Les informations qui ont été utilisées pour cette analyse ont été recoupées et vérifiées conformément aux principes de la charte journalistique de Munich. Elles ont pour origine des articles de presse, interviews télé, images et ouvrages dont les auteurs sont connus et reconnus pour la fiabilité de leurs recherches. Il serait trop long de les énumérer ici. Loin de tout name-droping, vous trouverez en fin de publication les références. Mais tout est vérifiable.
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Au moins 90 morts dans une tentative de coup d’Etat en Turquie
- Dans la soirée de vendredi, un groupe au sein de l'armée a annoncé avoir pris le pouvoir dans le pays pour « restaurer la liberté et la démocratie » ;
- Dans la nuit, plusieurs sources gouvernementales ont affirmé que la "situation était sous contrôle", mais celle-ci ne semble pas réellement stabilisée ;
- Selon un officiel de la présidence turque au moins 60 personnes ont été tuées. L'agence de presse étatique Anadolu évoque 754 militaires arrêtés en lien avec cette tentative. Cinq généraux et 29 colonels ont été démis de leurs fonctions sur ordre du ministre de l'Intérieur Efkan Ala ;
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Le président Erogan a dénoncé une opération menée par des éléments liés à son ennemi juré Fethullah Gülen, exilé depuis des années aux Etats-Unis.
https://youtu.be/HCnblPB69rc
Erdogan assure que les putschistes ont échoué, de nombreux militaires arrêtés
La situation reste confuse, ce samedi matin, en Turquie, où une tentative de coup d’État militaire semble avoir échoué. Le gouvernement du président Erdogan affirme avoir repris le contrôle. Suivez la situation en direct.
Un groupe de putschistes de l'armée a tenté de prendre le pouvoir en Turquie, entraînant une violente riposte d'Ankara dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 juillet avec des affrontements qui ont fait au moins 60 morts, civils et policiers.
Le Parlement, autour duquel des chars ont été déployés, a été bombardé dans la capitale Ankara, où 17 policiers ont été tués, a annoncé l'agence Anadolu.
À Istanbul des soldats ont ouvert le feu sur la foule, faisant des blessés, a constaté un photographe de l'AFP.
Des coups de feu sporadiques étaient toujours audibles au petit matin dans plusieurs quartiers d'Ankara et d'Istanbul, après une nuit marquée par des explosions causées, selon les médias, par des bombardements aériens.
Situation sous contrôle, selon le Premier ministre
Le Premier ministre turc Binali Yildirim a affirmé que la situation était sous contrôle du gouvernement. Il a ordonné samedi à l'armée d'abattre les avions et les hélicoptères se trouvant aux mains des militaires putschistes.
Le président Erdogan, dont l'avion a atterri à Istanbul, a accusé les partisans de son adversaire exilé aux États-Unis Fehtullah Gülen d'être derrière cette tentative de putsch, qualifiée de "trahison". Le principal intéressé à démenti.
Erdogan a félicité les Turcs pour être descendus "par millions" dans les rues pour défendre la nation, notamment sur l'emblématique place Taksim à Istanbul, noire d'opposants au putsch.
Au moins 336 personnes ont été arrêtées et, selon le Premier ministre, un général ayant fomenté le putsch a été tué.
De nombreux pays, dont les États-Unis et la France, ont condamné cette tentative de coup.
Avec AFP
Pakistan – L’armée prépare-t-elle un coup d’Etat ?
Le Courrier International : Le chef des armées pakistanaises vient de limoger plusieurs hauts gradés accusés de corruption et suggère implicitement au Premier ministre, Nawaz Sharif, éclaboussé par l’affaire des Panama Papers, de démissionner. Affaibli par le scandale des Panama Papers, le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, risque-t-il d’être évincé du pouvoir ? Le quotidien indien The Hindu pose ouvertement la question, tandis que le chef des armées pakistanaises, le général Raheel Sharif, vient de procéder à un remaniement au sommet de l’état-major, comme s’il préparait un coup d’Etat.
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Le Courrier International : “Le général est l’homme tout-puissant du Pakistan et il vient implicitement de demander sa démission à celui qui dirige le pays et qui a été élu à trois reprises”, après les révélations sur les sociétés détenues par ses enfants dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques, rapporte le journal. “Ça rappelle 1999, lorsque, juste après le conflit de Kargil [contre l’Inde], Nawaz Sharif avait été accusé de corruption et forcé à l’exil”, rappelle The Hindu. A l’époque, c’était le général Musharraf qui commandait l’armée et qui s’était emparé des rênes du pays.
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Le Courrier International : L’hebdomadaire pakistanais The Friday Times est du même avis. “Le général Sharif estime que c’est l’armée qui mène actuellement la lutte contre le terrorisme et qu’elle a donc le droit de s’occuper des problèmes de corruption”, observe-t-il. Le récent limogeage de hauts gradés prétendument corrompus semble n’être qu’un instrument pour “monter la population contre le pouvoir civil” et faire “encore une fois apparaître le général Sharif comme un héros”.
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Le Courrier International : Dans sa dernière édition, le mensuel The Herald publie justement un très long portrait de Raheel Sharif, “le chef militaire qui pourrait devenir roi”. Il rappelle que l’homme a grandi dans l’ombre d’un frère mort lors de la troisième guerre indo-pakistanaise qui mena à l’indépendance du Bangladesh, qu’il est d’un caractère “trempé” et qu’il est aujourd’hui “l’un des généraux les plus populaires” que l’armée ait jamais comptés dans ses rangs, conclut le Courrier International.
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Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/pakistan-les-militaires-preparent-ils-un-nouveau-coup-detat
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