Intitulée « Discrimination and sexualised violence based on gender and/or sexual orientation in the Swiss Armed Forces », cette « étude » rapporte des taux de harcèlement atteignant 81%, un chiffre très éloigné de la norme mondiale de 20-40% observée dans des professions similaires majoritairement masculines. Un chiffre qui serait particulièrement inquiétant si l’étude n’était pas truffée de biais scientifiques. Au lieu de renforcer les capacités de défense, les ressources sont détournées vers des projets à la validité douteuse et aux accents idéologiques marqués, au détriment de la mission principale de l’institution.
Commanditaire de cette opération, le service spécialisé Femmes dans l’Armée et Diversité (FdAD), prépare déjà une nouvelle enquête idéologique, intitulée « Non-binarité dans l’Armée suisse ». On se réjouit déjà !
Le département de Viola Amherd a déjà été épinglé pour sa propension à multiplier le recours à de coûteux consultants externes. Il s’agit maintenant de stopper ce gaspillage de ressources déjà insuffisantes et d’obliger le DDPS à les engager de façon parcimonieuse pour renforcer la capacité de défense de notre armée plutôt que de financer ses adversaires.
Troublante approbation de la hiérarchie
Encore plus inquiétante est l’approbation sans esprit critique de ces études par la hiérarchie, à commencer par la Cheffe du département et par le Chef de l’Armée. L’accent mis sur la promotion d’une « culture d’ouverture et d’inclusion » ressemble davantage à un geste de complaisance envers le politiquement correct qu’à un engagement pour une analyse factuelle et rigoureuse. Endosser une étude déficiente sape les valeurs fondamentales de l’armée, telles que la discipline, la résilience et l’impartialité. Permettre à l’idéologie de déformer la recherche crée un environnement où les résultats sont biaisés, les politiques mal orientées et l’intégrité de l’institution compromise.Problèmes méthodologiques et biais pseudo-scientifiques
Un examen approfondi révèle de multiples biais méthodologiques dans l’étude, chacun compromettant la validité des résultats. Notons que chacun des biais tend à renforcer les chiffres du harcèlement à la hausse, ce qui permet de penser que la sélection des paramètres est volontairement biaisée par les auteurs de l’étude.Voici un résumé des principaux problèmes, de leurs impacts et des meilleures pratiques correctives :
- Biais d’échantillonnage
Impact : La surreprésentation des femmes, qui signalent statistiquement plus de harcèlement, gonfle les taux globaux.
Bonne pratique : Utiliser un échantillonnage stratifié qui reflète avec précision la composition démographique des Forces armées.
- Biais d’auto-sélection
Impact : La participation volontaire a probablement orienté les réponses vers des individus ayant des opinions fortes ou des expériences directes de harcèlement, augmentant artificiellement les taux rapportés.
Bonne pratique : Exiger un échantillonnage aléatoire avec participation obligatoire pour garantir une représentation équilibrée.
- Biais d’opérationnalisation
Impact : Des définitions trop larges regroupent des incidents mineurs, tels que des plaisanteries, avec des infractions graves, faussant ainsi les données de prévalence.
Bonne pratique : Appliquer une catégorisation par niveaux qui sépare les degrés de gravité pour obtenir des résultats plus nuancés.
- Biais de désirabilité sociale
Impact : En centrant l’enquête sur le harcèlement, le cadrage peut encourager les répondants à signaler excessivement des incidents.
Bonne pratique : Utiliser un langage neutre et contextuel dans les questions de l’enquête pour réduire les biais de réponse.
- Biais de duplication des réponses et de vérification
Impact : Sans contrôles pour les réponses en double ou anonymes, les données risquent de surestimer les taux de harcèlement.
Bonne pratique : Utiliser des codes de réponse uniques ou des liens à accès unique, avec des méthodes de vérification pour assurer l’intégrité des données.
- Biais de normalisation
Impact : En catégorisant des comportements normalisés dans le milieu militaire (par exemple, les « discussions de vestiaire ») comme du harcèlement, l’étude peut inclure des incidents qui ne seraient généralement pas considérés comme du harcèlement dans des contextes similaires, ce qui gonfle les résultats.
Bonne pratique : Utiliser des questions spécifiques au contexte pour clarifier les distinctions entre comportements normalisés et réellement nocifs.Ces problèmes révèlent que l’étude est moins un examen objectif qu’un moyen de renforcer un récit purement idéologique. Le résultat est un ensemble de données biaisées qui déforme la réalité au sein des Forces armées, risquant de conduire à des politiques inappropriées et d’éroder la confiance du public envers l’institution militaire.
Les dangers d’une politique fondée sur des bases fragiles
Utiliser des données douteuses pour orienter la politique militaire est non seulement inapproprié, mais cela met également en péril la crédibilité institutionnelle. Lorsque la politique se fonde sur une recherche biaisée par des idéologies, elle érode la confiance du public et expose l’institution à des critiques légitimes. En gonflant des infractions mineures et en généralisant abusivement le harcèlement, les Forces armées risquent de banaliser les cas authentiques et de saper leurs propres standards de précision et d’intégrité. Harcèlement et discrimination sont des sujets sérieux, nécessitant des approches claires et fondées sur les faits, et non des distorsions idéologiques qui brouillent la réalité et sapent la crédibilité des réclamations légitimes.Alors que les contraintes budgétaires sont invoquées comme obstacles à des investissements essentiels dans la défense, allouer des fonds à de pseudo-études idéologiquement orientées et méthodologiquement faibles, laisser une poignée d’idéologues saper la confiance que mérite notre armée de milice est intolérable.
Stop à l’idéologie et au wokisme !
Le moment est venu de stopper cette dérive idéologique du département de Viola Amherd et d’obliger celle-ci, de même que le Commandement de l’armée à se recentrer sur leur mission : garantir la sécurité de la Suisse et des Suisses dans un environnement troublé.
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