Au Salvador, la guerre totale du président Nayib Bukele pour éradiquer les gangs du pays. La criminalité baisse comme jamais mais les ONG de gauche protestent. (MàJ)

post_thumb_default

 

11/03/23

05/03/23

Âgé de 41 ans, le jeune président du Salvador Nayib Bukele a fait du combat contre les gangs sa priorité, quitte à bafouer certaines libertés.

Une scène qui pourrait être sortie d’un film d’action, mais elle est bien réelle au Salvador. 2 000 prisonniers parmi les plus dangereux du pays sont transférés au pas de course vers une nouvelle prison. Les détenus acheminés par bus font partie des Maras, des bandes criminelles extrêmement violentes qui sévissent dans tout le pays. Le transfert est d’ailleurs si sensible qu’il est surveillé par plusieurs hélicoptères. 

Une répression impitoyable

Une fois dans la nouvelle prison, les détenus sont enchaînés puis regroupés les uns derrière les autres avant d’être répartis dans des cellules de haute sécurité, dépourvues de fenêtre et de matelas. Cette nouvelle prison fait la fierté du nouveau président du Salvador, Nayib Bukele, élu à 41 ans, faisant de lui le plus jeune président du pays. Aujourd’hui, le Salvador est prêt à vivre une nouvelle réalité qui nous a été refusée pendant des décennies : avoir un pays sans gang. Cette guerre contre le gang donne parfois lieu à des excès comme des interpellations sans preuve ou l’obligation de lever son t-shirt pour prouver qu’on n’a pas de tatouage, synonyme de signe d’appartenance à un gang. 

France TV

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.