“L’islamisation par la démographie est un crime contre les peuples d’Europe”

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"L'islamisation par la démographie est un crime contre
les peuples d'Europe"

 

Interview de MAGDI ALLAM, auteur de ‘’STOP ISLAM”, par Giorgio Ghiringhelli, instigateur du SWISS STOP ISLAMIZATION AWARD et promoteur
de l’initiative anti-burqa approuvée par les Tessinois en septembre 2013
Cette interview, réalisée en 2019, a fait l’objet d’un encart spécial
du ‘’Mattino della Domenica’’ (TI) le 23 juillet 2023

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Dans cette interview l’ex-musulman Magdi Cristiano Allam, explique pourquoi l’islam,
comme religion, est incompatible avec nos lois laïques et, en Europe, devrait être déclaré
hors-la-loi, sans criminaliser les musulmans en tant que personnes.
Nous avons décidé de traduire et de publier cette interview, en notant entre autres que les
manifestations de rue contre Israël et en faveur des Palestiniens (et dans certains cas même du
Hamas) que l'on a pu voir les jours ayant suivi les attentats du Hamas contre Israël d’octobre
2023, dans de nombreuses villes européennes, démontrent que l'islamisation de l'Europe est
déjà bien avancée et qu'Allam a eu raison de dénoncer cette islamisation comme un crime
contre les peuples d'Europe. Nous paierons cette erreur historique en subissant de nouveaux
actes de terrorisme de la part de la "cinquième colonne" ennemie installée chez nous : des
actes qui feront plier la volonté des Européens de se défendre contre la colonisation
islamique. Si nous ne réagissons pas, nous subirons et nous nous soumettrons à l'islam : il n'y
a pas d'autre alternative.

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Une belle amitié née à Lugano entre deux contemporains, l'un musulman converti au
christianisme et l'autre chrétien devenu athée... mais tous deux unis contre l'avancée de l'islam
en Europe.
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Magdi Cristiano Allam, journaliste et écrivain d'origine égyptienne converti au
christianisme après avoir été musulman pendant 56 ans, est probablement le plus grand
expert de l'islam en Italie et, avec Oriana Fallaci, il a certainement été l'opposant le
plus irréprochable à l'islam dans la péninsule voisine. La lecture de ses écrits a
contribué à m'ouvrir les yeux sur le danger mortel que représente l'islam pour notre
société occidentale et sur les stratégies mises en œuvre par les islamistes pour
islamiser l'Europe.
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Interview de Giorgio Ghiringhelli
parue dans ’Il mattino della Domenica’’ (TI) le 23 juillet 2023
J'avais rencontré Allam le 14 mars 2019 à Lugano, où il était venu présenter son dernier livre
("Il corano senza veli"), et nous avions sympathisé à cette occasion. Nous avons découvert
que nous étions nés presque le même jour : lui le 22 avril 1952 au Caire et moi le lendemain à
Locarno.
Je lui ai demandé s'il accepterait d'être nommé parmi les lauréats de cette année-là du prix
national "Swiss Stop Islamization Award", que j'avais créé en 2018 pour récompenser
moralement et financièrement les critiques de l'islam, et il a accepté, me confiant que le nom
de mon prix était en parfaite harmonie avec le titre de son prochain livre, qui s'intitulerait
"Stop Islam". Ce livre, le dernier d'une série de 17, a été publié en 2019. À ma grande
surprise, Allam m'a fait l'honneur d'une citation dans le chapitre consacré aux remerciements,
en écrivant : "J'apprécie la passion et le dévouement que Giorgio Ghiringhelli, journaliste
suisse et président du mouvement politique "Il Guastafeste", met dans la mission de contrer
l'islamisation de la Suisse, en diffusant des informations correctes sur la réalité de l'islam, en
promouvant des référendums populaires et, récemment, en conférant le "Swiss Stop
Islamization Award". Je le remercie de m'avoir désigné comme l'un des trois lauréats de
2019".
La presse mainstream tessinoise a toujours boycotté ce Prix, cachant son existence à ses
lecteurs. Mais la déception de ce boycott a été amplement récompensée par la mention dans le
livre de Magdi Allam, qui a confirmé l'adage selon lequel "nul n'est prophète en son pays".
Lors de notre rencontre, je lui ai demandé s'il accepterait de m'accorder une interview, afin de
mieux le faire connaître au public tessinois. Il a accepté. Je lui ai envoyé une trentaine de
questions auxquelles il a répondu quelques mois plus tard en s'exclamant : "Vous ne m'avez
pas demandé une interview, mais un livre ! “
La version intégrale de cette longue mais très intéressante interview a été publiée le 8
juillet 2019 sur le site www.ilguastafeste.ch, où elle peut encore être lue aujourd'hui.
Même le fait de rapporter l'existence de cette interview a été boycotté par la grande presse
locale à l'époque, la privant ainsi de la visibilité que les réponses de l'islamologue faisant
autorité auraient méritée. Je tiens donc à remercier l’éditeur de ‘Il Mattino della
domenica’ qui, en décidant de publier une partie substantielle de l'interview quatre ans plus
tard, a contribué à améliorer l'information sur des questions sensibles d'une importance vitale
pour l'avenir de la Suisse et de l'Europe, que la presse locale - par souci de tranquillité - préfère
ignorer.
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GG: Vous êtes né en Égypte de parents musulmans. Quand et pourquoi avez-vous
décidé de lutter contre l'islam et de vous convertir au christianisme ?
MCA: Je suis né en 1952 dans une Égypte où l'on respectait davantage les croyances autres
que l'islam. (...) Ma mère s'est retrouvée à travailler comme nounou pour une riche famille
italienne du Caire et c'est elle qui m'a inscrite à l'internat d'une école italienne voisine tenue
par les Sœurs comboniennes. C'est ainsi qu'a commencé, à l'âge de quatre ans, un voyage
d'étude et de vie dans un microcosme d'italianisme et de christianisme dans le contexte d'une
Égypte majoritairement arabisée et islamique.
