Quimper (29) : le migrant ne tolère pas qu’une femme refuse ses avances dans un bar, il la frappe. Ce Tunisien avait évité la prison pour une agression sexuelle, cette fois-ci il craint d’y aller pour de bon… la peine est sous bracelet, il est soulagé

post_thumb_default

 

« Les faits sont extrêmement désagréables, extrêmement graves. Ce sont des faits de violences dans un bar. Il a porté des coups à la victime car elle ne voulait pas rester avec lui alors qu’ils ne se connaissent pas. Quand on regarde son casier judiciaire, il y a aussi une agression sexuelle », a déploré le substitut du procureur, Jean-Baptiste Doubliez, lors de l’audience du tribunal de Quimper du vendredi 26 juillet.

À l’audience, un jeune homme de 23 ans, originaire de Tunisie, a comparu pour des faits de violences en état d’ivresse. Des faits commis le vendredi 19 juillet à l’encontre d’une jeune femme et d’un homme à la sortie d’un bar quimpérois situé à proximité du quartier de la gare. Il est aussi poursuivi pour s’être rebellé contre trois fonctionnaires de l’ordre et pour avoir refusé de donner ses empreintes digitales. D’ailleurs, face aux policiers, il avait refusé de dévoiler son identité, donnant le nom d’une célébrité turque de cinéma. (…)

Le Télégramme

(…) Jugé pour des faits de violence en état d’ivresse (en récidive), refus de se prêter aux prises d’empreintes et rébellion, il a d’abord tenté de mimer la scène, en boxant dans le vide : « Mes mains ont peut-être fait comme ça, pour me défendre. En tapant dans le vide, je l’ai touchée ! »

Au premier rang de la salle d’audience, la principale plaignante, une jeune femme d’une vingtaine d’années, raconte sa version : le prévenu l’a d’abord lourdement draguée, s’est installé près d’elle et, quand elle lui a demandé de cesser, il l’a frappée. Les témoignages de ses proches décrivent plusieurs coups, au moins une gifle et un coup de poing. L’homme, excité et très alcoolisé, s’est ensuite violemment rebellé auprès des policiers venus l’interpeller. Ils ont dû utiliser plusieurs fois leur taser pour le maîtriser. (…)

Déjà condamné à six mois de prison avec sursis pour agression sexuelle par personne en état d’ivresse, le prévenu a compris, au fil du réquisitoire, qu’il risquait de rester en prison, lui qui a été placé en détention provisoire le 26 juillet. (…)

Quelques minutes plus tard, il affichait un visage incrédule en apprenant que sa peine, douze mois de prison, dont six avec sursis, plus la révocation de trois mois de sursis, serait entièrement aménagée avec un placement sous bracelet électronique. L’intéressé devra verser 800 € à la plaignante et n’a plus le droit de fréquenter les bars, cafés, restaurants ou discothèques.

Le Télégramme

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    La ”j”ustice à 2 vitesses a encore frappé !
    Va-t-on encore tolérer longtemps cet état de fait ?
    Si c’est trop difficile de rendre la Justice, ces ”j”uges doivent démissionner. C’est trop leur demander !!

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.