Le monde des affaires cible les portefeuilles de Trump et de ses partisans

Après l'assaut du Capitole, plusieurs grandes entreprises américaines ont pris la décision de couper les ponts avec Donald Trump et ses plus ardents partisans, en touchant parfois directement à leurs finances.

De nombreuses figures du monde des affaires avaient rapidement dénoncé les violences après la violente intrusion de supporteurs du président américain au Congrès le 6 janvier.

Quelques-unes, comme le puissant syndicat AFL-CIO, l'investisseur milliardaire Nelson Peltz ou l'entreprise Ben & Jerry's, ont même appelé au départ immédiat de Donald Trump.

Mais certaines entreprises ont décidé d'aller encore plus loin, au-delà des mots.

Twitter a éjecté le président de sa plateforme de communication préférée en fermant définitivement son compte. La plateforme de vente en ligne Shopify a fermé des pages officielles vendant des articles à son effigie.

Le service de paiement sur internet Stripe a décidé de ne plus gérer les transactions de son site de campagne.

D'autres ont tourné leur attention vers les responsables politiques.

Plusieurs sociétés comme le géant de l'hôtellerie Marriott, l'assureur-santé Blue Cross Blue Shield ou l'émetteur de cartes de crédit American Express ont indiqué qu'elles allaient cesser toute donation aux élus républicains s'étant opposés le 6 janvier à la certification des résultats de l'élection présidentielle.

Le patron d'American Express, Stephen Squeri, a souligné lundi dans un message à ses employés qu'une telle posture ne correspondait pas aux valeurs de son entreprise.

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France24.com

L’entreprise de glaces Ben & Jerry’s : “Il faut démanteler la suprématie blanche”

Nous tous, chez Ben & Jerry's, sommes scandalisés par le meurtre d'un autre Noir par des policiers de Minneapolis la semaine dernière et par la réponse violente que la police continue d'opposer aux manifestants. Nous devons faire entendre notre voix. Nous devons être solidaires avec les victimes de meurtre, de marginalisation et de répression en raison de leur couleur de peau, et avec ceux qui cherchent à obtenir justice par des manifestations dans tout notre pays. Nous devons dire son nom : George Floyd.

 

 

George Floyd était un fils, un frère, un père et un ami. Le policier qui a mis son genou sur le cou de George Floyd et les policiers qui sont restés sur place n'ont pas seulement tué George Floyd, ils l'ont volé. Ils l'ont volé à sa famille et à ses amis, à son église et à sa communauté, et à son propre avenir.

Le meurtre de George Floyd est le résultat d'une brutalité policière inhumaine qui est perpétuée par une culture de la suprématie blanche. Ce qui est arrivé à George Floyd n'est pas le résultat d'une "pomme pourrie", mais la conséquence prévisible d'un système et d'une culture racistes et pleins de préjugés qui ont traité les individus noirs comme des ennemis dès le début. Ce qui est arrivé à George Floyd à Minneapolis est le fruit de graines toxiques plantées sur les rives de notre pays à Jamestown en 1619, lorsque les premiers hommes et femmes asservis sont arrivés sur ce continent. Floyd est le dernier d'une longue liste de noms qui remonte à cette époque et à ce rivage.

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Les policiers qui ont assassiné George Floyd, qui l'ont volé à ceux qui l'aimaient, doivent être traduits en justice. Dans le même temps, nous devons nous atteler à la tâche plus compliquée qui consiste à rendre justice à toutes les victimes de la violence et du racisme parrainés par l'État.

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Il y a quatre ans, nous avons déclaré publiquement notre soutien au mouvement Black Lives Matter. Aujourd'hui, nous voulons être encore plus clairs sur la nécessité urgente de prendre des mesures concrètes pour démanteler la suprématie blanche sous toutes ses formes.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour les Observateurs.ch)

Benjerry.com

Ben & Jerry’s (glaces) : « Et on pourrait en profiter pour régulariser tout le monde pendant l’épidémie pour s’assurer que chacun ait accès au système de santé facilement ? Le Portugal l’a fait… »

Sur Twitter, la marque de glaces Ben & Jerry’s réagit à un tweet de La Cimade : « Et on pourrait en profiter pour régulariser tout le monde pendant l’épidémie pour s’assurer que chacun ait accès au système de santé facilement ? Le Portugal l’a fait… »

 

 

 

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Via Fdesouche