Un curé dénonce la naïveté du “dialogue islamo-chrétien” (Vidéo)

Une seule vidéo, postée le 3 septembre dernier, aura suffi pour le faire connaître – et apprécier – d’une petite phalange de catholiques non conformistes. Le “curé enragé”, comme il se qualifie, est prêtre – et “ensoutanné” – depuis trente ans… L’abbé Stéphane Drillon, puisque c’est de lui dont il s’agit, est juge ecclésiastique et chancelier du diocèse de Nice. Au vu de sa première vidéo, certains ont émis des réserves sur le fait qu’il fumait “ostensiblement” et qu’il avait disposé sur la table une non moins “ostensible” bouteille de pastis… À ceux-là, on conseillera de méditer la parole : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur » (Mt 15, 11). Pour ce qui est de ce qui sort de sa bouche, je vous invite à découvrir sa deuxième vidéo qui traite du “dialogue” islamo-chrétien. C’est limpide comme l’anisette avant que l’eau vienne la troubler… À la bonne vôtre !

Via Christianophobie.fr

Le pape François en Egypte pour “dialoguer avec les musulmans”

   
Michel Garroté  --  Le "dialogue avec les musulmans" serait donc, à lire les "vaticanistes"  --  des gens qui se considèrent comme des "experts" de ce qui se déroule au Vatican  --  le "dialogue avec les musulmans", écrivais-je, serait donc "au cœur" du voyage du pape François en Egypte. Dialogue avec notamment Ahmed Al-Tayeb (photo ci-dessus), le grand imam de l'Université d’Al-Azhar au Caire.
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Pour ceux qui l'ignorent, rappelons que l’imam Al-Tayeb considère  comme "anachronique" la notion, pourtant bien réelle, de dhimmitude, cette base d’une inégalité entre musulmans et non-musulmans. « Tous les citoyens sont égaux et les chrétiens ne peuvent être considérés comme une minorité, un terme chargé de connotations négatives », allègue, en outre, Ahmed Al-Tayeb, grand imam de l'Université d’Al-Azhar.
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Et pour ceux qui l'ignorent, "Al-Azhar n’est pas une université au sens occidental du terme car sa tâche consiste à former des imams. Fondamentalement, c’est une grosse faculté de théologie islamique. L’aspect le plus problématique et le plus grave, c’est que depuis des années le matériel pédagogique n’a pas changé : les livres sont les mêmes manuels qu’il y a sept siècles" (Source : le Père Samir Khalil Samir, enseignant à l’Institut Pontifical Oriental de Rome et à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth au Liban).
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Mais alors, à quoi bon ce "dialogue avec les musulmans" ? Un dialogue n'implique-t-il pas que l'on aborde, aussi, les questions qui fâchent, telle la dhimmitude des chrétiens en terre d'islam, ou encore, les déportations, les enlèvements, les assassinats, l'application stricte de la charia, le soutien au terrorisme islamique et son financement ?
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Trois semaines après les épouvantables attentats islamiques contre les chrétiens coptes du pays  --  46 chrétiens coptes assassinés le 9 avril dans deux églises d’Alexandrie et de Tanta, en pleine célébration de la fête des Rameaux ; sans oublier un autre attentat islamique, en pleine messe, le 11 décembre 2016, avec 29 chrétiens coptes assassinés  --  le chef de l’Eglise catholique est donc au Caire, vendredi 28 et samedi 29 avril 2017.
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Dans un message vidéo qu’il a diffusé avant sa venue, le chef de l’Eglise catholique présente l'Egypte comme un pays "où Dieu, clément et miséricordieux, le Tout-Puissant et l’Unique, a fait entendre sa voix", adjectifs choisis "parce qu’ils parlent directement aux croyants musulmans", nous explique-t-on.
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Voilà donc le but du voyage du pape François en Egypte tel qu'expliqué par lui-même et par nos fameux "vaticanistes". Il s'agirait donc d'un dialogue qui parle directement aux croyants musulmans sans les froisser (unité, fraternité, tolérance, peace and love). Et avec les dix millions de chrétiens coptes qui vivent en Egypte, y aura-t-il aussi quelque chose comme un dialogue ?
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A lire les médias -- y compris catholiques -- en ce vendredi 28 avril 2017, le principal motif (le seul motif ?), de ce voyage papal en terre d'islam, c'est de ne rien dire qui puisse "heurter" les musulmans. Les chrétiens, eux, n'ont qu'à continuer de survivre, sous la menace permanente d'attentats islamiques.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Le pape et l’imam Al-Tayeb ensemble au Vatican

