J’affirme que cette scène scandaleuse pourrait se dérouler en France devant certains juges . Nous sommes envahis , nous sommes abandonnés, nous sommes assassinés , nous sommes trahis par les fous et les sots . Le sursaut ou le grand saut . https://t.co/nbsUc05Qud
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) April 5, 2024
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#musulmans #nahel #mila #cnews #Hanouna#Shamseddin, l’adolescent de 15 ans #violemment agressé a #ViryChatillon est donc décédé.
Son crime ? « Il parlait à des filles »#Samara, elle, « parlait à des garçons ».
Voilà le résultat de 45 ans d’invasion et d’slamisation de la… pic.twitter.com/B27G02F6Py
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) April 5, 2024
Ils «ont essayé de le massacrer»: à Viry-Châtillon, un adolescent entre la vie et la mort après avoir été tabassé à la sortie du collège
Violences insoutenables en Essonne. Un élève de 15 ans a été tabassé par plusieurs personnes et laissé grièvement blessé près de son établissement scolaire, le collège des Sablons, à Viry-Châtillon, a appris Le Figaro de source judiciaire ce jeudi 4 avril, confirmant une information du Parisien . L’adolescent a été hospitalisé, et est actuellement entre la vie et la mort, nous indique-t-on.
Pronostic vital engagé
Les faits se sont produits aux alentours de 16h30 dans le quartier des Coteaux. Le garçon, scolarisé en classe de 3e, sortait d’un cours de musique dans son collège quand il a été pris à partie par un groupe de jeunes. Encagoulés, ces derniers se sont déchaînés sur le très jeune homme, lui portant des coups de pied et des coups de poing.
Grièvement blessé et laissé pour mort dans une allée, il a été retrouvé par un passant, qui a prévenu les secours. Le collégien a été pris en charge et transporté dans un état critique à l’hôpital Necker, de Paris, avec un pronostic vital engagé. Les agresseurs, eux, ont pris la fuite, et n’ont pour l’heure pas été retrouvés par les autorités qui ont multiplié les patrouilles après les faits.
Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet d’Évry-Courcouronnes, pour «tentative d’assassinat» et «violences volontaires en réunion aux abords d’un établissement scolaire». Les investigations ont été confiées au Service interdépartemental de police judiciaire de l’Essonne. Pour l’heure, aucun suspect n’a été interpellé. La victime est inconnue des services de police et présentée comme un jeune sans histoire par son entourage. «Il est vraiment ami avec tout le monde, a témoigné l’une de ses camarades auprès de BFMTV. C'est bizarre qu'on le tape comme ça sans raison. (...) Tout le monde le connaît. Il fait de mal à personne pratiquement».
Un mobile qui «reste flou»
Une cellule psychologique a été mise en place vendredi au collège afin d'apporter un soutien aux élèves ainsi qu’aux enseignants. En parallèle, un dispositif de police a été mis en place aux abords de l’établissement pour prévenir de toute escalade mais aussi pour rassurer les collégiens, qui sont aujourd’hui sous le choc. La famille de la victime se trouve à ses côtés, à son chevet à l'hôpital. Une source proche du dossier nous indique que l’adolescent est toujours «dans un état grave mais qu’il s’accroche.»
La préfète de l’Essonne, Frédérique Camilleri explique au Figaro qu’«aucune alerte, aucun signe précurseur» n’avait été identifié. Si le quartier a déjà connu des rixes par le passé, il n’y avait pas actuellement de montée de violence entre bandes de jeunes en particulier. Pour l’heure, le mobile de cette agression «reste flou». Peu de témoins étaient présents au moment des faits. Rivalité entre jeunes ou conflit personnel ? La préfète appelle à la vigilance, il est pour l’heure trop tôt pour tirer de conclusions hâtives.
«Cette ultraviolence devient banale»
Les caméras de vidéosurveillance installées à Viry-Châtillon «permettront peut-être» d'y voir plus clair, espère le maire Jean-Marie Vilain (Les Centristes). Les images «ont déjà été réquisitionnées par la police», a-t-il ajouté. «Je ne sais pas si (l’adolescent) était attendu ou visé mais il n'y avait pas de tensions particulières à la sortie du collège à ce moment-là», a souligné l'élu à l’AFP. Les agresseurs «ont essayé de le massacrer», a commenté Jean-Marie Vilain, parlant de «voyous de la pire espèce». «Cette ultraviolence devient banale», a commenté le maire de Viry-Châtillon.
Un avis partagé par Guillaume Roux, le secrétaire départemental Un1té 91. «Les faits dramatiques de Viry-Châtillon hier soir sont encore une preuve que l'ultra violence n'est pas simplement un sentiment d'insécurité mais une réalité, déplore-t-il au Figaro. Quelque soit le motif, c'est un acte intolérable qui devra être très sévèrement puni.»
Et vous, qu'en pensez vous ?