«La liberté de circuler, c’est une valeur qu’on n’a pas intérêt à jeter trop vite à la poubelle. » Jean-Pierre Couteron, président de l’association Oppelia, qui aide les usagers et usagères de drogue, est inquiet ce jeudi. Avec plusieurs autres associations, dont la Fédération Addictions, Gaïa, ou encore l’association Addictions France, l’organisation lance un recours en justice pour stopper l’interdiction de regroupement des usagers de crack, décidée à de multiples reprises par la préfecture de police de Paris.
Datés des 13 avril et 18 juillet 2023, et du 14 février 2024 pour le dernier, ces arrêtés interdisent les « regroupements des personnes sous l’emprise de cocaïne base dit « crack » ou en manque de ce produit stupéfiant », dans près d’une centaine de lieux selon le dernier texte, pour la plupart à Paris mais aussi dans les communes Saint-Denis, Aubervilliers et Saint-Ouen.
Pour quel motif ? Les regroupements de consommateurs sont « susceptibles de provoquer des affrontements », et génèrent « des atteintes aux personnes, aux biens et des troubles à la tranquillité publique ». Il s’agit en outre « d’éviter la reconstitution du campement de Forceval », évacué en octobre 2022 après plus d’un an de tensions.
Ces textes sont pour les associations contreproductifs, car ils « entravent le travail de réduction des risques », et constituent « une atteinte sérieuse à la liberté et à la dignité des personnes consommatrices de drogues les plus précaires ou supposées comme telles », plaident les associations dans un communiqué commun. « Les opérations “coups de poing” conduisant à chasser, cantonner ou disperser ces populations » ont pour effet une « aggravation des conditions de vie des personnes usagères de drogues » et une « dégradation des conditions de travail des acteurs du soin », ajoute le communiqué. « Cela nous empêche de faire des entretiens personnalisés, de compter les personnes, de faire du suivi », complète Abdou Ndiaye, directeur d’Oppelia Charonne, à l’occasion d’une conférence de presse organisée ce jeudi matin. […]
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TOUS les toxicos en cure de désintoxication obligatoires.
En milieu fermé si nécessaire, la contrainte s’il le faut !
TOUS les dealers en taule ainsi que les responsables des communes laxistes (comme Lausanne par exemple …)
Notre Sécurité et notre Liberté sont les causes essentielles à défendre.
Ce n’est pas face à une minorité menaçante qu’il faut plier !