“Le racisme systémique n’est pas une réalité, mais une stratégie politique”

 « Le racisme systémique n’est pas une réalité, mais une stratégie politique, une arme, qui se nourrit de la culpabilité blanche et de la victimisation des noirs. »

C’est la mise en garde que nous adresse Bob L. Woodson, l’un des pionniers du combat pour les droits civiques aux États-Unis.

Dans un entretien accordé au Figaro du 30 octobre 2020, ce compagnon de route de Martin Luther King dénonce les manipulations et la stratégie de victimisation mises en place par la gauche américaine.

« La gauche est complètement déconnectée de ce que pense le peuple, y compris les leaders de la communauté noire qui ont créé ce que j’appelle une industrie de la victimisation. », ajoutant même qu’« aujourd’hui pour chaque dollar dépensé en dotations, 70 cents vont non pas aux pauvres, mais aux organisations qui les financent. Leur intérêt stratégique n’est donc pas de résoudre les problèmes. »

Ce cynisme les conduit à agiter l’épouvantail du « racisme institutionnel » plutôt que d’essayer de répondre concrètement aux difficultés que rencontrent les Afro-Américains.

L’exemple de l’insécurité est, de ce point de vue, intéressant. Une étude réalisée par l’US Department of Health and Human Services établit que les hommes noirs courent 7 fois plus de risques de mourir assassinés aux USA que les hommes blancs (en 2014, il y avait environ 30,5 décès par homicide chez les hommes noirs ou afro-américains pour 100.000 personnes résidentes aux États-Unis, contre 4,3 chez les hommes blancs).

L’interprétation militante qu’a popularisée « cette gauche » conduit à ne voir dans cette statistique que le signe d’une discrimination et d’un « racisme systémique. » Les autres variables pouvant expliquer cet écart sont systématiquement écartées (conditions sociales, taux de criminalité en fonction des quartiers ..)

Bob Woodson fustige cette pensée “obnubilée par la question raciale” qui finit par empêcher de regarder la réalité en face et de s’intéresser à la crise sécuritaire qui frappe la communauté des Afro-Américains aux États-Unis. « Les Noirs sont beaucoup plus préoccupés par l’ordre et la sécurité qu’on veut bien le dire » prévient-il. Rappelant, « l'histoire de (sa) ville natale de Worcester en Pennsylvanie, où l'affreux Frank Rizzo, un politicien raciste très attaché à la loi et l'ordre, s'était présenté comme maire. Quelle n'avait pas été la surprise des commentateurs quand il avait obtenu 35 à 40% du vote noir ! Les Afro-Américains s'étaient révélés plus préoccupés par la question de l'ordre que par la question raciale ! »

Désormais, les organisations qui prétendent défendre la cause des Afro-Américains ont fait de la « lutte contre les violences policières » l’alpha et l’oméga de leur combat. Pour essayer de discréditer les forces, là encore, ils n’hésitent pas à instrumentaliser les statistiques.

Ce procédé n’est pas propre aux seuls États-Unis, Philippe D’Iribarne, sociologue et directeur de recherche au CNRS, a déjà montré comment les militants décolonialistes instrumentalisaient certains chiffres et utilisaient « l’effet loupe » pour discréditer les forces de l’ordre en France.

« Chaque année, environ 1000 personnes sont tuées par la police, mais 80% de ces cas sont des meurtres en situation d'autodéfense. Sur les 200 personnes qui sont tuées alors qu'elles sont désarmées, une grosse partie est blanche. Seulement 15 à 20% des Noirs abattus le sont alors qu'ils sont désarmés. Mais nous extrapolons, oubliant en revanche que 7000 Noirs sont tués par d'autres Noirs chaque année ! Nous généralisons un cas de mauvaise conduite policière pour condamner toute la police et annoncer que toute la police est raciste. »

Les organisations antiracistes comme Black Lives Matter « sont passées de la demande de justice pour George Floyd au dénigrement de la famille « nucléaire », à l'autodafé de bibles à Portland, au saccage de croix chrétienne, à la destruction de monuments de la Seconde Guerre mondiale et enfin à la mise à bas de statues de Frederick Douglas et d'Abraham Lincoln. Cela s'est fait au nom de l'antiracisme. Mais cela ressemble à l'action de Lénine,” relève-t-il.

“Les Noirs ont besoin de la police, pas de sa dissolution, car les quartiers noirs sont ceux qui sont le plus frappés par l'insécurité”

Encore faut-il avoir le courage de s’attaquer concrètement aux causes réelles de cette violence au lieu de se laisser abuser par le mirage du « racisme systémique » et de ces nouveaux boucs émissaires. 

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Biographie:

Bob L. Woodson, Sr. est fondateur et président du Woodson Center, fondé en 1981 pour aider les résidents des quartiers à faible revenu à résoudre les problèmes de leurs communautés. Ancien militant des droits civiques, il a dirigé le Département de la justice pénale de la Ligue nationale urbaine et a été chercheur résident à l’American Enterprise Foundation for Public Policy Research. Considéré par beaucoup comme le « parrain » du mouvement d’autonomisation des quartiers, Woodson s’inquiète particulièrement des problèmes de la jeunesse. En réponse à une épidémie de violence chez les jeunes qui a frappé les quartiers urbains, ruraux et suburbains, Woodson a concentré une grande partie des activités du Woodson Center sur une initiative visant à établir des zones exemptes de violence dans les écoles et les quartiers en difficulté à travers le pays. Il a aussi lancé en janvier dernier le mouvement 1776 visant à contrer le projet 1619 du New York Times qui présente les États-Unis comme une nation avec un projet raciste.

Sources :https://woodsoncenter.org/about-us/our-board-of-directors/

https://www.observatoiredeladeconstruction.fr/post/le-racisme-syst%C3%A9mique-n-est-pas-une-

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Ndlr: Ci-dessous une vidéo prophétique, l'interview de Bob Woodson  dans l'émission la plus visionnée aux USA, Carlson Tonight.
L'interview se passe le 10 février 2020, trois mois avant le déclenchement de la révolution woke, qui n'est que l'instrumentalisation de la mort de George Floyd, pour servir le parti Démocrate à des fins électorales.

(4:42, sous-titres disponibles)

Bob Woodson on Tucker Carlson Tonight 10-2-2020

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Bob Woodson : l'esclavage a été le "défaut de naissance" de l'Amérique, mais il ne définit pas l'Amérique - le 26 févr. 2020

(vidéo 41:57min., sous-titres disponibles)

Leaders de la pensée américaine - The Epoch Times
"Le projet 1619" publié par le New York Times Magazine a été décrit par plusieurs spécialistes de la guerre civile comme étant historiquement inexact.
Mais aux yeux de Bob Woodson, qui a consacré ces dernières décennies à aider les personnes vivant dans des communautés en difficulté et à faibles revenus, son plus gros problème est qu'il définit l'Amérique comme étant incurablement raciste.

Comment le projet de Bob Woodson, 1776, cherche-t-il à contrer ce récit ? Et comment la guerre contre la pauvreté a-t-elle radicalement transformé les communautés noires en Amérique ?
C'est American Thought Leaders 🇺🇸, et je suis Jan Jekielek. Dans cet épisode, nous allons nous asseoir avec Bob Woodson, le fondateur et président du Woodson Center. Ancien défenseur des droits civiques, il a reçu le prix Bradley et le Presidential Citizens Award.

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Matthieu Bock-Côté: «Le concept de “racisme systémique” en délire»

CHRONIQUE  Figaro.fr

Cette inquisition vient d’atteindre son sommet aux États-Unis avec l’université Princeton qui s’en prend au «racisme systémique» en abolissant, dans son département d’études classiques, l’obligation de maîtriser, et même d’étudier, le grec et le latin.

Plus rien ne résiste au concept de «racisme systémique». Ses promoteurs parviennent à trouver sa trace dans les moindres replis de l’organisation sociale. Toutes les institutions, même les plus improbables, sont appelées à s’y soumettre et à s’en reconnaître coupables, à travers un rituel public où chacun raconte le moment de sa prise de conscience et annonce un grand programme pour s’arracher à sa logique et à la structure sociale dans laquelle il serait encastré.

Ainsi, ces derniers jours, on apprenait que l’Association des diététistes du Canada s’accusait de «racisme systémique» et annonçait vouloir réviser sa pratique professionnelle à la lumière de l’antiracisme révolutionnaire de Ibram X. Kendi. Les recommandations alimentaires des diététistes n’étant pas adaptées aux populations nouvelles s’étant installées au Canada au fil des dernières années, elles seraient donc discriminatoires et systémiquement racistes. Il fallait y penser. [...]

Invasion de 8000 jeunes Africains à Ceuta en une semaine

Albert Coroz: Nous avons vu l'année passée les vidéos de migrants fraîchement débarqués à Ceuta, qui avaient jeté de l'acide sur les agents de la garde civile, il y avait eu 16 agents brûlés. Nous les avons vus crier après les débarquements en masse: "On est des militaires!"

La conquête de l'Europe est en cours.

Ces armées d'envahisseurs – rebaptisés demandeurs d'asile par les marxistes de tout poil – ont tout de combattants, et de combattants qui obéissent aux lois de l'islam: leur âge, leur comportement, leur physique, leur religion nous le rappellent.

Comment se fait-il que depuis la grande invasion de 2015, l'Europe continue à criminaliser non pas les envahisseurs, mais ceux qui dénoncent cette catastrophe?

Que faudrait-il de plus pour que la Suisse et d'autres pays envahis se réveillent?
Est-ce que l'Europe, la Suisse ont la volonté de survivre à cette invasion ou
est-ce que le désir de plaire aux Droits de l'Homme prime sur le destin de peuples millénaires et de leur civilisation?
Notre identité, notre pays sont en péril, que faire pour les sauver?
Ce sont des questions que nos politicards et nos journaleux devraient se poser chaque jour, au lieu de parler d'un accueil jamais assez amélioré des envahisseurs.

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Ceuta, Grèce, Mayotte : l’immigration extra-européenne comme arme géopolitique

Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires

Lundi 17 mai, près de 6 000 clandestins venus du Maroc ont gagné l’enclave espagnole de Ceuta, située au nord de l’Afrique. Cet afflux massif, qui présente toutes les caractéristiques d’une invasion, est une nouvelle illustration de l’utilisation par certains gouvernements de l’immigration clandestine comme moyen de pression géopolitique. Dans le cas présent, les autorités marocaines ont, en laissant des milliers de migrants passer la frontière, souhaité protester contre l’accueil par l’Espagne d’un leader du Front Polisario pour s’y voir prodiguer des soins médicaux.

L’immigration clandestine, outil de déstabilisation

Les exemples de tentatives de déstabilisation par l’arme migratoire ne manquent pas dans les dernières années. De la simple menace à la mise à exécution, ces opérations laissent les pays européens très souvent désemparés.

L’État islamique menace d’envoyer 500 000 migrants à partir de la Libye

En 2015, l’État islamique menaçait d’envoyer en Europe 500 000 migrants à partir des côtes africaines en cas d’intervention des pays européens en Libye. Selon des écoutes téléphoniques, l’instrumentalisation des migrants envisagée par Daech comme « arme psychologique » vis-à-vis des populations et de gouvernements européens ne faisait aucun doute. L’État islamique entendait ainsi empêcher l’envoi de militaires de pays européens, notamment italiens, dans ce pays pour y endiguer sa politique d’annexion de territoires.

Si la menace de l’État islamique n’a pas été mise à exécution, la prédiction de Mouammar Kadhafi, que, sans son contrôle des départs des côtes libyennes, la mer Méditerranée se transforme en « mer de chao», s’est en partie réalisée : certaines îles (Lampedusa, etc.) et villes européennes apparaissent totalement dépassées par l’ampleur et les effets de l’immigration clandestine arrivée par la voie maritime.

À Mayotte, l’immigration clandestine bien utile à l’Union des Comores

Dans l’archipel des Comores, l’immigration clandestine est un élément clef dans les tensions entre Mayotte et les îles voisines de l’Union des Comores. Les différences de niveau de vie entre les territoires poussent de nombreux habitants des Comores à affluer sur l’île française de Mayotte. L’accord conclu en 2019 entre l’Union des Comores et la France pour organiser le retour des clandestins arrivés à Mayotte ne parvient que faiblement à juguler cette immigration incontrôlée.

Un député mahorais n’hésite pas à affirmer que les Comores utilisent « l’immigration clandestine comme une arme de destruction massive de tout développemen» de Mayotte. On peut en effet se demander si, en laissant le chaos s’installer dans l’île française sous l’effet d’une immigration clandestine massive, les autorités comoriennes ne parient pas sur un « lâchage » par les autorités françaises de ce territoire d’outre-mer.

Erdogan lance les migrants à l’assaut des frontières grecques

Dès le mois de mars 2017, à peine un an après avoir corédigé un communiqué commun engageant son pays à surveiller la frontière avec la Grèce, le président turc T. Erdogan a commencé à menacer les pays européens de laisser passer massivement vers l’Europe les migrants présents sur son territoire. Le début de l’année 2020 a été marqué par la mise à exécution de cette menace.

Alors que, depuis quelques années, les flux de clandestins à destination de la Grèce ne faisaient qu’augmenter, les vannes ont été franchement ouvertes à partir de la fin du mois de février 2020 et l’annonce « officielle » par le gouvernement turc de l’ouverture de la frontière gréco-turque.

Le 7 mars 2020, c’est par milliers que des « migrants », en fait des clandestins, des hommes jeunes, exceptionnellement syriens, se sont massés à la frontière et, pour certains d’entre eux, ont affronté les forces de l’ordre grecques. La mobilisation de plusieurs pays européens en renfort des forces de sécurité grecques à la frontière gréco-turque a été nécessaire pour éviter le chaos migratoire souhaité par le néo-sultan Erdogan. Il s’agissait dans le cas présent d’engager avec l’Union européenne une partie de bras de fer concernant le financement du maintien de millions de migrants en Turquie.

Les autorités marocaines laissent passer des milliers de clandestins

Dernier épisode en date qui concerne au premier chef les Européens, le 17 mai 2021, plusieurs milliers de Marocains ont, parfois en agressant des douaniers espagnols, forcé la frontière pour accéder au territoire de Ceuta. Ces franchissements n’ont été possibles qu’avec le consentement tacite des autorités marocaines. Bien que non revendiquées officiellement, il s’agissait sans nul doute de représailles organisées par le gouvernement marocain, après que le gouvernement espagnol a autorisé un leader du Front Polisario, militant pour l’autonomie du Sahara occidental, à se faire soigner en Espagne. Gageons que cet avertissement sera à l’avenir médité par les autorités espagnoles avant de prendre une mesure favorable au mouvement indépendantiste.

Que retenir de ces différents événements ?

Plusieurs points communs peuvent être soulignés dans l’instrumentalisation de l’immigration clandestine à des fins géopolitiques.

  • Un motif de contentieux (diplomatique, économique, etc.) existe entre les pays de départ des migrants et les pays de destination.
  • L’Union européenne a confié aux pays d’origine des migrants (Turquie, Libye, Maroc, Tunisie) un rôle de surveillance et d’empêchement des départs clandestins par la voie maritime ou terrestre.
  • Les différences de niveau de vie entre les pays d’origine des migrants et ceux de destination créent un appel d’air considérable que seule une action résolue des gardes-frontières et garde-côtes des pays de destination peut empêcher.
  • Les autorités des pays de départ des migrants ont adressé à ces derniers un signal que les frontières étaient momentanément ouvertes. L’ouverture des vannes provoque un afflux massif de clandestins et le franchissement (ou la tentative) immédiat de la frontière.
  • Les pays d’origine des migrants attendent un bénéfice de la déstabilisation des pays de destination des migrants.
  • L’Union européenne, toujours si prompte à autoriser l’immigration clandestine en mer Méditerranée, ferme pendant ce type de séquence les yeux sur les refoulements et les renvois collectifs de clandestins organisés par les États assaillis par les migrants. Cela s’est vérifié à la frontière gréco-turque où des refoulements ont été organisés en mars 2020 pour faire face aux véritables assauts téléguidés par le gouvernement turc. Très récemment, les autorités espagnoles ont immédiatement organisé des éloignements collectifs de nombreux clandestins arrivés à Ceuta. Ces pratiques de refoulements et de renvois collectifs sont pourtant prohibées par les traités internationaux ratifiés par les pays membres de l’UE et par le droit communautaire.

En confiant à des pays tiers une partie de la mission primordiale des États, le respect des frontières, l’Union européenne a amené les pays européens à baisser la garde. Ces derniers se trouvent désormais totalement démunis quand ils font face à un afflux massif et téléguidé de clandestins, comme cela a été le cas dernièrement à Ceuta. Cette sous-traitance comporte en outre le risque que les États bénéficiaires de l’aide de l’Union européenne pour empêcher les départs de leurs pays fassent monter les enchères.

Dans ce type de contexte, comme plus généralement en matière de lutte contre l’immigration clandestine, c’est non seulement le droit de l’immigration, excessivement favorable aux clandestins, qu’il faut changer. C’est aussi la reprise en main pleine et entière du contrôle du respect des frontières qui s’impose aux pays européens, plutôt que de s’en remettre à des pays tiers qui ont des intérêts radicalement divergents et qui peuvent en outre utiliser cette mission déléguée comme moyen de pression. Nos dirigeants sont-ils prêts à cette révolution copernicienne, qui a pourtant prévalu pendant des siècles ?

Paul Tormenen
20/05/2021

https://www.polemia.com/ceuta-grece-mayotte-limmigration-extra-europeenne-comme-arme-geopolitique/

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Euronews et Reuters pleurent sur le sort des migrants

22 mai 2021

A Ceuta, les migrants qui ont réussi à pénétrer dans l'enclave espagnole sont livrés à eux-mêmes

Résumé et commentaire: Craignant d'être expulsés vers le Maroc ou fuyant des centres d'accueil surpeuplés, des centaines de migrants dorment dans les rues de la ville espagnole de Ceuta.

Mohamed, venant de la Guinée, orphelin de ses deux parents depuis l'âge de 14 ans, tente depuis 5 ans d'entrer en Europe, qui serait censée prendre soin de lui et lui offrir un meilleur avenir. 

Les mêmes grévistes du «climat», de «l'avenir», qui dénoncent une croissance capitaliste illimitée qui devrait cesser (si seulement nous avions une croissance économique...), réclament l'accueil illimité des migrants.

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Déportations massives après l'afflux de migrants en Espagne

19 mai 2021- Reuters

L'Espagne a procédé à des expulsions massives de migrants de son enclave nord-africaine de Ceuta après que des milliers d'entre eux aient traversé depuis le Maroc.

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Une vidéo montre des soldats espagnols jetant des migrants à la mer

Des milliers de migrants ont franchi la frontière espagnole après que le Maroc ait délibérément autorisé l'afflux à titre de représailles.

Paul Joseph Watson

https://twitter.com/josepgoded/status/1394679651654586372?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1394679651654586372%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fdg7c3i3gtxkrnso5ihsx6mccsm-ac4c6men2g7xr2a-summit-news.translate.goog%2F2021%2F05%2F19%2Fvideo-shows-spanish-soldiers-throwing-migrants-into-the-sea%2F

Des images vidéo montrent des soldats espagnols battant des migrants et les jetant à la mer après que des milliers de personnes aient atteint le sol européen, le Maroc ayant délibérément desserré les contrôles aux frontières pour punir l'Espagne.

«Images de soldats espagnols battant des migrants/réfugiés et les jetant à la mer à la frontière marocaine», a tweeté le journaliste Josep Goded.

Selon l'Associated Press, de nombreux migrants étaient des Africains subsahariens. Ils faisaient partie d'un flot de personnes qui sont arrivées à Ceuta, la ville espagnole de 85 000 habitants située en Afrique du Nord qui est séparée du Maroc par une clôture de 10 mètres de haut.

La moitié des migrants qui ont envahi la frontière ont été expulsés, mais beaucoup sont maintenant entrés en Europe.

Une Marocaine de 31 ans a décrit comment la police marocaine a délibérément autorisé les migrants à affluer vers la frontière.

«Ils laissent les gens passer et restent là sans rien dire», a-t-elle affirmé à l'Associated Press . «Les gens passent, passent et passent.»

La crise s'est aggravée après l'arrivée d'environ 8000 migrants par voie maritime à la suite d'une décision du Maroc de punir l'Espagne parce qu'elle offrait un traitement médical au leader militant Brahim Ghali, chef du Front Polisario, ce à quoi le Maroc s'oppose.

Comme dans le cas du président turc Erdogan, toute la question souligne une fois de plus comment les migrants ont été exploités comme «armes» par des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord pour mettre au pas les nations européennes et leur faire accepter leurs exigences.

Les passeurs criminels profitent également de cette escroquerie, qui est facilitée par les mouvements de protestation de gauche à travers l'Occident, qui se lancent dans des campagnes pour «l'accueil des réfugiés».

L'afflux de migrants, qui s'est accéléré en 2015, a exacerbé les problèmes de criminalité et de sécurité dans les pays européens, avec de nombreux attentats terroristes perpétrés par des djihadistes qui se sont infiltrés dans la vague des «réfugiés».

Les crimes violents et les agressions sexuelles ont également augmenté en raison de l'échec total de l'intégration dans les populations d'accueil des migrants venus de pays dangereux.

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Des milliers de migrants prennent d'assaut le port espagnol de Ceuta après avoir contourné la frontière en bateau

18 mai 2021

Les Espagnols effrayés se sont enfermés chez eux et les vaccinations contre le Covid ont été suspendues alors que l'armée rassemble les migrants qui fuient désespérément le Maroc.
À Bruxelles, des responsables inquiets  ont demandé au Maroc d'arrêter le flux de migrants vers l'enclave espagnole de Ceuta après que 6 000 d'entre eux y aient pénétré.

Des milliers de Marocains ont profité du relâchement des contrôles à la frontière de leur pays pour gagner le sol européen à la nage ou à la rame dans des bateaux gonflables.
Environ 5 000 d'entre eux ont atteint Ceuta après avoir contourné à la nage une barrière frontalière - dont un a été retrouvé mort. Beaucoup avaient utilisé des bouées de sauvetage ou des canots pneumatiques, rapportent les autorités.
C'est le plus grand nombre de migrants jamais arrivés en une seule journée. Cela s'est produit après que le Maroc ait ouvert sa frontière à la suite d'un conflit diplomatique.

Mardi matin, quelque 6 000 personnes au total avaient franchi la frontière de Ceuta depuis le début des premières arrivées lundi, a indiqué le gouvernement espagnol, dont 1 500 seraient des adolescents.
Cette ville de 85 000 habitants se trouve en Afrique du Nord, au bord de la Méditerranée, et est séparée du Maroc par une double barrière de 10 mètres de haut.
Le journal La Vanguardia a rapporté que les habitants de Ceuta s'étaient enfermés à l'intérieur tandis que l'armée rassemblait les migrants fuyant le Maroc.
Le président de Ceuta, Juan Vivas, a annoncé la suspension de la campagne de vaccination contre le Covid dans le territoire, invoquant "un état d'exception".
Les gens se sentent "effrayés" et les enfants ne vont plus à l'école, a-t-il ajouté.
"Ce qui est en jeu, ce n'est pas seulement la tranquillité de Ceuta, c'est la capacité de l'État à préserver l'intégrité territoriale de l'Espagne", a-t-il également  déclaré.

Une vidéo montre des personnes escaladant la paroi rocheuse des brise-lames et traversant en courant la plage de Tarajal, à l'extrémité sud-est de la ville.
Un jeune homme s'est noyé en tentant la traversée et plusieurs autres, dont des enfants en bas âge, ont été secourus souffrant d'hypothermie.
"Ils sont arrivés à Ceuta en nageant et comprenaient environ 1 000 mineurs", a déclaré un porte-parole du gouvernement local.

Source (avec photos et carte) : Ceuta residents locked indoors & Covid vaccination suspended as army rounds up migrants desperately fleeing Morocco
Traduction automatique ici.

