UDC privée de liberté de réunion et d’expression, à nouveau une réalité

Par Claude-Alain Voiblet

Personne n’a oublié les manifestations contre la tenue des manifestations électorales de l’UDC à Berne, Lausanne ou Zurich lors des élections fédérales de 2007 et de 2011. A l’approche des élections fédérales du 18 octobre 2015, le même scénario se reproduit, la gauche veut une nouvelle fois priver l’UDC du droit à la parole en apportant la violence au cœur du débat politique. Après la manifestation contre l’UDC du 31 juillet dernier en gare de Zurich, c’est aujourd’hui la manifestation du 31 août 2015 à Genève qui est dans le viseur des anarchistes de gauche. Un appel haineux à la mobilisation contre la présence de l’UDC sur l’espace public est largement diffusé et relayé sur les réseaux sociaux. La venue à Genève de l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher, de nombreux conseillers nationaux UDC romands, d’élus cantonaux de Genève et de toute la Suisse romande n’est pas du goût de mouvements extrémistes de gauche qui appellent ouvertement à la mobilisation.

Une fois de plus, les édiles de gauche qui ne trouvent pas les mots justes pour débattre démocratiquement du programme et des propositions pragmatiques de l’UDC en réponse aux attentes des citoyens, préfèrent bafouer la liberté d’expression et le droit de réunion du premier parti gouvernemental de notre pays. L’UDC compte aussi sur un électorat de plus de 26%, mais a également obtenu la confiance du souverain dans sa majorité en faveur de son initiative pour du renvoi des criminels étrangers ou à l’occasion du 9 février pour limiter l’immigration.

Ce n’est pas en privant les représentants de l’UDC de parole que l’on va résoudre les problèmes de l’asile, la croissance de la criminalité, la pression de l’immigration sur nos places de travail, les abus dans notre politique sociale ou les menaces de l’Union européenne contre notre démocratie directe et notre souveraineté.

A quelques semaines des élections fédérales, l’UDC invite les citoyennes et les citoyens qui exigent une réaction politique crédible, en réponse à leurs principales préoccupations, à se mobiliser en participant à la manifestation politique du lundi 31 août 2015.

L’UDC n’entend pas abandonner le dialogue direct avec les citoyens sous prétexte que cette présence n’est pas tolérée par certains mouvements anarchistes de gauche, plus habiles à défendre les personnes venant d’autres horizons qui ne respectent pas nos lois, notre culture et notre démocratie.

Rester libre, pour l’UDC c’est de ne pas dépendre de l’Union européenne et de ces juges ! C’est aussi pour notre parti de rester libre de se réunir ; libre de s’exprimer et surtout libre de rencontrer les citoyennes et les citoyens le 31 août prochain !

 Source : blog de Claude-Alain Voiblet du 21.08.15

Notre politique migratoire dérape et nos autorités papotent!

Par Claude-Alain VOIBLET

Depuis quelques semaines plus de cinquante requérants déboutés, des sans-papiers et des migrants squattent les jardins du Sleep-In de Lausanne-Renens sous le regard incrédule de nos autorités politiques ! Que ce soit de la compétence du Canton de Vaud ou des communes d’intervenir, là n’est plus la question : des mesures sanitaires et de police des étrangers sont aujourd’hui exigées par bon nombre de citoyens mécontents.

Après avoir passé l’hiver dans les abris de secours mis à disposition par la Ville de Lausanne, de nombreux migrants entretenus par l’argent des contribuables ont participé à l’occupation illégale du site de Renens. Avec la venue des beaux jours, ce campement sauvage improvisé par des personnes en situation illégale s’est aujourd’hui implanté sans que nos autorités et les gouvernants du Sleep-In n’opposent de résistance.

Aujourd’hui un collectif, certaines personnes de l’accueil d’urgence au Sleep-In et d’autres acteurs affichent une large tolérance devant cette situation pourtant illégale ! Ce fait inédit  nouveau dans notre pays est une nouvelle preuve de l’écroulement de notre qualité de vie et la démonstration que les autorités abandonnent leur responsabilité devant la pression de l’afflux de migrants attirés par un système social de plus en plus attractif.

