Attentats: mode d’emploi pour journalistes subventionnés

Attentat : 2 morts dans la Drôme, embarras dans les médias

Rediffusion estivale 2020. Première diffusion le 6 avril 2020

Alors que la France est arrêtée par le coronavirus, un attentat meurtrier commis par un demandeur d’asile soudanais a eu lieu en fin de matinée le 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère, petite ville de la Drôme. Courte et instructive revue de presse.

Dans le « direct » du Dauphiné Libéré, principal organe de presse locale de la région, on évoque rapidement la nationalité soudanaise du suspect ainsi que son statut de réfugié. Le journal s’empresse de relayer le communiqué de presse de la maire LR de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, qui mentionne pudiquement un « individu » dont « on ignore pour l’heure les raisons de son geste ».

Pourtant, FranceInfo évoque plusieurs éléments passés sous silence dans le papier du Dauphiné Libéré : le suspect aurait crié « Allahu Akbar » à plusieurs reprises, selon des témoins différents. De plus, selon une « source policière », « l’homme était agenouillé sur le sol et psalmodiait une prière en arabe » au moment où il a été interpellé.

Du profil du tueur et de ses motivations, la plupart des médias disent ne pas savoir grand-chose. Chez Europe 1, le Journal de la mi-journée de Fabienne Le Moal évoque simplement un « homme âgé d’une trentaine d’années » dont on attend d’avoir des « éléments consolidés sur le profil ». C’est tout. Le site internet de la radio, qui pourtant dispose logiquement des mêmes sources, mentionne bien la nationalité soudanaise de l’homme. Quant à la radio RTL, qui titre « Ce que l’on sait du drame qui a fait deux morts à Romans-sur-Isère », elle n’en sait pas beaucoup plus. Mensonge par omission ?

Libération, qui évoque un « homme, aux motivations encore floues » (sic), ne fait aucunement mention du cri « Allahu Akbar » entendu par plusieurs témoins. Ce n’est qu’en fin d’article que l’on apprend que si « l’assaillant s’est présenté comme un réfugié soudanais », il n’est « pas connu des services de police ». La même réserve est de mise chez L’Express qui sans mentionner aucun des éléments qui pourrait amener à penser à une attaque terroriste, conclut son papier par un bref rappel de différentes attaques terroristes en France, dont celle de la mosquée de Bayonne. Cette dernière figure en effet en bonne place après différents attentats djihadistes, car si « le Parquet National Anti-Terroriste n’a pas été saisi », elle avait été « qualifiée de terroriste par l’avocat des victimes ». Chez CNews non plus, l’on n’évoque aucune de ces données possiblement polémiques, et l’on décrit un homme dont on sait « peu de choses » et dont on « ne connait pas les motivations ». En revanche, cela n’empêche pas Jean-Marc Todeschini, sénateur PS de la Moselle d’alléguer que « si l’enquête nous dit qu’il est déséquilibré, on ne pourra pas faire grand-chose ».

Le Monde dans une alerte se contente de signaler le nombre des victimes et que le parquet national anti-terroriste se saisit de l’affaire, en ajoutant en sous-titre « L’auteur présumé des faits, inconnu des services de police, a été placé en garde à vue ». Pour le lecteur rapide qui ne lit que les titres, c’est d’une discrétion de violette.

Il n’y a guère que chez BFMTV que les possibles motivations du tueur sont plus précisées. Interviewé, David-Olivier Reverdy (secrétaire général adjoint d’Alliance police nationale), ajoute même que l’assaillant aurait demandé à être tué par les forces de police lors de son interpellation. Un élément qui n’est « pas anodin dans le procédé », et qui ajouté aux autres, lui permet de conclure que « tous les ingrédients sont réunis » pour étayer la thèse d’une attaque terroriste. Cet entretien a été repris par Le Figaro.