De la maternelle au lycée, j'ai été en internat pendant 14 ans, six ans chez les Sœurs
comboniennes et huit ans chez les Salésiens. C'est ainsi que j'ai connu le christianisme. J'ai lu
les Évangiles et j'ai été fasciné par Jésus. Mais surtout, j'ai apprécié les bonnes œuvres des
religieux chrétiens et des laïcs qui travaillaient pour le bien de tous les enfants et de tous les
jeunes, qu'ils soient chrétiens ou musulmans, italiens ou égyptiens (...).
Pendant de nombreuses années, j'ai été le musulman laïc qui, plus que d'autres, s'est efforcé
d'affirmer un "islam modéré", un "islam italien" compatible avec les lois laïques de l'État,
avec les règles sur lesquelles se fonde la coexistence civile, avec les valeurs qui fondent notre
civilisation. Jusqu'en 2003, où j'ai été menacé de mort par le Hamas (le mouvement terroriste
islamique palestinien) pour avoir fermement condamné les attentats suicides qui faisaient des
victimes parmi les Israéliens. D'autres condamnations ont suivi de la part d'extrémistes
islamiques en Italie qui m'ont accusé d'être un "ennemi de l'Islam" : une accusation qui, selon
le Coran, entraîne la peine de mort.
J'ai dû changer d'avis sur l'islam. J'ai réalisé que les musulmans en tant que personnes
peuvent être modérés s'ils sont laïques, s'ils opposent la raison et le cœur à Allah et à
Mahomet. Mais l'islam en tant que religion n'est pas modéré, car ce qu'Allah prescrit dans le
Coran et ce que Mahomet a dit et fait ne sont pas modérés (...).
Face aux condamnations et aux menaces de mort des fondamentalistes et extrémistes
islamiques qui me disaient que ce que j'écrivais et disais était contraire à ce qu'Allah prescrit
dans le Coran et à ce que Mahomet a dit et fait, je me suis vu contraint de leur donner raison.
C'est alors que j'ai mûri la décision de quitter l'islam.
En même temps, j'ai été fasciné par le témoignage des authentiques témoins de la foi
chrétienne, et en particulier par Benoît XVI, le pape qui incarne plus que tout autre l'union
harmonieuse entre la foi et la raison, qui est la quintessence du christianisme (...). C'est ainsi
que j'ai choisi d'embrasser la foi chrétienne et que j'ai eu l'immense cadeau de recevoir le
baptême des mains de Benoît XVI dans la nuit de la veillée pascale du 22 mars 2008. J'ai dit
que c'était "le plus beau jour de ma vie".
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Après avoir été baptisé par Benoît XVI, vous êtes cependant entré en conflit avec
l'Église catholique : pourquoi ? Que pensez-vous du pape François, de sa politique en
faveur d'un accueil illimité des immigrés (majoritairement musulmans) et de sa récente
visite aux Émirats arabes à la recherche d'un dialogue avec l'islam ? Un dialogue
fructueux avec l'islam est-il possible et à quelles conditions ?
Je commence par la dernière question. Le dialogue et la coexistence n'ont pas lieu entre les
religions, mais entre les personnes. Les religions ne dialoguent pas. Ce sont les personnes de
foi chrétienne et de foi islamique qui dialoguent. (...) Il s'ensuit que les personnes sont
toujours contextualisées dans un temps et un espace spécifiques. Les gens ne sont jamais
décontextualisés. La bonne question pourrait donc être la suivante : un dialogue fructueux
entre chrétiens et musulmans vivant à Lugano en 2019 est-il possible ? En posant la question
de cette manière, nous comprenons que, d'une part, nous parlons de musulmans dont nous
connaissons les noms et les prénoms, où ils résident, quelles sont leurs activités et comment
ils se comportent ; d'autre part, nous devons être conscients des racines, de la foi, de
l'identité, des valeurs, des règles et des lois qui sous-tendent la civilisation des citoyens de
Lugano, et c'est la plate-forme sur laquelle le dialogue et la coexistence peuvent se
développer. La réponse sera donc positive si les citoyens de Lugano sont en mesure d'imposer
leur civilisation dans leur propre maison, en exigeant des musulmans qu'ils se comportent ni
plus ni moins comme tous les citoyens sont tenus de le faire. Dans le cas contraire, si les
citoyens de Lugano devaient accorder des dérogations et des exceptions au respect de leur
propre civilisation, s'ils devaient autoriser une loi qui ne s'applique qu'aux musulmans contre
la loi que tous les citoyens sont tenus de respecter, il en résulterait une implosion de l'État de
droit et la fin de leur propre civilisation.
Il en ressort que (...) les musulmans en tant que personnes doivent être respectés et évalués
individuellement sur la base de leur comportement. Mais l'islam en tant que religion est
intrinsèquement différent du christianisme. Par la raison, nous nous rendons compte que ce
qu'Allah prescrit dans le Coran et ce que Mahomet a dit et fait sont incompatibles avec nos
lois laïques, avec les règles qui fondent la coexistence civile, avec les valeurs qui sont à la
base de notre civilisation.
L'erreur dans laquelle l'Église catholique est également tombée est de superposer la
dimension des musulmans en tant que personnes à la dimension de l'islam en tant que
religion, de croire que pour aimer les musulmans de manière chrétienne, il faut
automatiquement et sans critique légitimer l'islam, quel que soit son contenu. Le relativisme
religieux, qui a commencé en 1965 avec la déclaration "Nostra Aetate" signée par Paul VI,
résumée par la litanie des "trois grandes religions monothéistes, révélées, abrahamiques du
Livre", a atteint son zénith avec la légitimation par le pape François de l'islam, du Coran et
de Mahomet.
