L'Allemagne, le cœur économique de l'Europe - l'étalon-or supposé de l'ordre, de la stabilité et de la puissance industrielle - est en train de s'effondrer sous nos yeux. Ce n'est pas une hyperbole. Ce n'est pas de l'hystérie nationaliste. C'est un fait, gravé dans la chair d'innocents banlieusards, d'enfants et d'instituteurs. Ce qui était autrefois le moteur de l'Europe est aujourd'hui un exemple d'effondrement au ralenti. Une nation autrefois connue pour sa précision, sa discipline et sa sécurité dégage aujourd'hui quelque chose qui ressemble d’avantage à de la fatigue et à de la peur. Les fissures ne sont plus subtiles, elles sont béantes et s'étendent à tous les niveaux de la société allemande.
Hambourg, l'une des artères les plus vitales du système circulatoire allemand, a été le théâtre de la dernière horreur. Dix-sept personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, dans une nouvelle attaque au couteau, perpétrée cette fois par une femme de 39 ans dans la principale gare ferroviaire de la ville. Aucun motif politique, nous dit-on. Une simple détresse mentale. Un autre loup solitaire. Un autre cas isolé. Une autre excuse. Mais je suis sceptique, et pour cause. Dans l'Allemagne d'aujourd'hui, ces soi-disant coups de couteau commis au hasard remontent presque toujours à la même source. La même vision radicale du monde. La même hostilité importée à l'égard de tout ce que l'Occident représente. Elle est là, tapie sous la surface, encore et encore.
C'est devenu un rituel : du sang sur le béton, des sirènes qui hurlent et des fonctionnaires qui s'efforcent d'insister sur le fait que cela ne fait pas partie d'un schéma plus large. C'est pourtant le cas.
Le jeudi 22 mai, un garçon arabe de 13 ans a poignardé son camarade de classe dans une école primaire de Berlin. Le même jour, un garçon irakien de 11 ans a poignardé un camarade dans la cour de récréation de l'école de Remscheid. Ces enfants ont apporté des couteaux de cuisine à l'école. Pas des poings, pas des mots, des couteaux. Des enfants à peine en âge de prendre le train seuls arrivent aujourd'hui à l'école munis d'armes mortelles et règlent les conflits de la cour de récréation à coups de couteau dans la jambe et le cou. Il ne s'agit pas seulement de criminalité. Il s'agit d'une lente érosion des valeurs occidentales, des valeurs que l'Allemagne incarnait autrefois. L'ancienne Allemagne croyait aux règles, à l'ordre et à la protection des siens. Aujourd'hui, elle fait la leçon aux citoyens sur la tolérance tandis que leurs enfants saignent dans les couloirs des écoles. C'est ce que la classe politique appelle "l'intégration".
Ce n'est pas de l'intégration. C'est de la folie, et tout le monde le sait. Enseignants, chauffeurs de bus, médecins, policiers - tous vivent et travaillent dans la réalité que la bonne société refuse de nommer. Ces attaques ne sont pas des cas isolés. Ce sont des symptômes. Le dimanche 18 mai, un autre couteau a déchiré le tissu social allemand, cette fois à Bielefeld. L'agresseur était un demandeur d'asile syrien nommé Mahmoud M. La scène : à l’extérieur d’un bar, un groupe de jeunes célébrant la promotion de l’équipe de foot Arminia Bielefeld dans la ligue supérieure. Ce moment de joie s'est rapidement transformé en bain de sang. En pénétrant dans l'appartement de l'auteur de l'attentat, la police a trouvé des livres sur l'islam, une photo d'un dirigeant du Hezbollah et une image d'Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du PKK, un groupe que l'Europe considère toujours comme une organisation terroriste.
Quelques jours plus tôt, un demandeur d'asile afghan avait poignardé à mort un joggeur, sans provocation, sans avertissement, juste un autre acte "aléatoire" de chaos importé. La victime était un développeur de logiciels français vivant en Allemagne. Il était parti courir. Il est mort.
Mais la folie ne s'est pas arrêtée à la piste de course. Elle est entrée dans la salle d'audience. L'accusé, jugé pour meurtre a demandé - et obtenu - que son interprète judiciaire lui soit retiré. Pourquoi ? Parce que c'est une femme. Et il ne se sentait pas à l'aise assis à côté d'elle.
Il massacre un homme en plein jour, et le tribunal allemand se plie en quatre pour protéger ses sensibilités culturelles. Pas la mémoire de la victime. Pas l'État de droit. Ses sentiments.
Ces attaques barbares ont un point commun : une vision déformée du monde importée d'États en déliquescence. Des cultures où la loyauté tribale l'emporte sur le droit civil. Où la violence est un outil quotidien et non un dernier recours. Où les normes occidentales - État de droit, égalité des sexes, droits individuels - sont non seulement rejetées mais aussi considérées comme offensantes. Et pourtant, l'Allemagne continue d'importer ces normes par dizaines de milliers, puis s'étonne que la société qu'elle produit ne ressemble en rien à celle qu'elle a remplacée. Ce n'est pas du multiculturalisme, c'est de l'auto-sabotage.
