C’est Marjolein Faber, bras droit de Wilders, et ministre de l’Asile et des migrations qui l’annonce officiellement.
Les Pays-Bas ne peuvent pas gérer le nombre élevé de migrants. Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile sont surpeuplés, les procédures sont trop longues et les coûts montent en flèche. En outre, l’afflux continu de demandeurs d’asile entraîne des problèmes dans les domaines du logement public, des soins de santé et de l’éducation.
Afin de reprendre le contrôle de la situation, ce gouvernement met en place le régime d’asile le plus strict jamais vu, selon le programme gouvernemental publié aujourd’hui. En limitant les afflux, en procédant rapidement, en privilégiant le tac au tac envers ceux qui causent des nuisances, en renforçant le contrôle des frontières, en limitant les possibilités de voyage dans le cadre du regroupement familial et en mettant résolument l’accent sur le retour, les Pays-Bas doivent devenir un leader en Europe. en ce qui concerne les règles d’admission.
Ministre Faber (Asile et Migration) : « L’électeur a donné un ordre clair. La barre doit être changée et le débit doit être réduit immédiatement. Nous prenons des mesures pour rendre les Pays-Bas aussi peu attrayants que possible pour les demandeurs d’asile. Et il n’y a pas de place ici pour quiconque abuse de notre hospitalité. Je pars pour des Pays-Bas plus sûrs.”
Wilders qui, depuis des années vit sous haute protection policière (600 menaces de mort par an), obligé de changer d’hébergement chaque nuit, tant les islamistes ont compris qu’il était l’un de leurs plus grands ennemis, déterminé.
La démarche est courageuse et les dirigeants des Pays-Bas semblent résolus à aller au bout.
Surtout, ils entament un bras de fer avec Bruxelles, pour pouvoir se retirer de la politique européenne d’asile de migration… tout en travaillant avec les pays européens qui, eux aussi, ne veulent plus de la politique actuelle.
Ce gouvernement fera également savoir dès que possible à la Commission européenne que les Pays-Bas souhaitent se retirer de la politique européenne d’asile et de migration. Entre-temps, le ministre Faber travaille avec des pays européens partageant les mêmes idées et le contrôle aux frontières sera renforcé.
Leur programme fait rêver. Mais ils prennent leur temps pour faire les choses dans les règles, en essayant d’éviter le bras de fer avec Bruxelles. Ils vont d’abord négocier… c’est là que les Athéniens s’atteignirent…
La situation est claire. Vous avez d’un côté des européistes fous, immigrationnistes fous qui veulent encore et toujours plus de migrants et qui, devant les refus et réticences d’un Orban ont décidé de magouiller incessamment sous peu, en utilisant coups de bâton et récompenses pour la servilité afin de passer de la règle d’unanimité qui prévaut actuellement sur certains sujets à celle de la majorité qualifiée, permettant à der Leyen de faire exactement ce que elle et ses maîtres mondialistes, américains pour l’essentiel, ont décidé. Et vous avez des Résistants, chaque jour plus nombreux, qui sont décidés à faire le bras de fer avec l’UE pour récupérer au moins la main sur la politique d’asile, à défaut de leur souveraineté complète.
À suivre avec attention, l’UE pourrait éclater sur le sujet ou alors se transformer en prison totale pour les 27. Tout est possible et s’ils ont œuvré à nous endetter au maximum, c’est aussi pour nous empêcher de partir.
Mais on en a déjà parlé, Alain Fontenla, dans son Frexit a démontré que, si la France passait au Frexit, nos créanciers aurait intérêt à très vite se montrer conciliants…
Une inconnue qui pourra aussi changer les choses, c’est l’alliance Orban, Wilders et… Trump !
Les Européens vont-ils parvenir à échapper à leur cage ? Vons-ils, surtout, en avoir la volonté et s’en donner les moyens ?
Christine Tasin
Extrait de: Source et auteur
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