En tant qu'ancien musulman ayant abandonné l'islam précisément en raison de son
incompatibilité avec notre civilisation laïque et libérale aux racines judéo-chrétiennes, gréco-
romaines, humanistes et des Lumières, j'ai exprimé depuis 2013 ma dissociation de l'Église
catholique du pape François précisément en raison de sa légitimation de l'islam.
Les chrétiens sont tenus d'aimer les musulmans en tant que personnes, mais sans légitimer
l'islam en tant que religion. On est soit chrétien, soit musulman (...).
De même, je considère comme néfaste la promotion du soi-disant "accueil" des soi-disant
"migrants", alors qu'il s'agit en réalité d'une stratégie délibérée, planifiée et financée d'auto-
invasion d'immigrants illégaux qui sont principalement des hommes, âgés de vingt à trente
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ans, et qui sont majoritairement musulmans. Cette stratégie favorise la substitution ethnique
des populations européennes, dans le contexte d'un effondrement démographique sans
précédent dû au taux de natalité le plus bas du monde, et promeut l'islamisation
démographique de l'Europe.
Pouvez-vous présenter brièvement au public tessinois votre action de longue date contre
l'islam et l'islamisation de l'Europe ?
Ayant été musulman pendant 56 ans et ayant traité de l'islam dans le cadre de mes activités
universitaires et journalistiques, c'est un sujet que je connais bien. J'ai récemment écrit des
livres qui abordent le sujet de l'islam dans sa dimension géopolitique, intitulé "Islam - We are
at War", et dans l'illustration de ses deux piliers, intitulé "Muhammad and his Allah" et "The
Koran without Veils" (Le Coran sans voile). Ce dernier livre est un guide pour connaître le
contenu du texte sacré de l'islam, le plus répandu mais le moins connu au monde, et
certainement le texte sacré qui inspire la peur plus que tout autre.
La spécificité du Coran par rapport aux autres textes sacrés est qu'il n'est pas conçu comme
écrit par des hommes, bien qu'inspirés par Dieu, mais qu'il est conçu comme Allah lui-même
qui est "incarné” dans le Coran. Pour les musulmans, le Coran est un texte incréé au même
titre qu'Allah.
Mon prochain livre, intitulé "Stop Islam", sera la conclusion de ce parcours et affirmera la
thèse selon laquelle, avec le plus grand respect pour les musulmans en tant que personnes,
nous devons proscrire l'islam en tant que religion, en constatant qu'il est totalement
incompatible avec les lois laïques de l'État, avec les règles qui fondent la coexistence civile,
avec les valeurs du caractère sacré de la vie pour tous, de l'égale dignité entre les hommes et
les femmes, et de la liberté de choix individuel qui fondent notre civilisation européenne (...).
Nous devons en fait rétablir la situation qui prévaut en Europe depuis quelque 1300 ans, car
depuis que les armées arabes ont envahi les rives orientale et méridionale de la Méditerranée
en 632 (après la mort de Mahomet) et ont ensuite poussé vers les rives septentrionales, les
islamistes sont l'ennemi historique de l'Europe (...). L'histoire de l'Europe coïncide avec la
guerre de résistance et de libération des chrétiens qui, sur la rive nord de la Méditerranée,
ont refusé d'être soumis à l'islam.
Dans votre long combat contre l'islamisation de l'Europe, avez-vous rencontré Oriana
Fallaci ?
J'ai eu le privilège d'être un ami d'Oriana Fallaci et de la rencontrer en 2003 et 2004. En
octobre 2003, elle m'a envoyé une lettre dans laquelle elle m'accréditait d'ailleurs comme son
héritier spirituel : "Vraiment, quand j'aurai terminé ce petit ouvrage (ndlr : le livre "La force
de la raison"), le tout premier exemplaire sera pour toi : plus je te lis, plus je réfléchis, plus je
conclus que tu es le seul sur lequel je peux compter du haut du ciel, ou plutôt d'un cercle
d'enfer. Attention, je te fais porter une grande responsabilité" (...).
Ils vous ont déjà menacé de mort pour votre critique féroce de l'islam et des islamistes :
n'avez-vous pas peur ?
En 2005, j'ai écrit un livre intitulé "Vaincre la peur", dans lequel j'explique que la peur est
l'arme utilisée par les terroristes islamiques pour nous soumettre (...). Le véritable objectif du
terrorisme islamique n'est pas militaire mais psychologique. Car lorsque la plupart d'entre
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nous est submergée par la peur, nous finissons par souffrir sans réagir et nous nous
considérons vaincus sans combattre. C'est pourquoi nous devons "vaincre la peur". Ce n'est
qu'en vainquant la peur que nous vaincrons le terrorisme islamique et que nous serons
authentiquement et pleinement nous-mêmes à l'intérieur de nos propres maisons (...).
Vous avez été rédacteur en chef adjoint du Corriere della Sera. Quelle est l'attitude de la
presse italienne à l'égard de l'islam et de l'islamisation ?
La presse italienne est presque totalement islamophile, légitimant l'islam comme une religion
d'amour et de paix, le mettant sur le même pied que le christianisme, considérant les
mosquées au même titre que les églises comme des lieux de culte, absolvant l'islam de tout
lien avec le terrorisme, supposant que les terroristes islamiques sont des fous qui nuisent au
"véritable islam", des éclats de folie qui opèrent en contradiction avec ce qu'Allah prescrit
dans le Coran et avec ce que Mahomet a dit et fait.
La presse italienne (mais il en va de même pour la presse tessinoise, suisse et européenne...)
ne traite de l'islamisation croissante que lorsque des épisodes individuels de radicalisme ou
de terrorisme islamique se produisent, entraînant l'arrestation ou l'expulsion d'imams
radicaux ou de terroristes islamiques en puissance.
