Benoît XVI (le vrai!) est de retour

... et c'est une superbe nouvelle. Quelques réflexions sur la manipulation fraduleuse par le maître ès communication vaticane de la lettre de Benoît XVI (18/3/2018; mise à jour le 19)

Je n'ai pas eu l'occasion d'aller sur internet durant la journée d'hier, et le soir, de retour chez moi, lisant le dernier épisode (cf. Sandro Magister) de la falsification par le responsable de la communication du Vatican de la fameuse lettre de Benoît XVI, les bras m'en sont littéralement tombés. C'était bien pire que ce que nous avions cru inititialement. La falsification relevait en fait de l'escroquerie pure et simple.

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Benoît XVI gravement atteint dans sa santé

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Michel Garroté  --  Benoît XVI est atteint d'une maladie dégénérative, selon son frère. Le frère de Benoît XVI, qui s'est confié à un journal allemand, a dit craindre que la paralysie dont souffre le pape émérite ne gagne son cœur. Le pape émérite Benoît XVI souffre d'une maladie neurodégénérative qui le contraint à utiliser fréquemment une chaise roulante, déclare son frère, Georg Ratzinger, à l'hebdomadaire allemand 'Neue Post'. "Ce pourrait en être fini rapidement".
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Benoît XVI, devenu fin février 2013 le premier pape à démissionner en six siècles, a déclaré ce mois-ci qu'il était entré dans la dernière phase de sa vie. "La plus grande crainte, c'est que la paralysie ne gagne à un moment ou l'autre son cœur. Alors, ce pourrait en être fini rapidement", dit son frère. Depuis qu'il a renoncé à sa fonction de chef de l'Eglise catholique, Benoît XVI, qui a 90 ans, vit retiré au monastère Mater Ecclesiae, dans les jardins du Vatican, et n'apparaît que rarement en public.
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Benoît XVI a renoncé à sa fonction, épuisé par la guerre permanente que lui faisaient les médias et une partie du clergé de la curie romaine. Il a notamment été littéralement persécuté suite à ses propos - lucides et courageux - sur l'islam. En revanche, le pape François, son successeur, adulé par les médias, est très islamophile et totalement acquis à la migration musulmane massive qui submerge l'Europe.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Le discours de Benoît XVI candidat à la présidentielle française

   
Chers fidèles électrices, chers fidèles électeurs,

Les valeurs d’une société s’affichent clairement pendant les campagnes électorales. Les partis cherchent alors à offrir aux gens tout ce qu’ils imaginent que ceux-ci désirent et considèrent comme une priorité. A regarder les programmes électoraux des partis aujourd’hui, deux points essentiels sautent aux yeux, qui représentent en quelque sorte les peurs et les espérances de notre société.
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D’un côté, il y a l’économie, c’est-à-dire la préoccupation pour les biens matériels. De l’autre, il y a la lutte contre la criminalité, c’est-à-dire la peur devant la puissance de la violence quand celle-ci détruit les biens.
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Le mal, la violence sont devenus si forts qu’ils figurent désormais en tête de nos préoccupations et de nos peurs, si forts qu’engager la lutte contre la violence nous apparaît la priorité absolue. Il en est ainsi parce que les biens ne sont plus protégés, parce que le bien est absent.
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Si la question du bien est laissée  à la discrétion de chacun, et si les valeurs morales, si Dieu lui-même est conçu comme quelque chose de relatif, que chacun peut se figurer comme il l’entend, dont on peut même se moquer, et bien, là où la force du bien s’épuise, les biens sont extrêmement menacés. Parce que, du fond des cœurs désormais vides jaillissent l’envie, et de l’envie, la violence.
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L’Etat pourra construire autant de prisons qu’il veut, assumer autant de forces de l’ordre qu’il peut, celles-ci ne suffiront pas, parce que le bien a été relégué comme quelque chose se relatif, laissé à la discrétion de chacun.
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C’est justement cette situation, une société qui ne pense qu’aux biens, et qui a déclaré le bien, Dieu, comme négligeable, qui devrait nous faire réfléchir et nous aider à nous remettre à la recherche de la source du bien, à chercher Dieu, le Dieu vivant. Ce n’est qu’en sa Présence que nous apprenons le bien. Et Dieu est présent uniquement quand il n’est pas une idée vague, mais qu’il vient à notre rencontre concrètement.
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Signé : Benoît XVI, candidat à la présidentielle [voir précisions ci-dessous]
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Notice de Michel Garroté à propos du discours de Benoît XVI :

