Carla Montet: Dans la version imprimée de Lausanne Cités des 3-4 avril 2024, sous la rubrique "Polémique", est paru un nouvel article de Charaf Abdessemed concernant l'Avenue Pierre-de-Coubertin, qui était un "Raciste et misogyne notoire" et doit être déconstruit. D'ailleurs, la rue baptisée du nom du "raciste" Louis-Agassiz a également fait l'objet d'un long combat de Charaf Abdessemed, dont la ville de Gauche aurait tardé à mettre une plaque explicative concernant le "passé sombre" d'Agassiz. Mécontent du résultat, Charaf Abdessemed a continué son combat après la pose de ladite plaque, dont il a jugé l'énoncé pas assez sévère.
Charaf Abdessemed a le soutien du co-président des Vert-e-s de Lausanne, Ilias Panchard, dans les combats pour déconstruire les célébrités de l'histoire suisse. Rappelons-nous que Ilias Panchard est le fameux historien, qui était candidat au Conseil national octobre 2023, conseiller communal de Lausanne, responsable des campagnes des VERT-E-S suisses, collaborateur parlementaire de Raphaël Mahaim, et comme il se doit, cette éminence grise de la Gauche est antinucléaire, antimilitariste, pro-loup et bien entendu pro-palestinien. Et pour toutes ces raisons, chouchou de nos médias à subvention.
Ilias Panchard@IliasPanchard (x.com) Jan 9 Un scandale. Un loup mâle de 32 kilos, tué par balle. Une sanction exemplaire doit tomber face à de tels fumiers sans vergogne.
L'article de Lausanne Cités des 3-4 avril est suivi d'un extrait de la réponse de l’Association Familiale Pierre de Coubertin, en réponse à l'article paru il y a peu dans le Monde sur Pierre-de-Coubertin: https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/03/10/pierre-de-coubertin-le-perdant-des-jeux-olympiques_6221127_4500055.html
Coubertin a soutenu les jeux olympiques de Berlin en 1934, mais nous devinons rapidement, du fait des engagements pour la "convergence des luttes" de cette ville de gauche, qu'il y a bien pire encore.
En effet, Charaf Abdessemed sort sa carte maîtresse: Pierre de Coubertin a dit en 1924 (!) : "les olympiades femelles sont inintéressantes, inesthétiques et incorrectes".
Scandalisé, Charaf Abdessemed a interpellé la municipalité, Grégoire Junod et la socialiste de carrière Emilie Moeschler pour aider à déconstruire le père des Jeux Olympiques modernes... mais ils n'ont pas pu encore donner de réponses satisfaisantes, mais travaillent sur le sujet.
Vous rendez-vous compte de ce que Coubertin a osé dire il y a 100 ans... les olympiades femelles sont inintéressantes, inesthétiques et incorrectes ? Nous aurions bien aimé entendre sa réponse et voir sa sidération face au burlesque des déconstructeurs de notre époque.
À la place, nous devons nous contenter de Charaf Abdessemed qui se donne le droit de juger notre histoire. À savoir, une Suisse soi-disant raciste systémique, qui aurait besoin de taxer ses contribuables pour financer sa lutte interminable contre le racisme de son passé, de son présent et de son avenir, résultant d'un tel niveau de culpabilisation de la population qu'il est possible de faire accepter l'accueil – et l'entretien complet – de centaines de milliers d'étrangers par année.
Imaginez une seconde, dans n'importe quel autre pays – Chine, Inde, Turquie, pays d'Afrique etc. – qu'un Blanc y débarque, obtienne la nationalité, puis tente de culpabiliser la population locale pour ses figures historiques, qu'il dénigrerait le passé du pays d'accueil, en le jugeant à l'aune de ses lunettes idéologiques.
Nous avons la certitude qu'il serait rapidement éjecté avec un coup de pied bien senti, quel que soit le pays qu'il chercherait à déshonorer.
Ça ne marche que chez nous, car la culpabilisation des Suisses est omniprésente, devenue même un métier à part entière, et ça rapporte! Un professionnel de cette branche, (climat, égalité, antiracisme...) est salué pour ses frasques; son salaire, sa place et son prestige sont garantis pour toute sa carrière.
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Carla Montet: ci-après, encore une utilisation éhontée de la propension de beaucoup de Suisses à se laisser culpabiliser... et plumer par toute personne futée flairant un bon filon à exploiter.
