Carla Montet: La ville de Lausanne vient de fêter son anniversaire de "Capitale olympique", mais elle détient bien d'autres performances en Suisse, comme, dettes records, nombre des fonctionnaires, des assistés, des associations subventionnées, capitale de la drogue, et aussi, en matière de remplacement de population (africanisation, islamisation...). Au menu permanent, la promotion du wokisme, de la cancel culture, des revendications LGBTQI+, la neutralité carbone, la convergence des luttes... un ensemble, d'exigences en exigences, pour mieux nous arracher nos racines.
Nous parions que la ville va bientôt rajouter à son ardoise la lutte pour la reconnaissance des personnes non-binaires.
La ville a 4 milliards de dettes, mais la Conseillère municipale socialiste Florence Germond, en charge des finances et de la mobilité, se soucie encore du fait que les femmes restent minoritaires dans l'espace public en ce qui concerne les noms des rues, des monuments:interview de Florence Germond / La Matinale / 1 min. / le 5 mai 2023
Pourtant, jusqu'en 2023, Lausanne avait déjà remplacé les noms de neuf lieux par celui de personnalités féminines et rebaptisé la place St-Laurent en Place du 14 juin, en souvenir de la Grève des femmes, manifestation féministe d'une ampleur jamais vue dans l'histoire de la Suisse.
Rappelons-nous que l'église St-Laurent et la place du même nom sont prises en otage par diverses luttes gauchistes de la ville depuis l'époque de "Lôzane bouge", et les personnes qui attachent encore une valeur au monde d'hier sont rarement audibles.
Ceux qui se soucient de la perte de nos racines, du changement de civilisation sont de rares exemples:
African cardinal states that Europe is being invaded by other cultures that will dominate it by their numbers.
Notre chroniqueur déplore que la Municipalité de Lausanne veuille rebaptiser la place du nom d’une médecin pionnière de la lutte contre la tuberculose.
Ne sacrifiez pas la place Grand-Saint-Jean !
par Félicien Monnier - Président de la Ligue vaudoise - 18.06.2024
Le quartier du Grand-Saint-Jean, à Lausanne, abrita le premier hôpital de la ville, tous deux attestés en 1127. Le chantier de la cathédrale n’avait même pas débuté. Sur les cendres du royaume de Bourgogne, le Pays de Vaud se trouvait morcelé en une multitude de seigneuries. L’évêque de Lausanne tentait d’imposer ses vues, et il faudra attendre un siècle pour assister à l’œuvre unificatrice de Pierre de Savoie. Au XVIIIe siècle, les Bernois créèrent, à l’emplacement que nous lui connaissons de nos jours, la place Grand-Saint-Jean.
Son nom rappelle évidemment saint Jean l’Évangéliste, que la tradition retient comme l’auteur de l’Apocalypse. On connut portée moins civilisationnelle.
Malgré sa richesse, la Municipalité de Lausanne veut se débarrasser de cet héritage et rebaptiser cette place «Charlotte-Olivier-von-Mayer», du nom d’une médecin lausannoise pionnière de la lutte contre la tuberculose. Malgré ses mérites, Madame Olivier n’arrive pas à la cheville de l’Évangéliste, ni n’évoque le Canton médiéval. Quitte à renommer les rues, on eût pu sacrifier quelque ventripotent notable radical du XIXe. Ce choix a la franchise de rappeler que la cancel culture s’en prend directement à nos racines. Mais là n’est pas toute la question.
L’intelligence humaine nous permit tôt d’organiser notre environnement, d’abord en le nommant. Les noms de rues équivalent aux lieux-dits de la campagne. Ils sont des traces vivantes de notre histoire et des générations qui se sont écoulées en ces lieux. Leur importance ne découle pas que du sens des mots qui les composent, ni même des événements ou personnes qu’ils rappellent. Elle découle d’abord de leur entrée dans les mœurs, de leur pénétration dans nos habitudes les plus quotidiennes: «On se retrouve à la Riponne? J’arrive. Je suis à Sainf’.»
L’outrage intervient donc au plus profond de nos représentations mentales de l’espace. L’opération - conduite par le Bureau de l’égalité et non le Service d’urbanisme – relève de la pure ingénierie psychosociale.
Méprisante compensation
Mais il n’y a pas que la perte de mémoire que cause ce changement. Il pourrait encore rester, sous réserve de sursis, les rues Grand et Petit-Saint-Jean. Il y a les désagréments colossaux que la Municipalité impose aux nombreux riverains de cette place fréquentée, dont la Ligue vaudoise. Et le bon d’achat de 50 francs à faire valoir dans les commerces lausannois est une risible, sinon méprisante compensation. Ce ne sont pas que des papiers à lettres et des sites internet qu’il faudra changer, mais, dans certains cas, des devantures et des plaques. Sans compter pour les commerçants que la clientèle est volatile et a besoin de stabilité. La Municipalité décline déjà toute responsabilité financière. Nous connaissions, avec l’État, l’expropriation de terrains. Avec la Ville, nous découvrons l’expropriation d’identité géographique. Elle s’en fiche. Seule compte l’égalité.
2 commentaires
Je ne comprends pas comment cette ville n’a pas été placée sous tutelle!
Ce n’est que tristesse pour nous qui avons connus Lausanne surnommée La Belle Paysanne, de voir une telle dégradation morale et spirituelle. La gauche et tout ce qui gravite autour a tué cette belle ville
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Je ne comprends pas comment cette ville n’a pas été placée sous tutelle!
Ce n’est que tristesse pour nous qui avons connus Lausanne surnommée La Belle Paysanne, de voir une telle dégradation morale et spirituelle. La gauche et tout ce qui gravite autour a tué cette belle ville