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il s'agit en réalité de propos tenus par le Cardinal Ratzinger, devenu plus tard Benoît XVI, dans une homélie (cf. lien ci-dessous) datant de 1998....
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Homélie du Cardinal Ratzinger, le 2 août 1998, à Pentling, en Allemagne :
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http://www.evangelium-vitae.org/actualite/3135/pendant-la-campagne-%C3%A9lectorale.htm
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Avec François le Vatican s’est soumis à l’islam

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Michel Garroté - Le pape Benoît XVI a mis en doute publiquement la capacité d'adaptation de l'islam à une société pluraliste et il a pris ses distances avec le programme de dialogue inter-religieux des moines franciscains d'Assise. Il a fait sien le point de vue des modérés et conservateurs italiens qui estiment que le dialogue inter-religieux doit avoir pour principe directeur la réciprocité. Il a par exemple trouvé naïf que soit permise à Rome, la construction d'une mosquée financée par des capitaux saoudiens, - la plus grande d'Europe -, alors que les pays musulmans interdisent la construction d'églises et de missions. Dans sa conférence de Ratisbonne, Benoît a fait ce que le monde islamique interdit : discuter librement de la foi. Il a déclaré que Dieu est différent d'Allah.
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A ce propos, Giulio Meotti, rédacteur culturel à Il Foglio, journaliste et auteur italien, écrit notamment : Depuis, les excuses sont devenues la politique officielle du Vatican en direction du monde islamique. François a nié que l'Islam soit violent en soi et affirmé que toutes les religions ont un potentiel de violence, y compris le catholicisme. Auparavant, François a affirmé qu'« une guerre mondiale » était en cours, mais a nié que l'Islam y joue un rôle quelconque. « Il est clair que les musulmans ont un but ultime : la conquête du monde ... Mais il nous est difficile de reconnaître cette réalité et d'y répondre par une défense de la foi chrétienne. J'ai entendu plusieurs personnes émettre cette idée islamique : « là où, dans le passé, les armes ont échoué, nous réussirons aujourd'hui avec le taux de natalité et l'immigration ». La population est en train de changer. Si cela continue ainsi, des pays comme l'Italie auront une population qui sera en majorité musulmane. Et quelle peut être la plus belle conquête ? Rome ».
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Le 11 septembre a marqué le début du djihad contre l'Occident, mais le 12 septembre demeurera la plus belle génuflexion culturelle de l'Occident envers l'islam. Le 12 septembre 2006, le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger) a atterri en Bavière ou il est né et a commencé d'enseigner la théologie. La conférence qu'il a donné devant la communauté universitaire de Ratisbonne est aujourd'hui considérée comme le discours papal le plus controversé de ce dernier demi-siècle. En ce dixième anniversaire de la conférence de Ratisbonne, les mondes occidental et islamique auraient dû présenter leurs excuses à Benoit. Mais c'est le contraire qui a eu lieu : le Vatican a présenté ses excuses aux musulmans.
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A Ratisbonne, le pape Benoît a énoncé les contradictions internes de l'Islam contemporain, mais a également proposé un terrain de dialogue avec le christianisme et la culture occidentale. Le Pape a parlé des racines juives, grecques et chrétiennes de la foi de l'Europe, expliquant en quoi elles différaient du monothéisme islamique. Le pape a cité l'empereur byzantin, Manuel II Paléologue : « montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait ».