La HETS Fribourg lance une formation inédite pour éliminer le racisme des institutions
lien vers l'audio: La HETS de Fribourg va former des experts en antiracisme: interview de Marie-Christine Ukelo-Mbolo Merga / Forum / 5 min. / le 29 mars 2024
Ce certificat d'études avancées (CAS) répond notamment aux recommandations du Service de lutte contre le racisme, explique la HETS Fribourg. La formation vise à "approfondir la compréhension du racisme et de la racialisation en Suisse" et à développer des compétences pour "mettre en œuvre des changements innovants en matière d'antiracisme".
Selon Marie-Christine Ukelo M'bolo-Merga, cette initiative répond au double constat d'un manque d'espace dans les plans d'études pour aborder ces questions, ainsi que d'une stagnation des formations sur l'antiracisme depuis le début des années 2000. "Au vu du contexte assez sensible, mais aussi du projet social lié à la diversification de nos sociétés, ça nous paraissait vraiment important de pouvoir répondre à ce manque", explique-t-elle vendredi soir dans Forum.
Connaissances pointues et approfondies
Cette formation s'adresse, entre autres, aux professionnels du travail social, de la santé, des ressources humaines et de l'enseignement. Elle doit fournir des connaissances approfondies sur les racismes et les rapports de domination, selon une perspective "plutôt structurelle", précise la responsable. Mais aussi des compétences en coaching et en gestion pour accompagner des changements individuels et organisationnels.
Malgré les controverses, il s'agit aussi de s'emparer de questions très politiques plutôt que de les éviter, poursuit la professeure spécialisée dans le travail social international. "On se base sur des connaissances qui sont pointues, c'est un élément important. Et ces éléments s'inscrivent dans les missions du travail social, c'est-à-dire travailler sur le changement, le développement d'une cohésion sociale et de la justice sociale."
La police se pose déjà des questions sur ses biais
La question du racisme est notamment brûlante en ce qui concerne la police. Or, les policiers font aussi partie des professionnels visés par cette formation, souligne Marie-Christine Ukelo M'bolo-Merga. "Ce qui est intéressant, dans le cas de la police notamment, c'est qu'elle-même se pose des questions sur les biais qui impactent son travail au quotidien, et surtout qui impactent les publics qui peuvent être concernés."
Elle rappelle enfin que la formation vise un public volontaire et motivé à s'impliquer dans une démarche "courageuse". Les cours devraient commencer mi-mai, sous réserve d'un nombre suffisant d'inscrits, et les inscriptions sont ouvertes jusqu'à mi-avril.
Propos recueillis par Renaud Malik
Texte web: Pierrik Jordan - Publié le 29 mars 2024
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Nous n'avons pas trouvé la version online de l'article du 3-4 avril de Charaf Abdessemed, mais voici son précédent article sur le même sujet:
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Polémique sur la rue Louis-Agassiz: «un texte inacceptable en l’état!»
Lausanne 13.05.2019 - Rédigé par Charaf Abdessemed
La Municipalité ne veut pas débaptiser la rue du nom du raciste Louis-Agassiz, mais y apposer un texte explicatif. L’historien Hans Fässler [https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Fässler], qui a longtemps milité pour faire connaitre le passé raciste du scientifique vaudois, critique le projet de texte dans sa version actuelle.
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Au final, ce projet de texte est donc pour vous totalement inadéquat…
Oui, je suggère à la Municipalité de Lausanne de retirer ce projet et de procéder à une révision en profondeur, pour éviter toutes les erreurs historiques et politiques majeures qui y figurent. [...]
article complet: https://lausannecites.ch/le-journal/lausanne/polemique-sur-la-rue-louis-agassiz-un-texte-inacceptable-en-letat
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Charaf Abdessemed rassure les lecteurs de Lausanne Cités: la municipalité va remédier à ce problème par "une présence uniformée visible dans l’espace public, mener des actions de prévention et poursuivre le développement des relations avec la population, les commerçantes et commerçants".
Charaf Abdessemed relativise: les chiffres pour l'ensemble du canton sont également inquiétants...
C'est ainsi que le poisson est noyé par l'ensemble de nos médias. Le sujet est traité sans jamais parler de l'origine véritable de l'explosion de la criminalité, Tel est le fonctionnement d'un pays où la liberté d'expression est remplacée par la propagande de la classe dirigeante.
Le racisme augmente car les étrangers se comporte mal ,au lieu vouloir changer les habitants , mieux vaut éduquer les arrivants ou les refuser …