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Espagne : près de 6 000 migrants atteignent Ceuta depuis le Maroc en une journée

18 mai 2021

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Espagne-Maroc: une marée de 5.000 migrants atteint Ceuta en une journée, un record

Des jeunes hommes, mais aussi des enfants et des femmes comptaient parmi ces migrants, venus par la mer, à la nage, utilisant parfois des bouées gonflables ou des canots pneumatiques. La marée humaine aura duré une journée entière: au moins 5.000 migrants, dont un millier de mineurs, sont parvenus lundi 17 mai à atteindre par la mer ou par la terre l'enclave espagnole de Ceuta depuis le Maroc voisin, un «record», en pleines tensions entre Rabat et Madrid.

https://www.youtube.com/watch?v=cZyifhyVYp8

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Un bateau de migrants arrive en Espagne le jour de l'Aïd el-Fitr

13 mai 2021 

https://www.youtube.com/watch?v=7ErH1m6w-Qk

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L'armée est appelée à la rescousse

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Vidéo de propagande, FRANCE 24 du23 mai 2021
À Ceuta, des habitants viennent en aide aux migrants menacés d'expulsion vers le Maroc
Malgré les renforts envoyés depuis le continent européen, les organisations d'aide humanitaire à Ceuta continuent d'être débordées face à l'afflux de migrants dans l'enclave espagnole. Une situation qui a poussé des particuliers à intervenir afin de leur venir en aide. Reportage.

 

Faut-il interdire Génération Identitaire? Analyse de la RTS, de Zemmour, et la réponse de Thaïs d’Escufon à ce nouveau délire

RTS/Forum, 27.01.2021

Quelle doit être la réponse des gouvernements aux groupuscules extrêmes?

Interview d'Anaïs Voy-Gillis, experte de l'extrême droite et des mouvements nationalistes à l'Institut français de géopolitique de l'Université Paris 8.

RTS/Thibaut Schaller : Quelle doit être la réponse des gouvernements face aux partis, aux groupuscules extrêmes de gauche ou de droite ?

En France, Gérald Darmanin a été scandalisé par les actions du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, actif aux frontières alpines, et il envisage sa dissolution. Problématique identique en Allemagne avec l’AfD (sic !).

La dissolution est-elle une bonne stratégie ? Y a-t-il un motif juridique pour la dissolution de GI?

Anaïs Voy-Gillis : Les critères de la loi sont assez stricts, donc c’est difficile. Si la procédure n’aboutit pas parce qu’il n’y a pas les fondements légaux nécessaires, cela revient à crédibiliser le discours de victimisation de ces mouvements.
Par ailleurs, si on dissout une organisation, on ne dissout ni les idées, ni les hommes.
(ndlr: Au rythme auquel la guerre culturelle avance pour censurer, dissoudre des idées et conquérir l'espace poltio-médiatico-académique, les étapes suivantes commenceraient par dissoudre les organisations pour arriver finalement à dissoudre les malpensants.)

Pour rappel, GI est proche du Bloc identitaire, et le Bloc identitaire s’est créé sur une organisation dissoute en 2002 suite à une tentative d’assassinat sur Jacques Chirac.

RTS : Il y a pas mal d’écueils juridiques, politiques pour les dissoudre mais d’un autre côté, la tolérance face à ces discours est une forme de banalisation de leur discours, de leurs actions ?

(De quels discours s'agit-il? Quels sont leurs crime? Nommez-les svp!)

Anaïs Voy-Gillis : Ce sont des questions de liberté d’expression. Soit on arrive à prouver que les propos tenus (qui sont quand même, pour un certain nombre, condamnables) sont un appel à la haine et cela tombe sous l’égide de la loi et on condamne soit l’organisation soit les personnes, soit on n’arrive pas à la prouver et on se retrouve dans une impasse. On peut condamner, et il faut condamner fermement, tous les appels à la haine, tous les propos antirépublicains, qui remettent en cause la démocratie.

(C'est un comble qu'au nom de la Démocratie, cette gauche persécute et réduise au silence tous ceux qui ne pensent pas comme elle. Comme outils de formatage des esprits, elle contrôle, et dirige de fait, les médias, les réseaux sociaux, l'enseignement et l'instrumentalisation des lois contre "la haine". La haine que la bienpensance cherche sans pouvoir la trouver, à leurs grands regrets.)

Anaïs Voy-Gillis : Il ne faut pas oublier qu’il y a une propagation et une banalisation de ces discours. On le voit par des partis, qui aujourd’hui sont beaucoup plus institutionnalisés que GI, comme le Rassemblement national en France ou le FPÖ en Autriche.
Quand le FPÖ est arrivé au pouvoir dans le cadre d’une coalition ou quand le RN est arrivé au second tour des présidentielles en 2002, il y a eu des mouvements massifs des gens venus manifester contre eux dans les rues, en disant que c’est intolérable, que ces partis ne respectaient pas la démocratie, la République.
Mais en 2017, il n’y a eu que très peu de manifestations quand cela s’est reproduit dans les deux pays. Et on se rend compte que ces idées finissent par se banaliser, car il y a une lassitude des citoyens à l’encontre des partis traditionnels.
A force de crier au loup sans condamnation juridique, parce qu’il n’y avait pas de fondements, on en est venu à se dire que ces partis jouaient le jeu de la démocratie.
On a un peu créé le terreau dans lequel on se trouve aujourd’hui.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/quelle-doit-etre-la-reponse-des-gouvernements-aux-groupuscules-extremes-interview-danas-voy-gillis?id=11909820

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RTS/Forum, 27.01.2021

Réseaux sociaux: la censure ou la bavure?

"Débat" entre Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris et Anaïs Voy-Gillis.

RTS/Thibaut Schaller : On a parlé (ci-dessus) des groupuscules qui cherchent à déstabiliser les États.
 Il y a aussi la stratégie des réseaux sociaux, on l’a vu avec Donald Trump, avec les comptes de QAnon, ce mouvement qui a participé à l’invasion du Capitole à Washington.
Est-ce que la stratégie de bannissement des réseaux sociaux est la bonne ? C’est un discours qu’on élimine ?

Anaïs Voy-Gillis : C’est impossible. Plus vous interdisez une organisation, plus vous la rendez invisible donc difficile à tracer. Même en fermant des comptes sur des réseaux sociaux, on ne peut pas complètement les contourner. Vous éteignez le feu d’un côté et vous le recréez de l’autre.

Il faut condamner les appels à la haine et il faut sensibiliser les gens sur ce qu’on peut dire et ce qu’on ne peut pas dire. [1]

Antonio Casilli : Actuellement, c’est la seule stratégie adoptée par les grandes plateformes sociales, comme Facebook, Twitter. Au lieu de bannissement, on utilise le terme de modération qui est plus rassurant. De leur point de vue, il s’agit de filtrer les contenus pour les adapter à leur propre vision de leur propre plateforme. Il y a des plateformes prévues pour recueillir les contenus pornographiques, d’autres plateformes spécialisées pour recueillir les messages de haine, comme on l’a vu aux États-Unis avec le réseau Parler, maintenant supprimé suite à l’intervention d’Amazon, Apple et Google.

RTS : N’y a-t-il pas un arbitraire, un effet de meute dans les dénonciations ?

Antonio Casilli : Oui, il y a plusieurs types d’arbitraire. La modération n’est pas un seul processus, il y a 3 phases :

1) Nos propres signaux que nous envoyons en bloquant des profils ou en mettant un pouce en bas. Le contenu devient alors problématique aux yeux des modérateurs et rentre dans le radar des plateformes.

2) Certaines plateformes (ndlr : en réalité toutes) font un filtrage automatique par mots-clefs, selon leurs propres règles, qui changent tout le temps.

3) Les travailleurs du clic, ubérisés, mal payés, mal encadrés, qui censurent les contenus problématiques.

Il y a un élément d’arbitraire à chacune de ces trois phases.

Anaïs Voy-Gillis : Il n’y a pas d’autre solution efficace contre les extrêmes que de sensibiliser les gens et de faire un travail d’éducation populaire, sur quels sont ces discours, quelle a été l’histoire, quels sont les risques de ces dérives, etc. Et aussi traiter le mal à la racine. Si des militants se tournent vers ces partis, si les gens se radicalisent dans ces partis, c’est aussi qu’il y a eu à un moment des facteurs en faveur de cela, et donc il y a des réponses politiques à apporter au-delà du fait de modérer des discours sur internet, parce qu’ils auront toujours un temps d’avance sur nous, sur la modération.

source: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/reseaux-sociaux-la-censure-ou-la-bavure-interview-dantonio-casilli?id=11909821

[1] En Hongrie, Bayer Zsolt, le journaliste qui a fondé le parti FIDESZ avec Orban a reçu son dernier avertissement de Facebook, après avoir posté ceci:

Actuellement la bataille ne se joue plus entre les mondialistes et les souverainistes mais entre les gens sain d'esprit et les esprits malades.

(résumés commentaires: Cenator)

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Faut-il dissoudre Génération Identitaire ? L’avis de Gilles-William Goldnadel

RMC - 27 janv. 2021

Gilles-William Goldnadel : "Moi aussi, je vis très mal l'impuissance d'Etat à gérer le problème de l'immigration illégale: je n'ai pas pour autant l'impression d'être un sympathisant nazi"

 

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Faut-il dissoudre Génération identitaire ? L’avis d’Éric Zemmour

Face à l'info 27 Janvier 2021 (CNews) - Le blog d'Eric Zemmour

Zemmour remet l’église au milieu du village dans tout ce débat autour de Génération identitaire : il n’y a pas d’arguments pour dissoudre ce groupe.

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Génération identitaire n’a rien fait d’illégal, donc il serait totalement antidémocratique de le dissoudre. Le préfet de Haute-Garonne était d’accord avec l’opération coup-de-poing pour défendre la frontière, où il n’y avait ni gendarmes, ni policiers, ne serait-ce que symboliquement. C’est là que des migrants entrent à pied en France. Il n’y a pas eu de violences, contrairement à tout ce qui se passe avec l’extrême gauche. Il n’y avait aucun risque pour l’ordre public. Génération identitaire a fait un coup médiatique, mais ils ne se sont pas pris pour la police, ils n’ont arrêté personne, juste mis un banderole anti-immigration clandestine. C’est une « agit prop » médiatique, qui a bien marché, une action similaire aux manifs de l’extrême gauche, aux actions spectaculaires de Green Peace ou des Femen, sauf que ces derniers commettent vraiment des actions illégales.

Génération identitaire avait fait la même chose en 2018 dans les Alpes. Il y a eu un procès, mais ils ont été acquittés en appel, car ils ne font rien d’illégal, seulement de l’agitation médiatique.

Mais ici, comme toujours, il y a deux poids deux mesures. Les complices des passeurs sont sanctifiés au nom de la fraternité. C’est illégal mais ils sont ovationnés par les médias. Cédric Herrou a été condamné par la justice, mais béni par la bien-pensance.

Financer SOS Méditerranée, comme les maires de certaines villes ont annoncé vouloir le faire, c’est favoriser l’immigration illégale et là, on ne leur dit rien, on salue cela au nom du sauvetage de ceux qui risquent de se noyer. Mais ce sont des clandestins, et on les amène en Europe au lieu de les renvoyer, donc ce n’est pas une question de sauvetage, c’est bien favoriser l’immigration.

Génération identitaire veut défendre les frontières et montrer que nos frontières ne sont pas protégées par l’État contre l’immigration clandestine, contrairement aux grandes déclarations du gouvernement. C’est pour cela que Darmanin est en colère : les jeunes de Génération identitaire dénoncent son double langage. La justice n’a rien trouvé contre eux, mais Darmanin a dit : « Je vais chercher. »

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L’accusation d’incitation à la haine et de discrimination portée contre Génération identitaire ne tient pas non plus. Génération identitaire cherche à défendre notre culture contre l’islamisation. Génération identitaire considère qu’il y a trop d’immigrés. 
On a le droit d’être contre l’immigration – ou alors il faut dire franchement que le discours anti-immigration est criminalisé, qu’on n’a plus le droit de contester l’immigration, et d’ailleurs c’est plus ou moins dit dans le pacte de Marrakech. Une telle interdiction équivaudrait à reconnaître le délit d’opinion.

*

Pourquoi Darmanin veut-il dissoudre Génération identitaire ? C’est parce qu’il y a dissout les associations islamistes BarakaCity et CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France) et maintenant il cherche un équilibre. Il ne veut pas paraître uniquement anti-islamiste voire anti-musulman. Pour cela, il utilise le classique rhétorique de la tenaille identitaire.
C’est une fausse fenêtre idéologique. C’est le discours des prétendus républicains : nous sommes au milieu, entre deux extrêmes identitaires que nous devons combattre symétriquement.
D’un côté, l’islamisme radical, et donc de l’autre il faut un pendant, qui est l’identitarisme nationaliste français. On les met sur le même plan. Mais c’est faux.

Les uns défendent la France, leur nation, contre des gens qui veulent venir et qu’on n’a pas invités à venir. Dans un autre temps, ils auraient été des héros. D’autres (BarakaCity, CCIF) veulent islamiser la France.

Ce n’est pas pareil.

C’est une fausse fenêtre rhétorique, c’est un sophisme, qu’on met en avant parce qu’on ne veut pas reconnaître qu’il y a un conflit de civilisation sur notre sol. 
Alors il est plus commode de faire croire qu’il y a une tenaille identitaire, que le pays est pris entre deux extrémismes identitaires qui seraient symétriques.

En réalité, il n’y a rien contre Génération identitaire, comme l’a prouvé la Cour d’appel de Grenoble,

*

La gauche dit que les gens de Génération identitaire sont porteurs d’un racisme décomplexé, que c’est l’extrême droite, qu’ils promeuvent une vision raciale du monde, proche du suprémacisme blanc, qu’ils veulent la remigration.

 

Mais cette accusation de racisme ne tient pas non plus. Le racisme, c’est une vision du monde qui repose sur une hiérarchie des races. Vouloir la remigration n’a rien de raciste.

 

C’est considérer qu’il y a trop d’immigrés en France, et que cela pose un vrai problème d’équilibre démographique et identitaire. Si l’identité d’un peuple est en danger, il est tout à fait courant de renvoyer ceux qui ne s’assimilent pas. C’est ce qu’a fait la France pendant un siècle. De Gaulle, Léon Blum, n’étaient pas racistes. Dans les années 30, on a renvoyé des immigrés chômeurs parce qu’on estimait qu’ils ne s’assimilaient pas, et c’est la gauche qui faisait ça.

Une autre erreur du discours médiatique, c’est de dire que les associations islamistes développent un rejet de l’autre. Elles ne font pas ça. Elles défendent une volonté d’imposer l’islam aux autres. C’est un projet civilisationnel et juridico-politique qu’elles veulent imposer.

Les associations sont libres. Simplement, il y en a qu’on dissout parce qu’elles sont dangereuses pour le pays. Ce n’est pas le cas de Génération identitaire.

*

Faut-il interdire aux associations de faire de la politique ? Non, répond Zemmour.

En démocratie, il ne faut pas interdire aux associations de faire de la politique, mais il faut interdire toute subvention à toute association qui fait de la politique.

 

Pour être équitable, la règle doit être que les associations et partis politiques peuvent être légitimes mais il faut supprimer toute subvention publique, même locale. Zemmour trouve inacceptable que ses impôts servent à arroser des associations qui combattent ses idées ou font entrer des migrants illégaux.

Idem avec la redevance. Les subventions aux médias sont inacceptables. Par ailleurs, Génération identitaire ne touche pas un sou de l’État, tandis que SOS racisme croule sous les subventions publiques.

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 Thaïs d’Escufon : "Nous serons toujours en première ligne 16.2.21

Élections USA: La révolution de couleur des Démocrates, méthodes et preuves

Cenator : C’est parce qu’il n’y a pas de contrôle des habitants aux États-Unis qu’il est possible d’envoyer des bulletins de vote même aux morts ou à ceux qui ont déménagé dans d’autres États, et même en plusieurs exemplaires. Il y a eu également le vol massif d’enveloppes de vote dans des endroits majoritairement Républicains, étant donné que tricher est une spécialité brevetée de la gauche.
De plus, dans beaucoup d’États, il n’est pas demandé de prouver son identité pour voter :

https://share.america.gov/fr/faut-il-une-piece-didentite-pour-voter-aux-usa-cadepend-ou-vous-habitez/

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-american-miroir/20140722.RUE0510/la-carte-d-identite-obligatoire-pour-voter-fait-scandale-aux-etats-unis.html

Une victoire de Trump pourrait signifier le déclin de la domination du marxisme sur le monde académique, les médias, une perte de pouvoir des ONG sur le monde occidental. La victoire de Biden signifierait le contraire, l’effondrement de l’économie, du dollar, la montée de la Chine, l’invasion migratoire, l’islamisme, et au final, la destruction de la civilisation occidentale.
Les deux camps ont des valeurs totalement irréconciliables; le dialogue est impossible.
Les Républicains, ces cinquante dernières années, par gain de paix et manque de stratégie, n’ont cessé de céder du terrain aux marxistes.
Actuellement, il ne peut plus y avoir qu’un seul vainqueur de cet antagonisme.

Nous ne savons pas encore qui sera le gagnant, mais nous savons déjà que les fraudeurs sont les élites des deux Côtes, les médias vendus, les milliardaires qui rêvent de dominer le monde, les Big Tech, Hollywood et les politicards du camp Démocrates qui ont peur d’aller en prison.

Dans un avenir proche, Trump va se battre pour obtenir justice. Le Sénat et la Cour suprême vont contrer Biden et il reste encore aux USA quelques médias d’opposition pour relayer le scandale des fraudes.

Nos médias romands ont déjà claironné  que  l’élection de Trump en 2016 n’était qu’un accident de parcours qui ne devrait normalement jamais se reproduire, tout comme ils disent cela pour le 9 février; le fameux «les heures les plus sombres«, le «plus jamais ça»!

Par ailleurs, beaucoup d’Américains ont voté Biden par peur, pour éviter la guerre civile, constatant que la gauche dispose d’armes terrifiantes, les Antifa et les BLM, et est prête à tout pour arriver à ses fins. La politique de la terreur est très efficace sur des gens qui réfléchissent à court terme, et qui cherchent la paix à tout prix, lassés par six mois de chaos engendré par les «soldats» des Démocrates:  Antifa et BLM.
Les marxistes savent depuis le temps des unités spéciales de la Tchéka, ou de l’épopée des Schutzstaffel, que ces méthodes marchent et restent des modèles d’action.

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Aux USA, il est possible de voter sans justifier de son identité : Et voici les conséquences - wikistrike.com

Dans la première démocratie au monde, en plus du vote à distance et sur des machines à voter, selon les Etats, montrer sa carte d’identité pour se rendre dans l’isoloir n’est pas forcément obligatoire. Encore une bizarrerie qui soulève de nombreuses questions sur le système de vote US.

Et que remarquons-nous ?

- Que Joe Biden cartonne dans les Etats où l’on peut voter sans aucun justificatif  d'identité

- Que Donald Trump remporte la plupart des états où il est obligatoire de déposer sa carte d'identité avec photo pour participer au scrutin.

Comment est-ce possible, une telle ânerie électorale ? Aucune idée, demandez à Dieu le Père…

Evidemment, ce vice fait le bonheur des fraudeurs.

Aux USA, une carte d'identité coûte cher et doit être renouvelée très souvent. Nonobstant, des états prennent pour valides de nombreux autres justificatifs. Ce qui n'empêche pas ce vice. Pour les Démocrates, devoir montrer sa carte d'identité est raciste. Imaginez une telle complaisance en France...

Alexander Doyle pour WikiStrike, 5 nov. 2020

source: http://www.wikistrike.com/2020/11/aux-usa-il-est-possible-de-voter-sans-justifier-de-son-identite-et-voici-les-consequences

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Élection américaine : une issue encore incertaine

Et c’est donc un magnifique bazar sans nom auquel se sont livrés les États-Unis puisqu’à l’heure où ces quelques lignes paraissent, on ne peut affirmer clairement aucune victoire.

Il est vrai qu’avec un système électoral mélangeant un vote populaire et un vote par États, la situation peut vite tourner boueuse et complexe surtout lorsque les candidats sont au coude-à-coude : avec des scores serrés, des points de vote pas encore dépouillés, des demandes de recompte et même des soupçons de fraudes de part et d’autre de l’échiquier politique, tous les ingrédients sont réunis pour transformer cette élection en immense foire d’empoigne où aucun des deux candidats ne sera prêt à concéder la défaite.

[…]

article  complet: H16 via Dreuz.info

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Vote par correspondance : des fraudes partout dans le pays

Un président qui a un taux d’approbation supérieur à 40% a toujours été réélu aux États-Unis. La dernière fois où cela n’a pas été le cas remonte à 1912. Les Démocrates savent donc qu’ils n’ont aucune chance dans une élection régulière.

Mais il y a eu une forte progression du vote par correspondance dans de nombreux États cette année. Il y a tellement de façons possibles de tricher avec le vote à distance que cela donne aux Démocrates une chance.

Project Veritas a déjà dénoncé le fait que l’équipe d’Ilhan Omar paie les électeurs somaliens 200 $ pour voter Démocrate dans son district. À part leur signature, ils n’ont même pas besoin de remplir le bulletin eux-mêmes : les chasseurs de votes s’en chargent.

Les médias continuent à prétendre qu’il n’y a «aucune preuve» de fraudes dans le vote par correspondance. Vous croyez à ça? Si oui, il vous faut absolument visionner cette compilation du Daily Caller. Des exemples de fraudes sont découverts dans tout le pays, souvent de la part des employés de la poste.

Source : Patriotic Viral News

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Un employé postal d'USPS témoigne sur les règlements édictés par son supérieur hiérarchique pour antidater les envois (vidéo en anglais).

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4 nov. 2020 - The New American Video

Hold-up de l'État profond sur les élections pour en faire une véritable «révolution de couleur»

Le Dr Duke Pesta s'entretient avec Alex Newman, rédacteur en chef de The New American, pour comprendre comment la candidat démocrate a pu gagner en dernière minute de grands nombre de voix l’ont approché de la victoire dans le Wisconsin et le Michigan. Newman parle des nombreuses irrégularités dans le traitement des votes et de la façon dont l'élection présente les caractéristiques des «révolutions de couleur» que les mondialistes du Deep State ont conçues pour gagner indûment des élections à l'étranger.
Pesta et Newman mettent tous deux en garde contre la façon dont Fox News sape l'intégrité des élections et de notre république constitutionnelle, en servant de gardien de l'establishment pour les nouvelles dites conservatrices tout en prenant constamment la mauvaise position au moment où cela compte le plus.

https://www.youtube.com/watch?v=AyAFL7kUG4M

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États-Unis : nouvelle fraude électorale révélée en caméra cachée, cette fois pour faire élire Joe Biden et certains juges

Project Veritas a publié son dernier reportage sur la manipulation des électeurs au Texas.

S’adressant à Raquel Rodriguez, consultante pour le candidat républicain Mauro Garza, la journaliste infiltrée de Project Veritas a demandé : “Alors, ces Républicains aussi veulent aider Biden ?

Raquel Rodriguez détaille combien d’argent elle reçoit par vote, et qui la paie pour ses services. Elle poursuit en déclarant qu’elle gagnera 71 000 dollars en liquide pour ses efforts. Ceux qui ne peuvent pas payer, comme un juge local, lui devront plutôt des faveurs.

“Oui, c’est ce que je fais”, a déclaré Mme Rodriguez, “c’est exactement ce pour quoi je suis payée. Mes gens sont sous couverture, parce que certains d’entre eux sont républicains, d’autres Démocrates. Certains de mes Républicains sont des présidents de circonscription, cela ne peut pas être connu, parce qu’ils pourraient se faire virer, mais ils veulent aider Biden”. […]

Hier Project Veritas avait montré Rodriguez, et son effort pour aider une personne âgée à changer son vote du candidat républicain au candidat démocrate selon ses instructions. […]

The Post Millenial

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San Mateo (Californie) : certains citoyens ont reçu plusieurs bulletins et s’inquiètent du risque de fraude.