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Ce baril de dynamite était adouci d'une citation des sourates de jeunesse de Mahomet : « Il n'y a pas de contrainte en religion ». Une sourate écrite à une époque où « Mahomet était sans pouvoir et menacé » a précisé Benoit. Le discours du pape Benoît XVI n'a pas surpris. « L'inquiétude du pape envers l'islam n'était pas un secret » a écrit Christopher Caldwell dans le Financial Times. « Il a mis en doute publiquement la capacité d'adaptation de l'islam à une société pluraliste. Il a rétrogradé l'un des principaux conseillers de Jean-Paul II sur le monde islamique et a pris ses distances avec le programme de dialogue inter-religieux des moines franciscains d'Assise. Il a fait sien le point de vue des modérés et conservateurs italiens qui estiment que le principe directeur du dialogue inter-religieux doit être la réciprocité. Autrement dit, il trouvait naïf qu'on permette à Rome, la construction d'une mosquée - financée par des capitaux saoudiens -, la plus grande d'Europe, alors que les pays musulmans interdisent la construction d'églises et de missions ».
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Dans sa conférence de Ratisbonne, Benoît a dressé les tréteaux du drame de notre temps et, pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise catholique, un pape a parlé de l'Islam sans recourir aux habituelles platitudes. Il a fait ce que le monde islamique s'interdit : discuter librement de la foi. Dieu est différent d'Allah a-t-il dit. Des choses que l'on n'a plus jamais entendues. La citation de Manuel II Paléologue a fait le tour du monde, secouant la oumma [la communauté musulmane], qui n'a pas manqué de réagir violemment. Bien entendu, la presse internationale a unanimement condamné « l'agression du pape envers l'islam ». La réaction au discours du pape montre qu'il a eu raison. Des dirigeants musulmans au New York Times, le monde entier a exigé que le Pape présente des excuses et se soumette. Les grands médias ont fait de lui un incendiaire digne du « Choc des civilisations » de Samuel Huntington. Dans les zones sous contrôle de l'Autorité palestinienne, des églises ont brûlé et des chrétiens ont été attaqués. Les Islamistes britanniques ont appelé à « tuer » le pape, mais Benoît les a mis au défi.
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En réaction, en Somalie, une religieuse italienne a été abattue. En Irak, Al-Qaïda a décapité et mutilé un prêtre orthodoxe syrien faute d'avoir obtenu que l'Eglise catholique présente ses excuses. La Fraternité musulmane égyptienne a promis au pape des représailles. Un dirigeant pakistanais, Shahid Shamsi, a accusé le Vatican de soutenir « l'entité sioniste ». En Turquie, Salih Kapusuz, numéro deux du parti de celui qui était à l'époque Premier ministre (et qui est aujourd'hui président) Recep Tayyip Erdogan, a comparé le pape Benoît XVI à Hitler et Mussolini. En Iran, le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que les paroles du Pape Benoît prouvaient sa participation à « la conspiration américano-israélienne » et témoignaient de son appartenance à la « conspiration des croisés ».
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Le dispositif de sécurité autour de Benoît fut immédiatement renforcé. Deux ans plus tard, le pape fut interdit de parole à La Sapienza, la plus importante université de Rome. Après Ratisbonne, Benoît ne sera plus le même. Islamistes et conciliateurs occidentaux se sont entendus pour lui clouer le bec. Quelques jours après la conférence, épuisé et effrayé, le pape Benoît a présenté ses excuses. « Je suis profondément désolé des réactions de certains pays concernant quelques passages de mon adresse ... propos jugés offensants pour la sensibilité des musulmans », a déclaré le pape à des pèlerins qui le visitaient dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo. La citation « n'exprimait en aucune façon mes pensées personnelles. J'espère que cela apaisera les cœurs ».
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Ces propos du Pape ont sans doute eu pour but d'apaiser la violence. Mais depuis, les excuses sont devenues la politique officielle du Vatican en direction du monde islamique. « Les positions par défaut vis-à-vis de l'islam militant ne vont pas sans rappeler malheureusement les positions par défaut de la diplomatie vaticane vis-à-vis du communisme tout au long des 25 dernières années de la guerre froide », a écrit George Weigel, un éminent spécialiste américain. Dans son nouvel agenda, le Vatican cherche « des accommodements politiques avec les États islamiques et renonce à toute condamnation publique des islamistes et de l'idéologie djihadiste ».