Pourtant notre pays joue pleinement son rôle de pays d’accueil pour les requérants d’asile dont la vie et celle de leur famille sont menacées dans leur pays d’origine. Notre pays n’a plus d’autre choix que d’appliquer immédiatement et sans réserve les lois sur les étrangers et sur l’asile, faute de quoi nos assurances sociales ne vont pas survivre longtemps. Dans un proche avenir, comme pour l’assurance chômage il y a quelques années, nos gouvernants n’auront plus d’autres possibilités que de diminuer les prestations de celles et ceux qui auront tout au long d’une vie professionnelle active contribué à financer un système social qui fait désormais la part belle et le bonheur de nombreux migrants.

Avec l’afflux de migrants, notre pays avait jusqu’à présent géré un problème prioritairement financier, le voici désormais en sus avec un problème sanitaire provoqué par les campements sauvages de migrants illégaux.

Pour l’UDC il est temps que ces autorités, aux penchants trop à gauche, comprennent qu’il faut retrouver le sens de la mesure en offrant l’asile uniquement aux personnes persécutées dont la vie est en danger et en appliquant sans réserve les lois sur les étrangers et sur l’asile.

 

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Libre circulation des personnes, une réalité bien différente !

Par Claude-Alain Voiblet

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Pour ceux qui ont une bonne mémoire, souvenez-vous lors de la campagne en vue de l’acceptation de libre circulation des personnes à la fin des années 2000, le Conseil fédéral parlait d’un flux migratoire positif dans notre pays d’environ 6 à 8'000 immigrés par année. C’est exactement le chiffre des migrants qui ont traversé la Méditerranée durant le premier weekend de mai 2015. Et croyez-moi, ce sont pour la très large majorité d’entre eux des personnes qui viennent en Europe avec l’espoir d’un statut économique meilleur. Avec la libre circulation des personnes telle que pratiquée aujourd’hui, cette situation est un réel problème pour la Suisse qui a malheureusement délégué la «gestion de sa frontière» à l’Union européenne.

Alors que l’Europe compte un taux de chômage moyen de 10.7 % (encore plus élevé dans les pays du sud de l’Europe) et un PIB par habitant de 27'937 dollars, notre pays n’a que 3.4% de chômeurs et un PIB de 46'734 dollars par habitant. Nul besoin d’être économiste ou grand analyste pour comprendre que notre pays est une terre de destination pour de très nombreux migrants économiques, y compris en provenance des pays de l’UE et que cette situation n’est plus possible à terme.

Le peuple et les cantons, le 9 février 2014, ont clairement souhaité limiter l’immigration de masse dont notre pays est victime en privilégiant une immigration correspondant aux besoins avérés de notre économie pour permettre une bonne intégration des nouveaux arrivants. Cela n’est malheureusement toujours pas le cas aujourd’hui.

Plus d’une année après ce vote, aucune véritable volonté ne se dessine dans la politique de nos gouvernants pour mettre en oeuvre, sans réserve, la décision de notre souverain. Ce n’est pas vers une véritable reprise en main de notre politique migratoire que nous nous dirigeons. Il suffit pour s’en convaincre de faire une lecture rapide des chiffres du Secrétariat à la migration concernant la statistique des étrangers 2014. Les résultats indiquent une croissance incontrôlée de la population qui s'explique toujours par l'immigration. Cette immigration nette a atteint l'an passé 78'902 personnes. Ce qui est inquiétant dans ce développement, c’est que moins de la moitié de l'immigration est due à des personnes cherchant un emploi en Suisse. C'est donc dire l'urgence qu'il y a à appliquer rapidement et rigoureusement l’article constitutionnel "contre l'immigration de masse" approuvée il y a plus d'un an et éviter ainsi l’explosion de notre système social.

