Michel Garroté - Les médias - grands perdants de la présidentielle américaine - continuent, néanmoins, à mener la guerre contre Trump. Ridicules, arrogants, morveux, les journaleux semblent penser que la campagne électorale des présidentielles américaines continue. Seraient-ils amnésiques, autistes ou les deux ? Gilles-William Goldnadel, avec brio, comme toujours, reproche à la caste politico-médiatique de se livrer à un véritable Procès en sorcellerie contre Donald Trump et contre son entourage, notamment contre Steve Bannon. Nous voici donc revenus au temps des bûchers.
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Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'effet de sidération s'étant prestement estompé, le mea culpa d'une partie de la presse américaine aussitôt récité que déjà oublié, les médias des deux côtés de l'Atlantique s'unissent à nouveau pour châtier un Donald Trump d'autant plus détesté qu’il les a ridiculisés. Est-ce l'expérience ou l'intuition, mais j'ai tout de suite flairé que le sort réservé médiatiquement à son conseiller principal Steve Bannon ne dérogerait pas à ces tristes manières. Plus précisément, l'homme fait actuellement l'objet d'un procès en antisémitisme. Pour se persuader de l'iniquité de ce procès en sorcellerie, je conseillerais la lecture de l'excellent article documenté d'Hélène Keller-Lind sur le site desinfos.com.
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Déjà, mais sans trop y toucher, il a été suggéré durant la campagne que Donald ne souffrirait pas d'un philosémitisme exacerbé, à en juger à certaines de ses plaisanteries sur les juifs. Peu importe par ailleurs que sa fille ait épousé, sans qu'il rechigne, un garçon dans la plus stricte et orthodoxe pratique mosaïque. Peu importe également que le président élu ait toujours fait montre de sympathie pour l'État du peuple juif. Il aurait donc été étrange qu'il choisisse pour conseil principal un anti-juif patenté.
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La réalité est que vous nous trouverez rien pour étayer ces accusations péremptoires sinon les déclarations gratuites du sénateur démocrate Harry Raid reprochant à Stéphane Bannon d'être “un suprématiste blanc et de ne pas aimer les juifs.” J'oubliais également cet article du Monde, qui pour preuve irréfragable, reprochait à l'accusé d'avoir qualifié Untel de “juif renégat” ce qui pour ne pas être très aimable ne fleure pas l'antisémitisme, Untel se voyant critiqué non pas d'être trop juif, mais de l'être pas assez.
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Bien entendu ni le sénateur démocrate américain, ni le journal du soir français ne perdraient davantage leur temps pour diligenter des procédures pour antisémitisme à l'encontre de personnalités d'extrême-gauche. Et pourtant, leur dossier seraient autrement moins vides. Il est vrai que certaines organisations juives américaines ne sont pas les dernières à se faire les procureurs zélés du procès en sorcellerie qui commence et à empiler ragots et fagots devant le grand bûcher.
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Mais l'auteur de ces lignes n'est pas le moins bien placé, en France, pour savoir qu'une partie de la communauté juive organisée, aura fait le lit, par sottise ou par courtisanerie, d'un islamo-gauchisme dont leur peuple est la première victime, ajoute Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.valeursactuelles.com/politique/goldnadel-trump-et-steve-bannon-arretons-le-proces-en-sorcellerie-45802
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