J'évoque souvent cette citation de Guy Debord : "Je ne suis pas journaliste de gauche. Je n’ai jamais dénoncé personne !".

Le propos me revient à l’esprit à la lecture de l’hebdomadaire Oise Hebdo. Ce journal régional, qui se présente comme pluraliste, a commis un acte ignoble et profondément scandaleux : il a publié le nom et le lieu où habitent les proches du policier auteur du tir sur Nahel. Cet acte de délation met évidemment en grand danger la famille de ce fonctionnaire. L’épouse du policier et son enfant avaient déjà été obligés de s’enfuir de leur domicile mais aussi de l’hôtel où ils avaient ensuite trouvé refuge. Dans sa maison comme à l’hôtel, la sécurité de cette femme et de son enfant ne pouvait pas être assurée. L’ignominie de Oise Hebdo, dans un article non signé, a suscité une vive émotion. A tel point que le ministre de l’Intérieur a tout de même daigné saisir le procureur de la République !

Comment qualifier le comportement de ces "journalistes" ? Dégueulasse ? Immonde ? Vil ? Putride ? Inhumain ? Partout, dans la presse mainstream, les écoles de journalismes ont formé des bataillons de clones veules, idéologisés, sans foi ni loi, sectaires, confondant la carte de presse avec la carte de prêche.

Le véritable enjeu est de créer une alternative solide à ce Parti des médias qui déshonore la profession. TVL est pleinement engagée dans ce combat majeur. Un combat dans lequel nous n’avons aucun soutien autre que celui de nos téléspectateurs. Il nous reste plusieurs dizaines de milliers d’euros à trouver avant la semaine prochaine pour honorer nos engagements financiers. Nous nous mobilisons. Nous frappons à la porte de chacun d’entre vous.

Il faut continuer notre mission car, je le répète, l’enjeu est considérable : mettre à terre la caste médiatique.

Nous en avons la volonté et vous ?

Martial Bild
Directeur général de TVL