Macron doit en premier lieu son élection à une forme de coup d’État, qui a impliqué la haute fonction publique, les médias et le grand capital. Ensuite, à l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques devant cette manipulation qui a pourtant abouti à retirer à l’élection présidentielle 2017 son caractère de sincérité et de légitimité. En troisième lieu, on a assisté à une prise de pouvoir totale de la haute fonction publique d’État et de ses réseaux, qui a porté l’un des siens à la présidence".
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Régis de Castelnau : "Le financement opaque de cette campagne, et l’évidence qu’il y aurait à réintégrer tous les débours exposés par l’État et les grands médias en appui direct de la candidature de Macron, devraient rendre impossible la validation de son compte de campagne. La loi de 1990 sur le financement public de la vie politique a considérablement étoffé et durcit le droit électoral. Pour deux raisons : la première est la nécessité d’assurer la transparence et l’équité dans la conquête des suffrages ; la deuxième est que le financement de l’État est proportionnel aux résultats électoraux".
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Régis de Castelnau : "Assurant ainsi la légitimité des élus et la justice dans le financement des partis, les scrutins doivent être irréprochables. Ce n’est, semble-t-il, pas le cas de ceux de l’élection présidentielle de 2017. La catastrophe politique du mandat de François Hollande, sur lequel beaucoup d’entre eux avaient misé, leur a montré qu’il n’était plus possible de laisser les manettes à des Harlem Désir, des Jean-Vincent Placé, des Cécile Duflot, des Bruno Le Roux, pour ne parler que des pires".
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Régis de Castelnau : "Exit l’ancienne classe politique, il a donc fallu mettre les mains dans le cambouis et, avec la promotion d’un jeune inconnu, faire semblant de tout changer pour que surtout rien ne change. En ne s’embarrassant guère de scrupules démocratiques. Et c’est là que le bât blesse vraiment, la confiscation de cette élection pourrait avoir des conséquences imprévues. Le temps viendra de l’étude détaillée de cette étrange victoire", ajoutait récemment l'avocat Régis de Castelnau sur Causeur.fr.
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https://www.lesalonbeige.fr/pour-manuel-ca-sent-le-gaz/
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http://www.bfmtv.com/politique/legislatives-la-revanche-d-emmanuel-macron-contre-manuel-valls-1160951.html
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http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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http://www.causeur.fr/emmanuel-macron-investiture-president-passation-44321.html
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Édouard Philippe, Premier ministre d’Emmanuel Macron, avait inauguré une mosquée radicale proche des Frères Musulmans

Edouard Philippe est maire du Havre depuis 2010. Son prédécesseur, Antoine Rufenacht, du même parti (UMP), avait mis à disposition un terrain municipal pour la mosquée Mesjed Ennour (radicale, voir plus bas) lors de la séance du conseil municipal du 14 mai 2007 :

« Le terrain d’assiette représentant une emprise d’environ 1 812 m² issue des parcelles cadastrées section RN n° 77, 59 et 81, propriété de la Ville du Havre, sera mise à disposition de l’association dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif en cours de finalisation. » Lire l’intégralité de la délibération.

A postériori, interrogé dans le quotidien Paris-Normandie, Edouard Philippe justifiait ce coup de pouce : « La délivrance d’un permis s’inscrit strictement dans le respect du droit de l’urbanisme […] Par ailleurs, on a parfois fait en sorte de mettre un terrain à disposition ou de participer au financement d’équipements culturels contenus dans le projet cultuel. » (source)

Edouard Philippe a inauguré cette mosquée comme on peut le voir sur la page Facebook de la mosquée et sur cette vidéo :

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Le président de la mosquée s’appelle Hadj Khababa (Paris-Normandie), et partage sur Facebook les vidéos de Tariq Ramadan (petit fils du fondateur des Frères Musulmans et laudateur de Youssef Al-Qaradawi qui préconise de tuer les homosexuels, les apostats et les juifs. « J’éprouve un profond respect pour le savant Qaradawi » affirme T.Ramadan)

 

En novembre 2016, Hadj Khababa annonçait la venue du cheikh Mohamed Minta, formé en Arabie Saoudite et imâm de la mosquée UOIF de Décines (où se rend en conférence l’islamiste Hassan Iquioussen) :

Dans une de ses conférences, Mohamed Minta parle de la technique de combat de Mahomet : attaquer avant que les « ennemis » n’attaquent .

Autre défenseur des Frères Musulmans invité à la mosquée Mesjed Ennour du Havre, Nabil Ennasri le 15 avril 2017. Lire ses propos menaçants sur les émeutes en France.

L’imâm de la mosquée du Havre a participé à la déclinaison régionale du congrès de l’UOIF aux côtés d’islamistes bien identifiés :

Parmi eux, Moncef Zenati  (UOIF) traducteur des livres de Yussef Al Qaradawi et Hassan Al Banna en français[1]. Pour Zenati, la charia est supérieure qualitativement aux lois humaines (droit positif) « La Charia correspond à la Loi Divine. La Charia correspond à l’ensemble des Lois, toutes les Lois, concernant tous les domaines.(…)Le droit positif reflète l’imperfection de l’être humain et sa faiblesse[2] »

Moncef Zenati était d’ailleurs l’invité de la mosquée Mesjed Ennour le 25 février 2017. Il dirige les études à distances pour l’école d’imâm de l’UOIF, l’IESH.

