Est-ce que les gauchistes sont conscients de leur handicap ? Est-ce que le déni systématique, l’aveuglement volontaire jusqu’au grotesque, jusqu’à l’absurde n’est pas le symptôme d’une tare ou d’une incommensurable bêtise ? Est-ce que le refus obstiné du débat véritablement contradictoire n’est pas l’aveu conscient ou pas d’une grave corruption du raisonnement ?

Est-ce, qu’au fond, un seul mot pourrait résumer tout cela : la lâcheté ou une certaine moutonnerie, ce qui revient à peu près au même ? Dans les deux cas, on ne se sent fort qu’en grand nombre, qu’en troupeau.
Oui, si l’on garde en tête ce seul mot – lâcheté – bien des comportements, des attitudes, des choix politiques, des arrangements, tout ce qu’il y a de moins raisonnable devient évident. La lâcheté qui conduit au reniement, la lâcheté qui conduit à la trahison, à la corruption, à la délation, à la forfaiture, aux manipulations les plus ignobles, les plus dégueulasses, une lâcheté qui finit par rendre anosmiques ceux qui pataugent dans cette fétidité.

Une insupportable puanteur

Celle de Rance Inter n’inquiète aucun écolo, l’abrutissement du peuple étant parfaitement organisé en vertu d’une technique basique et largement éprouvée : les médiocres ne pouvant régner que sur des crétins, il suffit d’en fabriquer.
“Le niveau monte dans les académies”, oui, bien sûr, celui de l’ignorance, celui des lacunes, des insuffisances, celui de l’analphabétisme, de l’obscurantisme aussi, tout cela confirmé par tous les classements internationaux. On fabrique des sots pour se fabriquer des électeurs soutenant des crapules qui, comble de l’imposture, n’ont nullement besoin de leurs soutiens ni de leurs votes pour des élections bidonnées. Ce qui compte avant tout, c’est l’illusion. Allons faire comprendre cela à des millions de benêts !

L’intelligence et la culture sont des ennemies redoutables pour ceux qui détiennent les pouvoirs médiatiques et politiques actuels. Le débat contradictoire est honni par ceux-là, car il conduit à la réflexion et à des remises en cause inacceptables pour ceux qui redoutent de voir des moutons quitter leur impressionnant troupeau.
Seuls une propagande stalinienne et un gavage idéologique permanent, excluant la moindre contradiction, la moindre critique, permettent de se maintenir dans le confort de ce monde parasitaire et très largement subventionné. Répandre l’ignorance, l’endoctrinement, la désinformation et la niaiserie sont les seules voies possibles pour ces sangsues accrochées aux subventions publiques.

Le totalitarisme idéologique présente l’immense avantage de pouvoir se passer d’arguments. Ceux qui n’en n’ont pas se retrouvent entre eux, s’enfonçant mutuellement dans une bêtise dont ils n’ont même pas conscience et dont on se demande où est la limite. C’est la gauche elle-même qui nous le prouve en permanence en multipliant les interdictions, les menaces, les exclusions, les anathèmes, les insultes et, surtout, les inepties. Le sectarisme le plus caricatural vient toujours du même camp, celui des fanatiques, des dogmatiques, des extrêmes cons.

“Ils n’ont pas le droit de penser cela !” a osé proférer Patrick Cohen, il y a quelques années, dans une émission de télévision. Ben voyons ! Il est vrai que la technologie va nous apporter une nette avancée dans la lobotomie programmée – complotiste, complotiste ! – des peuples. Pour l’instant nous avons la chance de n’être qu’interdits de médias publics mais tout progresse. La puce RFID, un jour obligatoire pour ne pas être bannis de la société, nous empêchera de penser, nous retrouvant ainsi dans une parfaite égalité “intellectuelle” avec Patrick Cohen.

Un signe des temps, exemplaire, quand la beauté et l’élégance cérébrales, le raffinement spirituel d’un immense artiste venu de Belgique, Raymond Devos, sont remplacés – le remplacement est partout – par la vulgarité, la grossièreté, l’obscénité et la sottise d’une Charline Vanhoenacker venue du même pays mais sûrement pas avec les mêmes capacités cérébrales. Pauvre France et pauvre Belgique ! Encore une fois, la mise en esclavage d’un peuple passe aussi par l’installation méthodique d’un abrutissement général, le ricanement stupide devant remplacer – là aussi – la circonspection.