On se contente de dénoncer la partie émergée de l'iceberg, mais on n'examine pas en
profondeur la réalité de l'iceberg.
La grande majorité des journalistes italiens n'ont aucune connaissance spécifique de l'islam,
ils ne connaissent ni le Coran ni Mahomet, ils ne parlent pas l'arabe, ils sont facilement
manipulés par les imams et ils ne se rendent qu'occasionnellement dans les États islamiques.
En revanche, l'islamophilie est imposée par l'Union européenne, qui est allée jusqu'à codifier
le délit d'islamophobie, entendu comme l'interdiction absolue de critiquer ou de condamner
l'islam en tant que religion.
Par conséquent, ma dénonciation de l'islam en tant que religion, même avec un respect
absolu pour les musulmans en tant que personnes, n'est pas acceptée par l'ensemble de la
presse, y compris les chaînes de télévision. Alors que j'étais bien accepté lorsque, en tant que
musulman essentiellement laïc et modéré, je critiquais le terrorisme et le radicalisme
islamique en absolvant l'islam en tant que religion, les mêmes propos tenus en tant que
chrétien ne sont plus acceptés, notamment parce que ma dénonciation englobe désormais
l'islam en tant que religion.
La vérité est que l'on a peur de critiquer ou de condamner l'islam parce que l'on craint la
réaction arbitraire, arrogante et violente des musulmans. Le résultat est qu'en Italie et en
Europe, on peut dire tout et n'importe quoi sur tout et n'importe qui, sauf sur l'islam. Et c'est
précisément cette réalité qui, plus que toute autre, implique la décadence de notre
civilisation, car si nous ne pouvons pas dire la vérité en toute liberté, même sur l'islam en tant
que religion, cela signifie que nous ne sommes plus pleinement nous-mêmes à l'intérieur de
notre propre maison (...).
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À chaque attentat islamique, on entend dire que "ce n'est pas le vrai islam", que l'islam
"est une religion de paix, d'amour et de tolérance" et qu'il ne faut pas tout mettre dans
le même sac. Qu'en pensez-vous ?
La vérité est que, dans le Coran, Allah légitime, ordonne et incite à la haine, à la violence et
à la mort contre les mécréants, qui sont tous des non-musulmans. D'innombrables versets du
Coran l'attestent (voir par exemple la sourate 9 et le verset 111, et encore 4.74 / 8.12-17/4.84/
2.216/2.191/9.5/33.61/2.193/3.169).
Allah dans le Coran est un dieu violent parce que Mahomet était violent. Au cours des dix
dernières années de sa vie, entre 622 - date à laquelle il a été chassé par ses concitoyens de
La Mecque - et sa mort à Médine en 632, Mahomet a ordonné une centaine de raids et de
guerres, au cours desquels il a personnellement combattu, tué, égorgé et décapité ses
ennemis. Il s'est montré particulièrement violent à l'égard des Juifs.
Vous avez écrit un livre intitulé "Islam, nous sommes en guerre". Pensez-vous vraiment
que l'islam a déclaré la guerre à l'Occident ? Quelles sont les stratégies utilisées pour
conquérir l'Europe ?
L'Islam est en guerre contre l'Europe depuis 1300 ans. C'est Mahomet lui-même qui a défini
cette guerre lorsqu'il a prophétisé qu'après Constantinople, Rome serait également soumise à
l'islam. Peu de gens savent, même au sein de l'Église, et peut-être même pas le pape François,
qu'en 830 et 846, les islamistes, qui apparaissent dans les textes historiques sous le nom de
Sarrasins, ont envahi Rome à deux reprises et saccagé la basilique Saint-Pierre, la pillant de
tout l'or et de l'argent qui y étaient conservés, et perpétrant des atrocités parmi la population
romaine. Les murs qui entourent l'État du Vatican sont appelés "murs léonins" car ils ont été
construits en 847 par le pape Léon IV (...). Ces murs ont empêché de nouvelles invasions et le
pillage de la basilique Saint-Pierre, défendu l'Église et sauvegardé la chrétienté.
C'est un fait historique qui devrait nous faire prendre conscience que les murs font partie
intégrante de notre civilisation, que sans les murs léonins, il n'y aurait probablement pas eu
d'État ecclésiastique et que la chrétienté aurait été submergée par l'islam même sur notre rive
nord de la Méditerranée, comme cela s'est produit au VIIe siècle sur les rives sud et est de la
Méditerranée, dont les populations étaient chrétiennes à 98 %, alors qu'aujourd'hui les
chrétiens de cette région ne sont plus que 5 % environ. Et si les islamistes turcs avaient réussi
à conquérir Vienne en 1683, ils auraient continué jusqu'à Rome. Le véritable objectif de la
guerre ininterrompue des islamistes pour soumettre l'Europe à l'islam est la conquête de
Rome, identifiée comme le centre de la chrétienté.
Aujourd'hui, les islamistes n'ont pas besoin de faire la guerre pour soumettre l'Europe à
l'islam. Ils utilisent deux outils principaux : la plus forte croissance du taux de natalité des
musulmans par rapport à l'effondrement démographique des Européens, et l'exploitation de
la démocratie en difficulté, réduite à sa dimension formelle, en la concevant comme un outil
pour accéder au pouvoir et remplacer ensuite la démocratie par la charia, le système de
pouvoir islamique.