Hadj Khababa n’est pas non plus gêné de se retrouver sur la même estrade que Hassan Iquioussen, négateur du génocide arménien, militant du califat et laudateur du djihâd, comme lors d’une conférence à La Réunion en 2013 :

« Si vous préférez  la dounia [ les biens du monde terrestre]  à Dieu, au prophète et au Jihad fisabilillah [sur la voie de Dieu], à l´engagement, au sacrifice […] Alors si vous préférez tout cela […] Dieu ne guide pas vers le Paradis les pervers. […] Ceux qui préfèrent la dounia à Dieu, au prophète, et au Jihad ont quitté le chemin de la droiture. C´est ce que le Coran dit. […] Le sommet de l’islam c’est quoi ? c’est l’effort pour la religion [Jihâd]  (…) l’imâm Ibn Qayyim explique ce qu’est le djihâd en islam il dit il y a 13 degrés, Il y a 13 niveaux de Jihad (…) le jihâd contre le nafs [soi-même]  le jihâd contre le shirk [paganisme/idolâtrie/association de divinités] . Après, il y a le jihad contre le munkar [mauvaise action ; abominable ; qui provoque l’aversion], le jihad contre les hypocrites[3] (…) et il [Ibn Qayyim]  met au 13eme rang le Jihad armé contre l´ennemi extérieur.(…) la vie du musulman c’est un effort en permanence pour la promotion du bien et de la, pour répandre sur terre la miséricorde et le combat contre l’injustice, le mal […]Le musulman doit être dans l'action pas dans la réaction. Si l’ennemi choisi le champ de bataille tu as perdu la bataille (…) Nous devons contrecarrer la stratégie du diable. » (retranscription issue du livre Mosquées Radicales, éditions DMM, 2013)

L’imâm du Havre partage aussi les citations du Frère Musulman Omar Abdelkafi (image ci-dessus). Au début des années 90, Omar Abdelkafi prêchait à la télévision publique, notamment lors du ramadan 1993. Mais il fut interdit de parole l’année suivante pour avoir interdit aux fidèles de saluer les chrétiens. Il s’est fait remarqué pour avoir menacé du « châtiment de la tombe » les femmes non voilées. Au lendemain des attaques de janvier 2015 à Paris contre Charlie Hebdo et l’HyperCasher, Abdelkafi livra son analyse toute personnelle des évènements :

« Cette pièce de théâtre, dans laquelle les musulmans sont confinés ad nauseam dans le monde entier, est la suite de la comédie du 11 septembre » (Le prédicateur égyptien Omar Abdekafi : Les attentats de Paris sont la conséquence de la comédie du 11 septembre, institut MEMRI, 23 février 2015.)

La mosquée diffuse aussi les conférences du cheikh Farid Al Ansari (1960-2009) gardien de l’orthodoxie malékite, qui comme on peut le voir dans ses prêches, interdit aux femmes de danser et de serrer la main aux hommes, parmi d’autres arriérations.

Mohamed Louizi , fin observateur de l’islamisme en France, nous apporte ce complément d’information:

« Le député-maire a reçu au Havre un élu frère musulman marocain, Mohamed El-Bachir Abdellaoui, du parti islamiste PJD (Parti Justice et Développement), pour signer un protocole de jumelage entre Le Havre et la ville de Tanger, où cet islamiste occupe le poste de maire[8]. Ce même El-Bachir Abdellaoui a défrayé la chronique de l’autre côté de La Méditerranée très récemment, lorsqu’il a demandé une étrange fatwa au Conseil des Oulémas — au nom de sa fonction de maire de Tanger ! — pour savoir s’il est islamiquement licite ou illicite d’ériger deux statuts d’Ibn Batouta et d’Hercule dans les rues de Tanger. Une demande plutôt salafiste radicale, pour ne pas dire «daechienne», qui a étonné ledit Conseil des Oulémas marocains » Source

Pour comprendre le phénomène de collaboration au niveau national lire :

Observatoire de l’islamisation, 9 mai 2017.

[1] Voir l’ annexe 1 du livre Mosquées Radicales (éditions DMM) pour une présentation détaillée de ces islamistes.

[2] Conférence « Qu’est-ce que la charia ? » du 12 avril 2014 à Paris.

[3] L’hypocrisie (munafiqines) en islam qualifient selon le juriste Ibn Taymiyya dans son livre As-Sârim Al Masloûl, ceux qui se présentent comme musulmans mais qui ne sont pas observant des lois islamiques : « leur hypocrisie peut être connu à travers une parole qu’un homme croyant les entend prononcer, et le rapporte alors au prophète. Ils jurent alors qu’ils n’ont jamais dit ça ou alors des fois ils ne jurent pas. Et des fois cela apparaît lorsqu’ils retardent la prière ou le Jihâd, ou lorsque la Zakât est pénible pour eux, ou lorsqu’ils manifestent de la répulsion envers beaucoup de lois d’Allah. »

Source: islamisation.fr