Incident à Jérusalem : la police israélienne fait irruption sur un domaine appartenant à la France et arrête puis relâche deux gendarmes français. Paris convoque l’ambassadeur (MàJ : la police fournit des explications, selon des sources diplomatiques françaises elles sont mensongères)

 

(…) «Ils savent que nous travaillons au consulat général de France», lui a répondu l’un des deux agents du consulat en montrant les policiers qui l’avaient interpellé. La police israélienne a affirmé dans un communiqué que «deux individus, au départ non identifiés» avaient «refusé l’entrée du site aux agents israéliens chargés de la sécurité du ministre».

Mais d’après des sources diplomatiques françaises au Figaro, ces affirmations israéliennes seraient «mensongères». Elles assurent ainsi qu’après «le passage en force des (policiers) israéliens, les gendarmes présents sur site ont parlementé pendant environ 30 minutes. Il était donc parfaitement clair pour tout le monde qu’il s’agissait de gendarmes du consulat, et de personnel sous statut diplomatique». De même source, on nous assure que c’est «après le départ de la délégation (française) que les forces israéliennes ont décidé d’arrêter les gendarmes, en toute connaissance de cause de leur statut donc».

Elles affirment aussi qu’il «avait été évoqué à de nombreuses reprises en amont de la visite qu’aucune sécurité israélienne ne serait autorisée sur le site». En cause, le fait que les «quatre domaines nationaux de la France à Jérusalem sont des propriétés du gouvernement français, à qui il revient d’en assurer l’intégrité et la responsabilité». Cette «entrée en force de la sécurité israélienne constitue une décision sans précédent, ce qui fait toute sa gravité», avancent ces sources, pour qui ⁠«cet incident n’en restera pas là, d’autant qu’il est aggravé par les allégations mensongères diffusées par les autorités israéliennes». (…)

Le Figaro


Suite à cet incident, Paris a indiqué avoir convoqué l’ambassadeur israélien en France, au Quai d’Orsay.

Actu17



L’irruption de policiers israéliens dans l’Éléona, un site géré par la France à Jérusalem, a provoqué un vif incident diplomatique lors d’une visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Deux gendarmes français ont été interpelés puis relâchés. (…)

Jean-Noël Barrot a dénoncé une “situation inacceptable” et refusé de pénétrer dans l’Éléona, un site de pèlerinage appartenant au domaine national français en Terre sainte (…)

“Je ne vais pas entrer (…) aujourd’hui, parce que les forces de sécurité israéliennes y sont entrées de manière armée, sans obtenir auparavant l’autorisation de la France et sans accepter d’en sortir”, a-t-il affirmé devant la presse. (…)

France24

(…) Construit sur la grotte dite du Pater, où le Christ aurait enseigné le Pater à ses disciples, il fait partie des quatre domaines nationaux français à et près de Jérusalem, avec le Tombeau des rois, la Basilique Sainte-Anne et l’ancienne commanderie croisée d’Abou Gosh avec leurs églises romanes.

« Le domaine de l’Eléona (…) est un domaine qui non seulement appartient à la France depuis plus de 150 ans, mais dont la France assure la sécurité, l’entretien et avec énormément de soins », a affirmé le ministre. « L’intégrité des quatre domaines dont la France a la responsabilité ici à Jérusalem doit être respectée », a-t-il insisté.

Le Parisien

 

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