USA – Le Directeur de la CIA remplace le Secrétaire d’Etat

CIA-Mike-Pompeo-1

-
Michel Garroté  --  Le Président américain Donald Trump a annoncé, mardi 13 mars 2018, le départ de son chef de la diplomatie Rex Tillerson, remplacé au poste de Secrétaire d'Etat (Ministre des Affaires étrangères) par l'actuel Directeur de la CIA, Mike Pompeo (photo).
-
"En tant que directeur de la CIA, Mike a mérité les éloges des membres de nos deux partis [Démocrates et Républicains] en renforçant notre collecte de renseignements, en modernisant nos capacités offensives et défensives et en tissant des liens étroits avec nos alliés de la communauté du renseignement", a déclaré Donald Trump.
-
Mike Pompeo est lui-même remplacé par Gina Haspel (photo) qui devient ainsi la première femme à prendre la tête de la CIA. Auparavant, Gina Haspel était Directrice Adjointe de l'agence de renseignement américaine.
-
Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
-

Trump déclare la guerre à la CIA, signe un décret présidentiel contre les réseaux pédophiles internationaux

Les médias du système occidental ne laissent pas une minute de répit au Président Donald Trump. Chaque jour, sur les réseaux sociaux comme sur les écrans, un feu roulant d’accusations – triviales ou sérieuses – visent le chef d’état américain : collusion jamais démontrée avec la Russie, moeurs sexuelles et style de vie, voire insultes sans nuance, tout y passe.

Suite

Julian Assange accuse la CIA d’avoir produit Al Qaida et Daesh

« La passe d’armes se poursuit entre la CIA et le fondateur de Wikileaks », Julian Assange, rapporte Euronews. Dans un tweet, Julian Assange accuse en effet l’agence de renseignements américaine d’avoir engendré Al Qaida, l’Etat islamique, l’Irak, l’Iran et Pinochet – ce qui n’est pas vraiment un mystère dans ce dernier cas.

Suite sur Novopress

“Les cobayes de la CIA” – MK-Ultra sur rtbf.be

Nos voisins belges de la rtbf (radio télévision belge francophone) viennent de diffuser un documentaire exposant les programmes occultes de contrôle mental de la CIA ; aujourd'hui connus sous le nom de Bluebird, Artichoke, MK-Delta ou MK-Ultra. Merci à Olivier Pighetti, réalisateur de l'excellent "Un Village empoisonné par la CIA ? Pont Saint-Esprit 1951", dont voici en introduction un entretien radiophonique concernant son nouveau documentaire :

Suite et vidéo

Top Secret – Services de renseignement anglophones

   
Allez, un peu d'histoire secrète (voir sur notre site mes deux article : "La faillite des services de renseignement" ; "Les services secrets espionnent la droite"). Au sein du club très fermé des « Five Eyes » qui réunit, depuis la seconde guerre mondiale, les services secrets techniques américains, britanniques, australiens, canadiens et néo-zélandais, le Royaume-Uni et les Etats-Unis tiennent les deux principaux rôles (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : là où l’Agence Nationale de Sécurité (NSA) américaine compte 60'000 personnes, son homologue française, la direction technique de la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE) emploie 3'000 agents.
-
Chargée d’une mission offensive et défensive, la NSA s’efforce d’avoir accès à tous les réseaux informatiques et de communication afin de collecter et de traiter en masse les données de connexions.
-
Elle dispose d’un budget annuel de plus de 10 milliards de dollars, supérieur à celui de la CIA. Créée en 1952 par un décret secret du président Harry Truman soucieux de réorganiser l’ensemble des moyens d’interception américains, l’existence de la NSA n’a été officiellement reconnue qu’en 1957. En dépit du fait qu’elle soit le premier employeur de mathématiciens et qu’elle utilise les outils informatiques les plus puissants.
-
Il a fallu attendre le début des années 1990 pour que ses véritables missions soient révélées. L’autre grand acteur du renseignement occidental, l’homologue britannique de la NSA, le GCHQ (Government Communications Headquarters) a été fondé par Winston Churchill, alors Premier lord de l’Amirauté lors de la première guerre mondiale, lorsqu’il fallait espionner les communications de l’armée allemande.
-
L’existence du service, le plus important du monde après la NSA, n’a été reconnu officiellement qu’en 1983. Le 17 novembre 2015, pour la première fois de son histoire, le GCHQ recevait, à son siège de Cheltenham (150 km à l’ouest de Londres), le chancelier de l’Echiquier, George Osborne, venu annoncer ce que ses 6'500 membres savaient déjà, à savoir qu’ils étaient devenus le premier rempart du pays face à toutes les menaces (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Et aujourd'hui, face à la Terreur islamique et face à la migration mahométane de peuplement, à quoi servent nos très onéreux services secrets, bloqués par nos gouvernements lâches et "islamophiles" ? A pas grand chose, au prix que ça nous coûte...
-
Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
-
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/07/la-nsa-et-le-gchq-combien-de-divisions_5044778_4408996.html#xtor=AL-32280515
-

