Trump: c’est la faute aux médias!
"Que faire lorsqu’il s’agit d’un candidat comme Trump, dont les propos ne semblent reculer devant aucune forme de provocation? Au point de dessiner au fil des mois le profil d’un candidat sanguin, inconséquent, irresponsable et potentiellement dangereux. Comment ne pas mettre en débat, non d’abord ses idées politiques, mais sa capacité même à occuper le symbolique bureau ovale?
Cette candidature hors norme compromet par elle-même l’équilibre recherché par la presse d’information. La couverture des faits et gestes de Trump est à leur mesure; elle n’a pas manqué non plus de contribuer à sa notoriété. Le malaise est là."
Christian Hofer: Après ce ragoût dégoulinant d'excuses pour le moins pitoyables et autres inversions, regardons qui est ce personnage.
Daniel Cornu est déjà tristement connu sur notre site pour défendre la censure concernant la délinquance d'origine étrangères dans notre pays. Pour cet individu, il convient de considérer comme "Suisses" des personnes ayant simplement acquis administrativement notre passeport: c'est là une perception de gauche, qui ne s'embarrasse guère des racines, de la culture et surtout de la violence inhérente à certaines communautés. Bien évidemment, pour certains, il suffit d'un tampon, d'une petite photo collée sur un papier administratif, pour croire qu'un individu se transforme soudainement en Helvète... Il ne viendrait pas à l'esprit que certaines personnes y voient tous les avantages, notamment éviter le risque de se faire expulser lors de certains délits. Non vraiment, il ne faut pas y penser.
On est tout de même surpris de voir un "médiateur" qui devrait être neutre sur le plan politique ou au moins garder une certaine retenue, s'enfoncer dans la bien-pensance et même excuser l'inégalité de traitement par des pirouettes rhétoriques grotesques. De quel droit donne-t-il son avis? De quel droit assène-t-il aux lecteurs sa perception d'un candidat politique?
On rappelle dans ce cadre le travail d'un médiateur, dont les spécificités sont visibles sur le site du médiateur directement:
"Le médiateur est une instance d’arbitrage et de conciliation à la disposition des lecteurs des publications de Tamedia Publications romandes.
Il peut être sollicité par tout lecteur qui n’est pas satisfait de la réponse réservée par une rédaction à ses remarques ou réclamations d’ordre déontologique, touchant aux pratiques journalistiques.".
Dès lors que cet individu n'est pas neutre politiquement, il est incapable d'exécuter son travail d'arbitre et il doit se récuser. C'est ce qui se passe pour un juge dans un tel cas de figure. Aucun lecteur ne peut faire confiance à un tel arbitrage biaisé d'office.
Daniel Cornu semble l'ignorer ou mieux, pense que son statut l'exonère de toute critique, qu'il est au-dessus de la mêlée, oubliant qu'il n'est qu'un simple individu, remplaçable à souhait. C'est ainsi que les "Je suis Charlie" s'octroient tous les droits, tel celui de donner des leçons de morale puis de légitimer la censure ou encore une cabale à l'encontre d'un candidat de droite. L'UDC pour sa part, a été la cible de Tamedia à de multiples reprises (comme ici ou ici). Bien entendu, "c'est de la faute à l'UDC". On connaît la rhétorique parfaitement rodée à présent: systématiquement disculper les pauvres journalistes, victimes de la méchante droite. Jamais un journaliste n'oserait manipuler l'opinion, pensez donc!
Par ailleurs, ces mêmes médias exigent une transparence parfaite de la part des commentateurs alors que leur médiateur ne se gêne pas pour agiter son idéologie politique. De qui se moque-t-on? Comment peut-on ainsi prendre à la gorge le lecteur lambda tout en s'arrogeant le droit de décider ce qui est bien ou mal? ce qu'il faut aimer ou détester? Ce dictat des valeurs est indéfendable et démontre comment la population est perçue, comment une "élite" autoproclamée se donne le droit de décider, voire de nous "éduquer" comme on éduque un animal. Et il est plus que temps de les remettre à leur place!