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Comté de Kern (Californie) : de nombreux électeurs rapportent que le code-barres de leur bulletin de vote a été arraché.

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Pennsylvanie : des bulletins de vote par correspondance remplis par des militaires ont été jetés.

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Un employé de l’USPS (poste) arrêté, accusé d’avoir jeté du courrier, y compris des bulletins de vote envoyés à des résidents du New Jersey

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Fraudes aux USA à cause du vote à distance

Le vote à distance ainsi que le vote électronique mettent la Démocratie US en grand danger. Dès le mois de juillet, Donald avait prévenu que l'USPS, la poste américaine, pouvait entraver les élections et mettre en danger de mort la démocratie américaine. Le vote par correspondance est "source de fraudes" avait-il dit alors.

Les craintes semblent hélas se vérifier. Ainsi, dans le Michigan et en Géorgie, ce sont près d'un million de votes qui ont disparu.

Dans le Michigan, le suivi du dépouillement est troublant:

Bernie Sanders a lui aussi décrit minute par minute la catastrophe à venir:

Vu de France, ce système de vote est plus que douteux, les Français ne comprendraient de voter de chez soi.

Aux USA, ce sont plus de 100 millions d'électeurs qui ont voté à distance, soit dix fois plus qu'il y a quatre ans, contre beaucoup beaucoup moins qui se sont déplacés le D-Day.

Le modèle de scrutin US prend totalement naufrage, augmentant le risque de contestations, et pourquoi pas d'une guerre civile, laquelle est inévitable pour tous les Américains. Notons que les achats d'armes à feu ont triplé ces derniers mois.

Au fait, sait-on pour qui votent les postiers de l'USPS ?

Alexander Doyle pour WikiStrike

Source : WikiStrike

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La dernière conférence de presse de Trump en Philadelphie  (5.11.2020)

https://www.youtube.com/watch?v=zjaDiH6AaRc

 

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Scandales de fraude électorale aux Etats-Unis : comme par hasard, tous profitent aux Démocrates

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Un Démocrate, pro-Sanders déçu, a raconté au New York Post la fraude du vote par correspondance qu’il a organisée pendant des années

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Le Michigan autorise la « récolte des bulletins de vote au porte-à-porte » qui autorise toutes les fraudes, pendant plus de 4 jours après le jour de l’élection

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Joe Biden laisse échapper : « Nous avons mis sur pied la plus vaste organisation de fraude électorale »

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Election US- fraude électorale : les règles ne s’appliquent pas aux démocrates

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Comment les Démocrates vont tenter de détourner les élections à leur profit

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Articles en anglais du 4 nov. 2020 :

Fraude électorale dans le Michigan - Un déversement massif de plus de 200 000 bulletins de vote pour Biden apparaît soudainement du jour au lendemain

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4 nov. 2020
L’équipe de campagne de Trump dit qu’elle va demander un recomptage dans le Wisconsin
Le chemin du président vers la victoire s’est rétréci alors que Biden a pris de l’avance dans les États clés.

 

Ces réfugiés, devenus professeurs en multiculturalisme

La Suisse se rue partout dans le monde, où l’extrême-gauche sème la guerre, pour y faire son importante et sous prétexte de rétablir le dialogue entre les belligérants et les légitimer à part égale puisque la Suisse est neutre.
Une fois sur place, ses délégués de la bienpensance (CICR, etc) mènent un train de vie très enviable pour les habitants en pleine guerre, ils distribuent de l’aide, font de la pub, directement ou indirectement, pour faire venir en Suisse des « réfugiés » de tous les pays en conflit.

Conflit Tchétchène? La Suisse s’y rue. Conflit entre tutsis et hutus, la Suisse fait son importante. Puis, les médias et les professeurs d’université entrent en scène pour convaincre la population qu’il s’agit là de son affaire. Finalement, à nous la Chaîne du Bonheur et les réfugiés.

Par le biais de certaines ONG, une sorte de symbiose s’est établie entre la Suisse et les idéologies progressistes, marxistes et leurs dérivés. Les révolutionnaires communistes ont pu ainsi entrer par la grande porte chez nous.
Beaucoup d’exemples s’offrent à nous : Cesla Amarelle, Rebecca Ruiz, et bien d’autres sont les enfants de parents gauchistes/révolutionnaires qui, ayant traversés bien des pays, tout aussi sûrs que la Suisse pour y demander asile, ont préféré la gamelle helvétique.

Cette Suisse neutre a également offert l’asile à beaucoup de communistes corrompus des pays de l’Est durant une vingtaine d’années avant la chute du communisme. Les vrais réfugiés de l’Est savaient que ceux qui « fuyaient » leur pays en emportant leurs biens n’étaient que des opportunistes de ces pays. Durant le communisme, personne ne pouvait traverser la frontière avec ses biens, et surtout pas en voiture, si l’État communiste n’avait pas donné sa permission. Beaucoup de ces, subitement, anti-communistes sont devenus des militants, enseignants, politicards, journalistes et intellectuels en vue.

Une fois en Suisse, cette espèce de réfugiés se retrouvait toujours au bon endroit pour affirmer, au bon moment, que l’esprit du socialisme était juste, et que ce qu’ils avaient vécu à l’Est n’était pas le vrai socialisme.

L'exemple de Sri Lanka, pays d'origine de Ganga Jey Aratnam:

Le CICR était aussi présent dans le conflit entre tamouls et cingalais et, en même temps, la Suisse a ouvert ses bras, tradition humanitaire oblige, aux réfugiés tigres. En majorité, il s’agissait de faux réfugiés, provenant d’un endroit économiquement et sanitairement sinistré. Un endroit sans électricité, où les chiens enragés remplissaient les rues et où tout était en décomposition depuis le départ des Cingalais.
Une fois arrivés en Suisse, les réfugiés économiques étaient dominés par les réfugiés tigres, ces réfugiés de la « Lutte finale ». Cela surtout dans les communautés très fermées comme celle des Tamouls.

Au Sri Lanka, les soldats cingalais capturés par des révolutionnaires tigres étaient torturés avec une cruauté surréaliste.
Ces tamouls en Suisse avaient participé à une vraie révolution communiste, comme ceux qui avaient dévasté l’Amérique centrale et du Sud, ou l’Afrique. Ces jeunes totalement endoctrinés n’avaient rien appris d’autre que la haine. La Suisse en a accueilli plus que de raison.
L’argent économisé en Suisse par ces réfugiés tamouls était envoyé à Jaffna, il y aidait à financer la révolution. Révolution qui a pu survivre durant des années et maintenir la population dans la terreur.

Très probablement, contrairement aux croyances de la bienpensance, en essayant d’établir le dialogue entre les protagonistes, le CICR a fait plus de mal que de bien.

Si ces ONG disparaissaient à temps, cela pourrait, peut-être, encore sauver la Suisse, car rompre ce maillon important "d'enchainement" de la Suisse à la révolution néo-communiste en cours pourrait entrainer la chute du reste.

Sinon, la Suisse ne s’en sortira pas vivante, son désir de plaire l’enterrera.


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Nos communistes de salon, qui peuplent nos ONG sont en lien étroit avec nos professeurs en tiers-mondisme et multiculturalisme.

Un exemple illustre est donné par Mme Caroline Abu Sa-Da, la réfugiée palestinienne qui a dirigé SOS Méditerranée.

Dr Caroline Abu-Sa-da : Titulaire d’un doctorat en science politique et dirige l’Unité de Recherche sur les Enjeux et Pratiques Humanitaires (UREPH) au sein de Médecins Sans Frontières (MSF) Suisse.

Cesla Amarelle: Assistante diplômée à la Chaire de droit constitutionnel européen de l'Université de Lausanne (1996-1999). Première assistante à l'Université de Lausanne (1999-2001). Chercheure FNS (2003-2005)  en droit européen et droit international économique (2004). Chargée de cours à l'Université de Fribourg pour la Chaire de droit international public et de droit européen (2008-2009). Professeure assistante à l'Université de Neuchâtel (2009-2015). Professeure ordinaire à l'Université de Neuchâtel (de janvier 2016 au 30 juin 2017).

D'autres figures comme les sociologues, à la Ganga Jey Aratnam, qui demandent aux Suisses de s'adapter à la diversité  sont du même tonneau.

En Suisse, pour chaque université disposant d’une faculté en sciences humaines, avoir quelques professeurs en « tiers-mondisme » est devenu un must incontournable.

Voici une autre professeure qui collabore avec Ganga Jey Aratnam, Biglin Ayata.

"FeminisTische" Avec Ganga Jey Aratnam et Bilgin Ayata
programme du 14. Juni 2018

Bilgin Ayata est professeur assistant de sociologie politique à l'Université de Bâle et mène des recherches sur des sujets tels que le racisme, la fuite, le post-colonialisme et la migration.

À qui donne-t-on une visibilité et le droit de s'exprimer en Suisse ?
Quelles voix entendons-nous lorsque nous allumons la télévision ou que nous suivons des débats politiques ?
Qui est autorisé à s'exprimer sur quoi et quelles sont les opinions cachées ?
Qui est dans notre société et qui ne l'est pas ?
Qui a le droit de s'exprimer dans la Suisse démocratique et qui ne l'a pas ?

Ces questions et d'autres seront abordées dans la série d'événements FeminisTisch de cette année. (Table ronde féministe) Dans le cadre d'un cycle de discussion ouvert, les parties intéressées auront l'occasion d'échanger leurs points de vue avec des experts, des chercheurs et des politiciens sur ces sujets et de trouver des solutions possibles.
[...]

La sociologue Ganga Jey Aratnam montrera comment, dans l'hypermultiplicité de la Suisse, les migrants font l'expérience de la représentation - mais ne se représentent pas eux-mêmes.
Le chercheur en sciences sociales nous donne un aperçu passionnant des résultats de ses recherches, par exemple sur le surclassement et le sous-classement des Suisses par le biais de la migration.

Le 21 septembre, nous passerons de la théorie à la pratique : avec le professeur Dr Bilgin Ayata, nous discuterons de la manière de rendre les groupes discriminés plus visibles, de sensibiliser la société majoritaire et de renforcer les réoccupations des minorités.

source: https://www.lucify.ch/event/feministische-2018-mit-ganga-jey-aratnam-und-bilgin-ayata/

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 Nous avons déboulonné le christianisme et élus les Professeur en science de l'"inassimilation",  pour donner de nouveaux fondements moraux à nos sociétés. Qui sont ces Professeurs en Étrangers inassimilables qui veulent nous assimiler à  eux?

Ces Prof. en multiculturalisme sont des "réfugiés" en Occident provenant de pays et de civilisations très différentes (Turquie, Sri Lanka, ...) mais ils se reconnaissent de la "même famille". Leur identité de gauchiste non-blanc les rend inassimilable pour leur pays d'adoption qui leur a plus donné que ce qu'ils n'auraient jamais pu rêver.

Leurs origines culturelles sont exacerbées par les idées émanant du marxisme culturel et le rejet et la haine de ce que sont les fondements de notre civilisation. Bien que, par ailleurs, les libertés prônées par notre civilisation chrétienne semblent attrayantes, ces deux forces contradictoires d'attirance et de rejet engendrent des êtres inadaptables condamnés à rester dans une situation inextricable dont ils ont trouvés les moyens d'en vivre sur le dos des contribuables.

Cette attraction fatale amène un double bind, ou contrainte double* insoluble.
Les liens cultivés avec les valeurs de leurs pays d'origine, liées aux idéologies marxistes nous rendent inatteignables pour ces gens.
Inatteignables, car pour s'assimiler, devenir un "étranger comme Zemmour", il faudrait renier le marxisme et leurs propres origines dont ils font leur gagne-pain, leurs raisons de vivre et d’exister.

*[Une double contrainte (de l'anglais double bind) est une situation dans laquelle une personne est soumise à deux contraintes ou pressions contradictoires ou incompatibles.]

Ces deux professeurs sont la démonstration même que d'être de gauche et cultiver ses origines étrangères sont totalement antinomiques avec une identité suisse.

Tous ces postes d’enseignement, de recherche, d'expert,...  procèdent de l’asile business au sens large. Toute leur vie n'est que "gesticulations" mais malheureusement, ces gesticulations ont un coût, tant financier, culturel,  que moral.

Au niveau financier, les professeurs Ayata et Ganga Jey Aratnam, et les équipes qui les forment et les accompagnent durant toutes leurs vies, coûtent des millions au contribuables bien que tout ce beau monde ne fasse que brasser de l’air.
Au niveau culturel et moral, les professeurs Ayata et Ganga Jey Aratnam et les équipes qui les forment et les accompagnent durant toutes leurs vies, pervertissent les manières de penser des personnes en contact avec eux-mêmes ou leurs diverses productions… ce qui est probablement le pire des préjudices occasionné par ces parasites.
Ces idéologues finissent par corrompre toutes nos institutions, l'enseignement, les médias, tout le système social et judiciaire, les églises, les partis politiques, la liberté de paroles muselée par le politiquement correct, ...

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Prof. Dr. Bilgin Ayata

Le professeur Bilgin Ayata a rejoint le département en août 2015. Elle a obtenu son doctorat en sciences politiques à l'université Johns Hopkins
(Ndlr: Baltimore, États-Unis, ville dirigée par les Démocrates depuis 25 ans et se déclare comme Sanctuary city) Bilgin Ayata a obtenu sa maîtrise à l'université York (Toronto, Canada).

Ses recherches portent sur les processus de transformation sociopolitique, en particulier sur les migrations, les mouvements de protestation, la religion, l'affect et les émotions, le transnationalisme, la mémoire, les interventions intersectionnelles et postcoloniales.
Son expertise régionale comprend l'Europe et la région MENA. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les migrations et les déplacements, les diasporas, le déni et la mémoire, l'affect et les émotions, la mobilisation et la citoyenneté.

Elle mène actuellement trois projets de recherche : Financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), le projet de recherche "Citoyenneté affective" : Religion, migration et appartenance en Europe explore la relation entre l'incorporation religieuse et l'appartenance avec une étude comparative sur les communautés sunnites et alevies qui ont migré de Turquie vers l'Europe.

Le deuxième projet de recherche "Infrastructure space and the future of Migration Management" : The EU Hotspots in the Mediterranean Borderscape est financé par le Réseau suisse d'études internationales (SNIS) et mène une exploration comparative, interdisciplinaire et multi-sites de l'infrastructure du contrôle des migrations dans le contexte de la nouvelle approche des points chauds de l'UE.

Le troisième projet de recherche "La dynamique affective de la participation politique" est basé à Berlin, où l'Ayata est membre associé et partenaire de coopération internationale du groupe de recherche1171 Sociétés affectives de la Freie Universität Berlin. De l'automne 2019 à l'été 2020, Ayata sera membre du DFG Mercator-Fellow basé au SFB 1171.

Bilgin Ayata a reçu des bourses de recherche du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), du Réseau suisse d'études internationales (SNIS), de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG), de la Fondation MacArthur, de l'Office allemand d'échanges universitaires, de la Friedrich-Ebert Stiftung, de la FU Berlin, de la Johns Hopkins University et de la York University.

En juillet 2014, elle a reçu le prix Lorbär pour l'excellence dans l'enseignement de l'Institut Otto-Suhr, FU Berlin et a été nominée pour le prix d'excellence dans l'enseignement de l'Université de Bâle en 2017. Elle est membre associé du corps professoral d'EIKONES, de Critical Urbanisms et du Center for Gender Studies.

En plus de ses activités de recherche et d'enseignement, Ayata a organisé de nombreux événements visant à accroître la visibilité de la recherche en sciences sociales dans le public.
Au printemps 2019, elle a supervisé et co-organisé l'exposition Çok Basel - Transnational Memoryscapes Switzerland-Turkey qui présente des histoires de migration de la Turquie vers Bâle.
Le travail exposé est le résultat et l'expression d'un dialogue transnational comprenant des projets vidéo et audio développés par les étudiants de son séminaire Migration et Mémoire qui a eu lieu au cours du semestre d'automne 2018 à l'Université de Bâle.
À l'occasion de l'exposition de Martha Rosler et Hito Steyerl au Kunstmuseum Basel pendant le semestre d'automne, le professeur Dr. Bilgin Ayata a co-organisé la série de conférences publiques The Art of Intervention visant à explorer l'impact radical et la potentialité de l'art et de la culture en conjonction avec la pensée critique et la mobilisation politique.

À l'automne 2016, elle a co-organisé la série de conférences publiques Topographies de déplacement et de résistance au lendemain de l'été de la migration en 2015. La série de conférences enregistrées est incluse dans le portail d'éducation électronique de l'Université de Bâle.
Plus récemment, le théâtre Maxime Gorki de Berlin a consacré le 4e Herbstsalon en 2019 au concept d'Ayata sur la déshumanisation. [Maxim Gorki est considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et fut un homme engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des révolutionnaires bolcheviques.]

source: https://dgw.philhist.unibas.ch/de/forschung/professuren/bilgin-ayata/
Sociologie politique

Ndlr: Le fait qu'il existe un théâtre Maxim Gorki à Berlin, trente ans après la chute du Mur de Berlin, est aussi alarmant que le financement des professeurs en bolchévisme pour corrompre le mental de la jeunesse dans nos universités.

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[…] «Pour une immigration modérée» - c'est le nom de l'initiative qui sera présentée à la population en septembre. Si la réponse était oui, le Conseil fédéral aurait un an pour négocier la fin de la libre circulation des personnes avec l'UE. Dans une interview accordée au «journal du dimanche» , le sociologue Ganga Jey Aratnam affirme que l'immigration ne peut plus être ralentie - même pas avec de nouvelles lois. Les droits de l'homme, l'intégration en Europe et la structure économique y font obstacle. «Aujourd'hui, nous sommes trop étroitement liés et intégrés». […]
Source : https://lesobservateurs.ch/2020/08/21/ganga-jey-aratnam-sociologue-les-suisses-devraient-suivre-des-cours-dintegration-pour-comprendre-les-etrangers/

[…] Le sociologue Ganga Jey Aratnam n'est pas un provocateur, mais un homme de faits et de chiffres. Lorsqu'il a émigré du Sri Lanka en Suisse il y a 23 ans, il a appris l'allemand en trois mois. Pendant 12 ans, il a enseigné la sociologie à l'université de Bâle.
Il souhaite que la Suisse puisse célébrer son "hypervariété" de manière plus détendue : "Mais je voudrais aussi mentionner que la Suisse gère comparativement bien cette diversité, qu'il y a étonnamment peu de problèmes". […]
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"Il est important de dire les problèmes à voix haute" : Ganga Jey Aratnam à Zurich.

par Sebastian Magnani

Au Sri Lanka, il a été le détenteur de records d'athlétisme sur 800 et 1500 mètres. Même aujourd'hui, Ganga Jey Aratnam est toujours aussi rapide comme l'éclair - surtout dans ses pensées. Le sociologue, qui vit en Suisse depuis 25 ans, a tous les faits et chiffres sur l'immigration en Suisse à portée de main. Toujours élégamment vêtu, il se révèle dans la conversation un débatteur humoristique et intelligent qui identifie aussi clairement les côtés sombres de la migration. Après tout, il connaît le sujet non seulement par la théorie mais aussi par sa propre expérience.

- Lorsque vous êtes à l'étranger et que vous expliquez la migration en Suisse, que dites-vous ?

GJA: Que la Suisse est le pays le plus diversifié d'Europe - à l'exception du Luxembourg, qui, en termes de population, n'est même pas la moitié de la taille du canton de Zurich. Mais je voudrais aussi mentionner que la Suisse gère comparativement bien cette diversité, qu'il y a étonnamment peu de problèmes.
En Suisse, il n'y a pas de ghettos comme en France, ni de maisons en feu pour les demandeurs d'asile comme en Allemagne de l'Est. Et cela malgré plus d'un million d'immigrants rien qu'au cours des quinze dernières années. Pourquoi ?
Le fédéralisme aide, surtout dans le domaine de l'asile. Les demandeurs d'asile sont répartis de manière aléatoire entre les cantons. Vous ne pouvez pas dire : "Mon oncle vit dans le canton de Thurgovie, je veux y aller aussi". Il en résulte une dispersion, qui empêche la ghettoïsation et favorise la diversité. Mais il n'a pas toujours été aussi beau qu'il l'est aujourd'hui.

- Qu'en pensez-vous ?

GJA: À la fin des années 1980 et au début des années 1990, plusieurs attaques et meurtres à caractère xénophobe ont été commis en Suisse. À l'époque, le parti démocrate suisse (SD) était encore au Parlement, un parti qui polémiquait ouvertement contre les réfugiés. Le tabloïd "Blick" a mené une campagne contre les Tamouls. Mais cela est passé. Toute personne qui s'exprime contre la diversité en Suisse n'a généralement qu'un succès à court terme, au mieux. Même un Christoph Blocher a offert sa main en 1994 pour la création de la loi antiraciste.
La Suisse n'est pas perçue de manière aussi positive partout.
En effet, de nombreuses personnes à l'étranger pensent que le racisme est très répandu en Suisse et qu'il rend la vie difficile aux femmes migrantes.

L'acceptation de l'initiative sur les minarets est souvent mentionnée comme preuve. Je dois ensuite expliquer que les minarets en Suisse ne sont guère pertinents pour la pratique de la foi. Il s'agissait plutôt d'un discours islamophobe. Le vote avait une certaine fonction de soupape. Ces référendums permettent d'aborder des problèmes et de tenir des débats politiques qui sont réprimés ailleurs et qui mènent ensuite à la violence. L'initiative de limitation a également pour fonction de relâcher la pression. Mais même cela ne freinera pas, en fait, l'immigration.

- La suppression de la libre circulation des personnes serait-elle inefficace ?

GJA: Après la Seconde Guerre mondiale, nous avons choisi la voie de la migration et avons ainsi atteint la prospérité. Une autre voie aurait été possible, le Japon, par exemple, a atteint une grande prospérité sans migration. Mais ce n'est pas ce que la Suisse voulait.

Il faut savoir : La voie migratoire suisse est une voie à sens unique, il n'y a pas de retour en arrière.

- Il n'y a pas de retour en arrière, mais on pourrait ralentir la migration?

GJA: Non. Je prendrai comme exemple l'initiative Schwarzenbach de 1970, qui voulait également freiner l'immigration. Même certains partis cantonaux et syndicalistes du PS ont soutenu l'initiative afin de protéger les travailleurs indigènes. Néanmoins, l'initiative a été rejetée. Bien que des quotas aient été imposés, le regroupement et l'installation des familles ont augmenté. Une fois la diversité atteinte, on ne peut plus l'arrêter.

source: https://www.tagesanzeiger.ch/es-sollte-integrationskurse-fuer-schweizer-geben-646210628393

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Ganga Jey Aratnam  à Davos:

[...] La commission Fédérale contre le racisme cite en exemple Jaya…..
3 Recommandations de la CFR visant à promouvoir l’égalité des chances et prévenir la discrimination des personnes hautement qualifiées issues de la migration [...]

Source: https://neu.schauspielhaus.ch/en/archiv/15557/davos-state-of-the-world-weltzustand-davos-state-4

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Image en avant: Ganga Jey Aratnam  au Forum de Davos entre deux femmes portant les masques d'Arafat et Yitzak Rabin.

Commentaires, résumés, traductions: Cenator

Nouveau sondage pour matraquer que « l’initiative de l’UDC ne convainc pas »

Tel est le titre du grand format qui a fait le tour de nos médias extraordinairement diversifiés le 14 août (article réservé aux abonnés).

Des graphiques très scientifiques accompagnent l’article pour convaincre les Romands de la manière dont il faut voter pour ne pas se retrouver dans le camp des perdants.

Extraits:

– Libre circulation: Les sympathisants de l’UDC serrent les rangs avec un taux d’approbation de 91%. Les Romands l'approuvent à 36%, le Tessin à 55%, les Alémaniques à 42%.

– Votation «avions»: les femmes tirent vers le bas

– Congé de paternité: les jeunes tirent vers le haut

– La chasse aurait du plomb dans l’aile.

24'000 personnes auraient été interrogées pour cc sondage mené par les politologues de l’institut LeeWas.

