Suisse: Malgré la loi votée, les cambrioleurs sont rarement expulsés

La loi qui a découlé de la première initiative sur le renvoi automatique des criminels étrangers est entrée en vigueur le 1er octobre dernier.

Une loi acceptée par le peuple en 2010 suite à une initiative de l'UDC mais à laquelle des délinquants, essentiellement des cambrioleurs, auraient échappé une quarantaine de fois en Suisse grâce à la clause de rigueur qu'elle contient, révèle la Berner Zeitung vendredi.

En effet selon la loi, le juge peut faire des exceptions au renvoi automatique, selon le principe de la clause de rigueur. Il peut exceptionnellement renoncer à une expulsion si la mesure met l'étranger dans une situation personnelle grave et si les intérêts publics à l'expulsion ne l'emportent pas sur les intérêts de l'intéressé à demeurer en Suisse. Le juge doit aussi tenir compte de la situation particulière des «secondos».

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Nos remerciements à Wilhelm

 

 

Lausanne: Les 5 Maghrébins cambrioleurs voulaient une indemnité de 200’000.– de la part de la Suisse

Le Tribunal de Lausanne, à Montbenon, juge une bande de cambrioleurs maghrébins qui lui en fait voir de toutes les couleurs.

Face au Tribunal correctionnel, leurs avocats ne demandaient rien de moins que l’annulation de toute l’affaire et l’octroi d’une indemnité de 200 francs par journée passée en prison, soit plus de 1000 jours à eux cinq.

Les prévenus sont accusés d’avoir commis, en diverses associations de personnes, une cinquantaine de forfaits. Il s’agit de cas identifiés entre mai et septembre de l’an dernier dans les cantons de Fribourg, de Neuchâtel, de Berne et de Vaud, essentiellement dans la région lausannoise. Tous ressortissants algériens – certains récidivistes notoires, trois en situation illégale, l’un domicilié en France voisine et le dernier au bénéfice d’un permis B –, ils se défendent sur le mode de la contestation.

La présence de leur ADN sur les lieux ou les contradictions face à leurs déclarations signées en cours d’enquête ne les font guère sourciller. Si la justice ne devait retenir que les cambriolages, qu’ils admettent, il ne resterait pas grand-chose d’un acte d’accusation d’une vingtaine de pages.

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