      J'aimerais revenir sur un thème déjà évoqué sur ce blog.  Nos médias jubilent. Le pape François et l'imam égyptien Ahmed Al-Tayeb, se sont vus lundi 23 mai 2016 à la mi-journée au Vatican, pour une rencontre "historique" (catastrophique) et « très cordiale » selon le Saint-Siège. Les deux hommes ont salué « la signification importante de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Eglise catholique et l’islam ». - Selon le Vatican, ils se sont entretenus principalement de « la paix dans le monde, du refus de la violence et du terrorisme, de la situation des chrétiens dans le contexte des conflits et des tensions au Moyen-Orient, ainsi que de leur protection » (de leur déportation et de leur extermination). - En septembre 2006, le pape Benoît XVI avait prononcé un discours sur la foi et la raison, à Ratisbonne. Il y avait simplement osé glisser une citation d’un empereur byzantin, dans laquelle cet empereur évoquait la violence intrinsèque à l’islam. Les musulmans et nos médias, tous en coeur, en avaient fait une jaunisse. - Depuis son arrivée au sommet de l'Eglise catholique, le pape François ne cesse de multiplier les "messages de tolérance" envers l'islam (qui lui n'est toujours pas tolérant). Le pape a entre autre ramené trois familles musulmanes syriennes de sa visite en avril sur l’île grecque de Lesbos. On se s'était attendu à ce qu'il ramène trois familles chrétiennes syriennes, mais tel ne fut pas le cas. - Le cheikh Ahmed Al-Tayeb assistera mardi 24 mai 2016 au matin à un colloque organisé à la mairie de Paris, (coucou Anne Hildago, ça va toujours comme tu veux ?), sur le thème « Orient, Occident, dialogues de civilisation » et il sera reçu dans l’après-midi à l’Elysée par François Hollande (si celui-ci ne dégage pas d'ici-là). - Mercredi 25 mai 2016, l'imam se rendra à l’Institut "catholique" de Paris pour signer un partenariat permettant des échanges d’étudiants et d’enseignants, des séminaires doctoraux et des journées d’études. - Rappelons que le  cheikh Ahmed Al-Tayeb déplore les musulmans “laxistes” qui “souhaitent qu’un jour l’Orient se mue en une partie de l’Occident”...alors qu'en ce moment c'est plutôt l'Occident qui se mue en partie en Orient (en clair en terre d'islam...). Et nos médias jubilent, évidemment. -

Michel Garroté - http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/05/23/le-pape-et-le-grand-imam-d-al-azhar-haute-autorite-sunnite-se-sont-rencontres-au-vatican_4924709_1653130.html#xtor=AL-32280515 - http://www.la-croix.com/Religion/Pape/L-imam-d-Al-Azhar-a-la-rencontre-du-pape-Francois-2016-05-22-1200761998 -

Suisse: la diversité religieuse sillonne le pays en train

Un train a traversé la Suisse dimanche pour soutenir le dialogue entre les religions.

Le voyage a été mis au point par le Conseil suisse des religions pour célébrer ses dix ans. Près de 300 personnes ont embarqué à bord d'un train spécial reliant St-Gall à Genève.

Ces derniers ont été invités sur concours. Ils ont partagé les banquettes du train avec les membres du Conseil des religions pour partager des lectures et discussions autour de la religion, entrecoupées d'intermèdes musicaux.

Des artistes, écrivains, musiciens et politiciens aux racines chrétiennes, juives ou musulmanes ont échangé avec le public, selon le Conseil suisse des religions dans un communiqué dimanche. Un événement agendé à un moment où la violence liée à la religion et l'intolérance rendent le dialogue interreligieux encore plus important, rappellent les organisateurs.

Personnalités présentes

Parmi les personnalités figurent la présidente de la Commission fédérale contre le racisme Martine Brunschwig Graf, la conseillère aux Etats Géraldine Savary (PS/VD), le président du PDC Gerhard Pfister (ZG), mais aussi l'écrivain Lukas Hartmann, le chanteur Marc Aymon ou encore Lauriane Sallin, Miss Suisse.

Le train spécial est parti de St-Gall vers 13h00 et arrive à Genève vers 18h30. Il s'est arrêté sur les quais de Zurich, Berne, Fribourg et Lausanne.

Le Conseil suisse des religions se compose de personnalités dirigeantes des trois Eglises nationales, de la communauté juive, de la Métropole orthodoxe et d'organisations islamiques qui ont chacune été mandatées par leurs autorités suprêmes. Gottfried Locher, président depuis mi-2015, est également à la tête de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS).

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