Les questions ont été publiées sur les sites de Tamedia (pages payantes), entre le 11 et le 13 août. 6000 réponses provenaient de la Suisse romande.

La marge d’erreur serait de 1%.

Sources:
https://www.24heures.ch/linitiative-de-limitation-de-ludc-ne-convainc-pas-337859330658
https://www.tdg.ch/linitiative-de-limitation-de-ludc-ne-convainc-pas-337859330658

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RTS info avait publié le 7 août une invitation pour un autre sondage:

La SSR, avec l'institut gfs.bern, organise un premier sondage en vue des votations fédérales du 27 septembre prochain. Les résultats seront publiés dans la 2e partie du mois d'août.

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Influence des Sondages, Manipulations à tous les étages #3

Comment les Sondages influencent nos choix ! Manipulation bien plus que vous ne le pensez !

https://www.youtube.com/watch?v=9EoEq20Np-A

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Concernant les instituts de sondages suisses en concurrence, article du Temps.

La drôle de guerre des sondages

Paul Ronga, jeudi 23 mai 2019

Votations

En puisant dans son lectorat pour réaliser des sondages, Tamedia se place en concurrent direct de gfs.bern, leader des enquêtes d’opinion. Institut spécialisé contre groupe de presse, qui est le mieux armé pour sonder l’âme des Suisses.

«A l’avenir, les sondages seront surtout menés en ligne. Les call-centers traditionnels devraient bientôt disparaître», clame Lucas Leemann, qui réalise les sondages du groupe de presse Tamedia. L’éditeur du Tages-Anzeiger, de 20 minutes et de nombreux quotidiens régionaux publie depuis 2014 des enquêtes d’opinion avant les votations fédérales. Ce faisant, il fait concurrence à gfs.bern, le leader des enquêtes d’opinion, fondé en 1959.

Sur les sites de ses journaux, Tamedia invite ses lecteurs à s’exprimer dans des questionnaires pour pronostiquer les résultats des scrutins. Moins chère et plus rapide que les sondages téléphoniques, la méthode est plus périlleuse en raison de la difficulté à pondérer les réponses. Mais Lucas Leemann, cofondateur de l’institut LeeWas, qui réalise ces sondages pour Tamedia, ne doute pas qu’elle est devenue la plus pertinente à l’heure de l’omniprésence du numérique.

Le double oui de dimanche [19 mai 2019] a confirmé une tendance prédite aussi bien par LeeWas que par gfs.bern. Mais si ce dernier a réalisé les premiers questionnaires en ligne pour 20 minutes, l’institut continue de privilégier les enquêtes téléphoniques. Il se montre plus mesuré que LeeWas, insistant sur le fait qu’un sondage montre la formation de l’opinion à un moment donné.

Et si les lecteurs répondaient n’importe quoi sur internet? «En théorie, une manipulation est possible. Cependant, si on compare notre sondage aux sondages politiques traditionnels, on voit que nous sommes capables de produire un résultat plus précis», avance Lucas Leemann en comparant les scrutins aux résultats du dernier sondage des deux instituts.

Consultez  notre comparatif des votations fédérales depuis 2014

Son affirmation fait bondir Lukas Golder, codirecteur de gfs.bern. «Comparer la dernière vague de sondage et le résultat dans les urnes n’est pas une preuve qu’un institut est meilleur ou moins bon. Il faut pouvoir expliquer la logique du pronostic: comment on analyse les résultats des différentes vagues de sondage, quelle tendance on en tire, comment on tient compte des indécis.» Durant ces cinq dernières années, les évaluations de gfs.bern se sont en effet révélées justes, tandis que Tamedia s’est montré trop affirmatif en prédisant un oui à l’initiative «Sortir du nucléaire», refusée en 2016.

Infographie: Laetitia Troilo

L’impact des indécis

«La proportion des indécis est déterminante. S’ils sont nombreux, tout peut arriver», remarque Frédéric Schütz, statisticien à l’Institut suisse de bio-informatique. Si leur part des réponses additionnée de la marge d’erreur suffit à faire basculer la majorité, le résultat est dit «too close to call»: trop serré pour déterminer une intention de vote.

A cela s’ajoute la marge d’erreur. «Elle quantifie le fait qu’on n’interroge pas tout le monde, résume Frédéric Schütz. L’idée est que dans 95% des cas, le résultat du sondage correspondra au scrutin plus ou moins la marge d’erreur.» Les 5% restants correspondent à des cas de figure dans lesquels l’échantillon est totalement biaisé.

Atteindre les jeunes

Certaines catégories de la population sont particulièrement difficiles à atteindre par téléphone, notamment les jeunes. Pour Lucas Leemann, les sondages en ligne résolvent ce problème: «Ils semblent prendre plaisir à participer.» Lukas Golder concède que 20 minutes offre un accès privilégié aux jeunes. «Mais la moyenne d’âge des votants est de 57 ans. On doit donc être très précis avec les personnes âgées, et pour les sonder, c’est le téléphone qui fonctionne le mieux.»

De manière générale, souligne-t-il, «la qualité des interviews téléphoniques est sous-estimée tandis que celle des sondages en ligne est surestimée». Il cite en exemple le classement des sondages américains établi par le site spécialisé FiveThirtyEight: parmi les meilleurs sondeurs, aucun n’utilise principalement une méthode en ligne.

Reste que la baisse de la participation aux sondages est un problème qui affecte les instituts du monde entier. «Si un contact téléphonique est établi, le taux d’interlocuteurs souhaitant répondre a baissé à un peu moins de 20% aujourd’hui, regrette Lukas Golder. Il était d’environ 30% dans les années 70-80.»

Deux tiers de réponses écartées

Depuis l’automne 2018, pour affiner les résultats en langues française et italienne, gfs.bern complète les appels téléphoniques sur lignes fixe et mobile par des questionnaires sur internet. Parmi les 13 000 réponses récoltées sur les sites de la SSR (notamment RTS. ch et Swissinfo.ch), seules 4414 ont été conservées pour la deuxième vague, soit un tiers. LeeWas indique écarter «plus de 15% des réponses» pour des raisons de sécurité, selon son rapport méthodologique, mais ne dévoile pas les mécanismes utilisés pour ce faire.

64 000 citoyens types

Pondérer un sondage en ligne, ouvert à tous, est nettement plus risqué que de pondérer un échantillon aléatoire de la population appelé au hasard par téléphone (on parle de RDD, pour random digit dialing). Pour ce faire, Tamedia utilise la «poststratification».

«Cette méthode consiste à établir ce qu’on appelle des types idéaux, par exemple: une femme, jeune, ayant eu une formation universitaire, qui habite une zone urbaine et s’identifie avec le PDC. Au lieu de considérer que la Suisse est un pays de 8 millions d’habitants, on constitue un modèle comprenant environ 64 000 types idéaux, explique Lucas Leemann, l’un des cofondateurs de LeeWas. Pour savoir si les citoyens soutiendront une nouvelle loi, il suffit de connaître l’opinion de ces 64 000 entités. Nous modifions les données de nos modèles chaque 1 an et demi environ, pour l’améliorer et tenir compte des nouveaux recensements.»

De son côté, gfs.bern ajuste les réponses en ligne selon une pondération classique. L’institut souhaiterait un débat entre chercheurs, et non par l’intermédiaire des médias. Son mandat pour la SSR sera remis en jeu après les élections fédérales de cet automne.

article complet: https://www.letemps.ch/suisse/drole-guerre-sondages

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RAPPEL 1: Voici pourquoi les sondages vous trompent

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 juin 2020

« Joe Biden a 8 points d’avance sur Trump dans les sondages ! » Ca vous rappelle quelque chose ?

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Aucun média à part Dreuz.info ne vous expliquera pourquoi les sondages ne sont pas crédibles. Vous ne trouverez les explications suivantes nulle part ailleurs. Conserver les précieusement, elles vous seront très utiles à partir du mois de septembre, lorsque la compétition présidentielle qui se décidera en novembre commencera vraiment à s’échauffer.

Rappel sur les sondages de 2016

Quand je lis les sondages publiés ces temps-ci qui donnent Joe Biden très largement gagnant en novembre, ça me rappelle quelque chose : le soir où Donald Trump a remporté la présidentielle en 2016.

  • Le 17 octobre 2016, CBS annonce que « l’écart se creuse » entre Hillary et Trump. Hillary dépasse Trump de 9 points (1).
  • Le 23 octobre, CNN annonce qu’Hilary a 12 points d’avance sur Trump (2). C’est énorme, 12 points.
  • Le 26 octobre, The Hill annonce qu’Hillary Clinton « mène Donald Trump de 14 points au niveau national dans un nouveau sondage » (3).
  • Le 29 octobre, Reuters titre : « A 11 jours de l’élection présidentielle américaine, la candidate démocrate Hillary Clinton devance le républicain Donald Trump de 15 % » (4).

2 Et comme l’élection est décidée par le collège électoral, sur les 270 grands électeurs nécessaires pour se faire élire, le Washington Post annonçait en septembre qu’Hillary avait 244 votes et Trump 126 (5). La partie était perdue pour le candidat Trump. Jamais il ne pourrait rattraper ce retard.

3 Finalement, le 22 octobre, Reuters annonce qu’Hillary Clinton a 95% de chances d’être élue (6). Je pense que là, plus personne ne doute de l’issue.

Je vous rappelle ces chiffres parce que dans le cadre de mes recherches pour cet article, je suis tombé sur plusieurs papiers de journalistes qui écrivent aujourd’hui que les instituts de sondage ne s’étaient « pour ainsi dire pas trompés » en 2016. La gauche considère qu’il ne faut jamais laisser la réalité se mettre en travers de son narratif.

Vous avez donc à l’esprit que les sondeurs se sont fortement trompés, en 2016 (à part le Los Angeles Times, qui contrairement à tous les autres organismes, interroge tout le temps les mêmes personnes). Rasmussen a été le moins loin du bon résultat.

Et vous devez vous demander pourquoi ils ne s’ajustent pas. En trois mots : ils ne veulent pas.

Je pense qu’il est important de vous expliquer comment sont conduits les sondages.

Public visé

Certains sondages interrogent les Américains en général, voire même les millions d’étrangers qui n’ont pas le droit de vote, d’autres ciblent les électeurs inscrits qui peuvent voter – s’ils le décident – et enfin, plus précis, certains sondages interrogent ceux qui vont « très probablement voter » (likely voters).

Seuls les sondages des Likely voters s’approchent de la situation réelle. Il est inutile de demander à quelqu’un qui n’est pas inscrit, ou qui n’a pas l’intention de voter, comment il pense voter : il vous donnera une réponse parce que vous lui posez la question, mais sa réponse ne reflète pas son intention.

Ne jamais croire les sondages en ligne

Les sondages en ligne ne valent rien : personne ne contrôle qui répond, et si une personne ou un groupe décide de mobiliser tous ses contacts pour massivement peser dans une direction, et fausser les résultats, rien n’est plus facile. De plus, les personnes âgées ne répondent pas aux sondages en ligne, ce qui fausse structurellement tous les résultats dans une proportion importante.

De la même façon, les sondages qui appellent les gens sur leur téléphone mobile excluent une proportion importante de vieux : 29% des plus de 65 ans n’ont pas de mobile (7)

En petits caractères à la fin de certains sondages, il y a une partie que personne ne lit. Y est indiqué l’échantillon retenu, c’est-à-dire le nombre de Démocrates, de Républicains et d’Indépendants interrogés.

  • Si je demande à 250 Démocrates et 250 Républicains s’ils approuvent Donald Trump, je n’aurais pas le même résultat que si je questionne 300 Démocrates et 200 Républicains. C’est pourtant ce que font les sondeurs, et c’est pourquoi ils donnaient Hillary vainqueur. Et aujourd’hui Biden largement en tête.

Les sondages favorisent donc fortement les Démocrates.

Ce n’est pas tout…

Les sondeurs interrogent aussi des Indépendants. Ce sont les gens qui sont inscrits dans les bureaux de vote, mais sans affiliation politique : ils votent selon les sujets et non selon les partis.

  • Mais il existe plusieurs sortes d’Indépendants. Il y a ceux qui penchent à gauche et votent souvent Démocrates, ceux qui penchent à droite et votent souvent Républicains, et ceux qui votent vraiment selon le candidat et son programme.

Là encore, si les sondeurs prennent plus de personnes qui penchent Démocrate que Républicain, il n’y a aucun moyen de le savoir précisément : la catégorie n’est pas détaillée.

Les sondeurs ne disent pas si ce sont des Indépendants de gauche ou de droite, ni dans quel Etat ils conduisent leur sondage. Un Indépendant de Californie, c’est presque toujours une personne qui vote Démocrate. Le même au Texas vote presque toujours Républicain, tandis que celui du Nevada va voter quelques fois Démocrate, quelques fois Républicain.

Voilà pour les grandes lignes.

Fausser un sondage en deux leçons

Si on interroge 35% de Démocrates, 27% de Républicains, et 38% d’Indépendants, l’écart est déjà de 8 points en défaveur des Républicains : les résultats des sondages qui donnent Biden gagnant sont totalement faussés par ce pourcentage. Si en plus, les 38% d’Indépendants interrogés sont sur la côte Ouest et à New York, cela fausse encore plus les résultats.

Pourquoi fausser les résultats ?

La question suivante est : pourquoi fournissent-ils des sondages sur les mêmes bases qu’en 2016, alors qu’ils se sont totalement vautrés ?

La réponse est simple : s’ils ne fournissent pas des sondages où Trump est à la traîne, les médias ne les achètent pas.

La quasi-totalité des médias et des télés étant de gauche, ils ne veulent pas de sondages honnêtes qui interrogeraient autant de Démocrates que de Républicains, et la même proportion d’Indépendants de droite et de gauche.

De plus, un sondage qui donne un candidat perdant peut avoir un effet psychologique déprimant sur les électeurs de ce candidat.

  • Les moins impliqués en politique décideront souvent de rester chez eux s’ils ont l’impression que leur vote ne fera aucune différence, puisque les sondages leur disent que leur candidat va perdre.
  • Vous me répondrez que cela peut aussi avoir l’effet inverse en poussant les gens à se mobiliser pour inverser la tendance. Ce n’est pas le cas, puisque les plus motivés votent quoi que disent les sondages.

Conclusion

Si vous considérez la marge d’erreur de 2 à 3% indiquée par le sondeur, les 6 à 8% de Démocrates en plus, et le biais Démocrate réclamé par les médias, vous ne pouvez pas faire confiance aux sondages. Malheureusement, vous ne pouvez pas non plus totalement éviter d’être influencé par eux.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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  1. https://www.cbsnews.com/news/cbs-poll-clintons-lead-over-trump-widens-with-three-weeks-to-go/
  2. https://edition.cnn.com/2016/10/23/politics/hillary-clinton-donald-trump-presidential-polls/index.html
  3. https://time.com/4546942/hillary-clinton-donald-trump-lead-poll/
  4. https://www.reuters.com/article/us-usa-election-poll/clinton-enjoys-solid-lead-in-early-voting-reuters-ipsos-poll-idUSKCN12T0J6
  5. https://www.sj-r.com/new-50-state-poll-shows-exactly-clinton-holds-advantage-trump?template=ampart
  6. https://www.reuters.com/article/us-usa-election-poll-electoral-idUSKCN12M0JR
  7. https://www.knoxseniors.org/people-over-65-left-behind-and-left-out/

source: https://www.dreuz.info/2020/06/22/voici-pourquoi-les-sondages-vous-trompent/

voir aussi: http://www.dreuz.info/2016/10/10/sondages-qui-a-gagne-le-second-debat-trump-et-de-tres-loin/

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RAPPEL 2:  Initiative de limitation de la libre circulation avec l’UE » – Le travail de sape des sondages a déjà débuté

Roger Scruton: Dans une société qui idolâtre l’« inclusion », la seule « phobie » permise est celle dont les conservateurs sont la cible

Roger Scruton (1944 - 2020), philosophe très british, pourfendeur absolu du politiquement correct !

Citations de Roger Scruton :

1. Chapitre la débilité de notre époque :

1) En France, l'intellectuel de gauche est un prêtre sans Dieu.

2) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
À l'époque (années 70), l'ensemble des dirigeants du pays semblait dévoué à maintenir la cadence régulière du déclin culturel et économique, dans l'espoir de réaliser cette société égalitaire nouvelle où chacun aurait la même chose, puisque personne n'aurait rien.

3) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
La tentative comique d'établir une Constitution pour l'Europe donna lieu à un document si long et complexe qu'il en était entièrement inintelligible. Le préambule réussit à exclure la religion chrétienne de l'idée d'Europe, tandis que le reste du document - qui consistait bien davantage à étendre les pouvoirs des institutions européennes qu'à y mettre des limites - était destiné à anéantir la démocratie. Étant donné que le legs de l'Europe au monde consiste dans les deux grands biens que sont la chrétienté et la démocratie, il est à peine surprenant que l'UE ne reçoive plus l'aval du peuple européen, même si elle a créé un réseau de clients dont le soutien est infaillible.

4) L'erreur et l'orgueil de Roger Scruton

Les critiques de Galbraith à l'encontre du système américain lui valurent sans surprise d'y occuper une position sécurisée. Mais sa nomination au poste d'ambassadeur en Inde en 1961 le poussa à adopter une vision un peu plus mesurée et réaliste, et il prit un temps conscience de cette réalité qu'un siècle de pensée marxiste avait trouvé les moyens de nier : ce n'est pas le système économique d'une nation qui détermine sa nature, mais ses institutions politiques. Il comprit aussi qu'un ordre politique qui honore ses détracteurs est radicalement différent d'un ordre politique qui les honore en les envoyant à la mort au Goulag.

5) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Savoir comment cette classe politique si détachée, en apparence, des loyautés ordinaires, est advenue, est une vraie question pour les conservateurs. Dans le cas de la gauche, le mystère n'est pas si difficile à percer. Il y a des chemins vers la politique, à gauche, qui passent outre toutes formes naturelles de vie humaine. On commence avec une cause, on rejoint une ONG, on essaie de se caser dans un "quango"***, on entre dans le gouvernement local, on acquiert l'habitude de dépenser l'argent des autres, et on apprend à manœuvrer la machine politique. Tout cela peut s'obtenir sans prendre de risque ni jamais accomplir ce qui serait pour d'autres une bonne journée de travail. Dans une certaine mesure, de tels chemins vers la politique existent aussi à droite : on commence avec une sorte de vide moral élégant et on se présente comme un consultant - en d'autres termes, quelqu'un dont aucune entreprise n'a besoin avant qu'il n'apparaisse. Presque toutes les entreprises modernes sont recouvertes de ces parasites - consultants en management, consultants en relations publiques, consultants en "responsabilité sociale d'entreprise", etc., affairés à rappeler aux dirigeants les problèmes qui n'auraient jamais, autrement, traversé leur esprit. Pourtant, rien n'oblige à ce que ce processus produise une classe politique aussi détachée de l'humanité que celle que nous avons devant les yeux. Il doit y avoir des moyens pour un consultant de se frotter à la réalité de temps en temps, de façon à comprendre que nous vivons par et à travers nos attachements, et sommes perdus lorsqu'on nous les prend.

*** Au Royaume-Uni, en Irlande ou en Australie on parle de quangos (quasi non-governmental organisation ou « organisation quasi-non gouvernementale »).

 

6) L'erreur et l'orgueil de Roger Scruton
La distinction entre l'État et la société civile fut exprimée de diverses façons par Burke et Hegel, en réponse à la Révolution française et à la confiscation de l'héritage social français qu'elle initia. On a pu constater au XXème  que les États socialistes à travers le monde absorbaient et supprimaient les associations librement constituées, les remplaçant par des bureaucraties hiérarchisées de leur cru. Dans la vision de gauche radicale, tous les pouvoirs au sein d'une société civile sont attribués, de manière explicite ou implicite, à l'État ou à la "classe" qui le contrôle. Ils sont entre les mains de l'"hégémonie" dominante (Gramsci) ou des "appareils idéologiques d'État" (Althusser). Pour les gauchistes, chaque association, chaque institution, chaque "petit peloton" est "toujours déjà" politique. Ainsi, lorsque l'État intervient pour supprimer les écoles privées, pour nationaliser les industries, pour confisquer les biens des églises, pour remplacer les équipes de secours locales ou criminaliser certaines activités "inconvenantes" telles que la chasse au renard ou l'usage du tabac dans les bars, cela n'est en rien considéré comme un abus de pouvoir. L'État est responsable de la vie sociale, et en tant que tel, il remplace simplement une forme de société par une autre, qui est meilleure.

 

7) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Je n'ai jamais entièrement adhéré à la rhétorique du libre échange des thatchériens. Mais je sympathisais profondément avec les motifs de Thatcher. Elle voulait faire reconnaître à l'électorat que la vie d'un individu lui appartient et que la responsabilité de la vivre ne peut pas être endossée par un autre, encore moins par l'Etat. Elle espérait libérer le talent et l'entreprise, qui, malgré des décennies de bla-bla égalitaire, existaient toujours, pensait-elle, dans la société britannique.

 

8) Conservatisme de Roger Scruton
Dans une société qui idolâtre l' "inclusion", la seule "phobie" permise est celle dont les conservateurs sont la cible.

 

9) L'erreur et l'orgueil de Roger Scruton
Le contraste implicite entre la guerre et les massacres nazis d'une part (décrits comme des fins en soi), et la guerre et les massacres perpétrés par le communistes d'autre part (décrits comme des moyens pour parvenir à une fin), n'est pas non plus d'un grand secours. Dans ce contexte et à l'échelle de ces choses, il est impossible de prendre cette distinction au sérieux. Une personne capable d'écrire à la manière de Badiou a de toute évidence perdu la notion de ce qu'est un crime. Comme pour Hosbawm, Sartre, Lukacs et Adorno, le crime pour Badiou n'est pas un crime, si l'utopie est l'objectif visé.

 

10) L'erreur et l'orgueil de Roger Scruton
L'ouvrier est censé tirer profit de sa relation avec l'intellectuel. Mais l'avantage revient surtout à l'intellectuel, puisqu'il est le seul à en dicter les termes. Le zèle compatissant de l'intellectuel (comme décrit par Rousseau) repose sur un besoin émotionnel trop grand et trop pressant pour ne pas être tyrannique. Si les intellectuels se montrent sans pitié envers les ouvriers sur lesquels ils mènent leurs expériences, c'est entre autres parce que, considérant le monde du point de vue "totalisant" du royaume des fins, ils ne peuvent percevoir l'existence réelle, mais empirique, de leurs victimes. L'ouvrier s'en trouve réduit à une simple abstraction, non de par le dur labeur de la production capitaliste, mais de par la rhétorique enflammée des intellectuels de gauche. Il est le moyen par lequel l'intellectuel parvient à l'exultation, et peut être supprimé sans scrupule s'il échoue à sa tâche. C'est cet anéantissement intellectuel du simple ouvrier empirique qui a rendu possible son extermination de masse dans le simple monde empirique.
p. 187, "Sartre et Foucault".

 

11) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
La déqualification de la société s'est produite en partie parce que le système éducatif a changé en réponse à l'offre plutôt qu'à la demande de son produit. La croissance des diplômes de pacotille et de l'expertise charlatanesque a été amplifiée par la disponibilité du financement public pour les rentiers de l'éducation. Les victimes en sont les étudiants, séduits par la pensée qu'un diplôme en sociologie des médias permet de travailler dans les médias, ou qu'un diplôme en "peace studies" de corriger le monde. Le besoin est immense, dans le monde occidental, d'un système d'enseignement supérieur plus libre, qui offre aux étudiants des qualifications qui leur seront utiles, et où les enseignants doivent faire la preuve de leur expertise.

 

12) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
À d'autres égards, la culture de la répudiation reflète l'écroulement des Lumières. Comme on le remarque fréquemment, l'esprit de libre examen est en train de disparaître des écoles et universités occidentales. Des livres sont inclus ou exclus des programmes selon leur caractère politiquement correct; les règles de langage et les services de soutien psychologique policent la parole et la conduite des étudiants et des enseignants; bien des cours sont conçus pour inculquer la conformité idéologique plutôt que l'art du libre examen, et les élèves sont souvent sanctionnés pour avoir tiré des conclusions hérétiques des grandes questions du temps.

