Giorgia Meloni a invité dimanche à Rome les pays méditerranéens pour une «conférence internationale» destinée à étendre le modèle d’accord signé par l’UE avec la Tunisie dans le but de freiner l’arrivée de migrants sur le Vieux continent. La première ministre italienne attend dans la capitale des dirigeants de la région, de l’Union européenne et des institutions financières internationales, indique son gouvernement.
Giorgia Meloni a confirmé la présence du président tunisien Kais Saied, et les premiers ministres maltais Robert Abela et égyptien Moustafa al-Madbouly ont fait savoir qu’ils viendraient. Parmi les invités figurent aussi les premiers ministres algérien, grec, jordanien et libanais, mais aussi les dirigeants européens Charles Michel et Ursula von der Leyen.
Pendant la campagne des législatives de 2022 qui l’ont portée au pouvoir, Giorgia Meloni avait promis de «stopper les débarquements» de migrants en Italie. Son gouvernement a depuis mis des bâtons dans les hélices des navires humanitaires, sans pour autant tarir les départs.
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Pour le chercheur indépendant Yves Pascouau, le fait qu’il existe un «canal de discussion» entre l’Europe et les pays de départ est une chose positive. Il est néanmoins inquiétant de constater que désormais «la migration est aussi considérée par les pays du sud comme un problème». Et tant que les politiques migratoires dépendront des ministres européens de l’Intérieur, la question sera uniquement abordée du point de vue sécuritaire. «Ce qui manque dans la relation entre l’UE et les pays tiers, c’est une réflexion à long terme», regrette-t-il.
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