Il y a vingt ans, le 13 octobre 1999, Monseigneur Giuseppe Bernardini, évêque d'Izmir en
Turquie, lors de la deuxième assemblée spéciale pour l'Europe du Synode qui s'est tenue au
Vatican, a déclaré : "Au cours d'une réunion officielle sur le dialogue islamo-chrétien, une
personnalité musulmane faisant autorité, s'adressant aux participants chrétiens, a dit à un
moment donné avec calme et assurance : "Grâce à vos lois démocratiques, nous vous
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envahirons ; grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons". Il faut le croire, car la
"domination" a déjà commencé avec les pétrodollars, utilisés non pas pour créer des emplois
dans les pays pauvres d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, mais pour construire des
mosquées et des centres culturels dans les pays d'immigration islamique, y compris à Rome,
centre de la chrétienté.
Comment ne pas voir dans tout cela un agenda clair d'expansion et de reconquête (...) ? Nous
savons tous qu'il faut distinguer la minorité fanatique et violente de la majorité tranquille et
honnête, mais cette dernière marchera toujours en rangs serrés et sans hésitation sur un
ordre donné au nom d'Allah ou du Coran. L'histoire nous enseigne que les minorités résolues
parviennent toujours à s'imposer aux majorités réticentes et silencieuses".
Quelles sont les principales causes de l'islamisation de l'Europe ?
L'Europe d'aujourd'hui est dans la même situation que l'Empire romain d'Occident au IIe
siècle.
Les historiens désignent l'année 476 comme celle de sa fin, lorsque le général Flavius
Odoacer, un barbare scyire ou hunnique, déposa le dernier empereur romain, Romulus
Augustule.
Mais déjà trois siècles auparavant, son déclin était caractérisé par les facteurs suivants :
1) Le déclin démographique dû non seulement aux guerres et aux famines, mais aussi aux
épidémies qui se sont propagées très rapidement et ont fait de nombreuses victimes.
2) La décision de rétablir l'équilibre démographique en ouvrant la porte aux étrangers, en
encourageant les invasions germaniques et en augmentant la présence de barbares au sein de
l'armée romaine.
3) L'octroi de la citoyenneté romaine à tous les sujets de l'Empire, indépendamment de leur
adhésion aux valeurs qui fondaient la civilisation romaine.
4) La perte de la certitude des valeurs et des règles sous la bannière de l'idéologie du
relativisme, avec la propagation de la débauche au niveau moral et de la corruption au
niveau de l'administration publique.
5) Une crise structurelle de l'économie causée par l'augmentation constante des impôts sur
les classes productives, en particulier la paysannerie, qui a entraîné l'exode rural,
l'appauvrissement croissant des populations romaines, l'effondrement du commerce et le
retour aux paiements en nature.
C'est ainsi que l'Empire romain d'Occident, qui était le monde globalisé de l'époque, s'est
éteint non pas tant à cause de la force de ses ennemis qu'à cause de sa faiblesse intrinsèque.
Il ne s'agissait pas d'un meurtre, mais d'un suicide. Comme nous l'avons dit, l'Europe se
trouve aujourd'hui dans une situation globale similaire.
Il est un fait que l'Union européenne est la région du monde où le taux de natalité est le plus
bas, 1,3 % par rapport aux 2,1 % nécessaires pour assurer l'équilibre démographique (...).
Sur les quelque 500 millions d'habitants des 28 Etats membres de l'Union européenne, seuls
16%, soit 80 millions d'habitants, ont moins de 30 ans. A l'inverse, sur les quelque 500
millions d'habitants des rives orientale et méridionale de la Méditerranée, en additionnant les
populations des 22 Etats arabophones et celles de la Turquie et de l'Iran, pas moins de 70%
ont moins de 30 ans, soit 350 millions d'habitants. Quand on met sur un plateau de la balance
80 millions d'Européens, chrétiens en crise identitaire, et 350 millions de Moyen-Orientaux,
musulmans à 99%, convaincus que l'islam est la seule "vraie religion" qui doit s'imposer
partout dans le monde, le résultat ne fait aucun doute : les Européens sont destinés à être
démographiquement submergés et colonisés par l'islam (...).
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L'immigration de masse contribue donc aussi à l'islamisation de l'Europe...
L'Europe promeut l'idéologie de l'immigrationnisme, qui considère les immigrés comme des
bons à rien, même s'il s'agit d'immigrés clandestins, malgré les conséquences négatives sur le
plan économique, social, des valeurs et de la sécurité. L'immigrationnisme va de pair avec
une vision mondialiste qui vise à abolir les frontières nationales et à légitimer la libre
migration des masses humaines dans le monde entier, qui est considéré comme une terre de
tous, où chacun peut donc entrer et sortir à sa guise.
La perspective est le remplacement ethnique des populations européennes, l'accélération de
l'islamisation des populations européennes par la démographie, et l'appauvrissement
croissant des populations européennes.
Il est déconcertant que le pape François, chef de l'Église catholique, se soit distingué en
érigeant l'accueil des migrants en dogme de foi, en sanctifiant les migrants en les comparant
à Jésus, et en excommuniant les chrétiens qui sont contre l'accueil illimité et inconditionnel.
Les populations de l'Italie en particulier et de l'Europe en général subissent une stratégie
d'auto-invasion d'immigrés clandestins en provenance d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient
qui accélère l'islamisation par la démographie. Il s'agit d'un crime contre les peuples
d'Europe, qui aboutit au suicide de la civilisation européenne. Cette folie doit également être
stoppée dans l'intérêt des jeunes Africains qui sont trompés et poussés a quitter le continent le
plus riche du monde.
On dit souvent que la grande majorité des musulmans d'Europe sont "modérés",
laïques ou progressistes. Il n'y a donc aucune raison de craindre l'augmentation du
nombre de musulmans sur le sol européen ?
