La Suisse devrait-elle adhérer à l’OTAN ? Non, disent les citoyens inquiets. Et maintenant, nous lisons dans Weltwoche un article selon lequel le 20 novembre, notre gouvernement du pays a décidé - contre l'avis des conseillers fédéraux Parmelin et Rösti - que les hauts responsables de l'armée suisse devraient participer début 2025 à un exercice stratégique au cours duquel rien de moins que le « dossier de l'alliance » de l'OTAN doit être répété.
Qu'est-ce que cela signifie? Il s’agit de l’obligation pour un État d’entrer dans une guerre menée par l’un de ses alliés. Plus précisément : si un État de l’OTAN est attaqué, tous les autres États de l’OTAN sont en guerre contre cet attaquant. Et maintenant, la Suisse est au milieu de tout cela.
Un nouveau coup grave porté à notre neutralité, un coup porté à la crédibilité du petit État suisse, armé, perpétuellement et totalement neutre, qui n'est jamais autorisé à participer à une alliance militaire entre États étrangers. La chef de la Défense nationale, Mme Amherd, passe sous silence le fait qu’il s’agit uniquement de « renseignements précieux sur les mécanismes décisionnels de l’OTAN ». La Suisse ne participera toutefois pas à une affaire d'alliance, affirment les porte-parole de la présidente fédérale Viola Amherd.
Le public n'a pas été informé de cette nouvelle violation de la neutralité. Seule la Weltwoche a fait état d'une marche de bord très dangereuse à un moment très dangereux. Les partis opposés à l’OTAN diront : « Parti, fait prisonnier. La Suisse n'est plus un Etat neutre."
C'est ainsi que la Suisse introduit la guerre dans le pays. Et favorise la guerre en Suisse à l'avenir. Cela doit être évité avec toute la détermination.
Et vous, qu'en pensez vous ?