Un lycéen meurt après un malaise cardiaque pendant le bac – huit adultes dans la salle l’avaient laissé par terre sans rien faire

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Ce mardi 21 mars, vers 19 h, un adolescent est mort à Lille des suites d'un malaise cardiaque survenu lors d'une épreuve de spécialité du baccalauréat.

L'élève était en pleine épreuve de spécialité du baccalauréat d'économie pour le bac STMG, vers 14 h 15, ce mardi 21 mars, quand il a fait un malaise cardiaque, a appris BFM Lille auprès du rectorat. Le jeune homme est décédé plus tard dans la journée, vers 19 h, au Centre hospitalier universitaire de Lille après avoir été pris en charge par le SAMU.

Une lente prise en charge

Le garçon de 17 ans souffrait d'une pathologie au cœur. Vers 14 h 15, au début de l'épreuve de spécialité du baccalauréat d'économie pour le bac STMG, il a perdu connaissance et est resté inanimé au sol.

À nos confrères de La Voix du Nord, Vincent (prénom modifié) un élève présent dans la salle d'examen témoigne : "Il y avait huit adultes dans la salle, aucun ne bougeait. Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac. Un adulte continuait à passer dans les rangs pour faire signer la feuille de présence, alors qu’il (la victime du malaise) était toujours par terre. Il ne parlait plus, commençait à devenir bleu. Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS. Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ils nous ont laissés 20 minutes avec lui, sans le toucher, sans pouvoir l’aider."

Puis, "la CPE est arrivée en courant, elle a appelé les secours".

"Quitter la salle, c’est abandonner le bac"

Après l'incident, l'épreuve a été interrompue brièvement avant de reprendre dans une autre salle. Mais la situation a pris une autre tournure. "Le proviseur est arrivé pour nous surveiller. On a dit qu’on ne pouvait pas continuer, que quelqu’un était en train de mourir. Il a répondu que c’est une étape de la vie et que quitter la salle, c’est abandonner le Bac", ajoute le témoin au quotidien de Lille, qui confirme par ailleurs que tous les élèves ont finalement arrêté l'épreuve.

Avant l’arrivée des secours "personne n’a pu lui faire de massage cardiaque, insiste Vincent. Si on ne l’avait pas laissé si longtemps seul, il serait peut-être encore là aujourd’hui".

[…]

Source: Midi Libre

 

5 commentaires

  1. Posté par Poilagratter le

    Et un autre est mort aussi à 17 ans sur le parking d’une pharmacie , parce que le samu a pinaillé pour venir.

  2. Posté par Poulbot le

    Ni les personnes présente dans la salle ni le proviseur doivent continuer a enseigner et être renvoyer de l’éducation national sans indemnités , de plus ils elles doivent être traduit devant la justice pour non assistance a personne en danger ayant entrainer la mort, du fait que la personne soit décéder , la case prison pour quelques années avec privation des droits civiques.
    L’excuse du bac ne tient pas puisqu’il y a enveloppe secoure en cas de problème.
    Les familles, les amis amies de la personne décéder ne doivent rien céder a une justice complaisante.

  3. Posté par maury le

    Bravo la “rééducation nationale” on ne doit pas être surpris si aucun prof ni la Direction n’est intervenu lorsqu’un, de leurs collègues , se disait en danger de mort, la France a perdue ses valeurs,on va droit au chaos

  4. Posté par antoine le

    Non assistance à personne en danger (de mort !)
    ”Il y avait huit adultes dans la salle, aucun ne bougeait.”
    Seront-ils poursuivis ? … condamnés ?
    Des juges de gôche ne vont pas condamner des profs de gôche …

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