Lorsque les musulmans sont minoritaires, ils se montrent, par nécessité, prêts au dialgue et
tolérants à l'égard des religions ou des idéologies des autres. Mais lorsqu'ils deviennent
majoritaires, ils imposent l'islam parce qu'ils conçoivent l'islam comme la seule vraie religion
naturelle de l'homme. Allah prescrit clairement dans le Coran que l'islam s'établira partout
dans le monde et légitime le djihad, la guerre sainte, pour soumettre par la violence les
infidèles, c'est-à-dire tous les non-musulmans.
Mais alors, n'y a-t-il pas d'issue ? L'Union européenne est-elle destinée à devenir un État
islamique régi par la charia ?
Aujourd'hui, avec le recul de l'histoire, nous pouvons nous estimer heureux qu'à l'Empire
romain, après une série de bouleversements, ait succédé le christianisme, porteur d'une
civilisation qui a su transposer et assimiler l'héritage de la philosophie grecque et du droit
romain, promouvoir la culture de l'humanisme et de la Renaissance, et provoquer la
rationalité des Lumières.
Le résultat est qu'aujourd'hui nous bénéficions d'une civilisation laïque et libérale avec des
racines judéo-chrétiennes, gréco-romaines, humanistes et des Lumières, et c'est la seule
civilisation au monde qui est fondée sur et légitime le caractère sacré de la vie pour tous,
l'égale dignité des hommes et des femmes, la liberté de choix individuel y compris la liberté
religieuse et la liberté de ne croire en aucun dieu.
Le problème se pose pour nos enfants et nos petits-enfants car les données démographiques
nous indiquent avant tout, dans le contexte de la décadence de notre civilisation, qu’a
l’Union européenne succédera l'slam.
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Aujourd'hui déjà, il y a cinq capitales européennes, Londres, Berlin, Bruxelles, Amsterdam et
Oslo, où, parmi les nouveaux nés, le nom le plus courant est Mohammed, ou Mahomet.
Des portions du territoire européen, comme la banlieue parisienne, le quartier du Molenbeek
à Bruxelles, la banlieue de Rotterdam, des quartiers entiers de Birmingham, ont été
islamisées. Parce que nous l'avons permis en nous contentant d'accorder, sous l'idéologie du
multiculturalisme, des droits et des libertés sans exiger en retour le respect des devoirs et des
règles.
Plus grave encore est l'erreur qui consiste à accorder aux musulmans le statut de
"communauté" distincte de la société d'accueil, ce qui implique qu'ils peuvent s'auto-
administrer sur la base de leurs propres règles et même de leurs propres lois. En particulier,
la Grande-Bretagne a légitimé pendant 38 ans la présence de tribunaux islamiques qui ont
rendu des dizaines de milliers de jugements fondés sur la charia, la loi islamique, dans le
domaine du droit de la famille et de la propriété, en dépit du contraste flagrant entre la loi
islamique et la loi séculière de l'État. Dans ce cas particulier, parce que les femmes dans
l'islam sont conçues comme un être anthropologiquement inférieur, essentiellement un objet
sexuel (...).
Certains nient l'existence de l'islamisation et de la colonisation islamique de l'Europe et
qualifient ceux qui la soutiennent de racistes et d'islamophobes. Qu'en pensez-vous ?
Les faits sont les faits. Les faits sont objectifs, absolus et universels. Les faits ne sont pas des
opinions. Les faits n'ont pas de couleur politique ni de connotation idéologique. Par
conséquent, les faits doivent être acceptés par tous. Ensuite, chacun peut légitimement
évaluer les faits différemment et en tirer des conclusions différentes. Mais les faits sont les
faits.
Il ne fait aucun doute qu'il y a une croissance absolue de la présence des musulmans en
Europe et, plus précisément, une croissance démographique des musulmans due à un taux de
natalité plus élevé par rapport à l'effondrement démographique des populations européennes
de souche.
Il ne fait aucun doute que des pans entiers de territoires européens ont été islamisés et sont
arbitrairement autogérés sur la base de règles et de lois islamiques.
Il ne fait aucun doute que l'islamisation de l'Europe se développe et s'incarne dans la
prolifération des mosquées, des écoles coraniques, des institutions sociales et financières
islamiques, des centres d'étude et de formation.
Il ne fait aucun doute que la présence des musulmans dans les institutions, les entreprises, les
écoles et les espaces publics s'accroît, où l'on voit de plus en plus de femmes voilées et de
plus en plus d'hommes barbus vêtus de longues robes.
Il ne fait aucun doute que cette Europe, qui nie et a honte de la réalité historique de sa propre
identité raciale et chrétienne, encourage l'islamisation, a légitimé l'islam en tant que religion
indépendamment de son contenu, qui est totalement incompatible avec la civilisation
européenne, et a codifié le crime d'"islamophobie" conçu comme une interdiction absolue de
critiquer et de condamner l'islam en tant que religion.
Parmi les journalistes occidentaux, l'idée prévaut qu'il ne faut pas critiquer l'islam pour
ne pas offenser les musulmans "modérés", mais seulement l'islamisme. Qu'en pensez-
vous ?
Les musulmans en tant que personnes, comme toute personne, doivent être respectés et
évalués individuellement sur la base de leurs actions, conformément à la règle de droit fondée
sur la responsabilité subjective. Mais l'islam en tant que religion, comme toute religion,
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idéologie ou idée, peut être légitimement examiné et critiqué, approuvé ou condamné, accepté
ou rejeté. Il est erroné de juxtaposer la dimension de la personne à celle de la religion et de
supposer, au nom de l'idéologie du relativisme, que pour respecter les musulmans en tant que
personnes, il faut automatiquement et sans esprit critique légitimer l'islam en tant que
religion, indépendamment de son contenu, de ce qu'Allah prescrit dans le Coran et de ce que
Mahomet a dit et fait. De même qu'il est erroné, sous la bannière de l'idéologie du racisme,
de supposer que sur la base de la critique, de la condamnation et du rejet légitimes de l'islam
en tant que religion, on peut ou on doit automatiquement et sans esprit critique discriminer et
criminaliser les musulmans en tant que personnes, indépendamment de la responsabilité
subjective.
