24 nov : Saintes Flora et Maria, décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes († 854)

Dans le califat de Cordoue, tous les chrétiens et ceux qui leur donnaient asile étaient condamnés à mort.

La jeune Flora, repoussée de toute part, se réfugia dans une église et y rencontra Maria, elle aussi traquée. Ensemble, elles se rendirent au tribunal et moururent martyres.

 

 

Le martyrologe romain indique ceci : 

À Cordoue en Andalousie, l’an 854, les Saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l’épée.

Source

Espagne : « Alliance de la gauche radicale et des associations musulmanes » pour réislamiser la cathédrale de Cordoue

Face à l’insolite alliance de la gauche radicale et des associations musulmanes, le diocèse de Cordoue défend depuis deux décennies sa propriété et le caractère catholique de la mosquée-cathédrale. Cette défense l’a conduit jusqu’aux États-Unis. À la tête d’une délégation du chapitre, l’évêque Demetrio Fernández González a profité cette semaine d’une invitation de l’Hudson Institute de Washington pour entamer sa première campagne à l’étranger, si l’on excepte un rapport préparé et remis à Bruxelles, qui sommeille pour l’instant dans quelque tiroir du Parlement européen.

Aux Etats-Unis, un pays très sensible à la liberté de culte, inscrite dans le premier amendement de sa Constitution, et très sensible aussi, aujourd’hui en particulier, à la persécution des chrétiens dans le monde, l’évêque de Cordoue a expliqué à des représentants politiques, culturels et religieux, pourquoi un lieu de culte appartenant à l’Église catholique depuis huit siècles […] est devenu le symbole d’une «attaque contre la liberté religieuse». […].

L’intervention de Demetrio Fernández […] a consisté à dénoncer « la campagne de nombreuses institutions publiques » pour exproprier l’église, ce qui « viole le droit de toute communauté catholique d’avoir sa propre cathédrale, comme lieu de culte de référence de la communauté diocésaine ».

[…] l’évêque a commencé par distribuer les mérites de ceux qui « ont permis à l’édifice d’être là aujourd’hui : les musulmans l’ont construit, saint Ferdinand III de Castille [1199 – 1252]  a fait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il ne soit pas détruit et le diocèse s’est chargé de l’entretenir. » C’est alors que Demetrio Fernandez a souligné le « rêve musulman de récupérer son temple » et « la tentative de la gauche radicale de l’exproprier », cocktail explosif qui menace la propriété par l’Église de la mosquée-cathédrale de Cordoue.

[…] Après les menaces politiques, le porte-parole du diocèse de Cordoue a introduit le facteur économique, les énormes ressources générées par le monument le plus valorisé en Europe et le troisième au niveau mondial […] qui en font « une pomme appétissante » […] pour les formations politiques radicales et les organisations islamiques. Avec un ajout idéologique: « Le motif principal qui les unit tous est d’agir contre l’Église catholique. »

Mais, loin de se limiter à la seule mosquée-cathédrale de Cordoue, la controverse a grandi en Espagne, attisée par certaines municipalités dans lesquelles la gauche radicale, avec Podemos et d’autres formations, a ouvert de nouveaux fronts avec l’objectif d’exproprier les lieux de culte de l’Église. À Saragosse, Jaca, Castellón et en d’autres villes, l’offensive politique se nourrit de l’exemple de Cordoue. […]

(Traduction Fdesouche)

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