Pour rendre hommage aux martyrs de la Commune, des catholiques se sont rassemblés samedi 29 mai, à l’occasion des 150 ans de cet événement. Leur procession a été interrompue par un groupe d’antifas qui les ont violemment agressés et insultés. Un retour sur cet événement avec Charlotte d’Ornellas.
ne procession organisée par des paroisses et associations diocésaines a été violemment agressée par des individus d’extrême gauche. Des bouteilles, des poubelles et des barrières grillagées ont été jetées sur les fidèles ! Des personnes âgées et des familles qui participaient à la procession ont dû se réfugier dans une église. Des personnes âgées ont été frappées à coups de poing. Un homme a été blessé et hospitalisé. 💥 Cela ne peut plus durer ainsi ! J’ai besoin de vous pour réveiller la France chrétienne ! Pour cela je vous invite à rejoindre tout de suite le Réseau sainte Jeanne d’Arc ! Pour en savoir plus, utilisez le lien ci-dessous:
Cenator: Onfray plaide dans son livre « Traité de l’athéologie » pour une laïcité post-chrétienne.
Résumé :
« Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l’intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d’un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place et de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l’épouse et la mère, l’âme et l’esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... » M.O.
En philosophie, il y eut jadis une époque « Mort de Dieu ». La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D’où l’urgence, selon lui, d’un athéisme argumenté, construit, solide et militant.
Ce livre fort bien écrit et documenté, avec un passage au vitriol sur Paul de Tarse, le névrosé, hystérique masochiste, se conclut ainsi :
« [...] A l’heure où se profile un ultime combat – déjà perdu... – pour défendre les valeurs des Lumières contre les propositions magiques, il faut promouvoir une laïcité post-chrétienne, à savoir athée, militante, et radicalement opposée à tout choix de société entre le judéo-christianisme occidental et l’islam qui le combat. Ni la Bible ni le Coran. Aux rabbins, aux prêtres, aux imams, ayatollahs et autres mollahs, je persiste à préférer le philosophe. A toutes ces théologies abracadabrantesques, je préfère en appeler aux pensées alternatives à l’historiographie philosophique dominante : les rieurs, les matérialistes, les radicaux, les cyniques, les hédonistes, les athées, les sensualistes, les voluptueux. Ceux-là savent qu’il n’existe qu’un monde et que toute promotion d’un arrière-monde nous fait perdre l’usage et le bénéfice du seul qui soit. Péché réellement mortel... »
Onfray, bien que conscient que la loi judéo-chrétienne imbibe tout notre être, toute la science, « cette domination invisible », fait abstraction des conséquences déjà visibles de l’abolition de nos racines, de nos traditions, de notre culture, qui est chrétienne, comme notre système de valeurs, notre manière de penser.
Onfray réclame l’abolition des fictions, de l’obscurantisme, et milite pour que les croyances soient combattues par des armes rationnelles, par une morale laïque, tout comme les marxistes. Il souhaite que notre civilisation se déchristianise, sachant qu’elle ne pourra pas survivre après la rupture avec tout cela, car le christianisme est la majeure partie de l’histoire de l’Europe.
Puis Onfray annonce que notre civilisation est irrémédiablement à l’agonie, que nous sommes condamnés à disparaître.
Il est également conscient que l’islam s’engouffre dans le vide que la déchristianisation laisse derrière elle, il est très lucide sur ce qu’est l’islam, qu’il dénonce fréquemment avec beaucoup de courage.
Alors que l'islam est en passe de submerger l’Europe occidentale avec les horreurs que cela implique, Onfray, ce philosophe dandy et irresponsable quant à l'avenir puisque sans enfant, se croit encore autorisé à tirer dans le dos de cette civilisation en perdition. Alors qu'à l'Est, d'autres options ont été choisies, à savoir maintenir la fidélité à leurs racines et résister à la décadence.
Pour cette déchristianisation qu’il estime nécessaire, il fait recours à l’idéologue Gramsci, le révolutionnaire communiste, allié de l’Internationale communiste de Lénine, qui se sentait investi d’une mission de transformer le monde à la mode soviétique. C’est lui qui a créé le parti communiste italien.