Quelle est la différence fondamentale entre l'islam et l'islamisme ?
L'islam est la religion fondée sur la foi en Allah et en Mahomet. L'islamisme est une idéologie
militante qui encourage la mobilisation des musulmans pour imposer l'islam partout dans le
monde, à la fois par la prédication et par le djihad, la guerre sainte, conformément à ce
qu'Allah prescrit dans le Coran et à ce que Mahomet a dit et fait.
Pensez-vous que l'islam est une religion (ou une idéologie) fasciste et totalitaire ? Peut-
on le comparer au nazisme, au fascisme et au communisme ?
L'islam est né comme un système de pouvoir absolu, une nouvelle tribu dans le désert
d'Arabie au VIIe siècle où, pour y adhérer, il fallait vénérer uniquement le dieu arabe païen
Allah et surtout se soumettre au pouvoir de Mahomet. L'islam est donc intrinsèquement
imposant, envahissant et violent. Et par rapport à d'autres idéologies totalitaires, comme le
nazisme ou le communisme, il impose sa dictature sur la base de la volonté d'Allah et non des
hommes, et donc l'islam ne peut en aucun cas être remis en question par quiconque sous
peine d'être condamné à la mort sur cette terre et à la damnation éternelle dans l'enfer
islamique.
Existe-t-il des imams réformateurs qui enseignent un islam pacifique (celui de la période
mecquoise) dans les mosquées européennes ?
(...) Tous les imams à l'intérieur des mosquées prêchent ce qu'Allah prescrit dans le Coran et
ce que Mahomet a dit et fait. Ceux que nous appelons "modérés" sont ceux qui, par naïveté ou
dissimulation (en arabe, "taqiyya"), mettent l’accent sur des versets du Coran ou des paroles
de Mahomet qui sont compatibles avec les lois, les règles et les valeurs européennes. Mais
aucun imam ne pourra jamais nier l'intégralité de ce qu'Allah prescrit dans le Coran et de ce
que Mahomet a dit et fait.
Est-il vraiment impossible de réformer l'islam ? Que peut faire l'Occident pour inciter
les musulmans à réformer leur religion ?
(...) Depuis 1400 ans, les musulmans, convaincus que le Coran est un texte incréé au même
titre qu'Allah, considèrent que ce qu'Allah y prescrit doit être appliqué littéralement et
intégralement. S'il n'y a pas eu de ‘Lumières’ dans l'islam, c'est parce qu'il n'y a pas de
légitimation de l'usage de la raison pour entrer dans le contenu de la foi.
C'est pourquoi l'islam ne peut être réformé. Et si les musulmans eux-mêmes ne peuvent pas le
faire, il est évident que l'Occident ne le peut pas non plus. Il n'y a pas d'"islam à la carte",
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l'islam est l'islam, l'islam est le Coran et Mahomet, qui ne peuvent être critiqués, modifiés ou
manipulés.
En Suisse, un expert chrétien palestinien en droit arabe et musulman, le Dr Sami
Aldeeb, a rédigé un Coran dans l'ordre chronologique, séparant ainsi clairement la
révélation pacifique de La Mecque de la révélation violente de Médine. Selon lui, la
religion islamique devrait se limiter à suivre la partie mecquoise du Coran, tandis que la
partie médinoise ne devrait être considérée comme valable que pour l'époque, les
circonstances et les lieux où elle a été révélée. Mais une telle réforme est-elle réalisable ?
C'est la théorie du théologien islamique soudanais Mahmud Muhammad Taha, exécuté pour
hérésie en 1985, pour avoir soutenu qu'il ne fallait croire qu'en la révélation mecquoise du
Coran, la plus spirituelle, tandis que la révélation médinoise (de la fuite de Mahomet de la
Mecque à Médine en 622 jusqu'à sa mort en 632), la plus violente, ne devait être qu'un objet
de vénération, mais sans la considérer comme contraignante au niveau de la foi, puisqu'elle
décrit des événements qui se sont terminés au VIIe siècle. Taha était un partisan de la
séparation de la religion et de l'État, donc de l'État laïque. Ceux qui avaient des positions
similaires, à commencer par les Mu'tazilites, Avicenne et Averroès, étaient condamnés pour
hérésie.
Les Constitutions des pays occidentaux et la Convention européenne des droits de
l'homme reconnaissent la liberté de religion. Mais est-il juste de reconnaître cette liberté
également aux religions qui ne l'accordent pas à leurs croyants, qui ne respectent pas
l'égalité des sexes, qui ne prévoient pas la séparation de l'Église et de l'État ?
En Italie, l'islam n'est pas aujourd'hui une religion reconnue par l'État parce qu'il ne remplit
pas les deux conditions prescrites par l'article 8 de la Constitution, à savoir la conclusion
d'un accord et la conformité du système juridique de l'islam, c'est-à-dire la charia, avec les
lois laïques de l'État.
La charia est totalement incompatible avec la Déclaration universelle des droits de l'homme
et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés
fondamentales, et plus généralement avec les lois laïques d'un État de droit, avec les règles
qui fondent la coexistence civile, avec les valeurs qui fondent notre civilisation, à commencer
par la sacralité de la vie pour tous, l'égale dignité des hommes et des femmes, et la liberté des
choix individuels.
Certes, la Déclaration universelle et la Convention européenne, comme les Constitutions des
Etats européens, légitiment la liberté de culte des individus. Or, ce n'est pas la liberté de culte
des musulmans en tant que personnes qui est en cause, mais la compatibilité de l'islam en tant
que religion avec l'État de droit. La conclusion est que, dans notre Etat de droit, respectant
les musulmans en tant que personnes, nous devons prendre acte de l'incompatibilité de l'Islam
en tant que religion (...).
