L'enquête commence sur les causes du crash de l'A320 de la compagnie Germanwings et pour l'instant « l'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée », a déclaré le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. « Toutes les hypothèses doivent être regardées de près aussi longtemps que l'enquête n'a pas donné ses résultats », a affirmé le ministre. Ségolène Royal, ministre française des Transports, a également affirmé que toutes les hypothèses étaient envisageables pour expliquer l'accident tout en assurant que la piste terroriste n'était pas la piste privilégiée.
Interrogée à propos de l'hypothèse d'un acte terroriste, Ségolène Royal a répondu : « Ce n'est pas la piste qui est privilégiée aujourd'hui ». Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a déclaré qu’aucune hypothèse ne peut être écartée. Reste l’hypothèse d'un détournement de l’avion se terminant par un crash (du reste les officiels français utilisent le mot « déroutement » qui fait moins penser au terrorisme que le mot « détournement »).
L’hypothèse d’un attentat terroriste est évoquée avec pertinence par divers intervenants sur lepoint.fr : « Je trouve "étrange" que pendant la longue descente de cet avion, aucun signal n'ait pu être émis ! Les pilotes étaient-ils en état de le faire ? Un attentat, ce n'est pas obligatoirement une bombe qui explose, ce peut-être tout autre chose, un gaz incapacitant, une intoxication, les pilotes abattus (cela s'est déjà vu). La prise de contrôle du poste de pilotage, une fois faite, il n'y a plus qu'à attendre n'est-ce pas ? ». « Il n'y a pas que l'explosion qui justifie à priori un acte terroriste. Faudra expliquer pourquoi l'avion a été dirigé droit vers la montagne de façon progressive. Accident ou acte délibéré ? ».
« Compte tenu de la taille des débris visibles au sol, de la masse initiale de l'avion, de sa vitesse "supposée" lors de l'impact (environ 800 km/h-1) et de la nature des roches du secteur (marnes, et non le calcaire, beaucoup plus résistant, d'une barre rocheuse), comment se fait-il que les images qui nous sont fournies ne montrent pas, à ma connaissance, de cratère d'impact ? ». « Pourquoi les divers intervenants politiques et autres sur les radios et télés n'évoquent pas ou seulement du bout des lèvres quand ils y sont forcés une éventuelle piste terroriste ? Ils semblent même gênés d'aborder le sujet ! Alors que forcement tout le monde y pense ! ».
Le crash du vol MH370 Kuala Lumpur - Pékin de Malaysia Airlines en 2014
Selon la plus récentes des analyses des données disponibles, le vol MH370 mystérieusement disparu le 7 mars 2014 a volé pendant encore plusieurs heures après la perte de contact entre les contrôleurs aériens et l'appareil, qui a accompli trois manœuvres. L'avion s'est ensuite dirigé vers l'ouest, le sud, puis l'Antarctique. L'enquête internationale a ainsi confirmé que le Boeing malaisien avait été détourné. Les experts des catastrophes d'aviation estiment qu'un certain individu se trouvait dans la cabine des pilotes et a sciemment changé le cap. Les experts se réfèrent aux données satellites pour soutenir qu'après le dernier contact du contrôleur aérien avec l'appareil, ce dernier a changé de cap à trois reprises. Ces actions de l'équipage font penser que quelqu'un a sciemment détourné l'avion de son cap.
Le crash du vol AF447 Rio - Paris d’Air France en 2009
Albert Soued, spécialiste du Moyen Orient, avait effectué en juin 2009, à ma demande, l’analyse suivante, un peu plus étoffée que la version officielle : « Les experts restent très prudents et n'écartent plus l'"éventualité d'un attentat", à moins que, fort de 11 000 heures d'expérience en vol, le pilote chevronné ne soit devenu assez fou pour entrer de plein fouet dans l'œil d'une forte turbulence, au lieu de la contourner. FOX NEWS révèle qu'Air France avait reçu des menaces de bombes, une première fois en Argentine, le 27 mai et peut-être avant ce vol.
En effet, il y a des habitudes qui ont été prises vis à vis d'une France considérée comme le maillon faible de l'Europe, puisqu'elle préfère l'apaisement à la confrontation ("la paix à tout prix") : - les attentats télécommandés par l'Iran dans les années 80/90 ; - l'attentat de Toulouse camouflé en accident : on a confirmé les 2 détonations, c'est à dire qu'un explosif assez puissant a déclenché l'explosion de l'engrais normalement inerte ; - aujourd'hui un crash suspect, car 2 avions allemands passant quelques minutes après l'avion d'Air France n'ont rien subi, et les avions sont super-protégés contre le risque de foudre.
Il faut savoir que Rio est infesté d'agents du Hezbollah. Par ailleurs, la France a ouvert une base sur le golfe persique, en grande pompe et en pays sunnite, et cela ne plaît guère aux ayatollahs. La France ne veut pas perdre le Liban lors des élections du 7 juin : on ne serait pas étonné que nos responsables aient reçu un message leur demandant de ne pas s'opposer à l'arrivée au pouvoir au Liban d'une coalition pro-iranienne...sinon les attentats vont continuer... On n'a pas fini de parler du Moyen Orient, surtout avec Obama. Celui-ci se pliera aux exigences nucléaires d'un Iran messianique, étoile montante de l'Islam et cherchant à supplanter l'Arabie et son wahhabisme. Il ne faut pas oublier que 90% des réserves de pétrole du Moyen Orient sont en territoire shiite, même en Arabie. Il faut peut-être se préparer à un futur renversement des alliances », concluait Albert Soued.
Michel Garroté