Cet évènement intervient quelques jours après que 14 députés aient publié un communiqué de presse demandant la régularisation des immigrés pour mieux lutter contre l’épidémie de Covid-19.

source: https://www.ojim.fr/
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Voici le monde que la gauche nous a concocté, cette société qui devait être celle de tous les superlatifs dans le cerveau malade des extrémistes de gauche: autocensure, peurs des menaces terroristes, haine de la société blanche, culpabilisation, dénigrement de notre culture...

Bien entendu, cela ne surprendra nullement ceux qui connaissent la problématique depuis plusieurs années puisque l'ONU a été l'une des premières institutions touchées par ce phénomène:

CENSURE ISLAMIQUE :CHARIA & ONU L'ultra-puissance du lobby islamiste mondial

 

L’autocensure des idées minoritaires, conséquence de la surveillance de masse

« Je n’ai rien à cacher. » Cet argument, défendu par de nombreux partisans de la surveillance gouvernementale, semble bien mis à mal par une nouvelle étude. Publiée dans l’édition de mars de la revue Journalism & Mass communication quarterly — et donc après les révélations d’Edward Snowden sur l’ampleur de la surveillance exercée par la National Security Agency (NSA) américaine, notamment sur Internet —, elle se penche sur la façon dont la surveillance de masse des internautes les pousse à s’autocensurer.

Pour étudier ce phénomène, la chercheuse Elizabeth Stoycheff, de l’université de Wayne State, à Détroit, dans le Michigan, a mené une expérience sur 255 personnes, à qui elle a fait remplir un questionnaire. Pour la moitié des participants, ce questionnaire était accompagné d’un message rappelant que « même si nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que vos opinions restent confidentielles, il est important de garder à l’esprit que la National Security Agency surveille les activités en ligne des citoyens, ce qui est hors de notre contrôle ».

Tous les participants devaient répondre à des questions sur leur personnalité, puis étaient confrontés à une publication Facebook reprenant un article de presse sur la poursuite des frappes américaines contre l’organisation Etat islamique enIrak. Ils devaient ensuite donner leur opinion sur le sujet, dire ce qu’ils pensaient être l’opinion majoritaire parmi les Américains, et s’ils comptaient partager leur propre point de vue sur la question.

Les idées minoritaires « menacées »

Résultat, les personnes à qui l’on a rappelé la surveillance d’Etat étaient moins enclines à parler de leurs idées, si elles les jugeaient non conformes à l’opinion majoritaire. Même parmi les participants qui, selon leur profil psychologique, étaient les moins sujets à l’autocensure.

Plus étonnant, les personnes les plus à même de s’autocensurer sont celles qui, dans l’absolu, soutiennent les programmes de surveillance, peut-on lire dans l’étude :

« Ces individus ont indiqué que la surveillance était nécessaire pour la sécurité publique et qu’ils n’avaient rien à cacher. Pourtant, quand ces individus perçoivent qu’ils sont surveillés, ils modifient leur comportement en conséquence : ils expriment leur opinion quand elle est majoritaire et la taisent quand elle ne l’est pas. »

Ces conclusions sont cohérentes avec la théorie de la « spirale du silence », mise en avant dès les années 1970, qui démontre que les individus ont tendance à taire leur point de vue s’ils sentent que celui-ci n’est pas partagé par leurs pairs, par peur de l’isolement. Mais cette dernière étude apporte un nouvel élément, en s’intéressant notamment à l’expression sur Internet et à la surveillance gouvernementale : « C’est la première étude à apporter la preuve que les programmes de surveillance gouvernementaux en ligne peuvent menacer l’expression d’idées minoritaires, et contribuer au renforcement de l’opinion majoritaire. »

Des résultats qui inquiètent l’auteure de l’étude, comme elle l’explique dans les colonnes du Washington Post :

« Ça m’inquiète que la surveillance semble établir une culture d’autocensure, car cela a pour conséquence de priver d’expression les minorités. Et il est difficile de protéger et d’améliorer les droits de ces populations quand leurs voix ne font pas partie du débat. La démocratie se nourrit de la diversité des idées, et l’autocensure l’en prive. »

Source via Contre-info.com