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https://ripostelaique.com/pressentant-la-debacle-les-americains-se-divisent-et-beaucoup-veulent-negocier.htmlPressentant la débâcle, les Américains se divisent et beaucoup veulent négocier
Il aura fallu huit mois pour que les élites occidentales comprennent enfin que Poutine ne perdra pas cette guerre.
Rappelons que Biden s’est trouvé trois bonnes raisons de se lancer tête baissée dans cette aventure :
Anéantir la Russie sur le dos de l’Ukraine. Le rêve américain depuis 1945
Protéger les « affaires » véreuses du clan Biden avec Kiev
Miser sur une défaite de la Russie lui garantissant une victoire aux midterms du 8 novembre
Mais ce plan éminemment simpliste a totalement foiré pour la simple raison que l’âme russe n’est pas celle d’un Occidental décadent, pour lequel le confort personnel passe avant le patriotisme, jugé ringard. Le sacrifice des Poilus de 14-18, c’est fini depuis longtemps. Alors que le patriotisme en Russie, pays non encore gangrené par le wokisme et la dictature LGBT qui détruit la famille, est encore bien ancré dans le cœur des citoyens.
80 % des Russes suivent Poutine car ils savent qu’il mène un combat juste et qu’il les protège contre un Occident dominateur. Alors que pour un Américain, l’Ukraine qui n’est pas dans l’OTAN, ne représente rien.
Après avoir saboté les négociations entre Kiev et Moscou, en très bonne voie en mars 2022, les Occidentaux réalisent que la guerre tourne au vinaigre pour l’Ukraine, pour l’Europe et même pour les Etats-Unis, alors que la Russie est le pays qui souffre le moins des sanctions occidentales.
Invoquer hypocritement le droit international pour aider l’Ukraine, défendre la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, brailler que Poutine est l’agresseur alors qu’il réclame le simple respect des accords de Minsk qu’on lui refuse depuis huit ans, et mener une odieuse propagande antirusse à coups de mensonges et de sabotages en tous genres, tout cela entretient le narratif de Washington mais ne suffit pas à assurer la victoire.
Les mensonges ne peuvent falsifier le réel.
Le réel, c’est la destruction inexorable de l’Ukraine, c’est l’inflation durable et la récession en Europe, les pénuries de chauffage et d’énergie, la baisse du niveau de vie, la destruction du tissu économique de l’UE, les faillites en cascade, le chômage de masse, la hausse des taux et de la charge de la dette. En un mot, le déclin inéluctable qui mènera aux révoltes en Europe.
Pour Viktor Orban, « L’UE est tombée dans la fosse qu’elle avait creusée pour la Russie »
Aux Etats-Unis, de plus en plus de voix veulent négocier et refusent de se saigner pour l’Ukraine alors que le peuple souffre de l’inflation et de ses problèmes intérieurs. L’Amérique d’abord !
De son côté, Macron compte sur le pape pour inciter Biden et Poutine à parler de paix. On est loin des rodomontades de Bruno Le Maire, notre misérable ministre de l’Économie, qui nous ruine toujours plus.
Les tenants de la diplomatie aux Etats-Unis ont un argument de poids :
« L’alternative à la diplomatie, c’est une guerre longue, avec ses incertitudes et ses risques catastrophiques et inconnus. »
Le chef des républicains à la Chambre des représentants, a déclaré : « l’Ukraine ne peut être la seule politique et ça ne peut pas être un chèque en blanc ».
Il est clair qu’une victoire des républicains le 8 novembre se traduira par une baisse de l’aide à l’Ukraine, donc à une victoire rapide de Moscou.
Sur le terrain, les Ukrainiens préparent une attaque d’envergure sur Kherson, mais toutes leurs incursions en zone russe se soldent par une hécatombe. Quant à leurs avancées, tant louées par les médias hypocrites, ce ne sont que quelques arpents de terre sans valeur stratégique, gagnés sans combattre, puisque les Russes se replient systématiquement pour préserver leurs forces. En revanche, le prix humain de ces attaques se solde par des milliers de morts inutiles côté ukrainien.
De son côté Poutine joue la montre, le temps de terminer l’entraînement des réservistes mobilisés et d’acheminer d’immenses quantités de matériels sur le front. Les usines tournant à plein régime, les idiots qui annonçaient dès mars que les Russes étaient à court de munitions n’ont encore rien vu.
Quand Poutine sera prêt, l’offensive russe pourra repartir de l’avant et cette fois, avec de gros moyens. Le camp occidental s’essouffle, le camp russe termine son échauffement…
Mais ce n’est pas parce que les Russes opèrent un repli tactique quand ils sont en sous-effectif que les choses se passent bien pour Kiev. Pour la seule journée du 28 octobre à 13 heures, les Ukrainiens avaient déjà perdu plus de 400 soldats, sans compter les incessants bombardements par avions et par drones sur le sol ukrainien.
Les réservistes se préparent mais la guerre continue. A ce jour, selon le ministère russe de la Défense, les pertes matérielles ukrainiennes depuis le 24 février sont les suivantes :
Au total, 326 avions et 164 hélicoptères, 2 356 véhicules aériens sans pilote, 383 systèmes de missiles de défense aérienne, 6 130 chars et autres véhicules de combat blindés, 876 véhicules de combat équipés de plusieurs systèmes de lancement de roquettes, 3 532 canons et mortiers d’artillerie de campagne, ainsi que 6 823 unités de matériel militaire spécial ont été détruits au cours de l’opération militaire spéciale.
Il faut être bien naïf pour croire encore à une défaite russe !
La diplomatie peut écourter la guerre mais n’en changera pas le cours. L’Ukraine sera amputée du Donbass et peut-être davantage.
Jacques Guillemain
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