Depuis 2016, le flux de migrants qui traverse illégalement la frontière entre l’Italie et la France, s’il a parfois faibli, ne s’est jamais tari. Chaque jour, une poignée de personnes exilées rejoignent Briançon après plusieurs heures de marche sur les sommets enneigés. Ils sont originaires du Maghreb, de l’Afrique de l’Ouest ou encore des Balkans.
Face à ces arrivées, les associations locales d’aide aux migrants continuent de se mobiliser. Mais le ton vis-à-dis de ces associations se durcit. La nouvelle municipalité refuse d’apporter toute aide financière à ces associations et la Préfecture souhaite encore renforcer les forces de police à la frontière. Les bénévoles réfutent, eux, les accusations d’encourager les passages illégaux et de créer un appel d’air. Ils dénoncent en retour “le désengagement de la Ville et de l’État” sur les mises à l’abri. La crispation s’intensifie dans le Briançonnais, sept ans après le début des premiers passages.
(Merci à Tara King)
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