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Dix ans après une conférence de Ratisbonne plus pertinente que jamais après les attaques de l'Etat islamique sur le sol européen, un autre pape, François Ier, a multiplié les tentatives de séparer musulmans et violence, tout en évitant systématiquement de mentionner le mot interdit : islam. Sandro Magister, l'un des journalistes italiens les plus compétents sur les questions catholiques, analyse la situation ainsi : « Face à l'offensive de l'islam radical, l'idée de François est que « nous devons apaiser le conflit. Et oublier Ratisbonne ». Pas un représentant de la diplomatie vaticane aujourd'hui qui n'évite soigneusement toute référence à l'« islam » et aux « musulmans », ni ne dénie qu'un choc de civilisations soit en cours. De retour de la Journée Mondiale de la Jeunesse en Pologne, en août dernier, François a nié que l'islam soit une religion violente en soi. Il a affirmé que toutes les religions, y compris le catholicisme, disposent d'un potentiel de violence. François a certes reconnu l'existence d'une « guerre mondiale », mais a nié que l'islam y joue un rôle quelconque.
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En 2006, le pape Benoit XVI a déclaré ce qu'aucun pape avant lui n'avait osé dire, à savoir qu'il existe un lien entre violence et islam. Dix ans plus tard, le pape François n'a jamais osé nommer les responsables des violences anti-chrétiennes et n'a jamais mentionné le mot « islam ». En mai, François a expliqué que l'« idée de conquête » était partie intégrante de l'islam religieux, mais il a rapidement ajouté que cela revenait à interpréter le christianisme comme la religion de l'autre joue tendue. « L'islam authentique et la bonne lecture du Coran sont opposés à toute forme de violence », a proclamé le pape en 2013. Un an plus tard, François a déclaré que « l'islam est une religion de paix, compatible avec le respect des droits de l' homme et la coexistence pacifique ». Il a affirmé que ce sont les maux de l'économie mondiale, et non l'islam, qui inspirent le terrorisme. Voilà quelques jours, le Pape a ajouté que « les gens qui se disent chrétiens mais ne veulent pas de réfugiés à leur porte sont des hypocrites ».
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Le pontificat de François laissera ainsi la marque d'une mise en équivalence morale entre le christianisme et l'islam, équivalence qui dissimule les crimes commis par les musulmans contre d'autres musulmans, contre les chrétiens d'Orient et contre l'Occident. Mais de courageux cardinaux existent encore qui tiennent un discours de vérité. Raymond Burke, un des leaders du catholicisme américain, est de ceux-là. A l'occasion d'un récent entretien accordé à des médias italiens, il a déclaré : « Il est clair que les musulmans ont un but ultime : conquérir le monde. L'islam veut imposer la charia, leur loi, au monde et autorise la violence contre les infidèles, notamment chrétiens. Reconnaître cette vérité et élaborer une défense de la foi chrétienne nous est difficile. J'ai entendu plusieurs personnes défendre cette idée islamique : « là où dans le passé, nos armes ont échoué, nous réussirons aujourd'hui avec notre taux de natalité et notre immigration ». La population est en train de changer. Si cela continue, dans bien des pays comme l'Italie, la majorité de la population sera musulmane. l'Islam se réalise dans la conquête. Et quelle peut être sa réalisation la plus importante ? Rome ! ».
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Malheureusement, le premier évêque de Rome, François, parait sourd et aveugle à ces vérités importantes. Benoît XVI a mis cinq jours pour présenter des excuses après sa courageuse conférence. Mais il a ouvert une longue saison d'excuses vaticanes - dix ans - au terrorisme islamique. La visite de François à l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, où le père Jacques Hamel a été assassiné par des islamistes se fait toujours attendre. Ce meurtre, dix ans après la conférence de Ratisbonne, prouve de la plus tragique manière que Benoît avait raison et François a tort, conclut Giulio Meotti.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9158/vatican-soumet-islam
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