Macron – Baudruche ou Coqueluche ?

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Michel Garroté - Qui soutient Emmanuel Macron ? Certains disent que Macron est désormais la coqueluche de François Hollande, Ségolène Royal, Alain Minc, Jacques Attali, Bernard Kouchner et Pierre Bergé. Mais d'autres disent que Macron n'est qu'une baudruche. Peut-être Macron est-il les deux : coqueluche et baudruche.
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A ce propos, l'éditorialiste de droite Eric Letty (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les « grands médias » nous présentent ce dernier comme l’homme qui monte et sur lequel reposent les espérances de la gauche d’accommodement. On nous refait, en somme, le coup du « troisième homme », comme naguère avec Bayrou et comme hier avec Juppé. Macron, c’est en quelque sorte le Juppé de la deuxième chance. Or, on a vu ce que « pesait » réellement le maire de Bordeaux, que les journalistes et les sondeurs nous présentaient comme le probable vainqueur de la primaire de la droite.
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L’électorat de Macron, c’est peu ou prou celui de Juppé. Or, même avec l’appui de plusieurs centaines de milliers de voix venues de la gauche, ce dernier a échoué ; et sans cet appui, il n’aurait même pas figuré au deuxième tour face à Fillon. Certes, ce dernier s’est pris les pieds dans la pelote de Pénélope ; mais Macron aussi est éclaboussé par une « affaire » : deux journalistes l’accusent d’avoir dépensé 80% de l’enveloppe annuelle accordée à son ministère au titre des frais de représentation, soit 120'000 euros en huit mois, principalement pour les besoins de sa communication personnelle.
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Surtout, sur qui peut-il compter ? Le centre droit et le centre gauche, dont il drague les électeurs en affirmant n’être ni de droite, ni de gauche ? Mais la France n’est pas au centre et il n’y a guère de chances ou de risques qu’elle le devienne en ce moment, alors que le pays ressemble à une cocotte sous pression d’où les passions sont prêtes à s’échapper comme d’une boîte de Pandore quand le couvercle sautera. Depuis douze ans au moins, les Français n’ont cessé de marquer par leurs votes la défiance que leur inspirent l’eurocratie, la technocratie et les oligarchies qui prétendent leur dicter leur avenir.
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Et ils éliraient un produit de la haute finance internationale, partisan avéré du primat de l’Europe de Bruxelles contre les nations, enfant prodige d’Attali, ancien secrétaire général de l’Élysée sous Hollande ? Même Cohn-Bendit affirme qu’il pourrait voter pour lui : c’est à cette aune que se juge la « jeunesse » des idées de Macron. Qui peut d’ailleurs dire précisément quelles idées agite le dernier espoir de la gauche bofric (bourgeoise-friquée) ? Pour l’instant, Macron se cantonne à ce qu’il sait et aime faire : la com’ et le flou ; mais comme les autres, il va devoir sortir du bois et préciser son programme. C’est là qu’il sera attendu, ajoute Eric Letty (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.monde-vie.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=99:macron-troisieme-homme-ou-baudruche&Itemid=218
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Le socialiste Benoît Hamon veut une police d’Etat capable de “vérifier la réalité des discriminations”

Benoît Hamon a défendu mardi sur BFMTV la création d'une "police anti-discrimination", destinée à encadrer le Défenseur des droits, un organisme indépendant permettant d'alerter et d'ouvrir des procédures lorsqu'une personne est victime de discrimination raciale, sexiste ou homophobe.

Pour faire avancer la société sur ce point, le candidat à la primaire à gauche préfère ne pas attendre qu'elle "devienne naturellement plus douce et bienveillante", et souhaite donc lancer un corps d'Etat, "comme l'inspection du travail".

"Poser un corps de contrôle, dire qu'on va vérifier la réalité des discriminations, c'est une manière de dire aux victimes que la République les protège", a-t-il estimé.

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France: Benoît Hamon, socialiste, relativise les cafés interdits aux femmes à cause de l’islam

Au cours d'un entretien sur France 3 ce dimanche midi, Benoît Hamon a été invité à réagir à un récent reportage de France 2 montrant l'interdiction faite aux femmes de se rendre dans les cafés de certaines banlieues françaises. Le candidat à la primaire de la gauche s'en est sorti par un grand numéro d'enfumage et de relativisme…

À Sevran, en Seine-Saint-Denis, et à Rilleux-la-Pape, dans la banlieue de Lyon, les caméras de France 2 ont filmé des scènes démontrant l'interdiction pure et simple faite aux femmes de fréquenter certains établissements, de facto réservés aux hommes. "Dans ce café, il n'y a pas de mixité", s'entend ainsi dire par exemple une cliente. L'argument de ces hommes qui font la loi ? "T'es dans le 93 ici, t'es pas à Paris ! Ici c'est une mentalité différente, c'est comme au bled !" Le reste du reportage, diffusé le 7 décembre, est à l'avenant, accablant sur la situation des femmes dans les quartiers concernés…

"Dans les cafés ouvriers…"

Invité sur ce dimanche 18 décembre à y réagir, Benoît Hamon a pourtant montré une indignation toute relative… Premier réflexe de l'ancien ministre de l'Education nationale, invoquer l'Histoire :

"Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n'y avait pas de femmes…", souligne-t-il.

Qu'en conclure ? Qu'il faut relativiser ? Demander aux femmes des quartiers concernés de patienter quelques dizaines d'années avant de pouvoir prendre un café en terrasse ? Leur conseiller de se féliciter d'avoir, depuis ces temps anciens des cafés ouvriers, déjà pu accéder au droit de vote ou à celui d'ouvrir un compte bancaire ? Cela, le candidat à la primaire de la gauche ne le développe pas. Constatant simplement : "Là en l’occurrence on parle de cafés à Sevran, parce qu'on estime que l'espace public est confisqué aux femmes parce qu'il serait à majorité musulmane". "On" n'estime rien, c'est France 2 qui le constate.

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