La Russie a favorisé l’élection de Donald Trump ? Et alors ?

Un mois après l'élection de Donald Trump, les services de renseignement américains accusent la Russie d'être impliquée dans la révélation de certaines informations secrètes afin de favoriser la candidature de Donald Trump aux élections présidentielles.

La Russie impliquée dans la fuite d'informations secrètes via Wikileaks ?

L'information a été révélée par le Washington Post, Barack Obama aurait demandé à la CIA d'enquêter pour savoir si la Russie avait soutenu la campagne du candidat républicain. Le rapport de l'agence de renseignement américaine indique que plusieurs individus ont été identifiés dans l'affaire du piratage informatique du parti démocrate, piratage qui aura conduit à la divulgation par le site Wikileaks de milliers d'e-mails internes au parti d'Hillary Clinton, y compris les e-mails de son directeur de campagne, John Podesta. Selon le Washington Post, la CIA indique (sans apporter de preuve) que les « hackers » auraient des « connexions » avec le gouvernement russe. Selon le New York Times, le parti républicain aurait également été victime de pirates informatiques russes mais ils n'auraient rien rendu public.

De son côté, Donald Trump a décrit, sur la chaîne Fox News, ces accusations comme étant « ridicules ». John Bolton, républicain proche des néo-conservateurs, ancien ambassadeur des États-Unis à l'ONU et pressenti aujourd'hui pour devenir le futur secrétaire d’État de Donald Trump, a indiqué, quant à lui, qu'il ne savait pas « si ces activités avaient été inspirées par des Russes ou s'il s'agissait d'une opération sous fausse bannière ».

L’hôpital qui se moque de la charité ?

Il est aujourd'hui difficile de savoir qui a raison et qui ment. Les agences de renseignement américaines n'ayant, pour l'instant, diffusé aucune preuve, on ne peut que se fier à la bonne parole de ces agences (autant dire qu'on ne peut pas s'y fier).

Mais admettons l'espace d'un instant que la CIA dit la vérité, admettons que le gouvernement russe ait bel et bien cherché à influencer le résultat des élections américaines en ayant recours au piratage informatique, ne s'agit-il pas là d'un juste retour de bâton au regard de ce que font ces agences de renseignement américaines ?

Après tout, les américains restent (et de loin), ceux qui ont le plus recourt à l'espionnage informatique. Avant de taper sur les doigts des méchants espions russes, il ne faudrait pas oublier les révélations d'Edward Snowden à propos des programmes d'écoute totalement illégaux de la NSA . Il ne faudrait pas oublier non plus que c'est bien la NSA qui a mis sur écoute plusieurs chefs d’État de pays pourtant alliés aux États-Unis. Wikileaks avait d'ailleurs révélé que la chancelière allemande Angela Merkel, mais également Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient fait l'objet d'écoutes téléphoniques de la part de la NSA.

