Ce n’est que le 12 juin 2019 que l’épouse a obtenu le droit de rejoindre Mario dans son petit deux-pièces.
«Elle m’a giflé une première fois le 29 juin, dit-il. Je travaillais toute la journée. Elle restait au lit. J’envoyais de l’argent à son frère mais elle en réclamait plus.»
«Si tu ne veux pas, je me prostitue», l’aurait-elle menacé. La police a débarqué après une énième dispute. «J’avais préparé sa valise pour qu’elle parte. Elle a appelé la police et a déposé plainte contre moi. Comme elle est seule ici, un juge a décidé de m’expulser de mon logement», raconte Mario.
«Ma femme vend son corps et touche des aides sociales», accuse-t-il, déplorant le laxisme de l’administration.
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