 

13) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Si votre budget provient de l'Etat, vous voterez pour l'homme politique qui promet de l'augmenter. De cette façon, les partis de gauche sont parvenus à compter sur le vote de certains groupes, en payant ces votes avec les impôts de ceux qui votaient pour leurs opposants. En France, aujourd'hui, on demande aux contribuables de la classe moyenne, dont le nombre se réduit comme peau de chagrin, de soutenir un grand nombre de personnes à la charge de l'Etat.

 

14) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Dans tout le monde occidental, l'État providence, dans sa forme actuelle, surpasse nos moyens financiers, et l'emprunt constant auprès des générations futures ne rendra son effondrement que plus dévastateur quand il se produira. Cependant rares sont les partis au pouvoir qui prennent le risque d'entreprendre sa réforme radicale, par peur d'être pris en otage par la gauche, pour laquelle ce n'est pas seulement une question emblématique, mais un moyen d'appeler au rassemblement ses électeurs captifs.

 

15) Conservatisme de Roger Scruton
L'idéologie est une sorte de politique de la guerre, avec un message : vous êtes avec nous ou contre nous, et nous gagnerons quoi qu'il arrive.

 

2. Chapitre décence / bon sens / vérités profondes :

1) « Je crois que les choses bonnes peuvent être aisément détruites, mais non aisément créées. »

 

2) GeorgesSmiley   17 février 2020
De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
L'Angleterre de ma jeunesse était célèbre dans le monde entier pour l'attitude et les principes de sa force de police. Notre gendarmerie n'était pas le bras armé du gouvernement central, mais une organisation locale, responsable devant les conseils locaux. Le "bobby" lui-même était formé comme un ami de la communauté qu'il servait, et le signe en était qu'il avait pour seule arme un carnet et un drôle de sifflet en étain. Il connaissait les gens de son quartier et prenait un intérêt paternel à leur bien-être. Les enfants venaient à lui quand ils étaient perdus, les étrangers lui demandaient leur chemin, et tous le saluaient avec le sourire. Ainsi conçue, la force de police anglaise servait à mettre en valeur une vérité fondamentale du droit anglais, celle que ce droit n'existe pas pour contrôler l'individu mais pour le rendre libre. Le droit commun est du côté du citoyen contre ceux - qu'ils soient des hommes politiques qui excèdent leur pouvoir ou des criminels ordinaires - qui souhaitent le plier à leur volonté contre son gré. C'est cette conception du droit qui sous-tend la politique conservatrice dans le monde anglophone, et c'est aujourd'hui ce qui mérite le plus d'être défendu contre les forces adverses.

3) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Burke voyait la société comme l'association des morts, des vivants et des personnes à naître. Le lien à son fondement n'est pas le contrat, mais quelque chose qui s'apparente davantage à l'amour. La société est un héritage partagé pour le bien duquel nous apprenons à circonscrire nos exigences, à considérer notre place dans l'univers comme partie d'une chaîne continue du donner et du recevoir, et à reconnaître que les bonnes choses dont nous héritons ne sont pas là pour être gâchées. Une ligne d'obligation nous relie à ceux qui nous ont donné ce que nous avons, et notre souci pour l'avenir en est la prolongation. Nous prenons en compte l'avenir de notre communauté non par des calculs de coûts et bénéfices, mais plus concrètement, en nous considérant comme les héritiers de bénéfices que nous devons transmettre.

 

4) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Robert Conquest a énoncé un jour les trois lois de la politique et la première affirme que tout homme, dans les sujets qu'il connaît bien, est à droite. Mon père (qui était un syndicaliste membre du parti travailliste) illustrait parfaitement cette loi. Il connaissait la campagne, l'histoire locale et les anciennes façons de vivre, de travailler et de construire. Et par la connaissance de ses sujets, il devint, à leur égard, un ardent conservateur. Là se trouvaient les bonnes choses qu'il souhaitait conserver. Je compris pour la première fois dans ma vie, qu'il est toujours justifié de conserver quelque chose, si ce qu'on propose à la place est pire. Cette loi de raison pratique a priori est aussi la vérité du conservatisme.
Au cœur du socialisme de mon père, par conséquent, résidait un profond instinct conservateur.

 

5) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Le point de départ du conservatisme est ce sentiment que les personnes d'âge mûr partagent sans mal : le sentiment que les choses bonnes peuvent être aisément détruites, mais non aisément crées. C'est particulièrement vrai de ce qui se présente à nous comme des biens collectifs : la paix, la liberté, le droit, la civilité, l'esprit public, la protection de la propriété, la famille, tous domaines où nous dépendons de la coopération des autres tout en n'ayant aucun moyen de l'obtenir sans leur aide. Concernant ces biens, l'œuvre de destruction est rapide, aisée et exaltante; l'œuvre de création lente, laborieuse et maussade. C'est une des leçons du XXème siècle. C'est aussi une raison pour laquelle les conservateurs subissent un tel désavantage quand il s'agit de l'opinion publique. Leur position est vraie mais ennuyeuse; celle de leurs adversaires enthousiasmante mais fausse.

 

6) Conservatisme de Roger Scruton
Pour comprendre la préhistoire du conservatisme, il nous faut ainsi accepter que les idées ont une influence considérable sur les affaires humaines, reconnaître qu'elles ne surgissent pas seulement d'autres idées et qu'elles puisent souvent à la source de dispositions biologiques, sociales et politiques bien plus profondes que la seule rationalité.

 

7) Conservatisme de Roger Scruton
Le conservatisme moderne est un produit des Lumières, mais il engage des aspects de la condition humaine que l'on peut voir à l’œuvre dans toutes les civilisations et à chaque moment de l'histoire.

 

8) Conservatisme de Roger Scruton
Le conservatisme est bien ce que son nom désigne : la tentative de conserver la communauté que nous possédons, non pas l'ensemble de ses caractéristiques singulières - comme le disait Burke, "nous devons réformer pour conserver", -, mais celles qui permettent d'assurer la survie de la communauté dans le temps.

 

9) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
(L'Histoire) a de la valeur, pour nous, parce qu'elle contient des hommes sans les efforts et la souffrance desquels nous n'existerions pas nous-mêmes. Ces personnes ont produit les contours physiques de notre pays; mais elles ont aussi produit ses institutions et ses lois, et se sont battues pour les préserver. Dans tous les sens de l'obligation sociale, elles méritent de notre part un devoir de mémoire. Nous ne faisons pas qu'étudier le passé : nous en héritons, et l'héritage apporte avec lui non seulement les droits de propriété, mais les devoirs de la fiducie. Les choses pour lesquelles certains se sont battus ou sont morts ne devraient pas être inconsciemment dilapidées. Car elles sont la propriété de ceux qui ne sont pas encore nés.

 

10) Conservatisme de Roger Scruton
Contre l'administration verticale de l'État collectiviste moderne, les conservateurs et les libéraux s'accordent sur la défense d'un ensemble d'exigences : celles notamment d'un gouvernement limité, d'institutions représentatives, de la séparation des pouvoirs et des droits fondamentaux des citoyens.

 

11) Conservatisme de Roger Scruton
Nous autres êtres humains vivons naturellement dans des communautés liées par la confiance mutuelle. Nous avons besoin d'un foyer partagé, d'un espace de sécurité dont nous pouvons revendiquer l'occupation sans contestation, où nous pouvons faire appel à l'assistance des autres membres en cas de menace. Nous avons aussi besoin de vivre en paix avec nos voisins et de disposer de procédures pour garantir cette paix. Nous avons enfin besoin de l'amour et de la protection que nous procure la vie de famille. Tenter de modifier l'une de ces données de la condition humaine reviendrait à violer les impératifs enracinés dans l'ordre biologique d'une part, les nécessités de la reproduction sociale d'autre part. Si nous aspirons à élaborer une philosophie politique ne serait-ce que vaguement crédible, nous ne pouvons faire comme si ces facteurs étaient trop éloignés du monde des idées pour être pris en considération. Or la propriété des utopies modernes est précisément d'ignorer ces contraintes, d'imaginer des sociétés sans droit (Marx et Engels), sans familles (Laing), sans frontières et sans défenses (Sartre). Beaucoup d'encre conservatrice a été gaspillée (y compris par moi-même) pour contrer de telles conceptions auxquelles ne peuvent croire que les gens incapables de voir la réalité en face et par conséquent imperméables au débat d'idées.

 

12) Conservatisme de Roger Scruton
La forme politique de la coexistence est un accomplissement précieux que les conservateurs, les libéraux et les socialistes devraient chérir et dont ils devraient être prêts à payer le prix. Cette forme est pourtant menacée, d'un côté, par l’intransigeance islamiste et, de l'autre, par la culture de rejet qui a imprégné la gauche, dénonçant comme "raciste" ou "xénophobe" toute tentative de défense de notre patrimoine.

 

13) Conservatisme de Roger Scruton
Le conservatisme moderne a d'abord défendu la tradition contre les demandes de souveraineté populaire. Au nom de la religion et de la haute culture, il s'est opposé à la doctrine matérialiste, avant de s'associer au libéralisme classique dans la lutte contre le socialisme. Aujourd'hui, tentant de se redéfinir, il apparaît comme le meilleur défenseur de la culture occidentale menacée par deux ennemis en particulier : le politiquement correct qui contraint la liberté d'expression et ramène tout à la culpabilité de l'Occident, et l'extrémisme religieux, l'islamisme militant notamment, promu par les sectes wahhabites et salafistes. Malgré ses transformations, le conservatisme garde pourtant les traces de ses origines : sa conviction que le bien est plus facilement détruit que créé, sa détermination à sauver ce bien face aux changements orchestrés par le pouvoir politique.

 

14) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Ces expériences ont contribué à me convaincre que la civilisation européenne dépendait du maintien de frontières nationales et que l'UE - qui est un complot pour dissoudre ces frontières - était devenue une menace pour la démocratie européenne. Par la supervision des cours européennes et la forme de sa législation, l'UE a créé une classe politique qui n'est plus comptable auprès des citoyens. La Commission européenne elle-même adopte des lois qui ne peuvent être outrepassées par les parlements nationaux, à la suite d'une discussion à huis clos entre des bureaucrates qui jamais ne sont appelés à répondre de leurs décisions.

 

15) conservatisme de Roger Scruton
La vie des êtres humains n'est pas seulement faite de coopération, elle recèle aussi une part de compétition. Pour cette raison, on doit s'assurer, dans les principes, que la compétition est pacifique et que les conflits peuvent être résolus. Presque toutes les utopies imaginées par les auteurs modernes considèrent que les individus sont capables de vivre dans des systèmes où seuls les liens de coopération assurent la sociabilité, et où la part du conflit a été évacuée. Voilà pourquoi les utopies sont invraisemblables - car elles renvoient à des arrangements purement abstraits entre être nouménaux, comme dans le communisme intégral prédit par Marx et Engels dans l'idéologie allemande (1845), ou dans les pays féeriques de l'Angleterre néo-gothique de William Morris décrits dans Nouvelles de nulle part. La rivalité est un trait fondamental de notre nature, elle est à la fois la cause principale de nos problèmes et la solution dont nous disposons pour les régler

 

16) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Lorsque Burke et Maistre entreprirent de faire le procès de la Révolution française, rien ne les impressionna davantage que son zèle antireligieux. Avec la persécution de l'Église, il n'était pas seulement question d'ôter à celle-ci son pouvoir social et ses propriétés. Les révolutionnaires voulaient posséder les esprits que l'Église avait recrutés, et à cette fin, ils insistèrent pour que les prêtres prêtent serment à la Révolution - un serment qui devait prendre le pas sur leurs vœux de chasteté et d'obéissance.
Les révolutions suivantes ont considéré de manière similaire l'Église comme l'ennemi public numéro un, précisément parce qu'elle crée un royaume de valeurs et d'autorité hors d'atteinte de l'État. Il est nécessaire, dans la conscience révolutionnaire, d'entrer dans ce royaume et d'en voler la magie.

 

17) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
La Convention (de Genève relative au statut des réfugiés) permet aux dictateurs d'exporter leurs opposants sans y gagner la mauvaise réputation qui serait la leur s'ils les tuaient. Le coût de la Convention, dans son ensemble, est donc supporté par les États respectueux des lois. Jusqu'ici, un silence gêné a prévalu à cet égard -l'un des problèmes les plus graves de l'Europe moderne. Nombre de ceux qui réclament l'asile apportent avec eux les folies islamistes des pays d'où ils se sont échappés. Certains réclament les avantages de la citoyenneté, allant jusqu'à ester en justice (Ester en justice, est l'action d'intenter des actions devant les tribunaux et de se défendre lorsqu'on est l'objet de poursuites.) pour obtenir ces "droits de l'homme", tout en refusant de reconnaître qu'ils ont des devoirs, en retour, envers l'Etat qui les accueille. Aujourd'hui, des citoyens anglais partent faire le djihad contre le peuple britannique, et les accuser de trahison leur semblerait aussi incompréhensible que de suggérer qu'il y a de la trahison sur la lune. Ne devrions-nous pas traiter ce problème en consultant l'intérêt national plutôt qu'en nous soumettant à un traité signé avant notre naissance ?

 

18) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Il est vrai que Bismarck a rassemblé les principautés allemandes en imposant un système de droit unifié et une bureaucratie administrée de façon centralisée. Et il est tout à fait probable que le succès de Bismarck ait inspiré Jacques Delors et ses semblables, qui ont cherché à obtenir une unification similaire à travers l'Europe. Mais l'intention de Bismarck était de créer un État-nation; il partait de la présupposition d'une langue commune, de coutumes communes et de frontières validées par l'histoire.

 

19) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
La part de l'Europe dans le commerce et la richesse mondiale, en rapide diminution, fait partie de ces rééquilibrages du pouvoir qui se produisent tous les quelques siècles. L'immigration de masse, d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient a donné naissance à des minorités potentiellement déloyales, ou à tout le moins antinationales, au cœur de la France, de l'Allemagne, des Pays-Bas, des pays scandinaves et de la Grande-Bretagne. La foi chrétienne a reculé de la vie publique, laissant un vide où le nihilisme, le matérialisme et l'Islam militant se sont engouffrés sans résistance. La population européenne vieillit et diminue - sauf en Grande-Bretagne, destination de choix de tant de migrants européens, désormais en proie, de ce fait, à un profond conflit. Face à ces maux, qui définissent la nouvelle crise de l'Europe autant que la montée du totalitarisme définissait l'ancienne, mettre exclusivement l'accent sur "l'intégration" est au mieux une idée sans pertinence, au pire une erreur fatale.

 

20) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Une fois distinguées l'ethnicité et la culture, la voie est ouverte pour reconnaître que toutes les cultures ne sont pas également admirables, et qu'elles ne peuvent pas toutes vivre aisément côte à côte. Le nier revient à renoncer à la possibilité même du jugement moral, et de ce fait à nier l'expérience fondamentale qu'est celle de la communauté. C'est précisément ce qui provoque l'hésitation des multiculturalistes. C'est la culture, non la nature, qui enjoint une famille à tuer la fille tombée amoureuse d'un étranger, à exposer les filles à la mutilation génitale si elles veulent être respectables, à tuer l'infidèle si Allah l'exige. Vous pouvez penser, à lire ces exemples, qu'ils datent de notre préhistoire. Mais lorsque, soudainement, ils se produisent en notre sein, vous êtes légitime à regarder en face la culture qui les promeut. Vous êtes légitime à dire que ce n'est pas là notre culture et qu'ici ces pratiques n'ont pas droit de cité. Et vous serez probablement tenté de faire un pas supplémentaire, celui auquel les Lumières nous invitent naturellement, en disant qu'elles ne devraient avoir droit de cité nulle part.

 

21) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Le politiquement correct nous exhorte à être aussi "inclusifs" que nous le pouvons, et à ne pas discriminer ni en pensée, ni en paroles, ni en actes les minorités ethniques, sexuelles, religieuses ou comportementales. Afin que nous soyons inclusifs, on nous encourage à dénigrer ce que nous ressentons comme particulièrement nôtre. Le directeur général de la BBC a récemment condamné son organisation et ses programmes comme odieusement blancs et de classe moyenne. Les universitaires regardent de haut une culture établie par des "Mâles Blancs, Européens et Morts". De telles déclarations abusives expriment le code du politiquement correct. Car bien qu'elles impliquent des condamnations délibérées basées sur la classe, le sexe ou la couleur, le but n'est pas d'exclure l'Autre mais de nous condamner nous-mêmes. L'aimable plaidoyer pour l'inclusion masque le désir fort peu aimable d'exclure l'ancien responsable de l'exclusion : en d'autres termes, de répudier l'héritage culturel qui nous définit. À bas notre culture !

 

3. Chapitre déconstruction / nihilisme :

1) GeorgesSmiley   13 juin 2019

De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Prenez n'importe quel aspect de l'héritage occidental dont nos ancêtres étaient fiers, ET VOUS TROUVEREZ DES COURS, à l'université, consacrés à sa déconstruction. Prenez n'importe quel caractère positif de notre héritage politique et culturel, ET VOUS TROUVEREZ DES EFFORTS CONCERTÉS, à la fois dans les médias et l'université, pour le placer entre guillemets et lui donner l'air d'une imposture ou d'une supercherie. Or un important segment de l'opinion politique, à gauche, cherche à promouvoir ces critiques et à les transformer en actions politiques.
C'est à cette "culture de la répudiation", comme je la nomme, que nous devons attribuer les récentes attaques contre l' État-nation et l'idée nationale. Le conservatisme est quant à lui une culture de l'affirmation. Il concerne ce à quoi nous accordons de la valeur et que nous souhaitons défendre. Quiconque comprend ce qui est en jeu dans le conflit mondial qui se développe aujourd'hui en viendra à voir, je pense, que la nation est l'une des choses que nous devons garder.

 

2) https://www.babelio.com/auteur/Roger-Scruton/132320/citations
Tout ce qui est innocent et normal est devenu suspect, en particulier en France. Personne n'a riposté en montrant la beauté de la vie bourgeoise, qui accomplit une forme d'épanouissement de l'homme..

 

3) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
La question présente dans l'esprit de tous est de savoir comment rectifier une erreur si manifeste. La pire erreur en politique est celle de Lénine - l'erreur de détruire les institutions et les procédures qui permettent de reconnaître les erreurs. Quelque chose de similaire se produit dans l'UE, dont les élites, face aux problèmes croissants posés par le mécontentement populaire, les migrations de masse, les difficultés de la monnaie unique et l'effondrement des économies de sa périphérie, répondent par un cri unique : plus d'Europe. En d'autres termes, non pas un retour en arrière vers le connu, mais un saut en avant dans le vide. Ce qui est délirant, c'est que nos représentants élus ont attendu la onzième heure pour dire ce qu'ils auraient dû dire il y a trente ans : non pas plus d'Europe, mais moins.

 

4) L'erreur et l'orgueil de Roger Scruton
Au lendemain de 1989, il sembla un temps que le programme communiste avait été défait, et que tout indiquait un rejet décisif des idées qui avaient réduit en esclavage les peuples d'Europe de l'Est depuis la guerre. Mais la machine à non-sens fut lancée pour détruire les jeunes pousses de l'argument rationnel, pour tout recouvrir d'un brouillard d'incertitude et pour relancer l'idée - déjà présente et toxique chez Lukacs - que la vraie révolution était encore à venir, et que ce serait une révolution des mentalités, une libération intérieure, contre laquelle l'argument rationnel (qui est une simple "idéologie bourgeoise") ne peut se défendre. Ainsi, le règne du non-sens coupa si radicalement la question de la révolution de toute possibilité d'enquête rationnelle que celle-ci ne pouvait plus être directement posée.
p. 458

 

5) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
Notre civilisation s'est mise à la recherche de la Jérusalem céleste, et nous la recherchons toujours dans les centres usés de nos villes historiques. Le pèlerinage à Prague, Venise ou Florence est un incontournable du Grand Tour de l'athée moderne. Mais le désir inlassable d'effacer le sacré persiste : presque chaque ville a sa version du Centre Pompidou parisien, une aire de jeu facétieuse implantée au milieu d'un panorama d'ordre et de grâce. Depuis ce centre de profanation irradie l'appel du Corbusier à la démolition totale, à un nouveau départ, à une nouvelle forme de ville, la ville de l'incroyance où le sens sera ouvertement tourné en dérision dans le miroir. Partout en Asie et au Moyen-Orient, nous assistons à l'érection de cette nouvelle forme de ville, sans recoins, sans ombres, sans secrets. Nous Européens résistons à cette maladie du mieux que nous pouvons, sachant que la perte de la ville sera la perte de trop. Et nous avons sûrement raison : car nous nous battons pour le foyer que nous aimons, contre ceux qui profitent de sa destruction.

 

6) De l'urgence d'être conservateur de Roger Scruton
À gauche comme à droite, les hommes politiques ont pris l'habitude d'éviter ou d'ignorer les préoccupations de l'électorat, et d'étaler publiquement leur statut de célébrité. L'influence du "quatrième état" comme Burke nommait la presse de son époque, est inévitable; mais les hommes politiques, semble-t-il, n'ont plus de volonté affirmée de leur résister, et sont prêts, dans toute compétition électorale, à faire passer leur image médiatique avant l'intérêt national.
C'est en partie à cause de cela que la question de l'immigration est devenue politiquement litigieuse. Car l'immigration est un sujet sur lequel les journalistes progressistes peuvent exposer leur conscience à peu de frais, et adopter la posture de champions des plus vulnérables. La pression est constante aux États-Unis d'offrir une amnistie aux immigrés illégaux - en d'autres termes, d'accepter comme citoyens des personnes qui ont montré leur mépris pour la loi. Dans le cas de la Grande-Bretagne, le sujet est allé bien plus loin, le parti travailliste ayant encouragé l'immigration de masse sans égard pour sa quantité ou sa qualité, et le Traité européen ayant dans tous les cas annulé la souveraineté nationale en la matière. Cette question est devenue si importante, en effet, qu'il est désormais dangereux d'en discuter, par crainte des chasses aux sorcières et des persécutions qui s'ensuivent inévitablement.

 

4. Chapitre STUPIDITÉS de Roger Scruton :

1) Si tel est le cas, comment devrions-nous défendre l'Occident contre le terrorisme islamiste? Je proposerai une brève réponse à cette question. Premièrement, nous devons être clairs sur ce que nous défendons et ce que nous ne défendons pas. Nous ne défendons pas, par exemple, notre richesse ou notre territoire; ces choses ne sont pas en jeu (PR : Ici, Scruton est cinglé, bien sûr que nous défendons notre territoire et nos richesses). Nous défendons plutôt notre héritage politique et culturel, incarné dans les sept caractéristiques que j'ai retenues ici pour attirer l'attention.
source : http://azure.org.il/include/print.php?id=485

Azur no. 35, hiver 5769/2009  L'Islam et l'Occident: lignes de démarcation  Par Roger Scruton

PR : Ces STUPIDITÉS de Roger Scruton sont très probablement à la base des raisons pour lesquelles il n’approuve pas de tout cœur TOUTES les mesures prises par Viktor Orban pour sauver la Hongrie d'une "invasion de l’islam".

 

2) Dans la sphère privée, cependant, les chrétiens devraient suivre le chemin que Jésus leur a tracé: à savoir, regarder avec sobriété et dans un esprit de pardon les blessures que nous recevons, et montrer, par notre exemple, que ces blessures n'aboutissent qu'à discréditez celui qui les inflige (PR : Ici, Scruton est vraiment un British cinglé… ce « Gandhisme » va  faire éclater de rire certains musulmans avant qu’ils nous "frappent au cou".)
source : http://azure.org.il/include/print.php?id=485

Azur no. 35, hiver 5769/2009  L'Islam et l'Occident: lignes de démarcation  Par Roger Scruton

 

5. Chapitre mai 68:

1) « Je me rendais compte soudain que j’étais de l’autre côté. Ce que je voyais, c’était une foule incontrôlable de voyous complaisants de la classe moyenne. Quand je demandais à mes amis ce qu’ils voulaient, ce qu’ils essayaient d’obtenir, tout ce que je recevais comme réponse était un charabia ridicule, délibérément obscur et alambiqué, typique du marxisme.J’en étais dégoûté, et en suis venu à penser qu’il devait y avoir un moyen de revenir à la défense de la civilisation occidentale contre ces assauts. C’est à ce moment que je suis devenu conservateur. Je savais que je voulais conserver les choses plutôt que de les détruire. » Roger Scruton est devenu conservateur en mai 1968, en observant les manifestants, comme il l’explique dans The Guardian le 28 octobre 2000.