Le résultat est un pays où les salles d'urgence ressemblent davantage à des zones de guerre et les salles de classe à des cellules de détention. C'est ce qui arrive quand on importe des gens plus vite qu'on ne peut les intégrer, et quand on cesse d'insister pour qu'ils s'assimilent.
Et pourtant, les autorités mentent. Si l'agresseur possède un passeport allemand, même s'il est arrivé de Damas il y a seulement cinq ans, et qu'il peine encore à parler la langue, le crime est enregistré comme "allemand". L'affaire est close. L'agression à l'arme blanche dans la gare de Hambourg, mentionnée plus haut, est attribuée à une femme de nationalité allemande. Mais qu'est-ce que cela signifie encore ?
Les titres des journaux sont édulcorés. L'opinion publique est manipulée. Et les médias jouent leur rôle, omettant consciencieusement l'appartenance ethnique jusqu'à ce que l'indignation se calme. Jusqu'à ce que le sang sèche. Jusqu'à ce que plus personne ne regarde. Le terme "allemand" est devenu un déguisement statistique, un tour de passe-passe sanctionné par l'État, une dissimulation déguisée en classification.
L'Allemagne prône les valeurs démocratiques et la tolérance tout en faisant payer en silence la facture des expériences multiculturelles ratées à ceux-là mêmes qui n'ont rien demandé de tout cela. Ce sont les bureaucrates et les activistes qui exigent l'ouverture des frontières, mais ce sont les chauffeurs de bus de Düsseldorf et les infirmières de Brême qui en paient le prix. La réponse du gouvernement allemand ? Un peu plus de contrôles aux frontières, de campagnes de relations publiques, quelques mots sévères, puis retour aux affaires. Mais ce n'est pas une façon de gouverner. Le peuple allemand mérite mieux.
Un cancer culturel est en train de s'installer, qu'aucune banque centrale ni aucun livre blanc sur la politique ne pourra guérir. Ce qui se passe en Allemagne n'est pas regrettable. C'est inacceptable. Et plus les dirigeants européens prétendront qu'il ne s'agit que d'une mauvaise passe, plus les couteaux seront tirés, plus le sang sera versé et plus les Allemands ordinaires - ceux qui paient leurs impôts, respectent les règles et ne demandent qu'à vivre en paix - seront sommés de s'asseoir, de se taire et d'accepter la situation.
Mais ils ne le feront pas. Pas indéfiniment. Car lorsque l'État ne défend pas son peuple, le peuple se défend lui-même. Et ce qui s'ensuivra ne sera ni ordonné ni démocratique. Ce sera brut, sans filtre, et peut-être existentiel.

Votre article est magnifique et doit être lu et relu plusieurs fois, et il est vrai, comme dit Radar, ce sont tous nos pays occidentaux qui sont dans la même situation dramatique, comme étant la fin d’une civilisation. Nous avons besoin de vrai politiciens qui aiment leur pays plus que leur position personnelle
Une seule solution, et elle va arriver : la prise de pouvoir démocratique de l’Afd.
”C’est ce qui arrive quand on importe des gens plus vite qu’on ne peut les intégrer, et quand on cesse d’insister pour qu’ils s’assimilent.”
L’intégration n’est pas seulement une affaire de langue, mais de la compréhension des us et coutumes où on vit ! Le respect des autres est primordial !
”Et pourtant, les autorités mentent.” Elles ne peuvent que persister dans le mensonge après nous avoir annoncé que tous les migrants étaient des docteurs, ingénieurs, avocats, etc … !
”Car lorsque l’État ne défend pas son peuple, le peuple se défend lui-même.”
C’est en définitive ce qui va arriver, dans quelques mois ou années … Je ne l’espère pas et souhaite que les dirigeants allemands prennent conscience du phénomène qui est en train de bouleverser l’Allemagne et l’Europe.
“Quel sera le sort des autochtones de souche chrétienne quand ils deviendront minoritaires sur les terres de leurs ancêtres ? suivant récit follement romantique et troublant “les corps indécents” sur Amazon. Deux jeunes gens désireux de quitter l’Europe au plus vite pour rejoindre un pays aux valeurs traditionnelles chrétiennes et ne plus courir le risque de perdre la tête au coin d’une rue !! On en est là.
Merci Madame pour votre éclairage. Cela fait des années que je vous suis, mais je demeure ce que j’ai toujours été, un criticiste. Votre argumentation est pertinente, malheureusement, elle concerne non seulement l’Allemagne, mais aussi tous les pays atlantistes.