Quand le Parti socialiste cherche à faire payer sa propagande par le contribuable.
Arcinfo, le quotidien neuchâtelois, nous fait savoir que la situation de la presse continue de se péjorer. Il y a un an, le peuple rejetait une aide temporaire annuelle de 100 millions de francs durant sept ans pour les journaux et médias en ligne et depuis, les choses empirent. La guerre en Ukraine a provoqué une hausse du prix du papier et de l’électricité. On se rappelle sur ce dernier point que la presse était favorable à la Loi sur l’énergie dont les effets délétères se font sentir sur nos porte-monnaie. Avoir soutenu la cause de son malheur et ensuite tendre la sébile pour ne pas avoir à assumer, voici ce que la presse nous propose.
C’est en Suisse alémanique que le refus a été le plus fort. Mais bien évidemment, la presse n’a aucune responsabilité dans le désamour dont elle fait l’objet. A force de mener une politique éditoriale dictée par le Parti socialiste, pro-européenne, pro-minorités au détriment du plus grand nombre, les médias ont poussé le client à aller voir ailleurs. Ce n’est pas un hasard si les réseaux sociaux sont honnis par nombre de journalistes qui perdent leur monopole de l’information ou plutôt de leur propre vision. Dans leur grande fatuité, de nombreux journalistes estiment que le bon peuple ne dispose pas des outils intellectuels suffisants pour se forger sa propre opinion. Il faut donc lui digérer les informations et lui présenter une synthèse orientée et facile à comprendre.
On retrouve avec ces velléités d’avoir recours aux deniers du contribuable pour financer une information dont on ne veut plus guère la politique culturelle de gauche. Donner beaucoup d’argent à des artistes sans talent pour qu’ils produisent des œuvres sans public. Tout en éreintant les acteurs culturels salués par le succès. Le secteur médiatique est en pleine mutation parce que les moyens techniques offrent de nouvelles possibilités de s’informer.
Et ce n’est pas une perte de qualité, bien au contraire, nous avons enfin une véritable diversité. Car il se trouve que nous ne sommes pas unanimes à considérer que le burkini est typiquement suisse. Mais avec la seule presse, on pourrait le croire.
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« Le héros d'aujourd'hui, est celui qui est capable de donner raison à la police. » Jean-François Kahn
On sait que les Jeunes socialistes ne sont guère copains avec la police. C’est vrai, ces gens bas de plafond, obnubilés par la chasse aux minorités racisées, usant régulièrement de violence contre de braves manifestants qui n’ont pour seul but que de tout détruire sur leur passage, c’est intolérable. Il faut donc ne plus la tolérer. En pratique, les boutons roses proposent tout simplement de supprimer la police !
Et on la remplacerait sans doute par de gentils animateurs de rues, compréhensifs voire enthousiastes face à la violence qui accompagne régulièrement les cortèges souvent non-autorisés des casseurs cachés derrière une cause prétendument noble.
Cela dit, toute personne qui a eu l’occasion d’attendre son train à la gare d’Yverdon aura eu loisir de voir que lorsqu’un toxicomane s’annonce, il a une forte tendance à s’approcher d’une personne racisée avec qui il s’éloigne quelque peu pour de petits échanges entre amis.
Si la police recourt parfois à la force, c’est parce qu’elle en est la seule détentrice légitime au niveau de l’Etat, considéré par le père de la sociologie Max Weber comme « une entreprise politique à caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l'application de ses règlements, le monopole de la contrainte physique légitime sur un territoire donné. »
La police n’est pas parfaite, réunissant des femmes et des hommes avec leurs qualités et leurs défauts. Mais ces personnes qui nous protègent font de leur mieux dans un environnement de plus en plus complexe. Ces policiers sont régulièrement confrontés à la violence déployée par des criminels qui savent bien que les forces de l’ordre ne sont guère soutenues et souvent expédiées au tribunal pour avoir fait leur job. Dans ces conditions, pourquoi se gêner ?
Pour conclure, relevons qu’on n’a pas entendu grand-chose de la part du Parti socialiste. Sans doute certains membres sont-ils quelque peu mal à l’aise avec les éruptions intellectuelles de leur avenir mais de là à prendre la défense de la police, il y a un pas que les camarades ne sont pas prêts à franchir.
Yvan Perrin, 21.02.2023
Bravo
C’est toujours un plaisir de vous lire
Merci