Valais: un élu UDC veut lâcher des loups à Genève

Le député Eric Jacquod propose de piéger l'animal en Valais pour le relâcher à proximité des populations les plus enclines à le défendre, en milieu urbain.

Le texte du Postulat précise:

"En 2009, des lièvres qui faisaient trop de dégâts dans la campagne genevoise étaient piégés et relâchés dans le Bas-Valais.

Cette manière de faire pourrait représenter une alternative intéressante pour tous les partenaires. Les loups indésirables dans notre canton pourraient être piégés et relâchés dans la campagne genevoise par exemple où ils contribueraient à réguler de manière naturelle les populations de lièvres. Par la même occasion ils seraient plus proches – et donc plus observables – des populations enthousiasmées par leur présence. D'autre part, on peut s'appuyer sur tous les spécialistes agréés qui sont unanimes à reconnaître l'absence de dangerosité du loup pour l'homme pour se convaincre que les lâchers dans des zones plus peuplées ne poseront aucun problème."

Comme l'on dit, du berger à la bergère...

Interview sur Radio Rhône

5 commentaires

  1. Posté par Moreau J-E le

    Nous sommes dans la plus grande illusion et surtout la bêtise la plus profonde. A moins de les mettre en parc les loups ne resterons pas dans un milieu urbanisé. Quand à la régulation des lièvres…! Celui qui a pensé à ça est vraiment un ignorant total… le plus grand prédateur du lièvre est le renard…! enfin si ça vous amuse de voir les ovins, les bovins, les poulains et les volailles se faire croquer ou sérieusement blessé, lachez des loups….!

  2. Posté par ouragan le

    malheureusement l’enjeu caché des partisans du loup à n’importe quel prix dépasse de loin, ceux qui le défendent et qui sont le bras armé d’un but beaucoup plus inavouable:
    “ensauvager des millions d’hectares pour proposer a travers la faune sauvage une activité touristique de classe internationale ” Article “loup, la face cachée des prédateurs” dans “le loup dans le haut diois” http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/02/loup-la-face-cachee_9.html
    Pour rappel, une action concrète de l’UICN financée par la France grâce au partenariat signé : virer les Bushmen de leur territoire pour créer un parc pour le tourisme sous couvert de protection de la faune!. “Alors que le gouvernement empêchait les Bushmen d’accéder à leur puits d’eau, il forait de nouveaux puits pour la faune et la flore et autorisait une compagnie de safaris, Wilderness Safaris, à ouvrir un lodge touristique de luxe dans la réserve. Wilderness Safaris a ouvert le lodge Kalahari Plains Camps en 2009 avec l’accord du gouvernement botswanais, sans avoir consulté les Bushmen qui vivent à proximité. Alors que les Bushmen luttent pour trouver assez d’eau pour survivre, les touristes peuvent siroter leur boisson au bord de la piscine du lodge.

  3. Posté par Martin BRUN le

    Voilà qui est bien dans la lignée de la dernière votation. Débarrassons nous de l’autre. La bétise est répartie d’une manière homogène de chaque côte de la frontière. Le préalable que les populations les plus enclines à défendre l’autre se trouve en milieu urbain est simpliste. La complexité ne s’écrit pas avec 1 bit. Il est aussi possible que ceux que vous critiquez, ceux des villes soient ceux qui achètent les produits de ceux des champs, et paient leurs subsides. Vous voyez que c’est compliqué. Une chose est certaine, la vision utilitaire anthropocentrique a encore de beau jour devant elle en Suisse, aussi. Vive la cohabitation de l’homme et de la nature. (www.buvettedesalpages.be)

  4. Posté par Denis Calomens le

    Excellent ! Et d’ailleurs, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Suivons la logique (ou plutôt le délire) des nostalgiques d’une biodiversité perdue et lâchons des vipères au Bois de la Bâtie, au jardin anglais et à Plainpalais. Après tout, ces animaux existaient aussi dans ces lieux fut un temps, non ? Et si une brute bas du front ose tuer ne serait-ce qu’une seule de ces charmantes bestioles si “indispensables pour l’équilibre des biotopes”, comme le loup est censé l’être (… sur papier !), alors il risquera également jusqu’à 6 mois de prison et des dizaines de milliers de CHF d’amende. Et comme cela ne suffira pas, on fera comme dans les Grisons avec le loup braconné : on offrira 10’000.– chf de récompense pour tout renseignement menant à l’arrestation de l’ignoble assassin de la pauvre vipère innocente. Ben oui, il n’y a aucune raison pour que loups, lynx et ours soient les seules espèces déterminantes pour la biodiversité, qui doit être rétablie à tout prix dans les centres urbains et pas seulement chez les “cul-terreux alpins”… et lorsque des parents protesteront contre les morsures de vipères qui menaceront leurs enfants et leurs animaux de compagnie, on les traitera d’ignares rétrogrades…exactement comme on ose le faire avec tous ceux qui doivent vivre avec loups, lynx et ours dans leurs quotidiens. Là, il y fort à parier que certains rêveurs arrêterons enfin de planer et reconnaitrons que si certaines espèces animales n’existent plus dans notre environnement immédiat… c’est pour de bonnes raisons !

  5. Posté par Galileo le

    Enfin une idée intelligente en provenance de l’UDC!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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