Alors messieurs les Américains, si ces informations sont justes, si la Russie a réellement tenté d'influencer vos élections présidentielles, dites-vous que c'est de bonne guerre.

Jordi Vives, Les Observateurs

Après l’attentat, un ancien de la CIA pointe le racisme… des Français à l’égard des Arabes!

Le site d'information de la chaîne CNN dépeint, au lendemain du massacre de Nice, une France en décomposition, rongée par un racisme latent.

Les propos rapportés sont ceux de Robert Baer, ancien agent de la CIA au Moyen-Orient, désormais consultant sécurité et renseignement pour la chaîne.

Celui que CNN décrit comme l'un des agents «les plus accomplis de l'histoire de la CIA» s'inspire de son expérience passée en France pour proposer son explication : «Les choses empirent depuis les attentats de Paris … ils utilisent des outils de profilage et arrêtent les personnes qui ressemblent à des Arabes dans les trains et les bus pour vérifier leurs cartes d'identités».

Pour cet ancien agent des opérations clandestines, qui a quitté l'agence de renseignement américaine en 1997, «les Français ont été très agressifs … la radicalisation de ceux originaires de l'Afrique du Nord atteint des records au lieu de diminuer».

Source

La CIA travaille à déstabiliser et à nazifier l’Ukraine depuis 1953

Il ne peut y avoir aucun mouvement extrémiste qui ne soit exploité, tôt ou tard, par les puissances dominantes. C’est d’une telle évidence que l’on peut s’étonner que l’on puisse parler de théorie du complot à ce sujet. Il est tout aussi évident que pour un empire hégémonique, c’est une nécessité que de prendre en main l’organisation de ces mouvements, voire les créer, et planifier leurs actions en vue d’une utilisation plus efficace. Le contenu des documents déclassifiés n’est donc qu’une confirmation de ce que l’on savait déjà.

Suite

 

Merci à Pierre H.

“Les pays européens se sont engagés à accorder l’immunité totale à la CIA”

Ancien rapporteur du Conseil de l'Europe et ancien parlementaire à Berne, Dick Marty a donné mercredi à la RTS quelques détails quant aux pratiques des agents de la CIA à travers le monde.

En plus d'expliquer que les agents n'étaient de loin pas tous en accord avec l'utilisation de la torture, le Tessinois indique que les pays européens ont fermé les yeux sur les pratiques de l'agence américaine.

"Je crois qu'il faut rappeler, et c'est très important, que cette opération, cette politique antiterroriste, a été décidée et effectuée sous le manteau de l'Otan", précise Dick Mary.

Immunité totale accordée

"Les Etats-Unis ont invoqué l'article 5 du Traité de l'atlantique nord, qui dit que si un membre de l'alliance est attaqué militairement (on pense notamment au 11-Septembre, ndlr), les autres membres sont tenus de prêter assistance".

Mais dès que l'application de cet article a été acceptée, "il y a eu toute une série d'accords secrets entre les Etats-Unis et les pays européens. Et tout les pays européens se sont engagés à accorder l'immunité totale aux agents de la CIA, ce qui est manifestement illégal", poursuit Dick Marty.

Source

Oliver Stone accuse la CIA d’avoir fomenté le conflit en Ukraine

Le réalisateur Oliver Stone a publié mardi sur sa page Facebook, un statut où il affirme que la CIA serait à l'origine du conflit Ukrainien

Pour les besoins de son prochain documentaire, Oliver Stone a interviewé quatre heures durant l'ancien président Viktor Yanukovytch, à Moscou. Sur sa page Facebook, le réalisateur partage ses conclusions quant au conflit qui a secoué l'Ukraine en février dernier. Ainsi, il rappelle que la fuite de Viktor Yanukovytch n'était pas volontaire. Ce dernier aurait en réalité, été menacé par des "radicaux néo-nazis" qui avaient tenté de l'assassiner à plusieurs reprises.

Suite