| Le Comité directeur UDC Genève a décidé ce matin de lancer une initiative pour supprimer le droit de vote communal des résidents étrangers
L’UDC Genève prend acte avec regret du non-aboutissement de l’initiative pour la traversée de la Rade. Les révélations de fraude électorale, l’annulation d’une première élection à Vernier, pantalonnade sans doute amenée à se répéter, ont miné la récolte de signatures. Ce n’est donc pas cette initiative qui lancera la traversée de la Rade, projet qui réconcilierait enfin les Genevois. C’est d’autant plus fâcheux que les solutions proposées depuis 20 ans par le Conseil d’Etat restent insatisfaisantes.
D’une manière plus générale, nous ne saurions nous contenter de laisser la démocratie directe sombrer eu égard au comportement criminel de quelques-uns. Il n’est pas question ici de jeter l’anathème sur qui que ce soit mais force est de constater que les irrégularités débusquées à Vernier mettent en évidence un fort biais communautariste, de nombreux bulletins trafiqués ayant été récoltés au sein de communautés étrangères.
L’UDC trouve ici confirmation du fait que le droit de vote, à plus forte raison d’éligibilité, ne doit en aucun cas précéder la naturalisation mais au contraire constituer le couronnement d’un processus d’intégration réussi. En octroyant le droit de vote aux étrangers, nous avons fourni un outil à des personnes qui, pour la plupart, connaissent mal nos institutions et ne savent donc pas se servir correctement de leur bulletin. Cette méconnaissance rend les intéressés sensibles aux pressions communautaristes comme nous le savons. Ce dévoiement des outils démocratiques entraine un effondrement du sens civique qu’on constate au vu du nombre de plus en plus important de signatures invalidées malgré une récolte fructueuse et une fragilisation de la démocratie matérialisée par une abstention en hausse constante.
Afin de rétablir la nécessaire confiance de la population dans ses institutions, l’UDC lancera une initiative constitutionnelle sur le droit de vote des étrangers visant à réserver aux seuls citoyens suisses les prérogatives démocratiques exceptionnelles dont nous disposons. Il s’agit ici de corriger l’erreur qui fut de mettre la charrue avant les bœufs et de veiller à ce que les migrants désireux de participer à la vie politique de nos villes et communes acquièrent la nationalité suisse auparavant. Pour l’UDC, les droits sont indissociables des devoirs, on ne peut profiter des premiers sans assumer les seconds. Il ne s’agit en aucun cas d’un geste de défiance envers les communautés immigrées mais simplement d’un retour au bon sens qui veut qu’on ne participe pas aux décisions du club sans en être membre.
Pour plus d’informations :
Lionel Dugerdil, Président UDC Genève, 079 642 56 32
Yves Nidegger, Membre du Comité directeur UDC Genève, 076 382 48 00
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