Oberndorf- Le demandeur d’asile qui était monté sur scène un Coran à la main lors d’une représentation théâtrale, a été arrêté dans la nuit de mardi. Il a avoué être adepte d’une milice terroriste.
« Dans ses déclarations à la police, l’auteur a reconnu sa proximité avec la milice terroriste Al-Nosra. Lors de l’incident, il a également appelé à » tuer les infidèles » a expliqué Christian Hubmer, assistant du procureur Welser (…)
L’individu est monté sur scène au cours de la représentation théâtrale, en a fait sortir les enfants, puis a sorti un Coran pour prêcher. Deux hommes présents dans le public sont intervenus pour chasser l’homme de la scène. « Les enfants étaient très anxieux et totalement pétrifiés, nous étions également terrifiés pour eux », a déclaré un témoin de l’incident.
Dans un premier temps, personne n’a réagi quand le Somalien qui assistait au spectacle de l’ »Oberndorfer Advent », donné dans la salle de spectacle locale, est monté sur scène pour se poster juste à côté des enfants de la maternelle. Mais quand, procédant par petits gestes, il a invité les enfants à partir, sorti un Coran d’un sachet plastique et commencé à prêcher, de nombreux parents se sont brusquement retrouvés en état de choc.
Juste avant son arrestation, le Somalien a crié à plusieurs reprises « Allah Akbar »
Deux frères ont alors précipité le Somalien hors de la scène. Ce dernier a violemment riposté, puis s’est adressé à plusieurs reprises à des témoins qui avaient peur qu’à l’intérieur de son sac à dos ne soient cachées des armes à feu « Allah Akbar ! » : « Vous ne savez jamais ce qui peut se passer. »
Les parents présents, dont un officier de police, ont rétabli l’ordre en emmenant le « prédicateur » à l’extérieur. Alertés, les policiers ont rapidement établi que l’individu d’origine somalienne résidait depuis deux ans dans le quartier de Schwanenstadt et qu’il souffrait d’une « maniaco-dépression » en cours de traitement.
» Cet incident doit être évalué à la lumière de sa maladie »
Son sac à dos ne contenait heureusement que des vêtements. » Cet incident doit être évalué à la lumière de sa maladie « , a expliqué le pasteur Helmut, qui dirige l’école maternelle Caritas. Les enfants sont désormais remis de leurs émotions, ont quant à eux assuré les enseignants de l’école.