Est-il vrai ou non que la prière que les musulmans sont tenus de réciter cinq fois par
jour contient des messages subliminaux de haine et de discrimination à l'égard des
chrétiens et des juifs ? Serait-il justifié d'interdire ces prières sur le domaine public,
comme le demande une pétition du Guastafeste rejetée en février 2018 par le Grand
Conseil ?
Au cours des cinq prières quotidiennes obligatoires, les musulmans récitent 17 fois la
première sourate ou chapitre du Coran, appelée Al-Fatiha, L'ouverture.
Dans les deux derniers versets, cette invocation à Allah est formulée : "Guide-nous vers le
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droit chemin, le chemin de ceux que tu as comblés de grâces, non de ceux qui ont encouru ta
colère, ni des égarés".
Or, tous les théologiens islamiques qui s'appuient sur la Sunna, l'ensemble des paroles et des
actes attribués à Mahomet, s'accordent à dire que "ceux que tu as comblés de grâces" sont les
musulmans, "ceux qui ont encouru ta colère" sont les juifs et "les 'égarés" sont les chrétiens.
Il s'ensuit que, consciemment ou inconsciemment, chaque jour, au moins 17 fois par jour,
tous les croyants musulmans qui prient condamnent les juifs et les chrétiens, qu'ils soient
musulmans modérés, fondamentalistes, extrémistes ou terroristes. Et même ceux qui ne prient
pas, mais qui sont néanmoins croyants, sont tenus par la volonté d'Allah de considérer les
juifs et les chrétiens comme des ennemis et des mécréants. D'un point de vue juridique, nous
sommes face à une incitation manifeste à la discrimination et à la haine contre les juifs et les
chrétiens qui devrait être interdite et sanctionnée.
Ces derniers jours [ndr. mai 2019], le parlement autrichien a adopté une loi interdisant
le port de couvre-chefs religieux dans toutes les écoles primaires. L'année dernière [ndr.
mai 2019], en revanche, le Tribunal fédéral suisse avait annulé une initiative populaire
lancée par l'UDC dans le canton du Valais demandant l'interdiction du port du voile à
l'école obligatoire. Selon les juges fédéraux, le foulard islamique ne crée aucun danger
de prosélytisme dans les écoles et son interdiction serait contraire à la liberté de religion.
Mais est-ce vraiment le cas ?
(...) Il n'est pas du tout vrai que les femmes musulmanes sont libres de porter ou non le voile.
Celles qui ne le portent pas ne se conforment pas à ce qu'Allah prescrit dans le Coran.
Lorsque les islamistes veulent occuper un territoire et soumettre la population à l'islam, la
première chose qu'ils font est de forcer les femmes à porter le voile. En effet, le voile est le
symbole le plus manifeste de la soumission à l'islam et de la présence d'une stratégie
d'islamisation. Par conséquent, défendre le foulard islamique et légitimer son utilisation, c'est
promouvoir l'islamisation et, en fin de compte, sa propre soumission à l'islam.
L’interview complète de Magdi Allam est disponible sur le site www.ilguastafeste.ch
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A l’occasion des évènements d’octobre 2023 le ‘Mattino della Domenica’ a demandé à
Giorgio Ghiringhelli de répondre à la question:
‘’La nouvelle guerre au Moyen-Orient agit comme un détonateur du terrorisme islamique
en Europe. Selon vous, la Suisse doit-elle également être considérée comme un pays à
risque ? Estimez-vous nécessaire que notre pays prenne lui aussi des contre-mesures, par
exemple sous la forme de politiques migratoires plus restrictives et d'expulsions plus
efficaces des étrangers radicalisés ?’’
Et voici la réponse donnée par Giorgio, publiée le 16.10.2023:
‘’Le Coran (8:39 et 9:33) enjoint aux musulmans de combattre les infidèles jusqu'à ce qu'ils
soient tous convertis à l'islam. Toujours selon le Coran (2:216 ; 4:74 ; 9:111), tout bon
musulman doit être prêt à tuer et à être tué pour la cause d'Allah, et ceux qui le font gagneront
le paradis.
Cela explique pourquoi le terrorisme, qui a un effet dissuasif, trouve un terrain fertile parmi
les masses musulmanes de plus en plus radicalisées et fanatiques dans le monde. L'Occident
tout entier (y compris la Suisse) est une terre de conquête et tous les mécréants, toujours selon
le Coran (9:5), sont considérés comme des ennemis à convertir ou à tuer.
A nous, Occidentaux, de décider de nous soumettre par peur, ou de réagir, quitte à déclencher
une guerre de religion avec l'islam : une guerre déjà théorisée il y a une trentaine d'années par
le politologue américain Samuel Huntington dans son ouvrage "Le choc des civilisations et le
nouvel ordre mondial".
Pendant des siècles, l'Islam a tenté d'occuper et de coloniser l'Europe avec des armées,
toujours repoussées. Depuis une cinquantaine d'années, la tactique a changé : il veut nous
conquérir par l'immigration de masse. L'ex-musulman Magdi Allam affirme que l'islamisation
par voie démographique, en plus d'être irréversible, est un crime contre les peuples d'Europe.
Si l'on veut éradiquer le terrorisme islamique en Europe et éviter l'islamisation du continent, il
faut prendre des mesures drastiques qu'aucun gouvernement actuel n'est en mesure de mettre
en œuvre. Stopper l'immigration islamique, expulser les musulmans radicalisés, interdire les
mouvements fondamentalistes (comme les Frères musulmans) et fermer leurs mosquées,
interdire toute forme d'affichage public de la religion islamique (voile, ramadan, prières de
rue, etc.).’’

Visitez également le site : www.asvi.ch

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