 

2) Mais c’est en politique qu’il a gagné ses galons. Horrifié, alors qu’il vivait à Paris, par Mai 68 (à ses yeux : des étudiants émeutiers qui brûlaient les voitures des pauvres gens qu’ils disaient défendre), il devient «réactionnaire» et, inspiré par Edmund Burke, entreprend de donner un cadre et une épaisseur philosophiques au conservatisme, dont il se fait le héraut.

 

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Quelques réactions à la publication de Roger Scruton :

 

L’Erreur et l’Orgueil (l’édition française ne mentionne pas le titre original, plus cru : Thinkers of the New Left. Fools, Frauds & Firebrands, soit «Penseurs de la Nouvelle Gauche. Bouffons, imposteurs et trublions») est en fait un «rehaussement» du livre de 1985. Certains penseurs «ciblés» dans l’ouvrage ancien - Ronald D. Laing, Perry Anderson, György Lukács ou Rudolf Bahro - ne figurent plus dans le nouveau : à leur place, apparaissent (à côté de Hobsbawm, d’Edward P. Thompson, Galbraith, Dworkin, Sartre, Foucault, Habermas, Althusser et Gramsci), Edward Saïd, Lacan, Badiou, Zizek et Deleuze. L’Erreur et l’Orgueil, une «provocation», n’a pas pour but de «mâcher ses mots». De fait, Scruton est très virulent. Il reproche aux penseurs de gauche (mais comment cette seule notion de gauche peut-elle réunir tous ceux qui sont considérés ici ?) de disqualifier leurs opposants en les traitant de révisionnistes, d’ennemis du peuple, de gauchistes, d’utopistes, de bourgeois, de déviationnistes, etc. Mais il fait exactement la même chose envers ceux qu’il qualifie de «bouffons, imposteurs et trublions». La pensée d’Althusser est d’une «vacuité fondamentale», Lacan, qui «pouvait avoir dix clients en une heure, parfois en présence de son coiffeur, de son tailleur et de son pédicure», a découvert «le pouvoir infini de l’insignifiance», Habermas «enterre le message de gauche sous des pages et des pages d’hésitations bureaucratiques», Deleuze construit «la machine à non-sens», Badiou use du «jargon de la théorie des ensembles» afin de «donner autorité à des salves métaphysiques pour le moins inintelligibles»

«Tradition». Tout n’est évidemment pas de cette eau. Dans une prose fluide et agréable, Scruton expose les théories de chaque penseur, décrit le contexte politique et culturel dans lequel elles naissent, insiste sur le rôle de Gramsci, respecte Sartre, Foucault ou Hobsbawm. En vérité, l’idée contre laquelle il s’élève est que la gauche se caractériserait par «un ressentiment envers ceux qui contrôlent les choses» - d’où la volonté de détruire. Le théoricien anglais en arrive ainsi à critiquer les idéaux d’émancipation et de justice sociale - le «genre de "justice" imposée par un plan qui implique invariablement de priver les individus de choses qu’ils ont acquises de manière équitable sur le marché». Il serait injuste de penser que les inégalités et les injustices sont injustes, et encore plus de lutter pour les réduire ! Vive le conservatisme alors - celui de la «tradition britannique» - car, lui, accepte et conserve. «Pour les conservateurs, l’organisation politique doit être considérée comme une relation : elle n’a pas d’objectif fondamental, mais évolue quotidiennement au gré de la logique imprévisible de la conversation.» Voilà. Pas besoin de «lutte finale» !

Robert Maggiori

Roger Scruton L’erreur et l’orgueil Traduit de l’anglais par Nicolas Zeimet. L’Artilleur, 504 pp., 23 €.

 

http://mrhayoun.blog.tdg.ch/archive/2019/04/28/sur-l-erreur-et-l-orgueil-de-roger-scruton-298530.html
28 avril 2019
Roger Scruton : L’erreur et l’orgueil / Penseurs de la gauche moderne. Editions L’artilleur, 2019
En fait, cet important ouvrage écrit par un auteur qui a eu du mal à imposer ses idées allant à contre-courant du politiquement correct, se résume à une seule question à laquelle il répond de manière très tranchée par la négative : La gauche a-t-elle l’apanage exclusif de la vie intellectuelle ? Pourquoi toute idée ou personnalité de droite est automatiquement considérée comme un pestiféré ou un déviant condamnable ? D’ailleurs, ce volumineux ouvrage se clôt avec un long chapitre intitulé : Qu’est-ce que la droite ?
C’est donc à une talentueuse déconstruction de ce système bâtie par la pensée politique de gauche que se livre Roger Scruton qui affirme lui-même, dans les pages introductives de son livre, avoir été la cible d’intimidations et de calomnies de la part de ses adversaires idéologiques. Il évoque même des pressions exercées sur son éditeur afin de torpiller ses propres publications, faute de quoi sa maison d’édition serait ostracisée…
Il est vrai que sur près de cinq cents pages Scruton démolit patiemment et consciencieusement la plupart des thèses des économistes, des sociologues et des philosophes de la gauche ; il n’épargne personne ni aux USA, ni au Royaume Uni, ni même en Italie et en France où Sartre et Foucault, sans oublier Deleuze , Lacan et Simonne de Beauvoir sont soumis à rude épreuve.
Scruton commence par poser une question : Qu’est ce que la Gauche ? Voici une partie de sa réponse : …
«la justice sociale» est un objectif d’une importance si prépondérante, si incontestablement supérieure aux intérêts établis qui vont à son encontre, qu’elle purifie toute action faite en son nom. (p 19). Deux thèmes majeurs sont à l’affiche : l’émancipation et la justice sociale qui ont été bureaucratisées par la gauche qui s’en sert pour séduire ses adeptes et réduire au silence ses adversaires. Et pour y parvenir, la gauche se sert de la novlangue qui organise une sorte de système binaire où la classe ouvrière qui n’a rien d’autre à offrir que sa capacité de travail est opposée à son irréductible ennemi, la bourgeoisie qui dispose du capital et qui affirme son hégémonie sur la société grâce à son contrôle des moyens de production… Elle sait aussi exercer une influence intéressée sur la superstructure en se servant de l’infrastructure. Et cette ruse met à mal la thèse marxiste du matérialisme historique puisque l’esprit, l’intellect agit victorieusement sur les choses qu’il détermine dans un sens qui lui est favorable.
Scruton va reprocher à tous ces intellectuels de gauche qui ont lourdement pesé sur l’idéologie de notre temps, de tout contester, tout remettre en question afin de soumettre le réel à leur idéologie. Il va même jusqu’à citer la célèbre formule de Méphistophélès dans le Faust de Goethe : Je suis l’esprit qui toujours nie… Scruton parle de négativité fondamentale.
Pourtant, on ne peut pas s’élever contre une telle distorsion de la réalité et de la vie, car les crimes commis par la gauche ne sont pas considérés comme tels et on trouve toujours de bonnes raisons de les excuser. Et de citer le cas emblématique de David Irving, le célèbre négationniste de la Shoah. C’est le marxisme qui se livre opportunément à l’invention du passé et qui ne parle jamais d’hommes ou de femmes, mais de forces, de classes et des
ismes. La lutte des classes est presque devenue un dogme de la théologie marxiste : l’ouvrier doit voir en son employeur ou patron l’ennemi juré dont les intérêts sont radicalement opposés aux siens ; quant à l’intellectuel, il doit se ranger aux côtés de celui qui est exploité par le capital et marquer sa solidarité avec ses luttes pour démanteler l’économie capitaliste. C’est un douloureux tête à tête entre l’argent, d’une part, et les cerveaux, de l’autre.
Mais la doxa marxiste semble être restée la même depuis le XIXe siècle livrant l’image d’un entrepreneur impitoyable, obnubilé par son seul profit et soumettant le salarié qui ne peut pas refuser ce qu’on lui impose. Scruton épingle même des sommités comme Galbraith et Dworkin qui ont favorisé en Amérique l’émergence d’un «establishment de gauche belliqueux.». Voici la conclusion de ce chapitre sur les USA et le Royaume Uni : Malgré toute leur ingéniosité, ils ont laissé, là où ils les ont trouvées, les questions intellectuelles véritables, ce qui est tout de même un jugement par trop tranché…
Le chapitre suivant consacré à Sartre et à Foucault n’est guère plus tendre. En page 171, l’auteur rappelle que Sartre avait légitimé en quelque sorte le meurtre des sportifs israéliens à Munich en 1972, ce qui n’avait pas manqué de troubler nombre de ses lecteurs ou adeptes. En 1982, un volume intitulé
Le testament de Sartre fut publié, reprenant de tels débordements de l’auteur. Scruton parle d’orgueil lorsque Sartre décida de refuser le Prix Nobel qui lui fut décerné. Mais en dépit de toutes ces critiques, Scruton reconnaît les mérites de ce grand penseur du XXe siècle.
La transition menant vers Michel Foucault était toute trouvée. Scruton le place en tête de la génération suivante :
philosophe social et historien des idées qui reprit le flambeau de la rhétorique antibourgeoise de Sartre et en fit un élément fondamental des programmes scolaires, d’abord en France, puis dans le reste du monde, notamment en Amérique. (p 178)
Foucault a marqué aussi son temps par cette question cruciale qui a contribué à lui gagner bien des lecteurs et des adeptes :
D’où parles tu ? C’est la phrase qui est à la racine de sa quête des structures secrètes du pouvoir. À ses yeux, un même principe directeur régit les structures de la vie sociale : … Quoi d’étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons. Derrière toutes ces institutions, Foucault recherche ce noyau de pouvoir caché… (p 193) Mais Scruton n’accepte pas de voir la réalité subordonnée à la pensée. C’est un peu sa ligne directrice dans ce livre intitulé L’erreur et l’orgueil. Foucault subodore dans le moindre acte de nature sociale la marque de la domination bourgeoise.
Les penseurs à la mode outre-Rhin ne sont pas oubliés, notamment Théodore Wiesengrund Adorno et Jürgen Habermas. Adorno tente de comprendre l’utopie par l’art et il critique aussi vertement la culture de masse qui contribue à l’asservissement de l’individu. Cette lutte contre les idoles modernes prend sa source, selon Scruton, dans la Torah qui commande de bannir toutes sortes d’idoles. Mais Scruton précise bien que le philosophe (d’origine juive) ne s’est jamais donné la peine d’étudier les documents révélés du judaïsme.

En ce qui concerne Habermas et quelques autres, abordés un peu plus loin, Scruton dénonce un langage prisonnier d’un jargon dénué de sens. C’est peut-être un peu dur, voire même injuste mais cela arrive souvent : le panorama exploré dans ce chapitre nous a permis d’assister à un remarquable travail d’annihilation (p 269).
Des auteurs à la mode ne comprennent probablement pas eux-mêmes ce qu’ils font lire aux autres… Et ils les enferment dans un concept à usage multiple, la bourgeoisie, qui fait figure d’ennemi social sempiternel.
Le chapitre suivant augure bien de son contenu : Non-sens à Paris : Althusser, Lacan et Deleuze. Pour l’auteur, tous ces intellectuels brillent par une production idéologique en faveur des ouvriers au moment même où cette classe sociale est en train de disparaître. Inutile de revenir sur le rôle majeur et par la suite la fin tragique d’Althusser dont l’idée majeure était que le but ultime de toute entreprise intellectuelle était la révolution.. Scruton a beau jeu de produire certaines citations de tous ces intellectuels de gauche qui ne voulaient absolument rien dire et qui sont même incompréhensibles pour des esprits normalement constitués. Le meilleur exemple nous est livré par Staline en personne, qui, il est vrai, n’était pas vraiment un intellectuel : Les théories de Marx sont vraies parce qu’elles sont exactes… (p 345) Pour dénoncer de telles escroqueries intellectuelles, Scruton parle de machine à non sens.
L’auteur reconnaît que ce travail de dénonciation est très vaste et qu’il ne peut l’entreprendre que dans une mesure très limitée. Tant l’emprise sur les esprits est forte et bien enracinée.
Dans ce livre, l’auteur veut montrer que la gauche a lancé une véritable OPA sur l’esprit des intellectuels occidentaux au point qu’aucun d’entre eux ne pouvait se défaire de cette emprise sans risquer de perdre son statut de philosophe ou de penseur. Cette gauche a pris possession de la culture, excluant quiconque osait contester ses valeurs issues d’une certaine interprétation (biaisée) de l’Histoire.
Dans les dernières pages de l’ouvrage ici présenté, l’auteur résume ce qu’il a développé tout au long de son enquête. Redonnons lui la parole : Nous ne savons rien de l’avenir socialiste, si ce n’est qu’il est à la fois nécessaire et attrayant. Notre préoccupation première est l’argumentation «convaincante» contre le présent, qui nous amène à détruire ce que nous ne pouvons remplacer, par méconnaissance. (p 465).
Scruton n’admet pas la négativité de la gauche intellectuelle mais que devrait faire la droite pour agir contre ce pessimisme de la culture, même si la période historique envisagée n’est pas la même… La réponse est : il faut sauver le langage de la politique, faire barrage à la novlangue. Mais bien au-delà de cela, le cœur du débat est de savoir comment ériger une société sans classes, contrairement au communisme qui prétend libérer la classe ouvrière en l’asservissant au régime du parti unique qui confond allégrement l’Etat et la société civile, bafoue les règles du droit et ne tolère aucun opposition. Mais n’est ce pas une utopie que de vouloir créer une telle société idéale ? Voici une citation de Kenneth Minogue : le ver de la domination réside au cœur de la nature humaine et la conclusion qui s’impose à nous est que toute tentative de renverser la domination… est une tentative de détruire l’humanité. (P 470)
Toute l’histoire de la philosophie politique a consisté à remplacer le prix des chose par la valeur des choses.. Et cet itinéraire passe par la religion, l’art et la culture. Il faut aussi sauvegarder la démocratie représentative et le droit, deux principes que la gauche extrême ne préserve pas dans les démocraties dites populaire.
Comment conclure ? Ce livre nous a beaucoup appris, il se soucie comme d’une guigne du politiquement correct. Il conteste légitimement une sorte de terrorisme intellectuel dont une certaine gauche, pas toute la gauche, s’est fait une spécialité…

 

La « masculinité toxique» en Occident a rendu l’homme moderne émasculé

Black Pigeon

https://www.youtube.com/watch?v=6-266bADD-M

A Tokyo, une des plus grandes villes du monde, l’évolution est encore plus marquée qu’en Occident et l’homme tend à perdre sa virilité.

(Sauter la pub et passer à 3:00.)

Il y a au Japon 37,8 millions d’habitants et nulle part au monde il y a autant de déséquilibre entre les sexes.

Cela se mesure dans l’industrie du cinéma porno, qui est une industrie très florissante au Japon avec 40'000 films par année. Pour 10'000 actrices, il y a 77 hommes acteurs, dont le plus vieux a 85 ans. Il a écrit une fois pour plaisanter : il reste moins d’hommes dans mon domaine que de tigres du Bengale.

Comme en Occident, les jeunes gens ont de moins en moins de relations sexuelles. En décembre 2018, le magazine Atlantic a parlé de « récession sexuelle » :
https://www.theatlantic.com/membership/archive/2018/11/whats-causing-the-sex-recession/575890/

Voir aussi en français :
https://madame.lefigaro.fr/societe/sexe-les-trentenaires-ont-de-moins-en-moins-de-rapports-010219-163445
https://www.elle.fr/Love-Sexe/News/Il-parait-que-nous-ne-ferons-plus-l-amour-en-2030-MAIS-pourquoi-3787716

Les jeunes commencent leur activité sexuelle plus tard et ont des relations moins fréquentes que les générations précédentes. C’est une sorte d’épidémie de manque de virilité, qui a des répercussions sur les naissances, et simplement sur les relations entre les gens. Cela a un impact profond sur notre culture, notre civilisation. Pourquoi l’accouplement est-il abandonné, par quelles forces les hommes sont-ils poussés au Japon et en Occident pour en arriver là ? Quelles sont les conséquences que nous laissons à la postérité ?

Diverses raison sont évoquées. Notamment, une société hostile et un système juridique qui ne rend pas compte des problèmes des hommes et les pénalise. Pour une relation avec une femme qui est ratée après une brève liaison à cause d’un mauvais choix, les sanctions peuvent durer toute une vie. De ce point de vue, il n’y a aucun intérêt à entrer dans une nouvelle relation qui ressemble à une piège tendu par le système juridique.

Une nouvelle jeunesse a émergé avec ces paramètres : « l’homme herbivore ».

Ces jeunes hommes n’ont aucune envie d’avoir une petite amie ou de se marier. Ils ont perdu leur virilité, leur libido, beaucoup d’entre eux n’ont que très peu d’intérêt pour le sexe.

Et si l’homme herbivore a perdu sa virilité, sa masculinité, c’est pour beaucoup à cause des persécutions féministes sur le thème de la  « masculinité toxique».

Le Daily Wire a parlé d’une expérience faite par quatre reporters travaillant à l’époque pour Buzzfeed, qui, voulant savoir lequel d’entre eux était le plus sexy, ont testé aussi leur niveau de testotérone : https://www.dailywire.com/news/buzzfeed-guys-test-their-testosterone-levels-amanda-prestigiacomo. Résultat : ils avaient le niveau de testostérone d’un vieillard de 85 ans, ce qui signifie moins de poils sur le corps, moins de muscles, moins de libido. On surnomme ce genre d’hommes les mâles beta, ou soyboys. Comme l’écrit Neil Howe, ils ne sont plus l’homme que leur père était.

Depuis 1980, il y a une baisse constante de la testostérone. Le nombre des spermatozoïdes est en baisse, la force musculaire aussi, les squelettes des jeunes hommes sont plus minces. Les effets s’en font sentir non seulement sur les relations entre hommes et femmes, mais sur la société elle-même, selon l’hypothèse émise par Roy Barzilai dans son ouvrage : The Testosterone Hypothesis: How Hormones Regulate the Life Cycles of Civilization (voir ce compte rendu par Jake Depew).

La confusion des rôles et le refus d’avoir des enfants ont des répercussions profondes pour le futur.

Le crash de la civilisation serait évitable, si le dialogue pouvait se rétablir. Il faut changer de paradigme, quitter celui de la masculinité toxique.

Ce qui est toxique, c’est ce que promeuvent les théoriciens du genre, toutes les idéologies qu’ils ont répandues ces dernières décennies. Des idées similaires à ces théories du genre se retrouvent dans le communisme, le maoïsme, et doivent toutes être mises dans les poubelles de l’histoire. Ou alors nous continuons dans la même direction, celle où nous mène cette confusion que nous avons créée. À nous de choisir.

Résumé et liens : Cenator

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Wikipedia: Masculinité toxique

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Jordan Peterson sur le genre et la soi-disant « masculinité toxique »

le 07/03/2018

Par Clémentine Jallais (Reinformation.tv)

Le débat sur les armes à feu, semi-automatiques ou pas, permises ou interdites a monopolisé encore une fois l’attention médiatique aux États-Unis, après la dernière fusillade de masse, celle de Parkland, en Floride, où un jeune homme — encore un — de 19 ans a tué à bout portant dix-sept personnes dans le lycée dont il avait été évincé l’année précédente. Pour tenter d’esquisser quelques explications à un tel phénomène, différentes pistes ont été explorées comme l’addiction aux psychotropes, fléau américain réel. D’autres ont visé plus haut, comme le psychologue bien connu des réseaux sociaux, Jordan B Peterson, l’homme aux 40 millions de vues sur YouTube (avec des conférences !)… Au-delà de facteurs plus visibles, il pointe le monde moderne et ses vides destructeurs — et pas la masculinité toxique dont le féminisme va affubler ces nouveaux tueurs.

Fusillades de masse : « Parce qu’ils sont nihilistes et désespérés »

Comment ces jeunes garçons, car le tueur de Parkland est loin d’être le seul de son espèce, en viennent à commettre l’irréparable, tant pour les autres que pour eux ? ! « Parce qu’ils sont nihilistes et désespérés », a répondu Jordan B Peterson, interviewé sur Fox News.

La vie peut vous faire rendre comme ça, sauf si vous avez un but et un destin, » a-t-il déclaré au journaliste. « Il n’y a pas de pénurie de souffrance et de malveillance dans la vie, il est facile pour les gens de devenir aigris par cette réalité. Et s’ils ne voient pas le chemin à suivre, ils en conçoivent de la colère et finissent par se retourner contre la vie elle-même. »

« Ils font étalage de leur haine de l’être en massacrant les innocents. C’est ce qui se passe — et ils l’écrivent », a-t-il ajouté, se référant aux manifestes laissés par un certain nombre de jeunes tueurs. Et le phénomène est empiré via l’émulation générée par le foisonnement médiatique, « parce qu’une partie de ce qui les motive est la motivation pour la notoriété » : « La notoriété vaut mieux que d’être ignoré »…

Les jeunes hommes sont les premiers à souffrir

Rejoignant l’avis des conservateurs, le débat sur les armes est pour lui un faux débat et surtout pas la cause profonde de ce phénomène grandissant des tueries de masses, propres, tout particulièrement, à la société américaine. Les jeunes hommes et les moins jeunes mais surtout les premiers n’ont plus de direction de leur vie, plus de raison à leur existence — parce que les questions philosophiques et religieuses ont été volontairement éludées.

Ce n’était pas le cas des générations précédentes, où les mots « responsabilité » et « but » avaient encore un sens. Où la volonté de faire quelque chose de sa vie, à travers sa famille et la communauté, malgré la souffrance et le mal indissociablement liés à la vie d’ici-bas, était le cas de la majorité.

Les jeunes hommes sont les premiers à souffrir de ce changement profond. Peut-être parce que la maternité protège en quelque sorte les femmes et puis surtout parce que le féminisme tend à rogner depuis des décennies la nature masculine qu’elle prétend dominante — et écrasante.

La masculinité toxique : ce concept de gauche

Pour autant, on ne parlait pas il y a cinquante ans, de « masculinité toxique »… ! Et on ne venait pas tirer dans les écoles…

Oui, ce sont de jeunes garçons qui commettent ces carnages et non pas des jeunes femmes, comme le soulève le journaliste de Fox News. Mais « parce que les garçons sont plus agressifs que les filles » répond Peterson ! « Il y a une composante biologique qui est assez forte. C’est pourquoi la grande majorité des personnes en prison sont des hommes. Bien que l’homme et la femme soient presque aussi agressifs, les personnes les plus agressives sont presque toutes des hommes ».

Mais ça, les « constructivistes sociaux postmodernistes » le nient, cherchant à faire disparaître cette donnée qui remet en cause encore une fois l’égalité parfaite qu’on veut faire advenir entre les hommes et les femmes. Cette agressivité supérieure est une toxicité dont il faut départir la gent masculine. Ce faisant, on commet la lourde erreur de « confondre la compétence masculine avec la tyrannie »…

Une idée « absolument terrible » pour Peterson, car, sous le prétexte que « notre culture est un patriarcat corrompu et tyrannique dirigé par des hommes à l’avantage des hommes », on va engendrer des hommes-enfants irresponsables, non compétents et faibles, dont la violence vengeresse, quand elle sort, peut se révéler inhumaine.