Gramsci est le guide qui est de retour. Son concept d’hégémonie culturelle est déterré, adapté aux nouvelles technologies. L’hégémonie culturelle prône que la conquête du pouvoir doit être précédée par la conquête de l’opinion publique.
En résumé, le gramscisme postule que pour dominer les peuples, le pouvoir doit viser la domination culturelle et façonner les croyances collectives. C’est exactement cela qui a été mis en œuvre chez nous ces dernières trois années avec la mobilisation massive de la jeunesse pour la Grève du climat et la Grève des femmes – deux mouvements majeurs créés artificiellement, bâtis sur la croyance en des problèmes marginaux.
Derrière les prétendues nobles intentions des marxistes post-modernes aspirant à un monde plus égalitaire, une nouvelle élite pastèque détient pratiquement tous les outils de manipulation des masses, mène une guerre de destruction culturelle envers notre civilisation et asservit la majorité silencieuse, abrutie par la propagande, cette majoritésilencieuse que Gramsci jadis voulait justement sauver, élever.
Et la déchristianisation fait partie de cette guerre civilisationnelle.
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Voici comment Onfray pense déchristianiser dans le sens gramscien
(vidéo retranscrite ci-dessous) :
transcription:
Il s’agit donc de déchristianiser cette épistémè judéo-chrétienne. Elle existe, elle n’est pas toujours visible, il faut chercher, il faut voir comment ça fonctionne.
Les pédagogues pourraient voir comment, dans leurs rapports avec les enfants, on suppose qu’on doit apprendre dans la douleur, dans la souffrance : si on n’apprend pas dans la douleur, dans la souffrance, on n’apprend pas véritablement.
Toutes les pédagogies hédonistes ne sont pas considérées comme sérieuses, les pédagogies ludiques ne sont pas considérées comme des pédagogies.
Menez cette recherche dans vos disciplines, si vous êtes architecte, avocat... infirmière, allez voir, il reste du christianisme dans le rapport que vous avez (…).
Donc cette déchristianisation est nécessaire. La Révolution française, en 1793, déchristianise plein pot, on assassine des gens, on brûle des églises, on brise des idoles, on casse des œuvres d’art. Je ne suis pas pour cette déchristianisation-là, entendons-nous bien. Il ne s’agit pas de déchristianiser sur le principe des voies de fait, il s’agit de (encore que), de déchristianiser (non je plaisante) sur le terrain gramscien.
C’est à dire : il faut, sur le principe de Gramsci, reconquérir les idées, reconquérir le débat, et faire de telle sorte que nous puissions déchristianiser là où il y a lieu, et non pas agresser physiquement ou verbalement le prêtre que nous rencontrerions dans notre rue, s’il en reste encore. (Non pas des rues mais des prêtres.)
Antonio Gramsci : extrait du livre « La famille dans le socialisme »
Jugez vous-mêmes de ce que la déchristianisation selon Gramsci pourrait nous amener.
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L’Église, outil de déconstruction en temps de Covid ?
François Billot de Lochner
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A l’heure où nous terminons ce billet, le PDC, Parti démocrate-chrétien, vient de voter pour supprimer l’infâme « C » de son nom qui lui portait préjudice.
Ce vote est emblématique et historique pour toute la civilisation occidentale mais surtout révélateur de ce que la Suisse est devenue : cette volonté farouche d’être le champion du politiquement correct.
A la RTS, un professeur salue cette sage décision :
[...] Interrogé dans La Matinale, le politologue français, Paul Bacot, confirme: "Ce qui pousse un parti à changer de nom, c'est de mauvais résultats électoraux, une défaite importante, ou un déclin lent qui appelle une réaction. On considère qu'un nouveau nom permettra d'attirer de nouveaux sympathisants. L'ancien nom peut alors être considéré comme un frein, une barrière qu'il faut faire sauter", explique le professeur lyonnais. [...]
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