Berlin : des journaliste agressés et gravement blessés lors des manifestations d’extrême gauche du 1er Mai

Le 1er mai, des extrémistes de gauche ont agressé une équipe de télévision à Berlin, provoquant un certain nombre de blessures, dont certaines suffisamment graves pour nécessiter une hospitalisation.

L'attaque s'est déroulée dans le district de Kreuzberg vendredi soir. Une équipe de sept personnes, dont trois agents de sécurité, du programme d'information satirique Heute-Show, diffusé sur la chaîne allemande ZDF, ont filmé les centaines de manifestants qui défilaient dans la zone. La marche a été organisée en violation du confinement édicté pour faire face à l'épidémie de coronavirus (COVID-19). Selon un rapport du journal Die Welt, les manifestants ont crié des chants contre la police et ont lancé des bombes fumigènes alors que les fonctionnaires tentaient de disperser la foule.

Bien qu'il soit illégal en Allemagne de porter un masque lors d'une manifestation, les autorités ont cédé par mesure de prévention contre le coronavirus.

Après le tournage, l'équipe de télévision se dirigeait vers ses véhicules lorsque 20 individus l'ont attaquée avec des bâtons. Selon un porte-parole de la police, quatre personnes ont été si gravement blessées qu'elles ont dû être transportées à l'hôpital.

Selon une déclaration de la ZDF, les assaillants utilisaient également des matraques. L'assistant du son a reçu des coups de pied au visage avec une telle force qu'ils étaient probablement destinés à être mortels.

 

 

La police a ensuite arrêté six personnes - quatre hommes et deux femmes âgés entre 24 et 31 ans - mais toutes ont été libérées durant la nuit. Le bureau du procureur a déclaré qu'il n'y avait aucun motif pour mettre en détention deux d'entre eux, et qu'il n'y avait "aucun soupçon urgent" concernant les quatre autres, selon le site Junge Freiheit.

La responsable de la police de Berlin, Barbara Slowik a déclaré qu'elle ne voulait pas spéculer sur les motifs politiques de l'attaque, mais qu'il y aurait une enquête.

Horst Seehofer, le ministre allemand de l'intérieur, a condamné l'attaque, appelant à une meilleure protection des journalistes. "La liberté de la presse est le pilier de notre démocratie", a-t-il déclaré, affirmant que le pouvoir de l'Etat devrait être utilisé pour prévenir la violence.

"Il s'agit des valeurs fondamentales de notre société", a ajouté M. Seehofer.

De grandes manifestations d'extrémistes ont également eu lieu à Leipzig, Hambourg et Braunschweig, ainsi que dans d'autres quartiers de Berlin. Un journaliste de Hambourg a également été blessé après avoir été frappé avec une bouteille par des manifestants.

Les extrémistes de gauche en Allemagne avaient juré de commettre des actes de violence le 1er mai, déclarant qu'ils avaient l'intention d'exploiter le chaos instauré par le coronavirus à leurs propres fins, comme l'a déjà mentionné Voice of Europe.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de / Voiceofeurope.com

 

France. Violences d’extrême-gauche du 1er-Mai : un diplômé de l’École centrale payé 4 200 euros par mois, un fils de chercheur au CNRS, une fille de directeur financier… des prévenus aux profils étonnants

Les premières comparutions immédiates après les violences du 1er-Mai à Paris ont eu lieu le jeudi 3 mai. Devant le tribunal, le profil de certains prévenus est étonnant : parmi eux, un centralien payé 4 200 euros par mois.

Six personnes arrêtées lors des violences dans Paris en marge de la manifestation du 1er-Mai ont été convoquées au tribunal de grande instance de Paris jeudi 3 mai. ­Il y a eu six demandes de renvoi. Des prévenus avec des profils très variés : cinq hommes et une femme. Tous étaient poursuivis pour participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou dégradations. Ils ont été arrêtés avec le visage souvent dissimulé. Certains avaient dans leurs sacs des pierres, des ciseaux, masses, masques de piscines entre autres.

Audience renvoyée au 30 mai

Dans le box, un jeune homme de 29 ans, t-shirt blanc, diplômé de l'École centrale, consultant. Son salaire mensuel s'élève à 4 200 euros. Son casier judiciaire est vierge. Le jeune homme est calme, poli. A côté de lui, à peine plus jeunes, un homme et une femme, en veste de survêtement. "Vous vous appelez Anne ?", demande la présidente. "Non, j'ai menti : mon vrai prénom, c'est Andréa", répond-t-elle. Cette Française a aussi déclaré précédemment aux policiers qu'elle était Suédoise.

Son voisin explique aussi avoir donné une fausse identité "dans la panique de la garde à vue". Une garde à vue qui a duré 48 heures pour ce fils de chercheur au CNRS et cette fille de directeur financier.

Les trois prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense. L'audience a été renvoyée au 30 mai. Le jeune centralien est rentré chez lui sans même un contrôle judiciaire. Pour les deux autres, le mensonge coûte cher. La présidente leur explique : "Cela donne peu de garanties sur le fait que vous reveniez pour l'audience". Pour eux, c'est la prison : quatre semaines de détention provisoire. Dans le box, le jeune homme est livide, sa voisine en larmes. Dans la salle, des camarades leur lancent : "Courage, on pense à vous".

Source

Violences du 1er mai à Paris : Mélenchon se distingue en accusant «des bandes d’extrême droite»

Nous en parlions déjà ici.

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Le leader des Insoumis a commenté à sa façon les violences en amont du cortège du 1er mai attribuées aux Black Blocs d’extrême gauche.

Jean-Luc Mélenchon avait choisi Marseille pour défiler lors de ce 1ermai. En tant que député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, difficile en effet pour le dirigeant de la France Insoumise de ne pas manifester dans la cité phocéenne. Mais l’ex-candidat à l’élection présidentielle n’a pas oublié de commenter les incidents qui ont émaillé le cortège parisien.

 

mélenchon

 

« Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d’extrême droite. #1er mai » a-t-il réagi sur son comte twitter. Une déclaration étonnante alors que la Préfecture de Police de Paris a précisé avoir interpellé environ 200 « Black Blocs » à l’issue des affrontements. Des « Black Blocs » plutôt classés à l’extrême gauche historiquement.

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Nos remerciements à Antoine