Le public « en besoin » de Jordan B Peterson

Et on voit bien que la parole de Peterson touche juste, lorsqu’on voit le nombre, l’âge et le genre des abonnés à ses conférences YouTube : environ 80 % de son auditoire sont des hommes et de jeunes hommes. Désillusionnés, en colère, frustrés, poursuivis par des idées suicidaires, dépendants à la pornographie, ils sont à la recherche d’un ordre de vie qui corresponde à leur nature, loin des lubies du violent féminisme moderne qui veut faire d’eux des « flocons de neige émasculés » comme le disait un journaliste du New York Post.

Son dernier ouvrage, 12 Rules for Life : An Antidote to Chaos (Douze règles de vie comme antidote au chaos), figure au top 10 des ventes aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada : c’est dire le besoin.

Oui, la nature masculine a bien des pulsions, qui doivent être reconnues comme telles, actées et non pas niées, et donc rendues éminemment positives — c’est la richesse de l’homme. Mais le genre veut brouiller les cartes.

Si l’on y ajoute à cela le relativisme moral total et l’individualisme dévastateur, le nihilisme et la désespérance qui président à notre postmodernité, résolument éloignée des repères et des principes chrétiens, il n’y a pas lieu de s’étonner que le chaos s’en suive — à des degrés divers.

source: https://www.cqv.qc.ca/jordan_peterson_sur_le_genre_et_la_soi_disant_masculinite_toxique

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Et voici un  produit pur sucre du marxisme culturel et bien sûr féministe.

https://www.youtube.com/watch?v=12cYYj41kN8

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Virginie Vota: LA THÉORIE DU GENRE DÉMONTÉE EN 13 MINUTES...

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La masculinité toxique par un(e) trans:

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RTS/ 19h30 / 2 min. / le 3 octobre 2018: MeToo, une année après. Un mouvement qui marque la prise de conscience mondiale sur les abus subis par les femmes.
Le mouvement #MeToo fait face à une opposition sans précédent, principalement aux Etats-Unis. Les accusations contre le juge Kavanaugh ont provoqué une réaction de défense des conservateurs. La victime désormais, "c'est l'homme blanc".

"C'est une époque vraiment terrifiante pour les jeunes hommes en Amérique", lançait mardi Donald Trump devant les médias. "Vous pouvez être coupable de quelque chose dont vous n'êtes pas coupable."

Avec une telle déclaration, le président américain renouvelle non seulement son soutien à Brett Kavanaugh, candidat à la Cour suprême accusé par une femme de tentative d'agression sexuelle dans les années 1980.

>> LireLe candidat de Donald Trump à la Cour suprême accusé d'agression sexuelle

Mais il participe également à la contre-attaque des républicains dans cette affaire, et plus globalement face au mouvement #MeToo. Car selon les conservateurs, l'homme blanc est désormais une victime à laquelle on refuse la présomption d'innocence. Un argument déployé massivement depuis l'audition du magistrat jeudi dernier devant la commission judiciaire du Sénat américain.

Les républicains craignent pour leurs frères et pères

"Ma famille et ma réputation ont été détruites à jamais", affirmait alors avec véhémence Brett Kavanaugh, se posant en victime.

Je suis un homme blanc et célibataire et on me dit de me la fermer!

Lindsey Graham lors de l'audition du juge Brett Kavanaugh. [Tom Williams - AP/Keystone]

Lindsey Graham, sénateur républicain

"Je suis un homme blanc et célibataire de Caroline du Sud et on me dit de me la fermer. Mais je ne vais pas me la fermer si c'est OK", déclarait de son côté le sénateur Lindsey Graham, un des plus fervents soutiens du juge conservateur.

Alors que le mouvement #MeToo prie les citoyens de croire leurs soeurs, leurs épouses, leurs filles, les républicains disent craindre pour leurs fils, frères ou pères.

"J'ai des garçons et des filles, et quand je vois ce qui se passe, ça me fait peur", confiait lundi Donald Trump Jr, fils du président et père de cinq enfants, ajoutant que c'est pour ses garçons qu'il s'inquiétait davantage. Une rhétorique également développée par les relais médiatiques du président, telle la chaîne Fox News.

La "male rage" pour attirer des électeurs

Jusqu'à présent, on considérait que le populisme se basait sur les inégalités économiques et les différences ethniques pour gagner des électeurs. L'affaire Kavanaugh met en exergue un nouveau facteur: la haine masculine, ou la "male rage", analyse dans le Financial Times Gideon Rachman.

L'éditorialiste britannique rappelle que les politiciens de la droite dure américaine ne sont pas les seuls à user de ce discours pour séduire. Et de citer les déclarations misogynes du président philippin Rodrigo Duterte, du candidat à l'élection brésilienne Jair Bolsonaro ou du ministre italien Matteo Salvini. Une rhétorique qui aurait pour but d'envoyer un appel aux électeurs masculins qui se sentiraient menacés face à une éventuelle perte de pouvoir et de statut.

Pourquoi cette réaction de la part de certains hommes? Pour Martha Nussbaum, professeur de droit et de philosophie à l'Université de Chicago, plusieurs émotions jouent un rôle dans cette attitude. Dont la colère envers ces femmes qui portent des accusations à l'encontre de puissants, un bastion masculin avant #MeToo, écrit dans le Washington Post la chercheuse. Ainsi que la jalousie face aux politiques de discrimination positive et à la réussite des femmes.

Ce discours "pro-homme blanc" sera-t-il payant dans les urnes? Aux Etats-Unis, le prochain test est prévu dans cinq semaines avec les élections de mi-mandat.

Tamara Muncanovic

Les explications de Nathalie Ducommun dans le 19h30


lien vers les vidéos RTS: https://www.rts.ch/info/monde/9889963-face-a-metoo-la-crainte-grandissante-des-hommes-blancs-aux-etatsunis.html

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Pour l'invité de la RTS, il n'y a pas de crisse de la masculinité, par contre, il y a une crise d"Eric Zemmour".

RTS: L'homme est-il en train de devenir une femme comme une autre?

Modifié le 8 mai 2019

L'invité de La Matinale (vidéo) - Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique / La Matinale / 11 min. / le 8 mai 2019

La virilité est-elle en danger face à la vague triomphante de certains mouvements féministes? Invité de La Matinale RTS, le chercheur canadien Francis Dupuis-Déri déconstruit la "crise de la masculinité" dans son dernier essai.

Pour le professeur en science politique à l’Université du Québec à Montréal, les complaintes masculines face aux revendications féminines n’ont pas attendu les dernières décennies pour éclore. De l'écrivain et homme politique Caton l’Ancien, en 195 avant J.-C., au polémiste français Eric Zemmour, les hommes se sont toujours dit en crise. "C’était une de mes grandes surprises. Mes recherches, surtout à partir des 15e et 16e siècles, m’ont permis de découvrir que les hommes sont régulièrement en crise de la masculinité. Ils estiment que les femmes prennent trop de place, qu’il n’y en a plus pour les hommes".

Ce phénomène n’a pas de frontière à en croire Francis Dupuis-Déri: "Les études montrent que partout sur la planète, y compris dans les trois grandes religions, mais aussi en Amérique latine, au Maghreb, en Asie, on entend ce discours. Je pense que ça jette vraiment un doute sur ce type de propos, qui m’apparaît comme rhétorique".

"Ridicule, risible et dangereux"

"Il faut bien le dire, le discours de la crise de la masculinité est tout à la fois ridicule, risible, absurde et faux, scandaleux et dangereux", tranche sans fioritures le politologue canadien.

Et de préciser ses dires: "C'est ridicule et absurde, car lorsqu'on remonte dans le temps et qu'on analyse nos sociétés prétendument égalitaires, on se rend compte que c'est loin d'être le cas. On entend souvent ces plaintes au travail, ou dans l'économie. Mais si on observe bien, les personnes prenant des décisions économiques sont majoritairement des hommes".

Francis Dupuis-Déri souligne que ces discours de crise de la masculinité sont scandaleux et dangereux, car en réalité ce n'est pas un discours psychologique ou purement émotif d'une sensibilité masculine.

"Ça vise les femmes qui essaient de vivre la vie qu'elles veulent et qui ne se conforment pas à la place qu'on veut les voir occuper dans la société. C'est une façon de leur dire: 'restez à votre place, laissez-nous nos prérogatives, sinon on fait une crise'. Je trouve que c'est un peu puérile comme réaction".

Grève du 14 juin

Interrogé sur la grève des femmes du 14 juin prochain en Suisse, en particulier sur la question de laisser les hommes de côté durant la manifestation, Francis Dupuis-Déri tempère le débat: "C'est la non-mixité choisie, ce sont les mouvements de femmes. Tous les mouvements sociaux ont des moments de ce type. Par exemple, on n'invite pas le patron aux réunions syndicales, on le voit plus tard. Mais la grève ne dure qu'une journée, cela peut permettre aux hommes de prendre le temps de réfléchir à ce qu'ils pourraient faire pour favoriser l'égalité et la liberté des femmes.

Propos recueillis par Ludovic Rocchi

Source e l'en vers la vidéo: https://www.rts.ch/info/suisse/10418376-lhomme-estil-en-train-de-devenir-une-femme-comme-une-autre.html

RTS : débat entre Jean-Luc Addor et Pierre-Yves Maillard et analyse des enjeux véritables de la rente-pont

RTS/Forum, 9.07.2020 - L’introduction d’une rente-pont pour les travailleurs âgés pourrait passer en votation

Le référendum contre le projet de rente-pont a été validé par le Parlement. La rente-pont doit permettre aux chômeurs en fin de droit et peu fortunés de toucher environ 3600 francs par mois jusqu’à la retraite. Cela concernerait 3400 personnes par année en Suisse.

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Débat entre
Jean-Luc Addor (conseiller national UDC) et
Pierre-Yves Maillard (conseiller national socialiste et président de l’Union syndicale suisse), Tania Sazpinar, journaliste de la RTS.

Tania Sazpinar (TS) ; Ce serait un coup de pouce bienvenu pour les chômeurs âgés en fin de droit ! Pourquoi lancer un référendum, alors que finalement, c’est un projet qui concerne moins de 4000 personnes ? (La question suggère déjà la réponse…)

Addor: La rente-pont est une combine qui a été bricolée par cette alliance un peu trouble entre la gauche et le grand patronat à l’intention des chômeurs en fin de droit, avec un seul objectif clair, essayer de torpiller la votation sur la limitation de l’immigration, sur laquelle nous voterons le 27 septembre.

La rente-pont n’a pas été mise en place pour aider les seniors à rester ou revenir sur le marché du travail, mais son objectif est d’annuler l’argument de l’UDC, à savoir la concurrence avec les étrangers sur le marché du travail.  Cette concurrence est une des causes importantes, sinon décisives du chômage des seniors en particulier.

Il y a beaucoup de Suissesses et de Suisses qui savent exactement avec qui ils sont en concurrence. L’initiative sur la rente-pont s’obstine à empêcher la Suisse d’agir à la base du problème en maîtrisant mieux notre immigration.

TS : C’est vrai. La rente-pont fait partie du package qui permet de refuser plus sereinement l’initiative de l’UDC limitant la libre circulation. Vous vous attendiez à ce qu’elle soit attaquée en référendum ?

Maillard : Non, puisque le comité de l’UDC avait décidé de ne pas faire de référendum mais finalement, ce parti, décidément, commence à nous étonner tous les jours, on l’a vu voter très divisé sur beaucoup de sujets lors de la session de juin.
« On voit qu’il y a quand même un référendum, lancé par des UDC, critiqué par d’autres.
On s’imagine que Monsieur Addor reçoit quelques moyens car il ne va pas aller tout seul avec quelques collègues récolter des signatures. [...] L’UDC attaque quand même cette prestation »

Ndlr: Nous aimerions bien savoir en quoi Maillard est concerné par le fonctionnement interne de l’UDC, dont il se positionne comme un ennemi farouche ! Et si le PS était unanime pour s’associer avec le patronat pour mener à terme ce projet de rente-pont, c’est que les membres de ce parti n’ont plus aucun principe, la seule chose qui compte, c’est de combattre l’UDC, et ils vendraient corps et âme pour arriver à leurs fins.

Maillard : « Nous avons fait dans le canton de Vaud une réforme de ce type, elle existe depuis 10 ans, nous allons célébrer le dixième anniversaire l’année prochaine. J’ai rencontré ces personnes qui en profitent. Qui ont travaillé 40 ans, 45 ans de leur vie, qui ne trouvent pas de travail après deux ans de chômage et qui, grâce à cette rente, évitent l’aide sociale. »

En quoi ce serait pire de se retrouver à l’aide sociale que de toucher une rente-pont? Existe-t-il un seul cas de licencié, parmi les cas étudiés par Maillard, ayant 45 ans de vie laborieuse au compteur ?

TS : Uhum !

Maillard continue, personne ne l’interrompt !

Maillard : Et de traiter ça de combine, c’est juste un peu petit, surtout si vous pensez encore que ce sont les mêmes qui sont en train de revendiquer pour un ancien Conseiller fédéral milliardaire 2,7 millions de rente rétroactive.

Maillard avait médité préalablement cette répartie, totalement hors de propos, toujours la même malhonnêteté socialiste propre aux personnes pour qui la fin justifie les moyens, quels qu’ils soient.

TS précise : Christoph Blocher… Mais c’est un autre débat.

Maillard : C’est un autre débat mais enfin, juste un minimum de décence !

Addor corrige tout de suite : ce ne sont pas les mêmes, le parti ne revendique rien du tout !

TS se dépêche de couper la parole à Addor : Justement ! L’UDC n’est pas complètement derrière ce référendum, elle est divisée sur cette question. Seuls quelques membres de votre parti étaient présents. Est-ce que c’est le signe que le parti est divisé sur la question ou qu’il a d’autres chats à fouetter ?

Addor : Non, pas du tout. C’est simplement que le parti est concentré sur la campagne de la votation pour maîtriser notre immigration mais il est TOTALEMENT uni derrière notre initiative.

Et Addor persiste, très zen, à dire que c’est une combine pour combattre l’initiative contre la libre circulation.

Addor rappelle qu’à côté de l’exemple vaudois, il y a l’exemple de l’Allemagne, qui a fait quelque chose de similaire à ce qu’on nous propose aujourd’hui. Le résultat, c’est une augmentation du chômage des seniors.

Et c’est paradoxalement un chancelier socialiste qui est revenu en arrière, avec un résultat spectaculaire, c’est l’augmentation du taux d’emploi des 55-60 ans. (TS tente de l’interrompre, Addor continue.) Ce que nous voulons éviter, c’est de précipiter dans une forme d’assistance, par des mesures contre-productives, des gens qui ne demandent pas l’assistance mais du travail.

Addor propose de revenir sur les raisons pour lesquelles la rente-pont est contre-productive, mais c’est exactement ce que les auditeurs ne doivent pas entendre. 

Et Addor ajoute : Monsieur Maillard le sait parce qu’il fait partie de la commission qui est chargée de cette tâche.

Addor veut parler de la réforme de la prévoyance vieillesse, et il aurait été très intéressant de l’entendre mettre Maillard devant ses contradictions, mais il ne pourra pas finir son raisonnement, il sera interrompu de nouveau par les deux compères en même temps.

Maillard a parfaitement compris qu’il vient de l’échapper belle et il contre-attaque en vitesse avec son arrogance habituelle 
« On l’a fait en vrai et pas en Allemagne... Vous êtes nationaliste, donc vous devriez un tout petit peu vous intéresser à ce qui se passe dans notre pays ! »

Addor veut répliquer qu’il s’y intéresse, mais il est peu audible, Maillard le coupe et TS laisse faire. 

Maillard : ... Nous on l’a fait en vrai, pour une fois, on a fait une loi dans un grand canton suisse qui est représentatif de toute la Suisse ! On a fait en vrai cette prestation, très simple. Qui permet de dire à quelqu’un qui a travaillé toute sa vie et perd son travail à la fin de la cinquantaine, qui a tout essayé pendant le chômage, on a tout mis en œuvre pour essayer de lui retrouver un travail, on l’a même sanctionné s’il ne faisait pas assez d’efforts. Dans notre canton, on lui donne une rente-pont. Il y avait 988 chômeurs de plus de 60 ans le mois de décembre avant l’entrée en vigueur de cette prestation. Dix ans après, il y en a 877.

Tania Sazpinar : Il n’y a donc pas un appel au licenciement !

Maillard : Bien sûr que non !

Maillard sur un ton très agressif en s’adressant à Addor : Mais je sais que cela ne vous intéresse pas, parce que les arguments ne vous intéressent pas ! 

Addor essaie de stopper le ton insultant de Maillard :
« Ecoutez, Monsieur Maillard, on ne me parle pas comme ça ! »
Mais l’indignation d’Addor sera couverte à l’unisson par les voix de Maillard et de la journaliste.

Maillard: C’est simplement un fait.  Il y a 10 % …. Dans ce pays, un modèle existe, il a montré qu’il y a 10% de chômeurs de 60 ans et plus, dix ans après la prestation, qu’avant. (Il veut dire qu’il y a 10% de chômeurs « en moins » dans cette classe d’âge.) Donc, votre argument n’est pas corrélé par l’expérience que nous avons faite en vrai.
Ça j’aimerais quand même que vous l’entendiez ! Parce qu’en politique, on peut s’envoyer des arguments, mais quand même il s’agit ici de destins individuels, de gens qui ont travaillé toute leur vie, qui sont peut-être d’ailleurs les électeurs de votre parti…

Non seulement Maillard se permet de donner une leçon à Addor sans que ce dernier puisse répondre, mais en plus, il racole auprès de l’UDC avec ses arguments populistes. Il n’y a pas de petit bénéfice !
Maillard ne veut rien savoir de la peine d’une personne qui aime son travail et qui est mise à la retraite anticipée contre sa volonté. Ce n’est pas dans son logiciel marxiste, où l’employé serait forcément une victime exploitée.

Addor : C’est précisément par considération pour ces gens-là ! (... gens qui ont travaillé toute leur vie).
Une personne du Centre patronal vaudois avait tenu, et il les avait écrits, des propos similaires à ceux que je tiens aujourd’hui. Il a expliqué en quoi la rente-pont serait contre-productive.
(Maillard l’interrompt, ne laisse plus Addor s’exprimer, devient de plus en plus agressif : « ça ne l’a pas été, pourquoi… c’est de la théorie !...).

Addor reprend : C’est la réalité, Monsieur Maillard. On peut quand même constater que dans les grandes entreprises, les employés sont plus interchangeables que dans les petites.
Le risque, avec cette fameuse rente-pont, c’est que les employeurs soient tentés, dans ces entreprises, de licencier leurs employés à 58 ans, sachant qu’ils ne seront pas à la rue, puisque l’État va leur donner une rente de licenciement jusqu’à la retraite.

Maillard l’interrompt de nouveau : C’est de la théorie ! Elle ne s’est pas concrétisée !

Addor : Non, cela s’est concrétisé en Allemagne aussi et notre pays ne se résume pas au canton de Vaud !

La démonstration d’Addor est implacable, tout comme la fourberie du socialiste Maillard qui réapparaît continuellement.

Tania Sazpinar siffle la fin mais Addor arrache de force quelques secondes :
La question de fond reste quand même d’agir sur le chômage par la maîtrise de l’immigration. Et c’est ça que vous ne voulez pas faire, alors qu’en 2014, beaucoup de vos électeurs de gauche nous ont suivis, et vous le savez très bien. (Votation sur l’immigration de masse, jamais respectée par le Parlement.)

TS et Maillard ensemble brouillent encore Addor, il ne faut surtout pas que les auditeurs entendent ce qu’il a à dire !

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Que se cache-t-il derrière la combine Rente-pont ?

Selon Maillard, le projet de rente-pont ne concernerait en Suisse que 3600 personnes annuellement.

Nous avons essayé de trouver à quoi correspond ce chiffre fantaisiste, bien entendu sans succès.
C'est le même cas de figure qu’avec la libre circulation, qui ne devait pas amener plus de 8000 personnes supplémentaires par année.

Nous sommes dans les brumes pour comprendre : si le canton de Vaud a environ 900 cas annuellement, comment se ferait-il que la Suisse n’ait à prévoir que 3600 personnes annuellement ? Le canton de Vaud ne représente pas un quart de la population suisse !

Nous considérons donc que ces évaluations de la « Confédération » sont simplement fausses, trafiquées ou irréalistes. Nous sommes persuadés que cette rente-pont est un nouveau gouffre à milliards, qui fera encore plus exploser le budget social déjà déficitaire. Il n’y a aucune raison pour que ce qui échoue en Allemagne réussisse chez nous. La seule explication, c’est que les statistiques établies pour mener à terme un tel projet de la gauche sont toutes truquées.

 La manipulation par l’image est également une des spécialités de notre presse-propagande subventionnée. La photo qui accompagne l’article sur le référendum UDC contre la rente-pont dans la presse romande est toujours la même : celle d’un vieux mécanicien maigre, marqué par l’âge, portant une blouse bleue et fouillant dans une caisse à outila. Le cliché habituel que la gauche utilise pour parvenir à ses fins, le fameux prolétariat en voie de disparition, le 0,1% des chômeurs. C’est ce cliché que la gauche utilise pour parler des « fin de droit » : les vieux qui ont travaillé durant 45 ans avant de se retrouver au chômage.

Image parue simultanément dans:

https://lecourrier.ch/2020/07/09/un-comite-udc-ne-veut-pas-de-la-rente-pont/

https://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/le-boulet-contre-la-rente-pont-lance-955163

https://www.laliberte.ch/news/suisse/boulet-tire-contre-la-rente-pont-569778

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Voici les critères pour l’obtention de la rente-pont :

La rente-pont est destinée aux chômeurs en fin de droit de plus de 60 ans, dont la fortune est inférieure à 50'000 francs – 100'000 francs pour les couples – et dont les cotisations AVS ont été payées pendant au moins 20 ans, dont au moins cinq ans après 50 ans.

Durant cette période, la seule exigence serait d’avoir réalisé un revenu annuel d’au moins 21'330 francs, soit un revenu mensuel de 1777.50 francs, ce qui est 1000 francs au-dessous du minimum vital même de l’aide sociale et au moins 2000 francs au-dessous du salaire minimum en Suisse.

Le critère de revenu minimum réalisé dès 21'330 francs annuels inclut même les assistés chroniques. Avec un tel revenu, à Lausanne, une famille touche un joli complément dit « prestations complémentaires famille » ; ailleurs, ces familles sont incluses dans les statistiques de l’assistance, impliquant la totale gratuité des primes d’assurance, des frais médicaux, un logement subventionné, sans parler des différents avantages étatiques prévus pour les « bas revenus ».

Placer le revenu minimal à 21'330 francs prouve que la rente-pont n’est pas prévue pour le vieux salarié qui a trimé « durant 40-45 ans de sa vie ».
Mais la gauche n’en est pas à une manipulation près.

Et en réalité, ce n’est pas à 58 ans que la personne candidate à une rente-pont peut arrêter de travailler, mais à 55 ans et demi, étant donné que le droit au chômage est de deux ans dès l’âge de 55 ans, après quoi une occupation temporaire durant 6 mois ouvre le droit aux prestations pour une nouvelle période de deux ans.

Notons également que dans la catégorie des revenus ne dépassant pas 1775.50 francs, il entre également des exemples comme les réfugiés qui effectuent des travaux sur mesure offerts par l’État : traducteur pour certaines ethnies, aide de crèche, aide de cantine scolaire, présence scolaire pour une population « diverse », responsable de club de dames migrantes (celle qui assure le thé et les biscuits aux participantes), etc.
La gauche pédale depuis des décennies pour faire sortir des mauvaises statistiques, au moyen d’emplois bidons, des réfugiés à la charge de la collectivité.

Nous aimerions également savoir comment un couple pourrait mettre de côté 100'000 francs et vivre avec 1777.50 francs par mois.

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Maillard affirme que le canton de Vaud est représentatif de la Suisse

En réalité, le canton de Vaud ne représente plus la Suisse depuis que la gauche a pris le pouvoir dans sa capitale, mais il représente parfaitement la déchéance des cantons de Suisse romande :
- dépenses sociales hors contrôle,
- surpopulation,
- endettement en augmentation constante, même avant la crise du Covid,
- prix de l’immobilier stratosphérique,
- routes tellement bondées qu’elles en deviennent impraticables,
- chef-lieu battant tous les records en matière de nombre de fonctionnaires par habitant, de taux de population étrangère, de nombre d’assistés, de fiscalité et de dépenses publiques en forte croissance, de criminalité en continuelle hausse, etc.

