Berlin 1936 – Rio 2016 – 80 ans d’olympisme

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Michel Garroté - Les Jeux olympiques de Rio 2016 s’ouvrent vendredi 5 août 2016. Il y a 80 ans d’autres olympiades étaient lancées en grande pompe : celles de Berlin et de l’Allemagne nationale-socialiste. A l'époque, c'était le nazisme, puis arriva le communisme et aujourd'hui c'est l'islamise et l'islamo-gauchisme : trois régimes totalitaires et génocidaires. De 1936 à 2016, l'histoire se reproduit, avec son cortège de trahisons et de collabos.  Pascal Thibaut retrace cette folle histoire sur le site Internet de rfi.fr (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour le régime nazi et pour Hitler, ces Jeux olympiques sont un formidable instrument de propagande. Comment l’expliquer ?
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Trois ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, ces Jeux arrivent à un moment où le régime nazi se consolide. Ils doivent être utilisés en Allemagne pour asseoir un peu plus le nouveau pouvoir ; et, à l’extérieur, pour donner du IIIe Reich l’image d’un pays pacifique et ouvert sur le monde et ce après diverses provocations. En 1935, Hitler rétablit la conscription et remilitarise son pays contrevenant au traité de Versailles. En mars 1936, la Wehrmacht s’installe en Rhénanie malgré son statut démilitarisé décidé après la Première Guerre mondiale. Le régime ne lésine pas pour faire des Jeux olympiques accordés à l’Allemagne dès 1931 une apothéose sportive mais indirectement politique.
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Des sommes colossales sont investies notamment pour la construction du nouveau stade olympique. Le village olympique enthousiasme les sportifs. La mise en scène des nazis impressionne. Ils inventent le relais avec la flamme olympique pour aller de Grèce jusqu’à Berlin. Une pratique maintenue jusqu’à aujourd’hui.
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Sportivement, ces JO battent des records. Au total, 4 000 sportifs y participent venant de 49 pays ; 41 records y seront enregistrés. La technique la plus moderne y est utilisée avec notamment les premiers essais de la retransmission télévisée. Le tout est immortalisé avec maestria par la réalisatrice du régime Leni Riefenstahl qui dispose de moyens colossaux et révolutionne les prises de vue pour son film Les dieux du stade, grand succès plus tard en Allemagne comme à l’étranger.
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Quelle ambiance règne sur place à Berlin durant ces deux semaines ?
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La ville est en fête permanente. Un nombre record de visiteurs est enregistré et de nombreuses festivités organisées à côté des compétitions sportives. La ville est ornée de croix gammées mais les affiches antisémites sont retirées, le journal violemment raciste Der Stürmer disparaît des kiosques. Les médias aux ordres ont pour consigne de rendre compte de façon neutre des résultats et d’éviter tout commentaire désobligeant sur des sportifs juifs ou de couleurs même si Hitler et son propagandiste en chef Goebbels fulminent en assistant aux succès du noir américain Jesse Owens qui engrange quatre médailles d’or.
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La nuit, Berlin donne l’impression que les années folles d’avant 1933 perdurent. Des clubs plus ou moins interlopes attirent les nombreux étrangers ; on y joue de la musique dite dégénérée pour le régime à savoir du jazz. Beaucoup se laissent charmer par cette façade. D’autres, plus avertis, non. Mais derrière cette façade, la dictature nazie s’enracine plus que jamais et prépare l’avenir.
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Depuis trois ans, l’Allemagne est devenue une dictature absolue. La police politique, la Gestapo, veille au grain durant les Jeux pour lutter contre le moindre sabotage ou rechercher les auteurs de graffitis hostiles au régime. Pendant que les foules s’enthousiasment, on construit aux portes de Berlin le futur camp de concentration de Sachsenhausen. Plusieurs centaines de roms ont été transférés par le régime à la périphérie de la capitale où ils sont parqués dans des conditions effroyables.
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A l’étranger aussi, le régime reste actif. Discrètement, en Espagne, des militaires allemands préparent leur soutien aux forces de Franco avec la légion Condor. Pendant les JO, Hitler peaufine son plan de réarmement du pays qui doit déboucher sur une nouvelle guerre (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.rfi.fr/emission/20160801-berlin-1936-sombre-page-histoire-jo
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Et en prime : 1986 – 2016…

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Pour les trente ans couvrant la période 1986 - 2016, j'ai soudain eu envie, sans du tout savoir pourquoi, de pondre un texte "en prime", comme on dit sur ce blog. Ce n'est pas une longue histoire. C'est un rapide survol sans prétention. Une courte réflexion improvisée par temps de pluie. Un texte intuitif et spontané. Une évocation de souvenirs remontant à 1986.
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Allemagne - Il y a trente ans, trois ans avant la chute du Mur de Berlin, nous avions le sentiment que la droite libérale conservatrice, la démocratie chrétienne, gardaient le bon cap, que nous pouvions compter sur l'Allemagne, que le communisme soviétique allait bientôt faire la preuve de son incompétence, que le modèle allemand avait encore de l'avenir devant lui, chez lui et même ailleurs que chez lui. Aujourd'hui, l'Allemagne est devenue le principal moteur de la migration musulmane de peuplement. Elle veut croire à tout prix à une Europe qui pourtant ne signifie plus rien, pas même aux yeux des Allemands eux-mêmes.
