Le Temps vole au secours de Didier Burkhalter

Le discours et le chapitrage niaiseux du nouveau président à l'occasion de ses voeux ont fait ricaner la toile entière, et cela a nuit quelque peu à la crédibilité de l'intéressé dans sa campagne de louanges à faveur de l'immigration de masse. Les critiques de haut vol ne se sont d'ailleurs pas privés de lâcher quelques-unes leurs fientes les plus acides sur le tas de guano fumant qui recouvrira bientôt ces monuments de bien-pensance.

Au lendemain même de ces réactions, la pédagogue de garde au Temps est dépêchée au front pour ravaler la façade du déficit de charisme présidentiel, Mélanie Chappuis, qui, à force de continuer à se prendre pour tout le monde, ne deviendra jamais quelqu'un. Un panégyrique qui ravive le souvenir du traitement réservé à son prédécesseur.

Ca donne ceci, Didier Burlkhalter en champion de la libre expression, rempart de la foi démocrate contre le péril fasciste:

"Didier Burkhalter, un président qui en a l’air."

Comprendre, au contraire de son prédécesseur.

"Comment être indifférent, Friedrun? Ne pas s’ouvrir au monde, travailler main dans la main avec nos alliés, pour notre intérêt propre et celui de l’humanité? Ils sont liés. On peut être libre et solidaire. On doit être les deux.

Pourquoi n’aurais-je pas le droit de le dire dans mon discours? A cause de l’initiative de l’UDC? Quelle bande d’hypocrites. Comme si Maurer s’était privé, un an avant moi, de parler de sa conception à lui de la Suisse, petit pays luttant contre l’envahisseur extérieur. Sottise."

Droite complexée...

"Friedrun, ma chérie, tu es ma confidente, ma conseillère, mon partenaire. Et alors!? Bien sûr que tu l’es. Ou faut-il que les femmes «au foyer» ne soient que derrière leurs fourneaux?"

Et elle termine, intime:

"Bonne année Didi, Happy New Year Mister President."

Ah, Friedrun, que la RTS lèche les bottes du pouvoir à grands coups de langue, on peut le comprendre, c'est sa raison d'être, ils sont payés pour, mais que la presse privée s'y mette aussi, par docilité, par mimétisme, pour atteindre au privilège familier d'appartenir au club des grands, des plus grands, Friedrun, comment le concevoir ? Que Le Temps se méfie, Friedrun, à la longue la vie en commun est toujours domestique.

 

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3 commentaires

  1. Posté par philippe le

    Le Temps…RTS….même combat…..dénigrer 26 % de citoyens Suisse….
    hooo quatrième pouvoir…ton influence….tes analyses….ton indépendance….ta conscience….ta déontologie……

  2. Posté par Ueli Davel le

    La journaleuse semble fascinée par le Clooney de la diplomatie Suisse, what else! “Didier Burkhalter, un président qui en a l’air” pas plus que ça! Il suffit donc d’avoir l’air de pour devenir président de ce pays!
    Dite, Didi selon les sondages publiés par la presse Suisse, a été très apprécié par les citoyens Suisse. Enfin arrêtons de perdre notre temps avec la fan de Mr Clonney!

  3. Posté par Le pragmatique le

    L’UE nos alliés ? Apparemment la problématique n’est pas comprise au CF.

    Pour le moment ce que je vois de l’Europe, c’est un tsunami d’immigration et une UE qui démonte la nation de façon mécanique et systématique, pièce par pièce avec la bénédiction urbi et orbi du CF. Les sauvages d’Outre-Atlantique et les anglais nous volent la place financière. Il faudra bientôt rendre notre fiscalité non compétitive pour plaire à la Danseuse brésilienne de Bruxelles. Si il faut se mettre au niveau de la France, c’est malbar.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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