Communiqué de presse UDC: Budget 2020 (Vaud): la dette et les charges continuent d’augmenter, c’est inacceptable pour l’UDC !

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À lui seul, le taux d’infection au Covid en dit long sur les habitants et leur capacité de respecter de simples mesures d’hygiène. Depuis le début de l’épidémie, une corrélation étroite existe entre le taux d’infection au Covid et le taux d’étrangers. Dans cette épidémie, la Suisse alémanique s’est sacrifiée pour les Romands.
Mais silence et bouche cousue des médias sur ce détail qui crève les yeux, sinon il faudrait regarder la réalité en face : moins la population est homogène, plus il y a de cas et de décès. 
L’infection ne peut être contenue que dans les cantons moins atteints que Vaud par la surpopulation et le multiculturalisme.

Source : https://www.rts.ch/info/dossiers/2020/l-epidemie-de-coronavirus/ 16.07.2020

 

Le canton de Vaud brille aussi par son esprit moutonnier.
La gauche se rue sur toutes les causes  nées dans les têtes malades du monde académique américain : les #me too féministes, les bigots climatiques, les BLM, les antiracistes, les pro-réfugiés, Extinction rebellion, les antispécistes... les Vaudois  se jettent sur ces causes dans des proportions hors de comparaison avec le reste de la Suisse.

Toute la meute lobotomisée vaudoise se presse pour manifester par milliers, sinon par dizaines de milliers, avec des slogans identiques à ceux de la gauche américaine.
La dernière saleté importée des USA est le mouvement « Deep Green Resistance », soupçonné d’avoir abattu un pylône d’une ligne à très haute tension pour... démanteler la civilisation industrielle.

Le cerveau des habitants (nous ne dirons pas des Vaudois, car il faut déjà voir ce qu’il en reste...) est totalement lessivé par la propagande de gauche.
La population est guidée, canalisée pour pratiquer la culte de la personnalité d’idoles fabriquées de toute pièce, comme Greta Thunberg, George Floyd, et dernièrement Alain Berset... alors qu’on ne peut plus entendre  aucune voix d’opposition, étant donné que la pensée unique, celle de la gauche, domine à 100% les médias et l’enseignement, de la maternelle jusqu’au monde académique.

Les jeunes Vaudois sont endoctrinés à un degré qui ferait pâlir n’importe quel pays communiste. Plus moutonnier que le canton de Vaud, tu meurs !

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En ce qui concerne l’expérience rente-pont de Maillard :

Rappelons les combines de Maillard pour « enjoliver » les statistiques des assistés.

Lorsqu’il a constaté que le taux des assistés avoisinait 14% à Lausanne, il a cherché des combines pour y remédier et il a créé deux sous-catégories pour sortir des gens de la catégorie des assistés. Ainsi sont nées la rente-pont des seniors et les PC famille.

Ces prestations sont possibles même quand le conjoint pourrait aller travailler pour éviter l’assistance ou quand la personne pourrait s’assumer simplement en travaillant plus. 

Comme bien d’autres politiciens, Maillard évoque son passé de fils d’ouvrier pour faire passer ses projets en jouant sur l’émotionnel – alors que depuis trente ans il reçoit un salaire plus que confortable…

Revenu des conseillers d’État vaudois en 2015

A gauche en bleu : Revenu imposable en 2015

A droite en rouge : Fortune imposable en 2015

Pascal Broulis

Jacqueline de Quattro

Nuria Gorrite

Philipe Leuba

Pierre-Yves Maillard

Béatrice Métraux

https://www.24heures.ch/vaud-regions/affaire-broulis-pousse-ministres-devoiler/story/14073543 (article sous abonnement)

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L’idéologie derrière la rente-pont, c’est la déconstruction de la valeur même du travail

Avec la rente-pont, la question de fond se résume ainsi :

– Faut-il agir plutôt sur l’immigration ou faut-il rajouter une couche d’assistanat pour colmater les méfaits de la libre circulation ?

– Pourquoi la gauche prône-t-elle en pleine crise économique d’ajouter une couche supplémentaire aux assurances sociales déjà en difficulté ?

Ne nous leurrons pas : nous sommes face à une triple instrumentalisation des chômeurs âgés :

1) Instrumentalisation pour combattre l’initiative de limitation de l’UDC,

2) Instrumentalisation comme moyen de racolage auprès de l’électorat âgé, clientélisme sans vergogne, jouant cyniquement sur les émotions,

3) Instrumentalisation pour promouvoir encore davantage la déconstruction de la notion même du travail.

Le travail représente un volet très important de la guerre de déconstruction que la gauche mène contre notre civilisation pour prendre le pouvoir et se substituer au capitalisme.

N’oublions jamais que le vieux dogme marxiste révolutionnaire qui guide la gauche est  toujours de prendre le pouvoir, renverser l’ordre social et détruire le capitalisme.

La rente-pont n’est qu’un élément qui s’inscrit dans la politique marxiste de déconstruction globale qui sévit en Occident.

Les marxistes appliquent leurs méthodes de déconstruction sur chacun des piliers de notre civilisation. Or le travail est une des valeurs fondatrices de notre société, au même titre que les genres masculin et féminin, la notion de la famille, de la nation, de la patrie, la notion de justice. Tous ces éléments sont dans le viseur des marxistes, car leur dogme prétend que faire table rase du passé et renverser l’ordre établi leur permettra de créer l’homme nouveau, une société égalitaire, le paradis sur terre.

Les idéologues neo-marxistes ont annoncé la fin du travail, remettant en cause sa valeur morale, puis même économique. Dans les facultés de sciences humaines, les professeurs enseignent depuis cinquante ans des théories de déconstruction du travail, selon lesquelles nous nous acheminons vers une société de loisirs, puis de robots, et plus récemment, des déconstructeurs gauchistes, comme Harari, annoncent l’avenir brillant de l’homme « augmenté » et de ses robots. 

L’idéal, selon les théoriciens communistes, serait d’atteindre la transformation du travail en loisir, dans un monde égalitaire où tout travail fastidieux aurait disparu ou serait exécuté par des machines.

Marx même considérait le travail comme une malédiction aliénante qu’il fallait abolir. C’est dans cette logique que s’inscrit la politique de l’assistanat chérie par la gauche. Des marxistes comme Jean Jaurès ont ajouté que la liberté du travail fait partie des droits de l’homme, sans trop préciser leur conception de cette « liberté ».
Herbert Marcuse, l’apôtre du marxisme culturel, ne prône rien de moins que l’élimination de la civilisation occidentale. Il propose une société socialiste qui remplace le travail aliéné par la créativité, par la libération des désirs, des potentialités et besoins sensuels, ce qui réhabiliterait la « dimension esthético-érotique » d’une authentique société socialiste.
Et pour établir les fondements du matérialisme historique, la logique marchande aliénante de l’éducation traditionnelle et l’apprentissage des acquis du passé doivent être abolis.
Parmi les sociologues du travail marxistes, on trouve tout et son contraire.
Des délires sans limites sont toujours enseignés dans les facultés en Occident, des théories dont il a été mille fois démontré qu'elles sont erronées, nuisibles, immorales sont encore au programme des professeurs, ce qui a préparé le chemin pour l'éclipse de la raison que nous vivons.

 

Dans le monde académique, c’est le dogme de la responsabilité collective qui domine depuis quarante ans, selon lequel la société aurait un rôle « réparateur » à jouer pour résoudre tous les problèmes des individus liés au travail.

De cette responsabilité collective découle le dogme de l’assistanat, qui affirme qu’une personne qui préfère être assistée, au lieu de travailler, n’aurait pas d’autre choix, car c’est la société qui aurait échoué à aider cette personne à se réaliser. L’assisté serait alors la preuve vivante que la société (capitaliste) serait coupable de cet état de fait. Ainsi, chaque assisté serait une victime subissant simplement les conséquences de cette faillite (du capitalisme).

Marx a écrit que le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par la nécessité. Cette conception de la vie et du travail a ouvert un boulevard en Occident à l’assistanat considéré comme un dû, sans contrepartie.

Ceux qui doivent passer à la caisse pour entretenir les personnes qui refusent de travailler « par nécessité », ce sont tous ceux qui préfèrent encore trouver leur dignité par le travail, qui n’ont nulle envie de vivre hors du monde du travail et qui se réalisent à travers leur travail.

Emmanuel Macron, spécialiste des beaux discours a dit récemment :
« Ma vie aujourd’hui, c’est d’abord un combat pour des valeurs que j’ai chevillées au corps. La première, c’est le travail. Car oui, je considère que le travail est une valeur. Parce que c’est la première source d’émancipation individuelle et parce que c’est le moyen le plus puissant de se libérer du déterminisme : c’est par le travail que l’on peut devenir celui ou celle que l’on a envie d’être »

C'est la conception du travail comme Max Weber le définissait, qui ne serait pas un simple moyen d’enrichissement mais une fin morale en soi et « le but même de la vie, tel que Dieu l’a fixé».

Mais est-ce que l’homme accède encore par le travail « à sa pleine humanité et à sa plus grande dignité », quand l’assistanat devient une option pour les uns et l’obligation de les entretenir pour le restant de la population ?

Le dogme marxiste est aussi vivant, pour ceux qui y croient, que le Christ est vivant pour les chrétiens. La seule différence, c’est que la foi chrétienne est prêchée comme une croyance dans les églises, tandis que le marxisme est enseigné comme une science dans les universités. Bien que le dogme marxiste du 19e siècle, et ses termes comme les rapports de production et la division du travail, le prolétariat, etc. aient été vidés de leur sens, il continue à séduire par sa simplicité et ses promesses, en dépit de tous les horribles ravages qu’il a semés sur son passage partout dans le monde.

En Occident, le marxisme s’est installé non pas par la violence, la révolution, les massacres, ni par les accords de Yalta, mais par la porte de la « justice sociale », c’est-à-dire de l’assistanat. C’est au nom de cet idéal de « justice sociale » que la population se plie sans rechigner devant la masse des assistés, et que la collectivité accepte d’être rançonnée.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Depuis la nuit des temps, notre civilisation a connu la solidarité collective, consistant à venir en aide aux veufs et veuves avec enfants à charge, aux orphelins, aux démunis, et c’est là un élément important pour la survie d’une collectivité.

C’est par le biais de notre tradition de solidarité et par des techniques de manipulation de masses que les marxistes ont réussi à imposer l’assistanat institutionnalisé et, par là, à introduire une forme d’esclavage pour les contribuables – tout cela au nom de la justice et la solidarité.

L’État-providence, en quête perpétuelle de justice sociale, a transformé de fond en comble les sociétés occidentales, avec des conséquences extrêmement graves pour leur avenir. Le progressisme a poussé les principes de solidarité nationale, comme celui du financement des retraites, dans des extrêmes qui produisent l’effet contraire. Offrir une partie du fruit de son travail en faveur de ceux qui ont participé durant toute leur vie à la construction du pays, rien de plus juste.
Mais nous sommes
actuellement très loin de la solidarité entre les générations, envers « la veuve et l’orphelin » ou envers ceux dont la santé ne leur permet pas de gagner leur vie.
La solidarité élargie imposée par les gauchistes, solidarité envers des parasites du système social et envers des pauvres venus du monde entier qui nous envahissent et qui nous sont totalement étrangers, cette prétendue solidarité est une perversion.

***

Avec la désindustrialisation et la disparition du prolétariat, la gauche a eu besoin de gonfler son électorat pour combler ce vide. Elle a créé une nouvelle catégorie de personnes à assister, et donc d’électeurs : ceux qui refusent de travailler, parce que cela les arrange, parce qu’ils rechignent à faire ce que le marché du travail leur offre, ceux qui peuvent vivre sur le dos de la collectivité sans que cela leur pose problème. 

Parmi ces gens, on peut distinguer trois types de personnes :

D’une part, des jeunes assistés, dont le nombre a explosé partout où la gauche est arrivée au pouvoir et où l’assistance est devenue un dû, non remboursable, pour chaque personne qui la demande.
Pour remédier à l’oisiveté de ces jeunes, une pléthore de services de réinsertion ont été mis en place.
Beaucoup de ces jeunes assistés trouvent simplement que le temps est trop long jusqu’à la retraite et ils veulent vivre sans contraintes, par paresse ou pour faire autre chose que de gagner leur vie par le travail.
Après six mois d’inactivité, une demande de signalisation précoce peut être introduite à l’AI. Celle-ci dépense des sommes faramineuses pour essayer de remettre ces jeunes au travail. Lorsque tout échoue, la rente est au bout du chemin. La pathologie qui justifiera la rente, c’est la psychiatrie qui s’en chargera ; la facture, ce sera sur nos feuilles d’impôts.

La deuxième catégorie est celle des gens qui n’ont pas vraiment choisi de dépendre de la collectivité. La majorité de ces personnes ont une formation inadaptée à l’économie suisse, beaucoup d’entre elles sont arrivées avec la libre circulation, n’étant déjà pas capables de s’insérer dans le tissu économique de leur pays. La rente-pont deviendra une bouée de sauvetage pour ces personnes, qui naviguent entre le chômage, un peu de travail mal payé et l’assistance. 

La troisième catégorie, c’est l’industrie des «réfugiés », qui nous amène une population de plus en plus inadaptable et incompatible avec notre civilisation.
Ce phénomène est totalement unique dans la civilisation humaine. C’est une dérive autodestructrice délirante.
Qu’une partie d’un peuple mette en esclavage l’autre partie, juste pour tout offrir à des populations totalement extérieures à la collectivité, est aussi fou que de massacrer les siens pour plaire aux dieux.

***

L’intelligentsia marxiste blanche, qui se donne pour vocation de sortir de la pauvreté les trois quarts de la population mondiale, propose deux options:
– soit d’acheminer jusqu’aux pauvres du monde des richesses prises aux contribuables blancs,
– soit d’accueillir sans fin des personnes provenant des ces pays et de les entretenir chez nous, à vie.
Dans les deux cas de figure, les Blancs passent à la caisse et se suicident à petit feu.

Besogner pour ses proches, sa famille, pour sa propre collectivité, pour ses vieux jours, cela a du sens. Mais entretenir à vie une personne qui choisit de venir vivre aux crochets de notre collectivité, cela vide le travail de son sens.

Cette déconstruction de la valeur du travail s’applique également à l’immigré assisté, par exemple à la Somalienne qui cultivait le manioc dans son pays, avec son dernier bébé sur le dos, avant de débarquer en Occident.
Il lui a suffi d’arriver en Suisse pour qu’elle reçoive plus que ce dont elle aurait jamais osé rêver, totalement gratuitement. 

Et la gauche sacrifie la classe moyenne pour ces trois catégories d’assistés, sans que cela lui pose problème, tant elle a réussi à verrouiller toute possibilité de remise en question.

Pour que ce système perdure, sans révolte, il faut toujours rajouter une couche supplémentaire de culpabilité pour que les nouveaux esclaves payent sans rechigner.
Et avec les Blancs occidentaux, la culpabilisation marche à merveille ! Coupables du réchauffement climatique, coupables de la couleur de leur peau, coupables de leurs ancêtres... la créativité des marxistes dans ce domaine est sans fin.
Et grâce au dogme du devoir humanitaire, la population trime pour que les envahisseurs puissent s’offrir une vie de rêve, où tout est gratuit. Et ces derniers ne se soucient pas une seconde de ceux qui travaillent à leur place, puisqu’ils le font parce qu’ils sont coupables.

Le comble de tout, c'est que les néo-marxistes, qui dénoncent obsessionnellement le passé esclavagiste des Blancs , qui sont à l’affût de la moindre inégalité sociale à corriger, exploitent les contribuables sans vergogne.
Par une emprise globale sur les médias et sur l’enseignement, ils arrivent à faire payer le « gratuit » par les laborieux étouffés, pour l'offrir ensuite aux abuseurs.
Tout en continuant bien entendu de revendiquer les « laborieux » comme leur base électorale !

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Ayn Rand : La différence entre l’État-providence et le totalitarisme, c’est une question de temps.

Black Lives Matters, ou une révolution néo-bolchévique ?

Pillages à Bruxelles

Londres:

 

 

Le ministre de l'Intérieur condamne les manifestants de Black Lives Matter pour leur violence

 

Les Noirs dansent debout, crient "no peace", les Blancs s'agenouillent en masse...

 

Londres, des policiers se font lyncher:

https://www.youtube.com/watch?v=A8-CqRfuXI4

 

Mexique: attention, images choquantes!

 

Baltimore: une femme en infraction donne deux coups de poing à un policier avant d'être frappée à son tour.

Trenton (NJ): les manifestants continuent de piller et de démolir les voitures de police

https://www.youtube.com/watch?time_continue=49&v=RE__h0El5JQ&feature=emb_logo

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Portland: Black Lives Matters à la recherche de sacs Vuitton:

 

Oregon: Black Lives Matters en plein shopping de sacs Gucci:

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Les Antifa brûlent un agence Mercedes à Oakland (Californie)

Le mouvement Antifa, ou le projet de destruction de notre civilisation (dossier)

Le mouvement Antifa, de Trotski à nos jours

L'Amérique assiégée : Les Antifa

Le mouvement communiste connu sous le nom d'Antifa (abréviation de Anti-Fascist Action) a déclenché en 2017 la violence dans tout le pays. Dans le sillage de leur lutte contre l'ignoble suprématie blanche à Charlottesville, Antifa a commencé à gagner en popularité auprès du grand public. Mais ce que la plupart des gens ne savent pas, c'est que la grande majorité de la violence d'Antifa ne vise pas les véritables fascistes, mais les conservateurs et les civils.

Avec l'aide de ceux qui ont rencontré Antifa – dont Milo Yiannopoulos, Gavin McInnes, Lauren Southern, Jack Posobiec et Steve Deace – l'auteur conservateur Trevor Loudon nous guide à travers l'histoire et les idées qui se trouvent derrière le mouvement Antifa, depuis Léon Trotsky jusqu'aux événements de Berkeley, Californie et de Charlottesville, Virginie.

(Activer les sous-titres automatiques pour les sous-titres en français.)

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Les Antifa se présentent - du côté vitrine "Révolutionnaire ou rien"

Guillaume Deloison

Fascisme : Restructuration autoritaire d’un capitalisme en crise. Cette définition nous est offerte par le triptyque brossé par Emilio Gentile dans Qu’est-ce que le fascisme ? Histoire et interprétation : « l’essence totalitaire du fascisme » est articulée autour de ses trois dimensions constitutives : l’organisation (mouvement de masse où prévalent des jeunes organisés en parti milice et fondant son identité sur le sens de la camaraderie et une volonté de destruction de la démocratie parlementaire), la culture (mythique, identitaire et excluante, anti-égalitaire et hierarchique) et les institutions (appareil policier, parti unique, symbiose entre le parti et l’État, corporatisme économique, esprit impérialiste) ». C’est une base solide pour expliciter le combat antifasciste.

J’ai découvert l’antifascisme et sa force théorique à nuit debout. Cette lutte m’a sorti d’un marasme subjectiviste et m’a appris ce que signifie politiquement la solidarité. l’antifascisme m’a appris à discerner les monstres qui se cache dans le clair/obscur des illusions, des espoirs déchues et de la colère. J’ai appris à regarder de face l’horreur de ce monde et sa banalité, la souffrance et la douleur qu’il a produit et tend à produire encore, et ce que le combattre implique, dans sa chair, dans son cœur, dans ses relations. Il y a bien pire que la violence, son injustice continue. Dans la situation actuel d’effondrement la lutte antifasciste est criante d’actualité et aucune révolution ne saurait se passer de son expérience. Parce que lutter contre toute obéissance, contre toute autorité et ses ravages est une nécessité : Je suis antifasciste. Ne pas l’être c’est fermé les yeux sur la trajectoire abominable du capitalisme, c’est laisser crever les autres dans le confort de l’apathie.

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Le fascisme est-il de droite ou de gauche ?

PragerU

Tous les présidents républicains depuis les années 1970 ont été qualifiés de fascistes. Ironique, non ? Après tout, le fascisme a ses racines dans la gauche. Dinesh D'Souza, auteur de The Big Lie (Le grand mensonge), nous explique la vérité.

(Pour les sous-titres en français, activer la traduction automatique.)

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Donald Trump déclare la guerre aux “antifas” d'extrême gauche

Le président américain a annoncé sur Twitter qu’il allait inscrire la mouvance antifasciste parmi les organisations terroristes.

Donald Trump passe à l’action. Alors que de violentes émeutes embrasent son pays depuis lundi 25 mai et la mort de George Floyd, cet Afro-Américain de 46 ans décédé lors d’une interpellation policière, le président américain a annoncé son intention d’inscrire la mouvance antifasciste, appartenant à l’extrême gauche, dans la liste des organisations terroristes.

« Tout le monde comprend ce qu’ils font »

Après avoir félicité les hommes de la Garde nationale, dont il avait ordonné le déploiement à Minneapolis après les premières émeutes, pour leur « excellent travail », il a fustigé les « anarchistes » et « antifas » et s’en est pris aux journalistes et aux démocrates. « Les anarchistes menés par les antifas, notamment, ont été vite matés. Ça aurait dû être fait par le maire dès la première nuit, et il n’y aurait eu aucun problème », a-t-il écrit, avant d’ajouter : « Les États-Unis vont désigner les ANTIFA comme une organisation terroriste ». Plus tard dans la journée, il a retweeté l’observateur conservateur Tom Fitton, selon qui « les antifas sont engagés dans le terrorisme et les conspirations séditieuses depuis des années ». 

Antifa has been engaging in terrorism and seditious conspiracy for years. But FBI and DOJ were too busy to care much, their leadership engaging in their own seditious conspiracy against the presidency @RealDonaldTrump. Glad to see that AG Barr is beginning to get back to basics.

— Tom Fitton (@TomFitton) May 31, 2020

[…]

source: https://www.valeursactuelles.com/monde/donald-trump-declare-la-guerre-aux-antifas-dextreme-gauche-119971

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Chaziel Sunz dénonce l'instrumentalisation des Noirs par les Démocrates, les Antifa, BLM, payés par Soros - 2 juin 2020

Chaziel Sunz dénonce les Démocrates, Antifa, BLM et autres: voilà ceux qui sont derrière les émeutes et les pillages qui ont lieu en Amérique. Ces jeunes ont subi un lavage de cerveau!

https://www.youtube.com/watch?v=PHIwh9H52bU

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ANTIFA distribue de l'argent aux émeutiers

Représentant ANTIFA en train de payer des émeutiers et de leur donner des instructions.

Trouvé sur internet ici: https://imgur.com/gallery/UP6VrBw

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Antifa, l'organisation la plus fasciste et orwellienne au monde

Sky News Australie

Rowan Dean, un présentateur de Sky News, affirme qu'Antifa est une "organisation orwellienne" qui se présente comme opposante à un gouvernement tyrannique mais qui est "elle-même l'organisation la plus fasciste" de la planète.

Cette déclaration fait suite à l'annonce du président Donald Trump qu'il allait classer Antifa - abréviation d'antifasciste - comme organisation terroriste.

"Malheureusement, c'est une des organisations les plus orwelliennes qui existent, de la même manière que le ministère de la paix de George Orwell était en fait le ministère de la guerre, de la même manière que le ministère de la vérité d'Orwell était en fait une machine à mentir et à propagande", a-t-il affirmé.

M. Dean a dit à Paul Murray, autre présentateur de Sky News, que les seules fois "où nous avons vu des démocraties tomber, c'est quand les foules font la loi", et qu'une fois que des anarchistes comme Antifa ont répandu la violence dans les rues, "votre système de gouvernement peut se trouver dépassé et ceux qui sont déterminés à prendre le pouvoir espèrent s'en emparer par ce moyen."

Vidéo en anglais, sans sous-titres

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Dossier réuni par Cenator
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