En conclusion, le fait que moins de la moitié des immigrants sont à la recherche d'un emploi confirme malheureusement l'échec du système actuel d'immigration basé sur la libre circulation des personnes. Le Conseil fédéral et le Parlement doivent désormais immédiatement préparer l'application complète de l'article constitutionnel 121a sur le contrôle et la limitation de l'immigration approuvé par le peuple et les cantons. Les Etats membres de l'UE doivent être impliqués dans cette procédure et l'accord de libre circulation des personnes doit être modifié puisque les trois quarts de l'augmentation de la population résidente sont dus aux ressortissants de l’UE. L'immigration se poursuivra sans discontinuer faute de prendre des mesures efficaces comme des contingents d'immigration et la priorité des travailleurs résidents, mesures que le peuple et les cantons ont approuvées.

Certains crient que le peuple n’a pas toujours raison, surtout lorsque ce dernier ne pense pas comme eux ! Je ne suis pas de ceux-ci et sur ce coup-là je suis absolument convaincu que le peuple a parfaitement raison !

Claude-Alain Voiblet

Source : Blog de Claude-Alain Voiblet

Commençons par respecter notre démocratie !

VoibletPar Claude-Alain Voiblet

Depuis le 9 février dernier, l’UDC constate qu’il ne se passe plus un jour sans que les médias s’époumonent, ouvrant largement leurs lignes à toute une série de critiques, réclamant un nouveau vote sur le maintien de la libre circulation des personnes, quitte à ne pas donner suite au vote du peuple suisse en faveur d’un contrôle migratoire plus strict. A ce jeu-là, ce que déclame tout politicien européen ou suisse qui revendique son hostilité au succès de notre pays, devient parole d’évangile dans la majorité de nos médias.

Revenons dans notre pays et là aussi le contraste est parfois hallucinant. Ainsi sur les ondes de la Radio Suisse Romande, Nicolas Hayek insistait pour relever que notre pays doit montrer sa fierté, avoir confiance en lui et ne pas céder aux pressions extérieures. Il relevait que la Suisse fait beaucoup d’efforts pour les autres pays européens, mentionnant notamment nos financements successifs au Gothard pour améliorer le trafic au sein de l’Union européenne. Quelques heures après la diffusion de ces paroles pleines de sens, Patrick Aebischer, président de l’EPFL, réclamait à hauts cris sur les ondes de ce même média, un vote dans les trois ans sur notre allégeance à la libre circulation des personnes !

S’exprimant dans la presse le 23 juillet, le secrétaire d’Etat Yves Rossier, en charge des négociations avec l’Union européenne, conclut une longue interview en mentionnant que : « Si on ne trouvait pas de solution pour l’immigration, cela pourrait mettre une fin à toutes les collaborations existantes avec l’UE. Il faudrait alors se demander si ce ne serait pas une bonne idée de consulter le peuple ». A lire de tels propos, notre parti constate que le peuple suisse doit s’attendre à ce que sa diplomatie cède immédiatement à toutes les pressions européennes en poursuivant, avant toute vraie négociation, l’objectif de faire revoter le souverain sur sa relation avec l’UE !

Notre parti tient à rappeler que le mandat du secrétaire d’Etat est en priorité de défendre les intérêts de la Suisse en recherchant la meilleure solution dans le respect des décisions institutionnelles. Il ne lui appartient pas d’alimenter le débat sur notre politique intérieure.

A ce stade, la Suisse et ses négociateurs en particulier, devraient se rappeler que l’accord sur la libre circulation des personnes prévoit une clause de révision permettant notamment de tenir compte d’importants changements dans les flux migratoires en Suisse et au sein de l’Union européenne.

L’UDC tient à rappeler que le 9 février dernier le peuple suisse a pris la décision de durcir la politique migratoire pour répondre à l’évolution démographique de ces dix dernières années, apportant ainsi une réponse claire. Aujourd’hui il appartient en priorité à notre gouvernement et son administration de mettre en œuvre ce choix indiscutable du peuple suisse.

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