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Espagne - Il y a trente ans, la démocratie espagnole était déjà très corrompue. La classe politique espagnole visait déjà, avant tout, son enrichissement personnel. La culture était déjà aux mains des gauchistes qui voyaient des "fachas" (des fachos...) partout. La jeunesse était ravagée par la consommation d'héroïne. A part l'Opus Dei, tout semblait freudo-marxiste pour l'Eternité.
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France - Il y a trente ans, c'était l'expérimentation - ratée d'ailleurs - du socialo-communisme à la française. Mais c'était aussi une présidence française en bons termes avec la Chancellerie allemande, avec Sa Majesté la Reine d'Angleterre et avec la Maison blanche. En comparaison d'aujourd'hui, la France pouvait encore, de façon certes un peu éphémère, demeurer dans la cour des grands où tout au moins s'en donner l'illusion. Aujourd'hui, elle touche le fond pour de bon. Sa caste politico-médiatique est probablement la plus médiocre et inculte de toute l'Europe. A part le Rendez-vous de Béziers les 27, 28 et 29 mai prochains, plus rien ne semble en mesure de réveiller le peuple français.
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Royaume Uni - Avec désormais un maire musulman à Londres, on se demande vraiment à quoi pourrait encore ressembler un Brexit. Les Anglais vont-ils quitter l'Europe pour mieux adhérer à l'Organisation de la Coopération Islamique ? Le Bed & Breakfast sera-t-il hallal et voilé ? La Reine d'Angleterre va-t-elle s'exiler à Gibraltar ou aux Iles Malouines ?
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UE - Environ 127 millions de personnes seraient concernées par une éventuelle libéralisation du régime de visas par l'Union Européenne. Cela concerne notamment la Turquie, l’Ukraine, la Géorgie et le Kosovo. Après l'Eurabia, nous aurons droit au spectre du califat. C'est l'inversion du paradigme. La guerre asymétrique. La bureaucratie européenne est devenue un régime autoritaire en attendant de devenir une nomenklatura totalitaire. Désormais, la liberté c'est à l'Est, à Prague, à Budapest.
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USA - Obashima quittera la Maison blanche en janvier 2017 et d'ici-là il va poursuivre la vitrification de son pays. Cet anti-christ parmi d'autres (je ne parle pas de l'Antéchrist) tente depuis huit ans de renvoyer sa Patrie à l'âge de la pierre (bien avant les peaux-rouges). Son regard ambigu, son rictus à la bouche, sa tenue de biais, tout en lui transpire la ruse et l'hypocrisie. Trump ramassera les miettes et si Dieu existe, Trump reconstruira l'Amérique, parole d'évangile.
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Israël - Actuellement, Israël célèbre les 68 ans de sa renaissance en 1948. Le peuple juif israélien a une identité, contrairement à nous qui l'avons perdue. Et contrairement à ses voisins qui d'ici peu verront leurs frontières entièrement redessinées après une période de chaos islamique.
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Russie - Il existe un homme occidental avec une véritable carrure de chef d'Etat. Il ne vit ni à Berlin, ni à Londres, ni à Paris. Il vit à Moscou. Il s'appelle Vladimir Putin. Obama ne cesse de le provoquer. L'Otan ne cesse de le provoquer. L'Union européenne ne cesse de le provoquer. L'islam déclare la guerre à l'Occident. Et l'Occident déclare la guerre à Putin. Que dire de plus ?
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Syrie - Sous le soleil de Palmyre, de jeunes soldats russes défendent le Levant. Sous le soleil de Palmyre, de jeunes soldats russes défendent l'Occident. L'Etat islamique (EI) voudrait régner de Bagdad à Damas. Mais sous le soleil de Palmyre, de jeunes soldats russes défendent le Levant et l'Occident.
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Iran - Les Perses ont une identité. Et parce qu'ils ont une identité, ils survivront aux ayatollahs, qui eux, un jour, n'existeront plus. Peut-être qu'un jour les Perses détiendront l'arme nucléaire. Mais s'ils envoyaient leurs armes nucléaires en direction d'Israël, alors Israël ferait en sorte que ces armes nucléaires soient détruites au-dessus de l'Iran avant même d'avoir vraiment décollé.
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Arabie saoudite - Un jour les rois du pétrole redeviendront des bédouins. Le peuple leur tranchera la tête et les rescapés iront cueillir des dattes dans le désert. Les Saoud et les salafistes seront enfouis dans le sable, mordus par les scorpions, par les serpents, brûlés par le soleil.
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Turquie - Le fou d'Ankara mourra. La Turquie redeviendra l'Asie mineure. Les Grecs, les Chypriotes, les Assyriens et les Arméniens prendront leur revanche avec l'aide des Russes et des Kurdes.
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Brésil - Grand pays, grande corruption. Il y a trente ans, nous avons cru voir en lui un pays émergeant. Aujourd'hui, il est pratiquement anéanti par sa classe politique. Sur le Brésil, nous nous sommes trompés.
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Mexique - Grand pays, grande corruption. Il y a trente ans, nous avons cru voir en lui un pays émergeant. Aujourd'hui, il est pratiquement anéanti par les narco-trafiquants. Sur le Mexique aussi, nous nous sommes trompés.
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Venezuela - C'est Cuba en pire et en plus grand. C'est bientôt le bain de sang.
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Corée du Nord - La dynastie des Kim avec l'arme nucléaire. Du plutonium plein la tête. Des missiles pointés dans toutes les directions. L'arme pourrait se retourner contre son propre maître.
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Chine - L'Empire déborde du milieu. Face à l'islam, il finira par nous rendre service. Pour le reste, nous irons boire le thé à Shanghai.
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Michel Garroté
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