Les médias nous ont servi, dans un passé devenant lointain, du Bocuse, ils nous infligent maintenant du fumier; ils nous invitaient hier à la civilité, à la délicatesse, à la réflexion par un humour de haute tenue, ils nous imposent aujourd’hui de l’abjection. Le gentilhomme et la journaliste distinguée ont été sommés de laisser place au bourrin grossier et à la pouffiasse ordurière. Cette puanteur attire un certain auditoire comme une certaine matière attire certains insectes. Là aussi le remplacement s’opère… chez les auditeurs.
Il y avait “L’oreille en coin”, “Radioscopie”, mais ça c’était avant. On a fabriqué des armées de demeurés auxquels on propose à présent des émissions adaptées à leurs quotients intellectuels.

Révélatrices sont, aussi, les poussives prestations du chétif Frédéric Fromet qui, sans subventions, gratterait sa guitare à côté de la cuisine dans des pizzerias de zones industrielles. “Jésus est pédé”, “Elle a cramé la cathédrale” font partie de son remarquable – par sa médiocrité – répertoire, rejoignant courageusement ainsi les dizaines de milliers de messages triomphants “Allah est grand, il a puni les infidèles” passés sur les réseaux sociaux. Même pas foutu de miauler juste, les textes d’un niveau affligeant du petit fonctionnaire anémié sont encouragés par les gloussements forcés des dégénérés qui l’entourent, notamment dans les studios de Rance Inter à l’abri d’une sanction par l’audimat, l’argent public coulant à flots.

Certains pensent ou espèrent que le ridicule finira par tuer. On pourrait aussi avancer la même chose pour la vulgarité, la lourdeur, la bassesse mais c’est faux : à Rance Inter il n’y a que des gens bien portants !
Faire la liste exhaustive de tous les crétins, les imbéciles, les demeurés, les lobotomisés qui composent l’idéologie gauchiste est impossible, tout comme faire l’inventaire des innombrables informations ou prédictions classées “complotistes” par ces armées d’abrutis et se révélant parfaitement exactes. En revanche, un constat s’impose à nous : la presque totale réussite de ces gougnafiers dans leur entreprise commencée en 1981 de faire du peuple français un peuple d’ovins. Une “presque totale” parce que 80% n’est pas 100%. Mais le troupeau est là, bien réel. Ce troupeau dont, au fond, je me moque et même que je méprise, étant avant tout un amoureux définitif de la France éternelle, celle qui a connu les plus brillants esprits, les plus admirables bâtisseurs, les plus incroyables inventeurs, celle sur laquelle crache un traître subventionné nommé Mélenchon.

Apolline : le déni jusqu’à l’imbécillité

L’enquête menée sur les dernières émeutes en France, avec une rigueur que l’on peut imaginer venant de “journalistes” de BFMacron TV, a quand même été bâclée : Adam, Alexis, David, Dylan, Enzo, Hugo, Jordan, Lucas, Maxime – tiens tiens, l’ordre est alphabétique et fourni par Dard Malin – et, ensuite, “beaucoup de Kevin et de Mattéo”, ah bon ? Ils ont oublié Hubert, Gontran, Étienne, Charles-Henri, Pierre-Jean, Romuald, Jean-Baptiste, Steve, Quentin, Antoine, soutenus et encouragés par Marie-France, Bérengère, Mathilde, Gwendoline, Louise, Chloé et bien d’autres car, tout de même, ils étaient nombreux à tout casser, à tout brûler ! Elle a osé mais il est vrai qu’ils osent tout, et c’est même à ça qu’on les reconnait!

Comment peut-on accepter de se couvrir de ridicule publiquement, de se discréditer à ce point, d’imaginer une seule seconde que le peuple de France, aux cervelles pourtant déjà bien lessivées par quarante ans de gauchisme, que ce pauvre peuple de France va gober des couleuvres de la taille de pythons réticulés ? Se couper progressivement, systématiquement et de cette manière du monde réel conduit inévitablement à une aliénation pathologique.

Comment après un tel étalage de mensonges, de manipulations, de dénis, oser encore prétendre faire de l’information ? Passer sa vie professionnelle agenouillé ou la tête dans le sable et les fesses en l’air ne me semble pas être d’un grand confort. Et ne pas comprendre qu’on ne peut que susciter le mépris, y compris de ceux devant lesquels on se prosterne, est affligeant.

BFMacron TV va réussir – peut-être – l’exploit de faire fuir les derniers demeurés qui, la bouche ouverte et l’air ahuri, continuent à s’infliger leurs “journaux” d’abrutissement général qu’ils prennent pour de l’investigation.

Jim Jeffender

 

 

34

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)