Ce besoin de relativiser la violence gauchiste par l’invocation du spectre d’un fascisme…
Le dernier rapport sur la sécurité du Service de renseignement de la Confédération (SRC) fâche une certaine gauche que la réalité des faits, décidément, insupporte. Si l'on n'est plus étonné de voir le PDC voler au secours du romantisme armé des Black Blocks, l'on comprend moins en quoi la dénonciation de la montée d'une extrême-droite en baisse peut constituer un argument susceptible d'excuser les agissements de l'extrême-gauche.
Ce besoin de relativiser la violence gauchiste par l'invocation du spectre d'un fascisme de conte pour enfants ne réussit qu'à trahir l'accointance, sinon la tendresse, de la gauche pour son extrême.
Angélisme, mauvaise foi? Point du tout! A gauche, ce parti-pris est tout ce qu'il y a de plus naturel: Le 25 août 2004, le Conseil fédéral proposait, suite à une pétition déposée par... le Parlement des jeunes, la pénalisation de « l'utilisation de symboles de mouvements extrémistes appelant à la violence et à la discrimination raciale ». En 2005, en préambule des débats, le Conseil national annonçait toutefois avec un certain bon sens que: « les nouvelles normes pénales ne devront pas être limitées à l’utilisation de symboles de l’extrême droite». Précisions qui feront bondir la Verte vaudoise Anne-Catherine Menétrey-Savary: « La pétition de la Session des jeunes demandait quelque chose de bien circonscrit, interdire les symboles du nazisme et du fascisme. Tout le monde peut se représenter de quoi on parle. Plus de drapeaux à croix gammée dans les manifestations, plus de brassards, plus de croix gammées contre les murs. Personnellement, j’aurais souhaité qu’on en reste là. Mais c’était sans compter l’inévitable tentation de la symétrie »...
Mme Menétray-Savary, en bonne verte pastèque (verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur) voulait interdire les “symboles du nazisme et du fascisme”, mais pas ceux du communisme (plus de 100 millions de victimes… comme quoi, toutes les victimes ne sont pas si égales que ça pour les gens de gauche): “Plus de drapeaux à croix gammée dans les manifestations, plus de brassards, plus de croix gammées contre les murs.”. Mais… où diable a-t-elle vu en Suisse des bandes de jeunes assoiffés de sang, l’oeil injecté et la bave aux lèvres, se pavaner dans les rues avec des brassards et des drapeaux à croix-gammées? Les seules svastikas que l’on voit taguées sur les murs, sont celles peintes par les gauchistes, barrées d’un signal d’interdiction, ou situées juste au dessus d’une poubelle… Les tags “racistes”? Je les cherche toujours… Nos murs sont généralement salopés par des gauchistes (tags pro-immigrés, anti-UDC, etc.). En période électorale, les seules affiches déchirées et taguées sont celles de droite (principalement celles de l’UDC). Il me parait donc évident que la tolérance est plus à droite qu’à gauche… Vous avez aimez le fascisme? Vous allez adorer le gauscisme!