A terme, tous les établissements pénitentiaires, les centres éducatifs fermés, voire les hôpitaux, seront-ils contraints de proposer des plats conformes aux exigences religieuses de citoyens privés de leur liberté de mouvement pour un temps plus ou moins long ? La question se pose après la décision, inédite en France, rendue le 7 novembre par le tribunal administratif de Grenoble et rendue publique le 27 novembre, qui enjoint le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) de servir "régulièrement" des repas halal à ses détenus musulmans, au nom de la liberté religieuse.
« En matière juridique, il faut se méfier des transpositions automatiques, mais il est vrai que pour les hôpitaux, l’élément de contrainte pourrait justifier de telles mesures », analyse Nicolas Hervieu, juriste au Credof, et Responsable des Lettres "Actualités Droits-Libertés".
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